insolite ? La mer dans tous ses états !
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insolite ? La mer dans tous ses états !
Rappel du premier message :
Bonjour,
Si tu es amoureux de la mer, des couleurs changeantes sur l'Océan, des furies des vagues, des paysages de bord de mer, des plongées sous-marine, ou des bateaux... C'est ici que je t'invite à poster des photos, images, vidéos !
Je commence par un paysage que j'aime particulièrement, car tout près de chez moi... Larmor-Plage, en Bretagne Sud.
Bonjour,
Si tu es amoureux de la mer, des couleurs changeantes sur l'Océan, des furies des vagues, des paysages de bord de mer, des plongées sous-marine, ou des bateaux... C'est ici que je t'invite à poster des photos, images, vidéos !
Je commence par un paysage que j'aime particulièrement, car tout près de chez moi... Larmor-Plage, en Bretagne Sud.
Dernière édition par Felipe56 le Mer 28 Fév - 15:41, édité 9 fois
Felipe56- Survivant de Folie
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Felipe56- Survivant de Folie
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femme de marin...
http://kenavo.centerblog.net/19.html
Felipe56- Survivant de Folie
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Neleawan- Survivant Debout
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Tintin et la mer. Un hors-série Historia Ouest-France !
La mer, les bateaux, les ports parmi lesquels Saint-Nazaire, sont présents dans quinze des 23 aventures de Tintin. Historia et Ouest-France consacrent album à ce thème
Sortie du hors-série Histoeria Ouest France consacré à Tintin et la mer.
| Franck Dubray
Historia et Ouest-France proposent Tintin et la mer, un hors-série inédit qui devrait ravir les passionnés d'histoiremaritime et les tintinophiles.
Mêlant textes historiques illustrations et des vignettes extraites des aventures de Tintin, ce numéro exceptionnel revisite les grands thèmes de l'histoire maritime en connexion avec l'imaginaire d'Hergé.
Corsaires, paquebots, chasseurs de trésors, cargos, sous-marins, scaphandres naufrages… On se souvient ici et de belle manière que la mer et les bateaux sont présents dans quinze des vingt-trois aventures de Tintin.
Au fil de ce numéro hors série, on fait escale bien sûr à Saint-Nazaire, le port de référence cité à plusieurs reprises dans Les 7 boules de cristal. Un port où sont désormais matérialisées les aventures du célèbre reporter et de son compagnon Haddock grâce aux passionnés de l'association Les 7 Soleils ( http://www.7soleils.org/ ).
Ce sont eux qui en 1999 ont organisé l'exposition Tintin, Haddock et les bateaux qui connaîtra par la suite un énorme succès à Paris au Musée de la Marine, mais aussi en Angleterre ou en Espagne.
Tintin et la mer : 130 pages, couverture renforcée, 8,90 € chez les marchands de journaux et sur la boutique web : http://boutique.ouestfrance.fr
Vous aimez Tintin ? Vous le connaissez bien ou vous croyez. A suivre le quizz sur le site Ouest-france.fr/Saint-Nazaire, le quizz "Tintin et la mer" !!
http://www.ouest-france.fr/tintin-et-la-mer-un-hors-serie-historia-ouest-france-2864746
Sortie du hors-série Histoeria Ouest France consacré à Tintin et la mer.
| Franck Dubray
Historia et Ouest-France proposent Tintin et la mer, un hors-série inédit qui devrait ravir les passionnés d'histoiremaritime et les tintinophiles.
Mêlant textes historiques illustrations et des vignettes extraites des aventures de Tintin, ce numéro exceptionnel revisite les grands thèmes de l'histoire maritime en connexion avec l'imaginaire d'Hergé.
Corsaires, paquebots, chasseurs de trésors, cargos, sous-marins, scaphandres naufrages… On se souvient ici et de belle manière que la mer et les bateaux sont présents dans quinze des vingt-trois aventures de Tintin.
Au fil de ce numéro hors série, on fait escale bien sûr à Saint-Nazaire, le port de référence cité à plusieurs reprises dans Les 7 boules de cristal. Un port où sont désormais matérialisées les aventures du célèbre reporter et de son compagnon Haddock grâce aux passionnés de l'association Les 7 Soleils ( http://www.7soleils.org/ ).
Ce sont eux qui en 1999 ont organisé l'exposition Tintin, Haddock et les bateaux qui connaîtra par la suite un énorme succès à Paris au Musée de la Marine, mais aussi en Angleterre ou en Espagne.
Tintin et la mer : 130 pages, couverture renforcée, 8,90 € chez les marchands de journaux et sur la boutique web : http://boutique.ouestfrance.fr
Vous aimez Tintin ? Vous le connaissez bien ou vous croyez. A suivre le quizz sur le site Ouest-france.fr/Saint-Nazaire, le quizz "Tintin et la mer" !!
http://www.ouest-france.fr/tintin-et-la-mer-un-hors-serie-historia-ouest-france-2864746
Felipe56- Survivant de Folie
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Les marées...
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/a79e815a-a08f-11e3-b35a-c0afa834318c/Dieu_est_humour_Dieu_fait_patte_de_velours
Felipe56- Survivant de Folie
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Sunny Bay Tome 1. Un amour de dauphin
Présentation :
Bienvenue à Sunny Bay, une magnifique plage de l’archipel d’Hawaï ! Vous y ferez la connaissance de Cassandra (Cassie pour les intimes), une jeune fille de 12 ans qui vient de s’installer au soleil avec ses parents. Vous y croiserez son drôle d’ami, Dolphie, un dauphin malicieux qui n’est pas le dernier pour mettre une sacrée ambiance ! Le dauphin, c’est vraiment l’animal idéal : un super confident avec qui on peut jouer aussi bien qu’avec un chien… en plus, pas besoin de le promener ! En compagnie de leurs copines du club de natation synchronisée et de leurs copains surfeurs, ils vous éclabousseront de toute leur bonne humeur.
Scénario et Dessin : Sapin, Francis
Couleurs : Luven, David
Dépot légal : 05/2012
Editeur : Bamboo
ISBN : 978-2-8189-0962-1
Planches : 48
Felipe56- Survivant de Folie
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Bordeaux : tout ce qu'il faut savoir sur « L’Hermione » avant son arrivée mardi !!
La frégate arrivera ce mardi. Elle devrait accoster à 19 h 30 à Bordeaux, si la mer le veut… «L'Hermione » est en train de voguer au large de Belle-Île. Sa première grande étape se fera donc sur les quais du port de la Lune. Une organisation qui nécessite une précision digne de l'horlogerie suisse qu'un grain de sable peut venir perturber.
