insolite ? La mer dans tous ses états !
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insolite ? La mer dans tous ses états !
Rappel du premier message :
Bonjour,
Si tu es amoureux de la mer, des couleurs changeantes sur l'Océan, des furies des vagues, des paysages de bord de mer, des plongées sous-marine, ou des bateaux... C'est ici que je t'invite à poster des photos, images, vidéos !
Je commence par un paysage que j'aime particulièrement, car tout près de chez moi... Larmor-Plage, en Bretagne Sud.
Bonjour,
Si tu es amoureux de la mer, des couleurs changeantes sur l'Océan, des furies des vagues, des paysages de bord de mer, des plongées sous-marine, ou des bateaux... C'est ici que je t'invite à poster des photos, images, vidéos !
Je commence par un paysage que j'aime particulièrement, car tout près de chez moi... Larmor-Plage, en Bretagne Sud.
Dernière édition par Felipe56 le Mer 28 Fév - 15:41, édité 9 fois
Felipe56- Survivant de Folie
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Felipe56- Survivant de Folie
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Transport maritime. Montoir-de-Bretagne / Gijón : ligne maritime suspendue !?!
L'autoroute de la mer entre Nantes - Saint-Nazaire et l'Espagne vit peut-être ses dernières rotations....
Après quatre ans d'exploitation subventionnée, la liaison maritime n'a pas trouvé son modèle économique. Malgré un taux de remplissage des navires très correct de 72 %, l'armement Louis Dreyfus Lines n'atteint pas la rentabilité espérée. Le succès commercial ne fait pas la réussite économique. Une des raisons de l'échec : les coûts du transport routier, concurrent direct de la liaison maritime. Ils n'ont pas cessé de baisser alors que les charges des navires ont progressé.
L'armement Louis Dreyfus Lines n'atteint pas la rentabilité espérée.
Archives Ouest-France
Peu de commentaires chez LD Lines hier mercredi, mais la décision de suspendre la ligne vers le 18 septembre est bel et bien prise. Sans les subventions, qui arrivent à échéance, l'armement ne cache pas qu'il ne peut continuer l'exploitation. L'augmentation des tarifs (autour de 60 %) pour compenser les pertes renverrait à coup sûr la clientèle des transporteurs sur la route.
Deux options possibles
Deux hypothèses sont envisagées pour continuer. La première vise à affréter un navire plus petit, donc moins coûteux, et qui effectuerait moins de rotations. Reste à trouver le bateau. Pas simple. Seconde option, obtenir la prolongation des subventions. Dans le contexte de restrictions budgétaires et de changement de secrétaire d'État aux Transport et à la Mer, on peut douter d'une réponse rapide du gouvernement. D'autant que la Cour des comptes de l'Union européenne a torpillé, l'an dernier, le programme européen Marco Polo qui vise à créer des autoroutes de la mer. La Cour a demandé à la Commission européenne de cesser de le financer en raison de son inefficacité. Cette suspension pourrait bien se conclure par un arrêt définitif du service assuré par LD Lines en même temps que le retrait complet de l'armement du secteur des ferries.
http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/transport-maritime-montoir-gijon-ligne-maritime-suspendue-03-09-2014-157440?55_source=Ouest-France&55_action=sousdomaine_ofentreprises&55_emplacement=coldroite_rss
Après quatre ans d'exploitation subventionnée, la liaison maritime n'a pas trouvé son modèle économique. Malgré un taux de remplissage des navires très correct de 72 %, l'armement Louis Dreyfus Lines n'atteint pas la rentabilité espérée. Le succès commercial ne fait pas la réussite économique. Une des raisons de l'échec : les coûts du transport routier, concurrent direct de la liaison maritime. Ils n'ont pas cessé de baisser alors que les charges des navires ont progressé.
L'armement Louis Dreyfus Lines n'atteint pas la rentabilité espérée.
Archives Ouest-France
Peu de commentaires chez LD Lines hier mercredi, mais la décision de suspendre la ligne vers le 18 septembre est bel et bien prise. Sans les subventions, qui arrivent à échéance, l'armement ne cache pas qu'il ne peut continuer l'exploitation. L'augmentation des tarifs (autour de 60 %) pour compenser les pertes renverrait à coup sûr la clientèle des transporteurs sur la route.
Deux options possibles
Deux hypothèses sont envisagées pour continuer. La première vise à affréter un navire plus petit, donc moins coûteux, et qui effectuerait moins de rotations. Reste à trouver le bateau. Pas simple. Seconde option, obtenir la prolongation des subventions. Dans le contexte de restrictions budgétaires et de changement de secrétaire d'État aux Transport et à la Mer, on peut douter d'une réponse rapide du gouvernement. D'autant que la Cour des comptes de l'Union européenne a torpillé, l'an dernier, le programme européen Marco Polo qui vise à créer des autoroutes de la mer. La Cour a demandé à la Commission européenne de cesser de le financer en raison de son inefficacité. Cette suspension pourrait bien se conclure par un arrêt définitif du service assuré par LD Lines en même temps que le retrait complet de l'armement du secteur des ferries.
http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/transport-maritime-montoir-gijon-ligne-maritime-suspendue-03-09-2014-157440?55_source=Ouest-France&55_action=sousdomaine_ofentreprises&55_emplacement=coldroite_rss
Felipe56- Survivant de Folie
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7 bouteilles à la mer...
Une idée de lecture pour la rentrée de nos chérubins !
Chaque matin, un jeune garçon se rend sur la plage…
Un jour, une bouteille s’échoue sur le sable. Il la rapporte à sa maman, qui la lui ouvre : elle contient sept jeunes plants qu’il s’empresse de repiquer dans le jardin, devant la maison. Le lendemain, ce sont les sept clefs perdues, ouvrant les coffres de mariage de ses parents, que referme une nouvelle bouteille charriée par les flots. Et ainsi de suite, jusqu’au septième jour, où une plus grande surprise encore attend le jeune garçon… Un beau conte du poète et écrivain iranien Ahmad Reza Ahmadi magnifiquement illustré par sa compatriote Rashin Kheirieh.
Ahmad Reza Ahmadi, Raskin Kheirieh (illustrations), Sept bouteilles à la mer, Rue du Monde, coll. Coup de cœur d’ailleurs, 2011, 48 p., 15 €. À partir de 4 ans.
http://culturesarabes.wordpress.com/2011/04/29/sept-bouteilles-a-la-mer-conte-poetique/
Chaque matin, un jeune garçon se rend sur la plage…
Un jour, une bouteille s’échoue sur le sable. Il la rapporte à sa maman, qui la lui ouvre : elle contient sept jeunes plants qu’il s’empresse de repiquer dans le jardin, devant la maison. Le lendemain, ce sont les sept clefs perdues, ouvrant les coffres de mariage de ses parents, que referme une nouvelle bouteille charriée par les flots. Et ainsi de suite, jusqu’au septième jour, où une plus grande surprise encore attend le jeune garçon… Un beau conte du poète et écrivain iranien Ahmad Reza Ahmadi magnifiquement illustré par sa compatriote Rashin Kheirieh.
Ahmad Reza Ahmadi, Raskin Kheirieh (illustrations), Sept bouteilles à la mer, Rue du Monde, coll. Coup de cœur d’ailleurs, 2011, 48 p., 15 €. À partir de 4 ans.
http://culturesarabes.wordpress.com/2011/04/29/sept-bouteilles-a-la-mer-conte-poetique/
Felipe56- Survivant de Folie
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La réplique de "l'Hermione" de La Fayette prend le large ce dimanche !