En l'occurrence, le grain de sable pourrait être la météo. Et quand le navire se présentera à la bouée située à 15 kilomètres du phare de l'entrée de l'estuaire de la Gironde, demain matin autour de 10 h 30, elle risque de se révéler musclée. 25 nœuds de vent orienté à l'ouest prévus et une houle solide avec des creux de 3 mètres.
e devrait être une excellente mise en condition pour l'équipage avant le grand départ prévu au mois d'avril 2015 sur les traces de Gilbert Du Motier (1757-1834), marquis de La Fayette, qui avait traversé l'Atlantique en 38 jours en 1780 pour rallier les insurgés américains. Le navire et ses 65 mètres de long, 47 mètres de haut et 1 200 tonnes, qui a nécessité dix-sept ans de chantier et encore davantage de recherches - les plans du navire coulé en 1793 ayant disparu, il a fallu rechercher ceux du « navire-jumeau » et travailler sur la base des rares peintures de la frégate -, entrera dans les eaux tempérées de l'estuaire de la Gironde en fin de matinée.
Il cheminera - au moteur a priori, compte tenu des conditions de vent - dans l'estuaire à petite allure. On pourra apercevoir sa silhouette majestueuse tout au long du parcours. Le navire est attendu à 15 h 45 au droit de Pauillac. Il redescendra ensuite l'estuaire pour regagner Bordeaux. À mesure que ce dernier se rétrécit, il s'offrira au regard des promeneurs et autres photographes amateurs. L'un des clous de cette descente devrait être son objectif, l'arrivée à Bordeaux. Là où La Fayette s'est embarqué. Enfin presque. Car, en réalité, il aurait rejoint Pauillac à cheval pour ne pas être repéré par les Anglais.
À 19 heures, « L'Hermione » franchira le pont Chaban-Delmas. Et c'est à partir de ce moment que la fête devrait commencer. Des animations sont prévues sur les quais de Bordeaux. Le seul spectacle du bateau au milieu du fleuve en est une majestueuse. « L'Hermione » accostera au ponton Richelieu à 19 h 30.
Bonne nouvelle, on pourra visiter la frégate les mercredi 8 et jeudi 9 octobre, de 10 heures à 17 heures, et ce, sans réservation. Le tarif sera de 5 euros, en vente sur place, dès 9 h 30. 100 personnes pourront monter à bord en même temps, pour une visite d'une vingtaine de minutes. Mieux vaut arriver tôt. À noter qu'il existe des croisières pour approcher la frégate.
Plusieurs bateaux, de la vedette intimiste de six places aux bateaux de 75 et 150 places, ainsi que deux vieux gréements, proposent des croisières dans le port de la Lune, ou pour l'accompagner lors de son arrivée (mardi 7 octobre, à 19 heures, passage sous le pont Chaban-Delmas et, à 19 h 30, arrivée à quai) et de son départ (lundi 13 octobre, départ à 10 h 30 et passage sous le pont Chaban-Delmas à 11 heures).
Réservations à prendre auprès de l'office de tourisme (05 56 00 66 24), des Croisières Burdigala (05 56 49 36 88), de Bordeaux River Cruise (05 56 39 27 66) ou sur http://www.bordeaux-tourisme.com
http://www.croisieresburdigala.fr
http://www.croisiere-bordeaux.com
Plus d'infos sur :
http://www.sudouest.fr/2014/10/06/tout-sur-l-hermione-1694002-2780.php
En l'occurrence, le grain de sable pourrait être la météo. Et quand le navire se présentera à la bouée située à 15 kilomètres du phare de l'entrée de l'estuaire de la Gironde, demain matin autour de 10 h 30, elle risque de se révéler musclée. 25 nœuds de vent orienté à l'ouest prévus et une houle solide avec des creux de 3 mètres.
e devrait être une excellente mise en condition pour l'équipage avant le grand départ prévu au mois d'avril 2015 sur les traces de Gilbert Du Motier (1757-1834), marquis de La Fayette, qui avait traversé l'Atlantique en 38 jours en 1780 pour rallier les insurgés américains. Le navire et ses 65 mètres de long, 47 mètres de haut et 1 200 tonnes, qui a nécessité dix-sept ans de chantier et encore davantage de recherches - les plans du navire coulé en 1793 ayant disparu, il a fallu rechercher ceux du « navire-jumeau » et travailler sur la base des rares peintures de la frégate -, entrera dans les eaux tempérées de l'estuaire de la Gironde en fin de matinée.
Il cheminera - au moteur a priori, compte tenu des conditions de vent - dans l'estuaire à petite allure. On pourra apercevoir sa silhouette majestueuse tout au long du parcours. Le navire est attendu à 15 h 45 au droit de Pauillac. Il redescendra ensuite l'estuaire pour regagner Bordeaux. À mesure que ce dernier se rétrécit, il s'offrira au regard des promeneurs et autres photographes amateurs. L'un des clous de cette descente devrait être son objectif, l'arrivée à Bordeaux. Là où La Fayette s'est embarqué. Enfin presque. Car, en réalité, il aurait rejoint Pauillac à cheval pour ne pas être repéré par les Anglais.
À 19 heures, « L'Hermione » franchira le pont Chaban-Delmas. Et c'est à partir de ce moment que la fête devrait commencer. Des animations sont prévues sur les quais de Bordeaux. Le seul spectacle du bateau au milieu du fleuve en est une majestueuse. « L'Hermione » accostera au ponton Richelieu à 19 h 30.
Bonne nouvelle, on pourra visiter la frégate les mercredi 8 et jeudi 9 octobre, de 10 heures à 17 heures, et ce, sans réservation. Le tarif sera de 5 euros, en vente sur place, dès 9 h 30. 100 personnes pourront monter à bord en même temps, pour une visite d'une vingtaine de minutes. Mieux vaut arriver tôt. À noter qu'il existe des croisières pour approcher la frégate.
Plusieurs bateaux, de la vedette intimiste de six places aux bateaux de 75 et 150 places, ainsi que deux vieux gréements, proposent des croisières dans le port de la Lune, ou pour l'accompagner lors de son arrivée (mardi 7 octobre, à 19 heures, passage sous le pont Chaban-Delmas et, à 19 h 30, arrivée à quai) et de son départ (lundi 13 octobre, départ à 10 h 30 et passage sous le pont Chaban-Delmas à 11 heures).
Réservations à prendre auprès de l'office de tourisme (05 56 00 66 24), des Croisières Burdigala (05 56 49 36 88), de Bordeaux River Cruise (05 56 39 27 66) ou sur http://www.bordeaux-tourisme.com
http://www.croisieresburdigala.fr
http://www.croisiere-bordeaux.com
Plus d'infos sur :
http://www.sudouest.fr/2014/10/06/tout-sur-l-hermione-1694002-2780.php
Felipe56- Survivant de Folie
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Écoute le déchaînement des vagues... à la maison !
En Allemagne, un étudiant a créé une radio qui diffuse le bruit de la mer 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, sur Internet ! Pour la première fois, voici un dessin de Bridoulot à regarder... "les pieds dans l'eau"! -
http://www.monquotidien.fr/infos/2012/10/04/le-dessin-du-jour/au-bord-de-la-mer-24-heures-sur-24-et-7-jours-sur-7-a2572#sthash.FJHwLfrf.dpuf
Felipe56- Survivant de Folie
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Daurade royale. Elle explore les entrailles de la bête
Les daurades royales qui s'illustrent massivement autour des sites d'élevage de moules et d'huîtres de Bretagne sud et de la rade de Brest font l'objet d'un programme scientifique censé améliorer la connaissance de cette espèce invasive.
Solène Avignon tente d'en savoir davantage sur l'attirance et les habitudes
alimentaires des daurades royales, à Concarneau.
Que mange-t-elle, en quelle quantité, à quelle profondeur et à quelle période ?
La daurade royale est loin d'avoir révélé tous ses secrets. De nature méfiante, le grand prédateur de moules et d'huîtres ne se laisse pas approcher facilement. Une assistante de recherche, basée à la station de biologie marine de Concarneau, s'intéresse à ses habitudes alimentaires. Solène Avignon dissèque consciencieusement les entrailles de ces prédateurs évoluant en banc serré. On trouve des tissus de moules, d'huîtres (corroborés par leur examen ADN) ainsi que des fragments de coquilles puisque la daurade broie et avale une bonne partie du coquillage pour consommer la chair. Elle consomme également du petit crabe, des vers et même des crépidules !
Lire dans les entrailles
En revanche, impossible, à l'heure actuelle, d'évaluer la quantité absorbée par une daurade adulte au quotidien. « On sait qu'elles se gavent sur les champs d'huîtres et de moules mais je ne crois pas qu'elles engloutissent jusqu'à 10 % de leur poids », estime Solène Avignon. Reviennent-elles toujours au même endroit ? « Difficile à dire ». On sait seulement que lorsqu'elles s'attaquent à une corde à moules, elles la nettoient entièrement et qu'elles sont donc capables de modifier leur manière habituelle de se nourrir sur le fond. S'attaquent-elles également aux huîtres adultes ? Les travaux de recherche permettront d'affiner les degrés et techniques de protection à appliquer sur le terrain.
Remontée jusqu'en entrée de Manche
Cette étude, programmée sur trois ans, n'en est qu'à ses débuts. Après les protocoles scientifiques fixés, l'ingénieur de recherches attend les prises sur les exploitations partenaires ainsi que les entrailles rapportées dans de la glace par les pêcheurs. Au sein de ce programme « predador », labellisé Pôle mer Bretagne (piloté par le comité régional de conchyliculture de Bretagne sud), d'autres chercheurs travaillent sur l'acoustique, afin d'éloigner ces poissons, ou sur l'amélioration des techniques d'élevage et la protection des exploitations. La présence massive de cette daurade qui, à part l'homme, ne semble pas avoir de prédateur à l'âge adulte (les jeunes peuvent être chassées par les gros bars) pourrait déstabiliser des écosystèmes qui n'avaient, jusque-là, pas à subir le passage de ces bancs voraces. Habituées aux mers chaudes de Méditerranée, les royales remontent tranquillement en Atlantique depuis deux décennies. On les observe de plus en plus souvent, aujourd'hui, en entrée de Manche. Une centaine de tonnes de daurades a récemment été pêchée devant le port de Fécamp !
Compétition alimentaire
Les daurades grises et roses et même les vieilles pourraient faire les frais, à terme, de cette espèce invasive habituée à tout nettoyer sur son passage. Mais pour l'instant, ce sont les pêcheurs spécialisés qui se frottent les mains. Même si, à terme, les cours, jusqu'à 15 € du kilo sous criée, pourraient fondre comme neige au soleil.
http://www.letelegramme.fr/finistere/concarneau/daurade-royale-elle-explore-les-entrailles-de-la-bete-10-10-2014-10380549.php
Solène Avignon tente d'en savoir davantage sur l'attirance et les habitudes
alimentaires des daurades royales, à Concarneau.
Que mange-t-elle, en quelle quantité, à quelle profondeur et à quelle période ?
La daurade royale est loin d'avoir révélé tous ses secrets. De nature méfiante, le grand prédateur de moules et d'huîtres ne se laisse pas approcher facilement. Une assistante de recherche, basée à la station de biologie marine de Concarneau, s'intéresse à ses habitudes alimentaires. Solène Avignon dissèque consciencieusement les entrailles de ces prédateurs évoluant en banc serré. On trouve des tissus de moules, d'huîtres (corroborés par leur examen ADN) ainsi que des fragments de coquilles puisque la daurade broie et avale une bonne partie du coquillage pour consommer la chair. Elle consomme également du petit crabe, des vers et même des crépidules !
Lire dans les entrailles
En revanche, impossible, à l'heure actuelle, d'évaluer la quantité absorbée par une daurade adulte au quotidien. « On sait qu'elles se gavent sur les champs d'huîtres et de moules mais je ne crois pas qu'elles engloutissent jusqu'à 10 % de leur poids », estime Solène Avignon. Reviennent-elles toujours au même endroit ? « Difficile à dire ». On sait seulement que lorsqu'elles s'attaquent à une corde à moules, elles la nettoient entièrement et qu'elles sont donc capables de modifier leur manière habituelle de se nourrir sur le fond. S'attaquent-elles également aux huîtres adultes ? Les travaux de recherche permettront d'affiner les degrés et techniques de protection à appliquer sur le terrain.