La réplique de "L'Hermione", frégate sur laquelle La Fayette rallia les insurgés américains en lutte contre l'Angleterre en 1780, effectuera sa toute première sortie en mer dimanche depuis Rochefort en Charente-Maritime, étape décisive d'un chantier titanesque long de 17 ans.
Plusieurs semaines d'essais en mer
Ce n'est pas encore le grand départ pour les États-Unis, sur les traces de Gilbert du Motier (1757-1834), marquis de La Fayette, prévu en avril 2015. Mais la sortie du trois-mâts au large de la Charente est un premier aboutissement pour ce défi lancé en 1997 par quelques passionnés: reconstruire "l'Hermione" à l'identique, à l'emplacement même où avait été édifiée la frégate originale, en faisant revivre l'arsenal et les métiers de l'époque.
Organisé en deux étapes, le départ de cette réplique débutera samedi en milieu de journée, avec les manœuvres pour l'extraire de sa cale de construction (=sa forme de radoub) et un premier appareillage en direction du port de commerce rochefortais, plus en amont. De là, la frégate descendra la Charente au moteur dimanche après-midi, puis s'élancera sur l'Océan Atlantique en direction de l'île d'Aix, avant plusieurs semaines d'essais en mer.
Un chantier de 17 ans Xavier Leoty/AFP
Pour cette première navigation, "l'Hermione", parée de ses gréements, mais sans la totalité de ses voiles ni de sa mâture, en partie démontée pour passer sous le viaduc de la Charente, sera précédée d'une parade nautique et saluée par une chaîne humaine postée sur les rives de l'estuaire. En juillet 2012, 65.000 personnes avaient déjà assisté à la mise à flots de la coque sur le fleuve.
"C'est une étape importante: faire naviguer "l'Hermione" en mer, on ne l'a jamais fait !", s'enthousiasme Benedict Donnelly, président de l'Association Hermione-Lafayette qui compte aujourd'hui 8.000 adhérents. "C'est une vraie fierté d'avoir gardé la force collective de ce projet. Il y a bien eu des moments de tension, mais on a gardé l'essentiel, on est resté uni", rappelle-t-il, se félicitant du professionnalisme déployé autour du navire au fil des ans, "une marque de fabrique de l'association".
Un chantier de 17 ans
En 17 ans, la construction du navire -- 65 mètres de long et 47 mètres de haut -- a mobilisé des artisans venus de France, Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne et Suède, ainsi que des dizaines de bénévoles. Les plans du navire ayant disparu, il a fallu rechercher ceux du "navire-jumeau" de "l'Hermione" et travailler sur la base des rares peintures de la frégate, coulée en 1793.
Tout cela pour un budget de 25 millions d'euros, financé notamment par les quatre millions de visiteurs venus découvrir le chantier dans la ville-arsenal, les collectivités locales et des actions originales de financement participatif pour certaines pièces spécifiques du navire (proue, fanal, etc...).
Les gréements de l'Hermione Xavier Leoty/AFP
Sur le pont, l'heure est à la sérénité. L'équipage, formé de 18 professionnels et 54 volontaires, vit à bord depuis le 1er septembre. "Ils sont prêts! On s'y est pris suffisamment tôt. Ne reste plus qu'à les amariner: les habituer à naviguer, à faire les quarts, les manœuvres", explique Yann Cariou, ex-officier de marine de 57 ans, qui prendra le commandement de la frégate pour la traversée jusqu'à Boston.
"Personne n'a fait naviguer un navire comme ça depuis deux siècles"
Pour cet ancien commandant du "Bélem", la première sortie sera aussi "l'occasion de voir comment réagit le navire et d'apprécier ses qualités manœuvrières". "Mais surtout il y aura de l'émotion: c'est quand même "l'Hermione" et personne n'a fait naviguer un navire comme ça depuis deux siècles", se réjouit-il.
Une fois la mâture remontée à l'île d'Aix, la frégate s'élancera pour plusieurs semaines d'entraînement en mer le long de la côte atlantique, avec une première escale ouverte au public, du 9 au 13 octobre, à Bordeaux. Avant le retour mi-novembre à son port d'attache pour les derniers réglages et, enfin, le départ historique sur les traces de La Fayette.
Le plus gros navire historique à naviguer Xavier Leoty/AFP
En 1780, il avait fallu 38 jours au jeune marquis de 23 ans pour traverser l'Atlantique et annoncer aux insurgés américains le soutien de la France contre les troupes de la Couronne britannique. Il avait alors reçu de George Washington le commandement des troupes de Virginie, scellant son destin de héros de l'Indépendance américaine.
http://culturebox.francetvinfo.fr/expositions/patrimoine/la-replique-de-lhermione-de-la-fayette-prend-le-large-dimanche-186699
et un diaporama ici :
http://www.lesechos.fr/industrie-services/diaporamas/DIAP0409141497_90666E-quand-l-hermione-prend-la-mer-1039593.php?r=1&id_diap=DIAP0409141497_90666E
Plusieurs semaines d'essais en mer
Ce n'est pas encore le grand départ pour les États-Unis, sur les traces de Gilbert du Motier (1757-1834), marquis de La Fayette, prévu en avril 2015. Mais la sortie du trois-mâts au large de la Charente est un premier aboutissement pour ce défi lancé en 1997 par quelques passionnés: reconstruire "l'Hermione" à l'identique, à l'emplacement même où avait été édifiée la frégate originale, en faisant revivre l'arsenal et les métiers de l'époque.
Organisé en deux étapes, le départ de cette réplique débutera samedi en milieu de journée, avec les manœuvres pour l'extraire de sa cale de construction (=sa forme de radoub) et un premier appareillage en direction du port de commerce rochefortais, plus en amont. De là, la frégate descendra la Charente au moteur dimanche après-midi, puis s'élancera sur l'Océan Atlantique en direction de l'île d'Aix, avant plusieurs semaines d'essais en mer.
Un chantier de 17 ans Xavier Leoty/AFP
Pour cette première navigation, "l'Hermione", parée de ses gréements, mais sans la totalité de ses voiles ni de sa mâture, en partie démontée pour passer sous le viaduc de la Charente, sera précédée d'une parade nautique et saluée par une chaîne humaine postée sur les rives de l'estuaire. En juillet 2012, 65.000 personnes avaient déjà assisté à la mise à flots de la coque sur le fleuve.
"C'est une étape importante: faire naviguer "l'Hermione" en mer, on ne l'a jamais fait !", s'enthousiasme Benedict Donnelly, président de l'Association Hermione-Lafayette qui compte aujourd'hui 8.000 adhérents. "C'est une vraie fierté d'avoir gardé la force collective de ce projet. Il y a bien eu des moments de tension, mais on a gardé l'essentiel, on est resté uni", rappelle-t-il, se félicitant du professionnalisme déployé autour du navire au fil des ans, "une marque de fabrique de l'association".
Un chantier de 17 ans
En 17 ans, la construction du navire -- 65 mètres de long et 47 mètres de haut -- a mobilisé des artisans venus de France, Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne et Suède, ainsi que des dizaines de bénévoles. Les plans du navire ayant disparu, il a fallu rechercher ceux du "navire-jumeau" de "l'Hermione" et travailler sur la base des rares peintures de la frégate, coulée en 1793.
Tout cela pour un budget de 25 millions d'euros, financé notamment par les quatre millions de visiteurs venus découvrir le chantier dans la ville-arsenal, les collectivités locales et des actions originales de financement participatif pour certaines pièces spécifiques du navire (proue, fanal, etc...).
Les gréements de l'Hermione Xavier Leoty/AFP
Sur le pont, l'heure est à la sérénité. L'équipage, formé de 18 professionnels et 54 volontaires, vit à bord depuis le 1er septembre. "Ils sont prêts! On s'y est pris suffisamment tôt. Ne reste plus qu'à les amariner: les habituer à naviguer, à faire les quarts, les manœuvres", explique Yann Cariou, ex-officier de marine de 57 ans, qui prendra le commandement de la frégate pour la traversée jusqu'à Boston.
"Personne n'a fait naviguer un navire comme ça depuis deux siècles"
Pour cet ancien commandant du "Bélem", la première sortie sera aussi "l'occasion de voir comment réagit le navire et d'apprécier ses qualités manœuvrières". "Mais surtout il y aura de l'émotion: c'est quand même "l'Hermione" et personne n'a fait naviguer un navire comme ça depuis deux siècles", se réjouit-il.
Une fois la mâture remontée à l'île d'Aix, la frégate s'élancera pour plusieurs semaines d'entraînement en mer le long de la côte atlantique, avec une première escale ouverte au public, du 9 au 13 octobre, à Bordeaux. Avant le retour mi-novembre à son port d'attache pour les derniers réglages et, enfin, le départ historique sur les traces de La Fayette.
Le plus gros navire historique à naviguer Xavier Leoty/AFP
En 1780, il avait fallu 38 jours au jeune marquis de 23 ans pour traverser l'Atlantique et annoncer aux insurgés américains le soutien de la France contre les troupes de la Couronne britannique. Il avait alors reçu de George Washington le commandement des troupes de Virginie, scellant son destin de héros de l'Indépendance américaine.
http://culturebox.francetvinfo.fr/expositions/patrimoine/la-replique-de-lhermione-de-la-fayette-prend-le-large-dimanche-186699
et un diaporama ici :
http://www.lesechos.fr/industrie-services/diaporamas/DIAP0409141497_90666E-quand-l-hermione-prend-la-mer-1039593.php?r=1&id_diap=DIAP0409141497_90666E
Felipe56- Survivant de Folie
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Re: insolite ? La mer dans tous ses états !
L'encre qu'il te faut bien jeter
Garde-toi qu'elle jette l'ancre
Si les poissons ont des arêtes
c'est pour que l'homme qui s'arrête
Sache qu'au sein des eaux premières
naît sans fin la rose trémière
Jean Lescure ("Treize poèmes" - éditions Gallimard, 1960)
http://lieucommun.canalblog.com/archives/p375-5.html
Felipe56- Survivant de Folie
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cargo en feu à Brest
Le cargo panaméen abandonné à Brest depuis six ans, le Captain Tsarev, a fait l'objet d'une intrusion puis d'un incendie, samedi soir, autour de minuit, au beau milieu du port de commerce (cinquième bassin). D'importants moyens ont été déployés pour circonscrire l'incendie qui a gagné la passerelle de navigation. Dans le courant de la matinée d'hier, la situation revenait sous contrôle, après qu'une trentaine de pompiers civils et une dizaine de militaires se sont déployés autour de ce cargo voué à être déconstruit.
Toute la question est de savoir comment et qui a bien pu déclencher cet incendie. Est-il volontaire ou accidentel ? Est-il le fait de récupérateurs de matériaux déjà suspectés d'avoir visité ce bateau et d'autres coques abandonnées dans le port. On sait seulement que les flammes ont pris dans les pièces à vivre du navire, là même où se trouvaient encore du mobilier et divers matériaux inflammables. Une chance que la coque de 154 m n'ait pas coulée le long du cinquième bassin, ce qui aurait encore alourdi la note du démantèlement. Autre question en suspens. La sécurisation et les modalités d'accès de cette zone du port de commerce soumises aux plus strictes règles de sécurité internationale.
http://www.letelegramme.fr/bretagne/brest-cargo-en-feu-dans-le-port-apres-une-intrusion-08-09-2014-10329065.php
http://www.ouest-france.fr/port-de-commerce-de-brest-le-feu-bord-dun-cargo-abandonne-2806540
http://www.ouest-france.fr/brest-incendie-dun-navire-au-port-de-commerce-2806523
Felipe56- Survivant de Folie
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Bastia : La SNSM ramène une vedette de 25 m à bon port
La vedette SNS132 de la société nationale de sauvetage en mer de Bastia est intervenue, lundi 1er septembre, pour prendre en charge un bateau en passé à 2 nautiques au Sud-Est de Bastia.
Lundi 1er septembre, le CROSS Med a sollicité la SNS132 pour prendre en charge « Jeel », vedette de 25 mètres en panne moteur à 2 nautiques au sud-est de Bastia.
Les conditions de mer étaient bonnes, hormis un vent de Sud-Ouest qui soufflait en rafales mais lissait le plan d’eau.
Mais une bascule Nord était prévue et la mer risquait du même coup de se lever un peu.
A 7 heures, la 132 appareillait donc pour rejoindre la vedette et passer sa remorque. Après l'avoir ramenée à bon port il fallut attendre 1h30 d’attente à la capitainerie : quatre rotations étaient prévues dans le port de commerce.
Ce n'est qu'au terme de ces rotations que l’autorisation de rentrer dans le bassin était donnée.
L'amarrage final s'effectuant avec l'aide du lamanage.
http://www.corsenetinfos.fr/Bastia-La-SNSM-ramene-une-vedette-de-25-m-a-bon-port_a11060.html
http://snsmbastia.fr/blogs/
Pour rappel : La SNSM a besoin d'aide ! article du jeudi 28 août (voir page précédente)
et sur http://www.philip-plisson-blog.com/
Lundi 1er septembre, le CROSS Med a sollicité la SNS132 pour prendre en charge « Jeel », vedette de 25 mètres en panne moteur à 2 nautiques au sud-est de Bastia.
Les conditions de mer étaient bonnes, hormis un vent de Sud-Ouest qui soufflait en rafales mais lissait le plan d’eau.
Mais une bascule Nord était prévue et la mer risquait du même coup de se lever un peu.
A 7 heures, la 132 appareillait donc pour rejoindre la vedette et passer sa remorque. Après l'avoir ramenée à bon port il fallut attendre 1h30 d’attente à la capitainerie : quatre rotations étaient prévues dans le port de commerce.
Ce n'est qu'au terme de ces rotations que l’autorisation de rentrer dans le bassin était donnée.
L'amarrage final s'effectuant avec l'aide du lamanage.
http://www.corsenetinfos.fr/Bastia-La-SNSM-ramene-une-vedette-de-25-m-a-bon-port_a11060.html
http://snsmbastia.fr/blogs/
Pour rappel : La SNSM a besoin d'aide ! article du jeudi 28 août (voir page précédente)
et sur http://www.philip-plisson-blog.com/
Felipe56- Survivant de Folie
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les mouettes...
http://www.autostrip.fr/index.php?2012/02
Felipe56- Survivant de Folie
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Saint-Nazaire-Gijón : L'autoroute de la mer suspendue le 17 septembre !
Photo Vincent Groizeleau, Mer et Marine
LD Lines, l’opérateur de la ligne depuis quatre ans doit faire face à l’arrêt des subventions publiques.