Remontée jusqu'en entrée de Manche
Cette étude, programmée sur trois ans, n'en est qu'à ses débuts. Après les protocoles scientifiques fixés, l'ingénieur de recherches attend les prises sur les exploitations partenaires ainsi que les entrailles rapportées dans de la glace par les pêcheurs. Au sein de ce programme « predador », labellisé Pôle mer Bretagne (piloté par le comité régional de conchyliculture de Bretagne sud), d'autres chercheurs travaillent sur l'acoustique, afin d'éloigner ces poissons, ou sur l'amélioration des techniques d'élevage et la protection des exploitations. La présence massive de cette daurade qui, à part l'homme, ne semble pas avoir de prédateur à l'âge adulte (les jeunes peuvent être chassées par les gros bars) pourrait déstabiliser des écosystèmes qui n'avaient, jusque-là, pas à subir le passage de ces bancs voraces. Habituées aux mers chaudes de Méditerranée, les royales remontent tranquillement en Atlantique depuis deux décennies. On les observe de plus en plus souvent, aujourd'hui, en entrée de Manche. Une centaine de tonnes de daurades a récemment été pêchée devant le port de Fécamp !
Compétition alimentaire
Les daurades grises et roses et même les vieilles pourraient faire les frais, à terme, de cette espèce invasive habituée à tout nettoyer sur son passage. Mais pour l'instant, ce sont les pêcheurs spécialisés qui se frottent les mains. Même si, à terme, les cours, jusqu'à 15 € du kilo sous criée, pourraient fondre comme neige au soleil.
http://www.letelegramme.fr/finistere/concarneau/daurade-royale-elle-explore-les-entrailles-de-la-bete-10-10-2014-10380549.php
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Rush sur les plages. Un noyé dans les Landes, des baigneurs secourus
Un homme de 47 ans a péri noyé samedi dans les Landes, et plusieurs baigneurs ont été secourus en Gironde, l'un d'entre eux hospitalisé dans un état très grave, lors d'un week-end où les températures estivales à l'approche de la Toussaint, avoisinant 30 degrés, ont poussé locaux et touristes vers l'Océan Atlantique.
A Saint-Jean-de-Luz, au Pays basque, habitants et vacanciers ont profité d'une météo
exceptionnelle ce week-end... / Photo AFP
Sur une plage de Contis, dans le nord des Landes, un Autrichien de 47 ans a péri noyé, son corps ayant été récupéré peu après 19H00 sur le rivage une demi-heure après que son épouse ait signalé sa disparition, déclenchant des recherches par hélicoptère. L'homme serait apparemmment parti nager en état d'ébriété, selon une source proche de l'enquête.
En Gironde, sur la plage du Porge à 45 km à l'ouest de Bordeaux, un homme de 31 ans a été secouru et sorti de l'eau par des témoins peu après 18H00, après s'être trouvé en difficulté. Les secouristes ont pratiqué un massage cardiaque et le baigneur a été hospitalisé à Bordeaux dans un état très grave. Toujours au Porge au même moment, une femme de 30 ans a été sortie de l'eau par des tiers, mais son état était sans gravité.
Auparavant vers midi samedi sur la plage du Grand-Crohot, à 20 km plus au sud, deux adolescents de 14 ans qui se trouvaient en difficulté ont été sortis de l'eau par des surfeurs à proximité. Les deux jeunes ont été évacués par précaution à la clinique d'Arès.
A de très rares exceptions près, comme à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) où une association de sauveteurs en mer s'est proposée à la mairie pour assurer la surveillance de la Grande plage pour le week-end, les plages du littoral sud-ouest ne sont plus surveillées en cette période de l'année.
Les hautes températures du week-end s'y sont accompagnées d'une assez forte houle, avec des vagues atteignant par endroits 3 mètres.
http://www.letelegramme.fr/france/rush-sur-les-plages-un-noye-dans-les-landes-des-baigneurs-secourus-19-10-2014-10392091.php
A Saint-Jean-de-Luz, au Pays basque, habitants et vacanciers ont profité d'une météo
exceptionnelle ce week-end... / Photo AFP
Sur une plage de Contis, dans le nord des Landes, un Autrichien de 47 ans a péri noyé, son corps ayant été récupéré peu après 19H00 sur le rivage une demi-heure après que son épouse ait signalé sa disparition, déclenchant des recherches par hélicoptère. L'homme serait apparemmment parti nager en état d'ébriété, selon une source proche de l'enquête.
En Gironde, sur la plage du Porge à 45 km à l'ouest de Bordeaux, un homme de 31 ans a été secouru et sorti de l'eau par des témoins peu après 18H00, après s'être trouvé en difficulté. Les secouristes ont pratiqué un massage cardiaque et le baigneur a été hospitalisé à Bordeaux dans un état très grave. Toujours au Porge au même moment, une femme de 30 ans a été sortie de l'eau par des tiers, mais son état était sans gravité.
Auparavant vers midi samedi sur la plage du Grand-Crohot, à 20 km plus au sud, deux adolescents de 14 ans qui se trouvaient en difficulté ont été sortis de l'eau par des surfeurs à proximité. Les deux jeunes ont été évacués par précaution à la clinique d'Arès.
A de très rares exceptions près, comme à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) où une association de sauveteurs en mer s'est proposée à la mairie pour assurer la surveillance de la Grande plage pour le week-end, les plages du littoral sud-ouest ne sont plus surveillées en cette période de l'année.
Les hautes températures du week-end s'y sont accompagnées d'une assez forte houle, avec des vagues atteignant par endroits 3 mètres.
http://www.letelegramme.fr/france/rush-sur-les-plages-un-noye-dans-les-landes-des-baigneurs-secourus-19-10-2014-10392091.php
Felipe56- Survivant de Folie
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Super poulpe !
Ils ont beau ne pas payer de mine, les poulpes sont des animaux étonnamment intelligents et cette vidéo va vous le démontrer ! Enfermé dans un bocal, ce poulpe va se libérer en moins d'une minute !
En savoir plus: http://www.maxisciences.com/pieuvre/enfermee-dans-un-bocal-cette-pieuvre-va-se-liberer-en-moins-d-039-une-minute_art32591.html
En savoir plus: http://www.maxisciences.com/pieuvre/enfermee-dans-un-bocal-cette-pieuvre-va-se-liberer-en-moins-d-039-une-minute_art32591.html
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Tour du monde. Les trois défis de Jacques Riguidel
Le navigateur Jacques Riguidel s'apprête à larguer les amarres pour un nouveau tour du monde en solitaire. Ce sera son second, toujours sans énergie fossile, mais à l'envers et à bord d'un voilier construit de ses mains... Départ mardi de Larmor-Plage, pour une aventure qui devrait durer moins de 246 jours.
Jacques Riguidel relève trois défis dans cette nouvelle aventure : construire son bateau, affronter
des vents et des courants contraires, naviguer sans recourir aux énergies fossiles...