L’autoroute de la mer qui relie le port de Nantes-Saint-Nazaire à celui de Gijón dans les Asturies en Espagne a beau être un succès commercial, elle reste néanmoins déficitaire. Les rotations s'arrêteront donc le 17 septembre. En cause, la fin des subventions accordées depuis 2010 pour soutenir cette alternative au transport routier. Alors que l'aide de 4 millions d'euros accordée par l'Europe dans le cadre du fonds Marco Polo s'est arrêtée en juillet, le soutien financier de la France et de l'Espagne, soit 15 millions d'euros pour chaque pays, doit prendre fin en septembre. Il manque en fait six millions d'euros par an pour que l'autoroute maritime soit à l'équilibre. Un déficit jusqu'ici couvert par les aides mais que l'opérateur du service ne pourra assumer si celles-ci disparaissent.
Ambiance professionnelle, mais un peu morose dans les bureaux d'ATL, à Montoir.
Ouest-France
Mercredi 17 septembre, le Norman Atlantic en provenance de Gijon (Espagne) s'alignera le long des quais de Montoir après seize heures de mer. Le ferry aux couleurs de LD Lines débarquera camions, passagers et marchandises, mais ne repartira pas le soir-même, comme il le fait depuis 2010. Sauf surprise de dernière minute, l'autoroute de la mer entre la France et l'Espagne, c'est fini.
« Depuis plusieurs semaines, l'ambiance est tendue ici. On en parle, mais c'est lourd, car la moyenne d'âge du personnel est élevée et on sait que ce sera dur derrière », confie Yann Le Blanc, directeur d'ATL, société sous-traitante de l'armateur, créée pour l'occasion.
34 millions d'argent public pour rien ?
Depuis quatre ans, l'entreprise d'une dizaine de personnes, installée à deux pas du quai, enregistre les réservations, accueille les clients, et plus généralement coordonne l'escale du navire. « Ce qui fait mal, c'est qu'on a travaillé comme des fous, avec des personnels affûtés, des horaires décalés. Et que ça risque de mal finir malgré le succès commercial... »
L'autoroute de la mer, soutenue depuis 2010 par des fonds publics et exploitée par Louis-Dreyfus Lines, est pourtant une réussite. L'an dernier, 20 000 camions et 50 000 passagers ont été transportés, ainsi que 30 000 voitures Renault fabriquées en Espagne. Un succès réel qui détourne les camions du trafic autoroutier et limite les émissions de carbone. « Autres avantages, rappelle Fabrice Guedin, représentant local de LD Lines, les transporteurs usent moins leurs camions, réduisent leurs coûts de gasoil et ont des chauffeurs qui peuvent se reposer. » Le taux de remplissage est de 100 % au départ de Gijon et de 50 %, de Montoir.
Pour porter ce projet novateur, 34 millions de fonds publics ont été engagés, peut-être pour rien. Quinze millions de la France, quinze de l'Espagne et quatre de l'Union européenne. « Malgré nos bons chiffres de remplissage, nous ne sommes pas rentables si nous n'avons pas de subventions », a prévenu, dès le 13 août, Christophe Santoni, directeur général de Louis-Dreyfus Lines. Manqueraient six millions d'euros pour trouver l'équilibre : « L'équivalent de six gros ronds-points bien éclairés avec terrassement », ironise un salarié dépité. Début septembre, Christophe Clergeau (Région) a adressé un courrier à la commission européenne et au gouvernement. David Samzun, maire de Saint-Nazaire, vient aussi d'interpeller Ségolène Royal. En vain, pour l'instant.
http://www.letelegramme.fr/actualite/fil-info/nantes-gijon-l-autoroute-de-la-mer-suspendue-le-17-septembre-11-09-2014-10335613.php
http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/montoir-gijon-fin-annoncee-lautoroute-mer-11-09-2014-158812
http://www.meretmarine.com/fr/content/lautoroute-maritime-montoir-gijon-pourrait-sarreter-en-septembre
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les grandes marées : avec précaution !
Les grandes marées - qui étaient de retour depuis ce lundi -, c'était, pour ceux qui en ont profité, un moment agréable. Mais elles se sont achevées pour cette fois ce vendredi.
Si vous êtes passés à côté, les prochaines grandes marées sont programmées début octobre !
Mardi 07 octobre 2014 - coefficients 96 / 102
Mercredi 08 octobre 2014 - coefficients 106 / 109
Jeudi 09 octobre 2014 - coefficients 111 / 111
Vendredi 10 octobre 2014 - coefficients 109 / 106
Samedi 11 octobre 2014 - coefficients 102 / 96
Néanmoins, la prudence est de mise ! Voici quelques conseils :
- Respectez impérativement les horaires de marée (renseignez-vous avec précision sur les horaires de marée de votre lieu de pêche, les horaires de basse et pleine mer peuvent varier de près de deux heures selon la côte fréquentée -ici vous avez les horaires pour le Pays de Lorient). Le site à consulter est www.shom.fr
- Anticipez la remontée de la mer pendant la pêche;
- Renseignez-vous sur les prévisions météo;
- Allez dans des endroits que vous connaissez ou renseignez-vous auprès de la mairie et des offices de tourisme;
- Prévenez votre entourage de votre lieu de pêche, ainsi que de votre heure de retour avant de partir et ne partez pas seul;
- Munissez-vous d’un moyen de communication et de signalisation.
avec la collaboration de :
http://www.letelegramme.fr/bretagne/mer/grandes-marees-de-retour-des-dimanche-10-07-2014-10253156.php
http://maree.info/95/coefficients
http://www.shom.fr
Si vous êtes passés à côté, les prochaines grandes marées sont programmées début octobre !
Mardi 07 octobre 2014 - coefficients 96 / 102
Mercredi 08 octobre 2014 - coefficients 106 / 109
Jeudi 09 octobre 2014 - coefficients 111 / 111
Vendredi 10 octobre 2014 - coefficients 109 / 106
Samedi 11 octobre 2014 - coefficients 102 / 96
Néanmoins, la prudence est de mise ! Voici quelques conseils :
- Respectez impérativement les horaires de marée (renseignez-vous avec précision sur les horaires de marée de votre lieu de pêche, les horaires de basse et pleine mer peuvent varier de près de deux heures selon la côte fréquentée -ici vous avez les horaires pour le Pays de Lorient). Le site à consulter est www.shom.fr
- Anticipez la remontée de la mer pendant la pêche;
- Renseignez-vous sur les prévisions météo;
- Allez dans des endroits que vous connaissez ou renseignez-vous auprès de la mairie et des offices de tourisme;
- Prévenez votre entourage de votre lieu de pêche, ainsi que de votre heure de retour avant de partir et ne partez pas seul;
- Munissez-vous d’un moyen de communication et de signalisation.
avec la collaboration de :
http://www.letelegramme.fr/bretagne/mer/grandes-marees-de-retour-des-dimanche-10-07-2014-10253156.php
http://maree.info/95/coefficients
http://www.shom.fr
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Conteurs d'Eau
6 histoires à boire avec les yeux.
Découvrez 6 histoires, au fil de l'encre noire, s'écoulant entre les pages, en un récit poétique, un conte fantastique, une chronique réaliste, une bouteille à la mer, un carnet de bord inter-galactique...
http://www.bedetheque.com/serie-33742-BD-Conteurs-d-Eau.html
http://www.philippesternis.com/albums.php
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Erdeven. Un obus désamorcé et détruit sur la plage !
L'obus français de 120 mm découvert en milieu de semaine.
| Déborah Chérubini
Après le drame de l'île de Groix (56) - voir Le Télégramme du 8 septembre - Dans la nuit du 7 au 8 septembre, un feu de camp improvisé par des jeunes avait explosé. La déflagration avait été très violente entrainant la mort d'un jeune homme, âgé de 26 ans. Plusieurs autres personnes du groupe avaient été blessées, deux sont toujours à l'hôpital...., les mesures de sécurité et de protection étaient particulièrement renforcées, hier après-midi à Erdeven (56), lors de l'intervention des plongeurs-démineurs de la Marine nationale, après la découverte d'un obus français de la Seconde Guerre mondiale. La munition, d'un diamètre de 120 mm, était coincée entre des rochers découverts à marée basse, au bas de la cale de Kerouriec. Il avait été repéré jeudi, sous l'effet des grandes marées, par un plagiste qui a donné l'alerte. Vendredi, un périmètre de sécurité avait été balisé par la police municipale. Hier, à partir de 12 h 30, la gendarmerie et la police municipale ont fait évacuer plagistes et promeneurs sur un rayon de 700 m, interdisant aussi l'un des accès à la plage voisine de Kerminihy. L'état de l'obus ne permettant pas de le déplacer, les démineurs ont entrepris de le faire exploser sur place. Deux charges successives ont été nécessaires. Peu après la deuxième, à 15 h 20, l'accès à la plage a été rouvert, pour la grande satisfaction des plagistes qui attendaient nombreux, à la limite du périmètre.
Les plongeurs démineurs de la marine nationale François Gonon, lieutenant de vaisseau,
et Sébastien Baillot, maître (à droite).
| Déborah Chérubini
http://www.letelegramme.fr/bretagne/erdeven-une-plage-evacuee-le-temps-de-detruire-un-obus-14-09-2014-10339210.php?utm_source=rss_telegramme&utm_medium=rss&utm_campaign=rss&xtor=RSS-22
http://www.ouest-france.fr/erdeven-un-obus-desamorce-sur-la-plage-2821771
Felipe56- Survivant de Folie
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Algues. L'or vert de la Bretagne
Première victime des algues vertes, la Bretagne compte bien inverser la tendance. Le Breizh Algae Tour rassemblait, dès hier, à Nantes, quelque 500 chercheurs, scientifiques et entrepreneurs autour d'une même volonté : trouver les possibles applications des algues dans le domaine de la santé.
Photo Claude Prigent
La Bretagne veut devenir un acteur majeur de la recherche et de l'exploitation des nombreuses espèces d'algues, sources potentielles de croissance et d'emploi dans les secteurs médical et alimentaire. Dans ce cadre, quelque 500 chercheurs, scientifiques et dirigeants d'entreprises de 25 nationalités sont rassemblées, depuis hier et jusqu'à mercredi, à Nantes, à l'occasion d'un colloque consacré aux algues. La deuxième édition de ce Breizh Algae Tour a pour thème « Algues et nutrition, une nouvelle approche de la santé ». Le colloque est également l'occasion de promouvoir un fonds d'investissement, le Breizh Algae Invest, destiné à accompagner le développement et la compétitivité de cette filière. « L'idée est de faire appel à des investisseurs locaux », indique Hervé Balusson, qui préside ce fonds. Également à la tête d'Olmix, une entreprise du Centre-Bretagne qui travaille sur la valorisation des algues, il estime que « si on arrive à lever 20 à 50 M€, on arrivera à financer des bateaux, des usines, la recherche ».
http://www.letelegramme.fr/morbihan/algues-l-or-vert-de-la-bretagne-15-09-2014-10339832.php
Photo Claude Prigent
La Bretagne veut devenir un acteur majeur de la recherche et de l'exploitation des nombreuses espèces d'algues, sources potentielles de croissance et d'emploi dans les secteurs médical et alimentaire. Dans ce cadre, quelque 500 chercheurs, scientifiques et dirigeants d'entreprises de 25 nationalités sont rassemblées, depuis hier et jusqu'à mercredi, à Nantes, à l'occasion d'un colloque consacré aux algues. La deuxième édition de ce Breizh Algae Tour a pour thème « Algues et nutrition, une nouvelle approche de la santé ». Le colloque est également l'occasion de promouvoir un fonds d'investissement, le Breizh Algae Invest, destiné à accompagner le développement et la compétitivité de cette filière. « L'idée est de faire appel à des investisseurs locaux », indique Hervé Balusson, qui préside ce fonds. Également à la tête d'Olmix, une entreprise du Centre-Bretagne qui travaille sur la valorisation des algues, il estime que « si on arrive à lever 20 à 50 M€, on arrivera à financer des bateaux, des usines, la recherche ».
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Handivoile. Améliorer les conditions de navigation
Bernt Weber (à gauche) et Bernard Prouveur sont venus observer le fonctionnement
de leur système à bord du mini-ji...
Le club Handivoile de Brest, présidé par Yves Le Fur, accueille des pratiquants souffrant parfois de lourds handicaps. Leur mobilité restreinte ne leur permet qu'au prix de gros efforts d'exécuter certains gestes nécessaires à la pratique de la voile. C'est pourquoi, Bernt Weber et Bernard Prouveur se sont investis pour améliorer les conditions des adhérents du club. Bernt Weber, pour la partie électronique et Bernard Prouveur, pour la partie mécanique, ont donc travaillé en collaboration pour élaborer un dispositif qui permette à la fois de faciliter la commande de barre et également le réglage d'angle de voile. Une batterie de forte capacité à longue autonomie, des boîtiers étanches, des matériaux résistants à la corrosion, autant d'impératifs pour réaliser ces commandes assistées qui auront l'avantage de pouvoir être installées sur divers types de voiliers. Des essais satisfaisants Pour l'instant, c'est sur un des Mini-Ji du club que les essais ont eu lieu, au Moulin-Blanc, samedi après-midi, a en présence de Charles Kermarec, chargé du handicap à BMO. Des essais dans l'ensemble satisfaisants, même si quelques problèmes qui devraient être résolus à l'issue d'autres essais se sont révélés. Un espoir donc pour les handicapés de pouvoir bientôt pratiquer leur sport favori dans des conditions grandement améliorées.
http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/handivoile-ameliorer-les-conditions-de-navigation-15-09-2014-10340526.php
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Naufrage en Méditerranée : des dizaines de migrants gazaouis parmi les victimes...
Des dizaines de Gazaouis figurent parmi les victimes du naufrage d'une embarcation en Méditerranée, mercredi 10 septembre. Si le bilan d'environ 500 victimes était confirmé, il s'agirait de l'un des pires drames contemporains de l'immigration clandestine.
Selon les autorités palestiniennes, de nombreux Gazaouis figurent parmi les victimes du naufrage qui auraient fait quelque 500 morts, mercredi 10 septembre, à 300 milles nautiques au sud-est de Malte. "15 Gazaouis qui tentaient d'émigrer en Italie sont morts noyés et des dizaines d'autres sont toujours portés disparus", a expliqué mardi Fayez Abou Eita, porte-parole du Fatah à Gaza. Selon un proche, il s'agirait de 15 membres d'une même famille, les Al-Masri, dont une femme et deux enfants au moins.
Mais c'est peut-être la majorité des victimes du naufrage qui seraient gazaouis, indique la représentation palestinienne à Athènes. Pout l'essentiel, donc, des migrants tentant de fuir un territoire ravagé durant l'été par une nouvelle offensive israélienne, la troisième en six ans, qui a fait plus de 2 000 morts du 8 juillet au 26 août dernier.
Asile politique
Selon un bilan établi mardi par l'OIM en Italie, en Grèce et à Malte, les secours, coordonnés par les autorités maltaises, ont permis de retrouver trois corps et 10 survivants - tous gazaouis. Parmi eux, deux ont été conduits en Italie, où ils ont demandé l'asile politique, six ont été conduits en Grèce et deux autres à Malte.