Pour ses 60 ans, qu'il fêtera mardi, Jacques Riguidel appareille pour un tour du monde à la voile en solitaire, à l'énergie solaire et à l'envers. Riguidel, un patronyme marin s'il en est. Il y a de la liberté d'Eugène chez Jacques - ils sont cousins. Mais aussi une philosophie de la mer et de la navigation que l'on trouvait chez Tabarly et Moitessier. S'il vit depuis dix ans à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), ce marin singulier est originaire de Quiberon. C'est là qu'il a fait ses premières armes et monté une école de croisière. Avant d'évoluer dans le monde des arts martiaux, notamment le judo, où il a gravi dan et échelons jusqu'au plus haut niveau. Le judoka-navigateur a déjà fait le tour du globe en 2007-2008, mais à l'endroit. À bord d'un monocoque alu de série (Fréquence Jazz) de 9,73 m, il l'avait bouclé sans assistance et sans consommation d'énergie fossile, en 210 jours. Cette fois, c'est à bord d'un prototype que Jacques Riguidel embarque.
Un voilier en bois de 10,40 m
Solaire 34, il l'a conçu, construit, aménagé et équipé de A à Z. C'est un voilier en bois de 10,40 m - quatre de moins que le plus petit bateau ayant jusqu'ici réussi un tour du monde à l'envers. Il aura fallu 21 mois pour relever ce premier défi. « Je voulais un bateau adapté à ma façon de naviguer et à mon projet. Ce qui compte c'est qu'il puisse se remettre à l'endroit s'il chavire et que l'eau n'y rentre pas ». D'autant plus lorsqu'on s'apprête à affronter des vents et des courants contraires sur 55.000 km. Via le Cap Horn et le Cap de Bonne Espérance, Jacques Riguidel compte le boucler en moins de 246 jours.
Autonomie et simplicité
Dernier défi que se propose de relever le marin : ne recourir à aucune énergie fossile. Comme lors de son premier tour du monde, des panneaux solaires assurent la production d'électricité, qui est stockée dans une batterie à électrolyte gélifiée. Désalinisateur, éclairage à LED, régulateur d'allure mais pas de pilote automatique... Au coeur du défi, et de la philosophie, du judoka-navigateur : « Trouver le juste équilibre entre consommation et production d'énergie ».
C'est aussi pour lui le moyen de naviguer comme il l'entend : « Simplement. Ce que j'aime, c'est vivre en mer. Être autonome, sentir, regarder... ». Une philosophie qui a séduit l'un des principaux partenaires du projet, la société de compléments alimentaires naturels Énergie-Terre et le parrain de ce triple défi, Patrick Poivre d'Arvor. Pour boucler son budget, Jacques Riguidel a aussi fait appel au financement participatif : 10.000 € auprès de particuliers, qui lui ont permis de s'équiper pour un minimum de communication avec la terre. Livres, avitaillement, derniers réglages... Solaire 34-Énergie-Terre est quasiment paré. Et Jacques Riguidel n'a plus qu'une idée en tête : larguer les amarres. Retour prévu à Lorient en mai prochain.
Pratique
Départ mardi 28 octobre, à 10 h, du port de Kernevel, à Larmor-Plage. Pour suivre l'aventure en temps réel : http://www.corporate-energie-terre.com/jacques-riguidel-solaire-34-energie-terre
http://www.letelegramme.fr/bretagne/tour-du-monde-les-trois-defis-de-jacques-riguidel-23-10-2014-10396698.php
Felipe56- Survivant de Folie
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La route du Rhum
Créée en 1978 par Michel Etevenon, la Route du Rhum est une transatlantique reliant Saint Malo à Pointe à Pitre (3543 milles nautiques) qui se court en solitaire. Plusieurs catégories de voiliers sont au départ : multicoques (60 pieds et plus : Classe Ultime, 50 pieds : Multi 50) et monocoques (6O pieds : Imoca et 40 pieds : Class 40).
La Route du Rhum a lieu tous les 4 ans en novembre, et les 9 éditions ont toutes été toujours fortes en émotion pour les coureurs et le public. Aussi, les marins et leurs sponsors sont de plus en plus nombreux à participer à la Route du Rhum. En 1978, 38 bateaux prenaient le départ. Ils sont 85 coureurs en 2010. Cependant, les femmes restent peu présentes sur cette course. Malgré les magnifiques victoires d’Arthaud et d’Ellen MacArthur
(1998 et 2002), les autres concurrentes féminines se comptent sur les doigts d’une main !
La Route du Rhum connaît un énorme succès médiatique. En 2010, les chiffres d’audience étaient au superlatif. 10 millions de personnes manifestaient leur intérêt pour la course ! Près de 2 millions de visiteurs se hâtaient sur les quais de Saint Malo et le départ était suivi en direct par 1,8 millions de téléspectateurs. L’institut d’étude média KantarSport plaçait dès lors le départ de la course à un niveau sensiblement identique… à celui de l’arrivée du Tour de France !
Cela faisait donc 4 ans qu’on attendait le retour de cette course mythique ! Déjà 4 ans… seulement 4 ans ? 2010… ça date déjà non ? Ça passe vite, tout change, ou peu … les marins sont (presque) les mêmes : des pros, des rêveurs, quelques fous, des passionnés, des jeunes, des moins jeunes, des récidivistes, des bizuths … ils seront donc près de 90 à prendre le départ. 90 bateaux de course dans les bassins de St Malo, si ça déjà, ce n’est pas du spectacle !
Et puis il y a Saint-Malo. Ses remparts, son histoire, l’ambiance de fête, la tension d’avant course. Vous êtes déjà venus ? Avez-vous déjà vu les bateaux quitter le port aux premières lueurs d’un petit matin de novembre ? Vous grelotez, mais ce n’est pas le froid que vous ressentez, c’est l’émotion des derniers au-revoir. Il souffle un air de respect mutuel entre skippers et spectateurs. Les quais sont remplis, mais vous aurez la place de vous frayez un chemin, pour saluer les marins avant le grand départ.
Tout ça a déjà commencé depuis le 24 octobre, équipez-vous de bonnes chaussures, d’un appareil photo, et surtout soyez prêts à devenir accroc à la course !
http://juliettesurlaroutedurhum.com/le-projet/
http://www.ouest-france.fr/route-du-rhum/route-du-rhum-en-direct-depuis-le-village-de-la-course-saint-malo-2932440
Felipe56- Survivant de Folie
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La zénitude de Peyron
A quelques jours du départ de la Route du Rhum, dimanche 2 novembre, Loïck Peyron, le skipper de Banque-Populaire, affiche une décontraction a priori non feinte.