C'est le témoignage de deux rescapés palestiniens de 27 et 33 ans, interrogés par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Italie, qui a permis d'établir qu'un bateau parti de Damiette en Égypte avec 500 personnes pour rejoindre l'Italie avait coulé après avoir été embouti par les passeurs à bord d'une autre embarcation. Selon les survivants, la collision a eu lieu après que les passagers, des Syriens, des Palestiniens, des Égyptiens et des Soudanais, eurent refusé de changer d'embarcation et de monter à bord d'un bateau qui leur semblait trop petit pour les contenir tous.
Réseau de passeurs
Le Hamas qui contrôle la bande de Gaza depuis 2006 a reconnu pour la première fois cette semaine avoir démantelé un réseau de passeurs. Le naufrage a été découvert le lendemain, jeudi 11 septembre, quand un porte-conteneurs panaméen, qui transportait déjà 386 migrants secourus d'un autre bateau, a repéré les deux Palestiniens dans l'eau. Il est intervenu quelques jours avant qu'Israéliens et Palestiniens ne trouvent un accord sur une reconstruction accélérée de la bande de Gaza. Le projet dont les détails seront révélés lundi lors d'une réunion des donateurs en marge de l'Assemblée Générale des Nations unies, est estimé à 4 milliards d'euros.
(avec AFP)
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140916194824/immigration-naufrage-mediterranee-gaza-immigration-naufrage-en-mediterranee-des-dizaines-de-migrants-gazaouis-parmi-les-victimes.html
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Selon les autorités palestiniennes, de nombreux Gazaouis figurent parmi les victimes du naufrage qui auraient fait quelque 500 morts, mercredi 10 septembre, à 300 milles nautiques au sud-est de Malte. "15 Gazaouis qui tentaient d'émigrer en Italie sont morts noyés et des dizaines d'autres sont toujours portés disparus", a expliqué mardi Fayez Abou Eita, porte-parole du Fatah à Gaza. Selon un proche, il s'agirait de 15 membres d'une même famille, les Al-Masri, dont une femme et deux enfants au moins.
Mais c'est peut-être la majorité des victimes du naufrage qui seraient gazaouis, indique la représentation palestinienne à Athènes. Pout l'essentiel, donc, des migrants tentant de fuir un territoire ravagé durant l'été par une nouvelle offensive israélienne, la troisième en six ans, qui a fait plus de 2 000 morts du 8 juillet au 26 août dernier.
Asile politique
Selon un bilan établi mardi par l'OIM en Italie, en Grèce et à Malte, les secours, coordonnés par les autorités maltaises, ont permis de retrouver trois corps et 10 survivants - tous gazaouis. Parmi eux, deux ont été conduits en Italie, où ils ont demandé l'asile politique, six ont été conduits en Grèce et deux autres à Malte.
C'est le témoignage de deux rescapés palestiniens de 27 et 33 ans, interrogés par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Italie, qui a permis d'établir qu'un bateau parti de Damiette en Égypte avec 500 personnes pour rejoindre l'Italie avait coulé après avoir été embouti par les passeurs à bord d'une autre embarcation. Selon les survivants, la collision a eu lieu après que les passagers, des Syriens, des Palestiniens, des Égyptiens et des Soudanais, eurent refusé de changer d'embarcation et de monter à bord d'un bateau qui leur semblait trop petit pour les contenir tous.
Réseau de passeurs
Le Hamas qui contrôle la bande de Gaza depuis 2006 a reconnu pour la première fois cette semaine avoir démantelé un réseau de passeurs. Le naufrage a été découvert le lendemain, jeudi 11 septembre, quand un porte-conteneurs panaméen, qui transportait déjà 386 migrants secourus d'un autre bateau, a repéré les deux Palestiniens dans l'eau. Il est intervenu quelques jours avant qu'Israéliens et Palestiniens ne trouvent un accord sur une reconstruction accélérée de la bande de Gaza. Le projet dont les détails seront révélés lundi lors d'une réunion des donateurs en marge de l'Assemblée Générale des Nations unies, est estimé à 4 milliards d'euros.
(avec AFP)
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140916194824/immigration-naufrage-mediterranee-gaza-immigration-naufrage-en-mediterranee-des-dizaines-de-migrants-gazaouis-parmi-les-victimes.html
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Baleines. La pression s'accroît sur le Japon
(Photo EPA)
La Commission baleinière internationale a mis la pression sur le Japon en adoptant, avant-hier vendredi 19 septembre 2014, en Slovénie, des critères plus stricts pour encadrer la chasse « à des fins scientifiques », que le pays du Soleil levant est déterminé à continuer dans l'Antarctique. En 2013, au nom de la recherche, les baleiniers japonais ont harponné 417 baleines, dans l'Antarctique et dans le Pacifique nord-ouest. La Norvège, juste devant le Japon, reste toutefois le pays qui a le plus tué de baleines en 2013, avec 594 spécimens. Et ce, à des fins commerciales. Au total, 1.645 baleines ont été pêchées l'année dernière.
http://www.letelegramme.fr/monde/baleines-la-pression-s-accroit-sur-le-japon-determine-a-retourner-en-antarctique-19-09-2014-10346542.php
Une baleine au large du Gabon, en juillet 2013. | AFP/STÉPHANE BERRY
Les baleines n'auront-elles bénéficié que d'un court répit ? Si leurs habituels chasseurs japonais ont accepté de ne pas se rendre dans l'Antarctique cette saison de chasse 2014-2015 pour la première fois depuis un siècle, leur gouvernement semble cependant bien pressé de les voir reprendre leurs harpons et d'y retourner dès l'année suivante. C'est ce qu'a exprimé la délégation nippone devant la 65e Commission baleinière internationale (CBI), qui se tenait à Portoroz, en Slovénie, du 15 au 18 septembre.
La CBI n'a toutefois pas cédé à la pression japonaise : elle a adopté des critères plus stricts pour encadrer la chasse scientifique et a de nouveau interdit à l'archipel de pêcher près de ses côtes. Elle a par contre rejeté le projet de création d'un sanctuaire dans l'Atlantique Sud.
En théorie, la majorité des quatre-vingt-huit Etats membres de la CBI veut endiguer le déclin des grands cétacés. C'est précisément ce qui les avait conduits, en 1986, à adopter un moratoire sur la chasse commerciale à la baleine, n'autorisant cette pêche qu'à des fins scientifiques ou des chasses aborigènes de subsistance pour quelques communautés (Groenland, Sibérie, Alaska notamment). Mais dans les faits, en raison de la complexité des forces en présence, la baleine est devenue un enjeu géostratégique mondial, qui rend sa protection malaisée.
NOUVEAU PROGRAMME DE CHASSE JAPONAIS
Pour Tokyo, ce rendez-vous annuel se présentait a priori sous de mauvais augures après la décision défavorable que lui avait infligée, en mars, le Cour internationale de justice. La plus haute instance judiciaire de l'Organisation des Nations unies l'avait sommé de renoncer à la chasse en Antarctique, estimant qu'il détournait le moratoire en s'accordant le droit de tuer des baleines sous couvert de recherche scientifique, alors que la viande était écoulée sur les marchés. En 2013, au nom de la recherche, les baleiniers japonais ont ainsi harponné quatre cent dix-sept cétacés en Antarctique et cent quinze dans le Pacifique Nord-Ouest.
Le Japon n'a pas pour autant souhaité faire profil bas devant la soixantaine de pays représentés à Portoroz. Arguant que la Cour ne lui avait pas interdit toute chasse scientifique mais avait seulement condamné son programme de recherche du moment, « Jarpa II », l'archipel nippon a annoncé qu'il soumettrait « d'ici à la fin de l'année » un nouveau programme scientifique pour la saison 2015-2016, « Jarpa III » (Japanese Whale Research Program under Special Permit in the Antarctic).
CRITÈRES PLUS STRICTS POUR ENCADRER LA CHASSE SCIENTIFIQUE
Mais cette fois, l'intense activité diplomatique nippone n'a pas suffi à convaincre la CBI. Tokyo compte pourtant des alliés précieux, tels que les pays africains avec lesquels le Japon a signé des accords de pêche ou encore les petits Etats des Caraïbes avec lesquels il entretient d'étroites relations commerciales. Malgré tout, l'obstination des Japonais à vouloir rester actifs dans l'Antarctique – et d'une manière générale de maintenir leurs flottes de pêche sur tous les océans du globe –, a suscité des débats animés et de fortes oppositions.
Le chef de la délégation de la Nouvelle-Zélande, Gerard Van Bohemen, est monté au front à Portonoz, demandant que la Commission tienne compte du jugement de la Cour internationale de justice et mette fin aux permis spéciaux. Il a su convaincre l'assemblée : la CBI a durci les critères pour encadrer la chasse scientifique et a décidé que les données obtenues lors de ces campagnes devaient servir à améliorer la préservation et la gestion des baleines. La CBI a, en outre, appelé à privilégier d'autres moyens que la chasse pour étudier les baleines : biopsie d'individus échoués sur le littoral, suivi par satellite...
Finalement, les organisations non gouvernementales de défense de la nature qui surveillent de près les débats au sein de la CBI ont triomphé sur la difficile question du Japon, mais ont enregistré d'autres reculades sur d'autres fronts (le Groenland a par exemple été autorisé à recommencer ses campagnes sur ses côtes ouest et l'Islande a annoncé, malgré des protestations, qu'elle entend continuer à capturer des cétacés non seulement pour sa consommation locale mais aussi pour en vendre au Japon, ce qui la place dans l'illégalité vis-à-vis de la CBI. Quant à la Norvège, le pays qui chasse le plus de baleines, elle refuse toujours de se plier au moratoire...)
http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/18/baleines-la-pression-s-accroit-sur-le-japon-determine-a-retourner-en-antarctique_4490183_3244.html
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Éolien en mer. La baie décortiquée
Tous les mois, une équipe de l'entreprise In Vivo survole la baie de Saint-Brieuc
pour observer mammifères marins et oiseaux.. Photo Julien Vaillant
La société finistérienne In Vivo a été chargée par Ailes Marines, l'entreprise qui va installer et exploiter le futur parc éolien de la baie de Saint-Brieuc, de réaliser une étude d'impact environnementale. Objectif : mesurer les impacts que pourront avoir les 62 machines de 8 MW chacune sur la ressource halieutique, les mammifères marins, les oiseaux et les chauves-souris.
Un inventaire des espèces
Chaque mois, une équipe d'In Vivo s'envole donc depuis Trémuson pour réaliser un inventaire des espèces présentes sur la zone (la même opération se fait par bateau tous les quinze jours). Cet état des lieux (débuté pour les mammifères marins et les oiseaux en janvier 2013) sera terminé à la fin de l'année. Charge ensuite aux salariés d'In Vivo d'estimer l'impact (collision, habitat, nourriture...) des éoliennes sur le vivant. À l'été 2015, Ailes Marines devrait annoncer une série de mesures ERC (évitement, réduction, compensation) et de suivi destinées à réduire cet impact ; l'État pouvant par la suite en ajouter d'autres. Une méthode qui ne fait pas l'unanimité, notamment auprès du groupement d'études ornithologiques des Côtes-d'Armor (Geoca). L'association regrette que le projet soit déjà ficelé avant même les résultats de l'étude d'impact. Que ce soit pour le choix de la zone d'implantation, celui des machines et leur positionnement. Ces ornithologues se déclarent, par ailleurs, très inquiets pour de nombreuses espèces présentes en baie de Saint-Brieuc (les grands dauphins, par exemple). Du côté d'Ailes Marines, on rappelle que le choix de la zone a été effectué par l'État et que le projet industriel devait être décidé dès la réponse à l'appel d'offres.
http://www.letelegramme.fr/bretagne/eolien-en-mer-la-baie-decortiquee-23-09-2014-10352531.php
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L'escale brestoise de l'Hermione tombe à l'eau
En escale forcée dans le port de La Rochelle depuis le 11 septembre en raison d'une panne de moteur, la réplique de la frégate de la Fayette ne sera à nouveau en état de naviguer qu'en début de semaine prochaine. Pas d'escale donc, vendredi à Brest comme initialement annoncée.
AFP ImageForum / L'amarrage de l'Hermione au port de commerce de La Rochelle le 11/09/2014
A quai depuis deux semaines au port de La Pallice à La Rochelle, l'Hermione devrait pouvoir repartir en mer "probablement lundi". C'est en tout cas ce qu'annonce la société Yacht Concept, maître d'oeuvre du navire. Depuis le 11 septembre dernier, le système de propulsion du navire est en panne.
Après la visite des experts français et italiens, il a été décidé de procéder au changement des moteurs du navire. Cette opération se déroulera ce jeudi et vendredi et sera suivie de deux autres journées d'essais à quai.
L'Hermione devait initialement faire une étape dans la cité du Ponant ce vendredi 26 septembre dans le cadre de sa campagne d'essais. Elle est donc annulée.
L'escale ouverte au public prévue à Bordeaux du 9 au 13 octobre prochain est pour l'instant maintenue.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/2014/09/24/l-escale-brestoise-de-l-hermione-tombe-l-eau-557684.html
AFP ImageForum / L'amarrage de l'Hermione au port de commerce de La Rochelle le 11/09/2014
A quai depuis deux semaines au port de La Pallice à La Rochelle, l'Hermione devrait pouvoir repartir en mer "probablement lundi". C'est en tout cas ce qu'annonce la société Yacht Concept, maître d'oeuvre du navire. Depuis le 11 septembre dernier, le système de propulsion du navire est en panne.
Après la visite des experts français et italiens, il a été décidé de procéder au changement des moteurs du navire. Cette opération se déroulera ce jeudi et vendredi et sera suivie de deux autres journées d'essais à quai.
L'Hermione devait initialement faire une étape dans la cité du Ponant ce vendredi 26 septembre dans le cadre de sa campagne d'essais. Elle est donc annulée.
L'escale ouverte au public prévue à Bordeaux du 9 au 13 octobre prochain est pour l'instant maintenue.
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Drones Over Dolphin Stampede and Whales off Dana Point and Maui
Vidéo magique pour tous les amoureux de la mer !
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Mangez de la St Jacques, la saison commence !!!
La coquille Saint-Jacques, dont la pêche débute le 1er octobre, n'a pas toujours été la vedette de la baie de Saint-Brieuc. Jusqu'en 1962, sa pêche était même anecdotique en raison de la présence de la pieuvre commune. Mais cet hiver-là, le froid a éradiqué le principal prédateur de la Pecten maximus...
Avant 1962, seuls quelques centaines de tonnes de coquilles étaient pêchées tous les ans
en baie de Saint-Brieuc. (Photo archives Le Télégramme)
« La mer gelait. Pendant deux mois, le port du Légué a même été entièrement pris par les glaces ». L'hiver 1962-1963, considéré comme le plus rude du XXe siècle par les météorologues, Georges Brézellec s'en souvient parfaitement. L'ancien patron pêcheur avait alors 14 ans et il n'a plus jamais vécu une telle période de grand froid. « À Saint-Quay-Portrieux, la neige est restée au sol pendant des mois », se remémore le retraité.