Forcément, c’était tentant. Forcément, Loïck Peyron n’a pas résisté. Et il s’est vautré sur les coussins XXL en s’allongeant de tout son long façon confession sur le divan. «Oui, tout petit, ma mère m’a interdit de mettre du rouge à lèvres !», balance-t-il d’un ton sérieux comme s’il parlait à son psy. C’était parti pour une conversation surréaliste avec le skipper de Banque-Populaire, passant du coq à l’âne ou presque. Des coqs, le skipper de 54 ans en élève dans son jardin du Pouliguen, tout comme il assure produire du miel ! Mais pour la Route du Rhum, il embarquera celui de Ronan Lucas, le directeur technique du team ! Croisé aux abords des remparts de Saint-Malo peu avant, Lucas avait la mine des mauvais jours.
La raison ? La délocalisation forcée du maxi-trimaran de 31,50m au large de Dinard puisque l’emplacement initial, la gare maritime, manque de profondeur à cause de la vase. De fait, le bateau tenant du titre (sous les couleurs de Groupama en 2010 avec Cammas) n’est pas visible des spectateurs, le sponsor s’organise pour effectuer des navettes maritimes afin de le faire visiter au public, à raison d’environ 200 à 300 personnes quotidiennement. «C’était important, je prenais 2,50 euros par visiteur et le week-end je suis payé double !» Une boutade de Peyron pour détendre l’atmosphère un brin tendue dans les rangs des banquiers. Plus sérieusement, il poursuit : «C’est frustrant car ces dix jours d’avant départ servent justement à partager. C’est une énorme partie du retour sur investissement qui disparaît. Il aurait fallu mettre trois coups de pelleteuse pour enlever la vase. Ça aurait peut être déplacé quelques crabes ! Il y a un manque de respect et d’organisation mais il y a plus malheureux.»
Surtout, ne pas déranger les crabes
Assurément, et lui semble bienheureux à huit jours de ce qu’il qualifie «de plus grand défi» de sa carrière. Il a été rappelé courant août pour remplacer le skipper en titre, Armel Le Cléac’h, blessé au poignet droit. Il a donc différé son projet vintage de courir le Rhum sur Happy une copie d’Olympus le petit trimaran jaune de Birch, vainqueur de la première édition en 1978. «Happy a été mis au sec en début de semaine à la Trinité-sur-Mer en attendant que mon acheteur potentiel se décide à me le racheter (pour 150 000 euros) car je n’ai pas les moyens de le garder, et qu’il accepte de me le prêter pour le prochain Rhum.»
2018, c’est encore loin. Pour l’heure, le marin s’accordera, comme la majorité des concurrents, une pause à la maison entre demain et mercredi avant d’entrer progressivement dans sa course. «Je ne suis pas encore entré dans ma bulle, ce sera le cas à partir de mercredi ou jeudi quand je commencerai à visualiser le début de course, le choix des voiles, la bouée à passer au Cap Fréhel, les manœuvres, comme un coureur de 100m qui analyse ses foulées», image-t-il. A 54 ans, il sait l’occasion unique de pouvoir accrocher à son palmarès une course qui ne lui a jamais réussi en six participations préalables.
Anouk CORGE à Saint-Malo http://www.lequipe.fr/Voile/Actualites/La-zenitude-de-peyron/509606
Forcément, c’était tentant. Forcément, Loïck Peyron n’a pas résisté. Et il s’est vautré sur les coussins XXL en s’allongeant de tout son long façon confession sur le divan. «Oui, tout petit, ma mère m’a interdit de mettre du rouge à lèvres !», balance-t-il d’un ton sérieux comme s’il parlait à son psy. C’était parti pour une conversation surréaliste avec le skipper de Banque-Populaire, passant du coq à l’âne ou presque. Des coqs, le skipper de 54 ans en élève dans son jardin du Pouliguen, tout comme il assure produire du miel ! Mais pour la Route du Rhum, il embarquera celui de Ronan Lucas, le directeur technique du team ! Croisé aux abords des remparts de Saint-Malo peu avant, Lucas avait la mine des mauvais jours.
La raison ? La délocalisation forcée du maxi-trimaran de 31,50m au large de Dinard puisque l’emplacement initial, la gare maritime, manque de profondeur à cause de la vase. De fait, le bateau tenant du titre (sous les couleurs de Groupama en 2010 avec Cammas) n’est pas visible des spectateurs, le sponsor s’organise pour effectuer des navettes maritimes afin de le faire visiter au public, à raison d’environ 200 à 300 personnes quotidiennement. «C’était important, je prenais 2,50 euros par visiteur et le week-end je suis payé double !» Une boutade de Peyron pour détendre l’atmosphère un brin tendue dans les rangs des banquiers. Plus sérieusement, il poursuit : «C’est frustrant car ces dix jours d’avant départ servent justement à partager. C’est une énorme partie du retour sur investissement qui disparaît. Il aurait fallu mettre trois coups de pelleteuse pour enlever la vase. Ça aurait peut être déplacé quelques crabes ! Il y a un manque de respect et d’organisation mais il y a plus malheureux.»
Surtout, ne pas déranger les crabes
Assurément, et lui semble bienheureux à huit jours de ce qu’il qualifie «de plus grand défi» de sa carrière. Il a été rappelé courant août pour remplacer le skipper en titre, Armel Le Cléac’h, blessé au poignet droit. Il a donc différé son projet vintage de courir le Rhum sur Happy une copie d’Olympus le petit trimaran jaune de Birch, vainqueur de la première édition en 1978. «Happy a été mis au sec en début de semaine à la Trinité-sur-Mer en attendant que mon acheteur potentiel se décide à me le racheter (pour 150 000 euros) car je n’ai pas les moyens de le garder, et qu’il accepte de me le prêter pour le prochain Rhum.»
2018, c’est encore loin. Pour l’heure, le marin s’accordera, comme la majorité des concurrents, une pause à la maison entre demain et mercredi avant d’entrer progressivement dans sa course. «Je ne suis pas encore entré dans ma bulle, ce sera le cas à partir de mercredi ou jeudi quand je commencerai à visualiser le début de course, le choix des voiles, la bouée à passer au Cap Fréhel, les manœuvres, comme un coureur de 100m qui analyse ses foulées», image-t-il. A 54 ans, il sait l’occasion unique de pouvoir accrocher à son palmarès une course qui ne lui a jamais réussi en six participations préalables.
Anouk CORGE à Saint-Malo http://www.lequipe.fr/Voile/Actualites/La-zenitude-de-peyron/509606
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Route du Rhum. Un week-end de direct sur ouest-france.fr !
C'est ce samedi 1er novembre qu'une grande partie des bateaux de la Route du Rhum quitteront les bassins de Saint-Malo.
Après une semaine d'effervescence autour des bassins de Saint-Malo, l'ambiance va évoluer ce samedi 1er novembre sur le village de la Route du Rhum.
Les pontons vont progressivement se vider dans l'heure de midi, avec un premier passage dans l'écluse du Nay dès 13 h.
Sur le site http://www.ouest-france.fr, vous pourrez suivre cette journée un peu particulière pour les concurrents, leur équipe et leur famille, avec un direct qui débutera à 11 h.
Le lendemain, dimanche 2 novembre, un autre direct vous fera vivre la journée du départ. Dès 7 h, après avoir rendu compte des derniers passages d'écluse en toute fin de nuit, le site vous accompagnera vers la Pointe du Grouin et le Cap Fréhel, lieux mythiques pour voir le départ dans les meilleures conditions.
L'équipe de reporters, à terre, en mer et dans les airs, vous restituera l'ambiance sur toute la Côte d'Emeraude et dans la baie de Saint-Malo.
À suivre donc sur le site internet http://www.ouest-france.fr et sur les applis mobiles.
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Route du Rhum : c'est parti !
Très beau départ :
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Mer d’Aral, une agonie qui n’en finit pas
Comment la folie humaine peut-elle effacer une mer de la surface du globe ? Cela paraît impossible, et pourtant… C’est ce qui arrive à la mer d’Aral. Depuis des années elle s’assèche et se déforme, modifie le climat, chasse les populations ou transforme leur mode de vie. C’est un désastre écologique, donc humain.
L’histoire est connue. Du temps de l’ère soviétique la règle était de transformer les déserts en cultures. Pour irriguer d’immenses surfaces productrices de coton les eaux de l’Amou-Daria ont été détournées de leur cours normal qui alimentait la mer d’Aral (4ᵉ mer fermée du monde). Le coton a prospéré, la mer s’est tarie…
Au fil des années, la surface et la profondeur de la mer d’Aral n’ont cessé de décroître. Petit à petit, elle s’est assèchée, laissant une épaisse couche de sel sur des sables devenus stériles ; les pêcheurs ont changé de métier, ils se sont faits éleveurs de vaches ou de chameaux. Complication, faute d’humidité pour former des nuages, les pluies ont cessé. Différents programmes de l’ère post-soviétique ont été mis en œuvre avec des résultats divers. Tandis que la partie centrale du bassin régressait, la partie nord fut mise en eau, son volume a presque doublé et sa surface aussi. Par quel moyen ? En détournant une autre rivière… Cherchez l’erreur.
En 2015, un plan mondial devrait être appliqué mais ses résultats sont déjà jugés aléatoires ; selon le magazine Science et Avenir la disparition de la mer d’Aral semble inéluctable…
http://escales.wordpress.com/2014/11/01/mer-daral-une-agonie-qui-nen-finit-pas/
L’histoire est connue. Du temps de l’ère soviétique la règle était de transformer les déserts en cultures. Pour irriguer d’immenses surfaces productrices de coton les eaux de l’Amou-Daria ont été détournées de leur cours normal qui alimentait la mer d’Aral (4ᵉ mer fermée du monde). Le coton a prospéré, la mer s’est tarie…
Au fil des années, la surface et la profondeur de la mer d’Aral n’ont cessé de décroître. Petit à petit, elle s’est assèchée, laissant une épaisse couche de sel sur des sables devenus stériles ; les pêcheurs ont changé de métier, ils se sont faits éleveurs de vaches ou de chameaux. Complication, faute d’humidité pour former des nuages, les pluies ont cessé. Différents programmes de l’ère post-soviétique ont été mis en œuvre avec des résultats divers. Tandis que la partie centrale du bassin régressait, la partie nord fut mise en eau, son volume a presque doublé et sa surface aussi. Par quel moyen ? En détournant une autre rivière… Cherchez l’erreur.
En 2015, un plan mondial devrait être appliqué mais ses résultats sont déjà jugés aléatoires ; selon le magazine Science et Avenir la disparition de la mer d’Aral semble inéluctable…
http://escales.wordpress.com/2014/11/01/mer-daral-une-agonie-qui-nen-finit-pas/
Felipe56- Survivant de Folie
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"Les Gens de mer" : avis de tempête
Les hôtels-restaurants portuaires « Les Gens de mer », véritable institution créée en 1946 pour accueillir les marins en vertu d'une longue tradition, pourraient bientôt disparaître, fragilisés dans un contexte de profonde mutation du monde maritime.
L'établissement de Brest, tout comme ceux de Lorient, Dunkerque, Boulogne-sur-Mer, Le Havre,
La Rochelle et Marseille, sont les seuls encore en activité aujourd'hui.. Photo Le Télégramme
Successeurs des foyers de marins nés au début du XXe siècle, les hôtels-restaurants portuaires « Les Gens de mer » recevaient à l'origine, pour un coût modique, les marins en escale, français et étrangers, conformément à une longue tradition maritime. Mais la durée des escales diminuant, tout comme le nombre des marins français embarqués, ces hôtels sont contraints de s'ouvrir à tous les publics en 2000, tout en continuant à offrir des avantages aux marins dont une réduction de 20 % sur les tarifs affichés. Malgré cela, la situation de certains établissements est restée précaire. « C'est hallucinant, nous avons perdu 50 % de notre chiffre d'affaires sur les six premiers mois de l'année », témoigne Nicolas Duval, à la tête de l'établissement brestois, qui, avec ceux de Lorient, Dunkerque, Boulogne-sur-Mer, Le Havre, La Rochelle et Marseille, sont les seuls encore en activité aujourd'hui.