Lui-même fils de pêcheur, ce Quinocéen se rappelle aussi de la révolution qui a suivi pour la profession. « Avant cette date, il y avait énormément de pieuvres en baie de Saint-Brieuc. À tel point que les chalutiers avaient du mal à virer à cause de leurs tentacules. Mais avec cet hiver de glace, toutes ont été détruites ». Et Georges Brézellec de poursuivre : « La pieuvre, c'est le prédateur numéro 1 des coquillages. À partir du moment où elle a disparu, le gisement de coquilles Saint-Jacques de la baie de Saint-Brieuc n'a fait qu'augmenter jusqu'à la fin des années 1960 ».
La marre aux minards
Salarié de l'association Vivarmor, Franck Delisle a, lui, découvert l'histoire méconnue de la pieuvre et de la coquille en se promenant du côté de Pléneuf-Val-André (22). « Sur l'îlot du Verdelet, chaque caillou a un nom et il y en a un qui s'appelle la marre aux minards », détaille le naturaliste. « Un jour, un pêcheur m'a raconté que minard signifiait pieuvre en patois breton et qu'autrefois on la pêchait ici ».
Intrigué par l'anecdote, Franck Delisle mènera sa petite enquête et découvrira que la disparition des pieuvres était l'oeuvre de la nature. « Après cette période de grand froid, qui a duré de novembre à mars, les populations ne se sont jamais reconstituées », poursuit le spécialiste de la pêche à pieds.
Oursins et praires d'Erquy
Le rude hiver 62 a donc marqué un changement de cap pour les pêcheurs briochins. Jusqu'à cette date, leurs bateaux ramenaient surtout des praires et des oursins (il existait même un label de la praire d'Erquy). Mais à force d'être exploités, les deux gisements ont périclité. « Il y a eu surpêche. Aujourd'hui, l'oursin a quasiment disparu et on trouve beaucoup moins de praires », expose Franck Delisle.
La Saint-Jacques se développant, les années 1960 sont pourtant synonymes d'âge d'or pour les pêcheurs briochins. De quelques centaines de tonnes en 1962, les volumes de coquilles débarqués atteignent plus de 12.000 tonnes en 1972. Quant au nombre de navires, il est multiplié par 9 (de 50 à 450)
Dix bateaux livrés à Saint-Quay-Portrieux en 1971
« Toute une série de bateaux se sont construits à la fin des années 1960 et au début des années 1970. En 1971, l'année où je me suis installé comme patron de pêche, une dizaine de bateaux neufs ont été livrés à Saint-Quay. Aujourd'hui, ce chiffre correspond à la construction annuelle pour toute la Bretagne Nord », restitue Georges Brézellec.
Mais cette soudaine évolution n'a pas été sans conséquence sur le gisement. Et cette fois, ce n'était pas la pieuvre le prédateur de la noix de Saint-Jacques, mais l'homme.
« Heureusement, dans les années 1970, les pêcheurs associés à l'Ifremer ont créé un comité de gestion pour gérer durablement la ressource », rappelle Franck Delisle. Depuis, les stocks sont surveillés de près. « Mais nous ne sommes pas à l'abri de phénomènes climatiques que nous ne maîtrisons pas... Ou du retour de la pieuvre », conclut le salarié de Vivarmor.
http://www.letelegramme.fr/bretagne/st-jacques-son-ennemie-la-pieuvre-27-09-2014-10359625.php
Avant 1962, seuls quelques centaines de tonnes de coquilles étaient pêchées tous les ans
en baie de Saint-Brieuc. (Photo archives Le Télégramme)
« La mer gelait. Pendant deux mois, le port du Légué a même été entièrement pris par les glaces ». L'hiver 1962-1963, considéré comme le plus rude du XXe siècle par les météorologues, Georges Brézellec s'en souvient parfaitement. L'ancien patron pêcheur avait alors 14 ans et il n'a plus jamais vécu une telle période de grand froid. « À Saint-Quay-Portrieux, la neige est restée au sol pendant des mois », se remémore le retraité.
Lui-même fils de pêcheur, ce Quinocéen se rappelle aussi de la révolution qui a suivi pour la profession. « Avant cette date, il y avait énormément de pieuvres en baie de Saint-Brieuc. À tel point que les chalutiers avaient du mal à virer à cause de leurs tentacules. Mais avec cet hiver de glace, toutes ont été détruites ». Et Georges Brézellec de poursuivre : « La pieuvre, c'est le prédateur numéro 1 des coquillages. À partir du moment où elle a disparu, le gisement de coquilles Saint-Jacques de la baie de Saint-Brieuc n'a fait qu'augmenter jusqu'à la fin des années 1960 ».
La marre aux minards
Salarié de l'association Vivarmor, Franck Delisle a, lui, découvert l'histoire méconnue de la pieuvre et de la coquille en se promenant du côté de Pléneuf-Val-André (22). « Sur l'îlot du Verdelet, chaque caillou a un nom et il y en a un qui s'appelle la marre aux minards », détaille le naturaliste. « Un jour, un pêcheur m'a raconté que minard signifiait pieuvre en patois breton et qu'autrefois on la pêchait ici ».
Intrigué par l'anecdote, Franck Delisle mènera sa petite enquête et découvrira que la disparition des pieuvres était l'oeuvre de la nature. « Après cette période de grand froid, qui a duré de novembre à mars, les populations ne se sont jamais reconstituées », poursuit le spécialiste de la pêche à pieds.
Oursins et praires d'Erquy
Le rude hiver 62 a donc marqué un changement de cap pour les pêcheurs briochins. Jusqu'à cette date, leurs bateaux ramenaient surtout des praires et des oursins (il existait même un label de la praire d'Erquy). Mais à force d'être exploités, les deux gisements ont périclité. « Il y a eu surpêche. Aujourd'hui, l'oursin a quasiment disparu et on trouve beaucoup moins de praires », expose Franck Delisle.
La Saint-Jacques se développant, les années 1960 sont pourtant synonymes d'âge d'or pour les pêcheurs briochins. De quelques centaines de tonnes en 1962, les volumes de coquilles débarqués atteignent plus de 12.000 tonnes en 1972. Quant au nombre de navires, il est multiplié par 9 (de 50 à 450)
Dix bateaux livrés à Saint-Quay-Portrieux en 1971
« Toute une série de bateaux se sont construits à la fin des années 1960 et au début des années 1970. En 1971, l'année où je me suis installé comme patron de pêche, une dizaine de bateaux neufs ont été livrés à Saint-Quay. Aujourd'hui, ce chiffre correspond à la construction annuelle pour toute la Bretagne Nord », restitue Georges Brézellec.
Mais cette soudaine évolution n'a pas été sans conséquence sur le gisement. Et cette fois, ce n'était pas la pieuvre le prédateur de la noix de Saint-Jacques, mais l'homme.
« Heureusement, dans les années 1970, les pêcheurs associés à l'Ifremer ont créé un comité de gestion pour gérer durablement la ressource », rappelle Franck Delisle. Depuis, les stocks sont surveillés de près. « Mais nous ne sommes pas à l'abri de phénomènes climatiques que nous ne maîtrisons pas... Ou du retour de la pieuvre », conclut le salarié de Vivarmor.
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Felipe56- Survivant de Folie
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