Décision du tribunal de commerce aujourd'hui
En mai 2013, l'Association pour la gestion des institutions sociales maritimes (Agism), qui gère ces établissements, a été placée en redressement judiciaire et, aujourd'hui, le tribunal de commerce de Paris se prononcera sur la poursuite ou non de son activité, alors que son déficit atteint désormais, selon elle, « plusieurs millions d'euros ». À ces difficultés, s'ajoute la décision de l'État de lui retirer son aide. Depuis le début de l'année la Direction des affaires maritimes (Dam) et l'Établissement national des invalides de la marine (Enim), la sécurité sociale des marins, ne lui versent plus un centime, après lui avoir alloué jusqu'à un million d'euros par an. « Sans subventions, l'Agism va disparaître », déplore Philippe Coppin, secrétaire du comité d'entreprise de l'association et délégué du personnel. Signe également du désengagement de l'État, l'Enim, propriétaire des établissements du Havre et de Boulogne-sur-Mer, a prévu de les fermer, comme elle l'a déjà fait avec celui de Concarneau (29), en 2013. Au cabinet du secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, Alain Vidalies, on assure que l'État « ne laisse pas tomber » le monde maritime et que sa volonté est bien de préserver l'emploi maritime tout en répondant aux obligations internationales en matière d'accueil des gens de mer. La convention du travail maritime de l'organisation internationale du travail (OIT) prévoit que tout membre doit promouvoir la mise en place d'installations de bien-être dans les ports, dont la mise à disposition de moyens et services aux marins en escale. Une fonction assurée par des associations locales, souvent appelées Seamen's club, réunies au sein de la Fédération nationale des associations d'accueil des marins (FNAAM) et soutenues pour certaines par l'Agism. Dans l'entourage d'Alain Vidalies on assure qu'un « nouveau dispositif pour aider les foyers d'accueil des marins a été mis en place en concertation avec la FNAAM depuis cette année », tout en soulignant que l'État ne laissera pas tomber les salariés de l'Agism au cas où ils viendraient à perdre leur emploi.
Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/les-gens-de-mer-avis-de-tempete-06-11-2014-10413595.php
L'établissement de Brest, tout comme ceux de Lorient, Dunkerque, Boulogne-sur-Mer, Le Havre,
La Rochelle et Marseille, sont les seuls encore en activité aujourd'hui.. Photo Le Télégramme
Successeurs des foyers de marins nés au début du XXe siècle, les hôtels-restaurants portuaires « Les Gens de mer » recevaient à l'origine, pour un coût modique, les marins en escale, français et étrangers, conformément à une longue tradition maritime. Mais la durée des escales diminuant, tout comme le nombre des marins français embarqués, ces hôtels sont contraints de s'ouvrir à tous les publics en 2000, tout en continuant à offrir des avantages aux marins dont une réduction de 20 % sur les tarifs affichés. Malgré cela, la situation de certains établissements est restée précaire. « C'est hallucinant, nous avons perdu 50 % de notre chiffre d'affaires sur les six premiers mois de l'année », témoigne Nicolas Duval, à la tête de l'établissement brestois, qui, avec ceux de Lorient, Dunkerque, Boulogne-sur-Mer, Le Havre, La Rochelle et Marseille, sont les seuls encore en activité aujourd'hui.
Décision du tribunal de commerce aujourd'hui
En mai 2013, l'Association pour la gestion des institutions sociales maritimes (Agism), qui gère ces établissements, a été placée en redressement judiciaire et, aujourd'hui, le tribunal de commerce de Paris se prononcera sur la poursuite ou non de son activité, alors que son déficit atteint désormais, selon elle, « plusieurs millions d'euros ». À ces difficultés, s'ajoute la décision de l'État de lui retirer son aide. Depuis le début de l'année la Direction des affaires maritimes (Dam) et l'Établissement national des invalides de la marine (Enim), la sécurité sociale des marins, ne lui versent plus un centime, après lui avoir alloué jusqu'à un million d'euros par an. « Sans subventions, l'Agism va disparaître », déplore Philippe Coppin, secrétaire du comité d'entreprise de l'association et délégué du personnel. Signe également du désengagement de l'État, l'Enim, propriétaire des établissements du Havre et de Boulogne-sur-Mer, a prévu de les fermer, comme elle l'a déjà fait avec celui de Concarneau (29), en 2013. Au cabinet du secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, Alain Vidalies, on assure que l'État « ne laisse pas tomber » le monde maritime et que sa volonté est bien de préserver l'emploi maritime tout en répondant aux obligations internationales en matière d'accueil des gens de mer. La convention du travail maritime de l'organisation internationale du travail (OIT) prévoit que tout membre doit promouvoir la mise en place d'installations de bien-être dans les ports, dont la mise à disposition de moyens et services aux marins en escale. Une fonction assurée par des associations locales, souvent appelées Seamen's club, réunies au sein de la Fédération nationale des associations d'accueil des marins (FNAAM) et soutenues pour certaines par l'Agism. Dans l'entourage d'Alain Vidalies on assure qu'un « nouveau dispositif pour aider les foyers d'accueil des marins a été mis en place en concertation avec la FNAAM depuis cette année », tout en soulignant que l'État ne laissera pas tomber les salariés de l'Agism au cas où ils viendraient à perdre leur emploi.
Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/les-gens-de-mer-avis-de-tempete-06-11-2014-10413595.php
Felipe56- Survivant de Folie
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Peyron se rapproche, Humphreys a démâté
Loïck Peyron (Banque Populaire VII), toujours leader de la Route du Rhum, a repris quelques milles d'avance sur Yann Guichard (Spindrift 2), son plus proche concurrent. Samedi matin, au pointage de 6h00, il était à moins de 1000 milles de l'arrivée à Pointe-à-Pitre. Une arrivée toujours prévue pour lundi à la mi-journée (heure de Paris).
Conrad Humphreys (Cat Phones), engagé dans la catégorie des Class40 (monocoques de 12,18 m), a démâté vendredi soir et faisait route samedi matin vers les côtes portugaises sous gréement de fortune, a annoncé la direction de course. Le Britannique est sain et sauf. Le démâtage s'est produit à 385 milles à l'est de l'archipel des Açores, dans des conditions de vent et de mer modérées. Il maîtrise bien la situation et a sécurisé son voilier.
http://www.lequipe.fr/Voile/Actualites/Peyron-se-rapproche/513318
http://www.francetvsport.fr/voile/route-du-rhum/sprint-endiable-pour-loick-peyron-251751
Felipe56- Survivant de Folie
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Hymne à la mer : Henry de Monfreid
Gérard de Nerval, Pierre Loti, Alexandra David Néel, Jack Kerouac, Sylvain Tesson et quelques autres… Chacun se fait une idée de ce à quoi ressemble un écrivain voyageur. Inclassable entre tous, Henry de Monfreid fut à la fois aventurier, navigateur, écrivain, contrebandier d’armes et de haschisch, négociant en perles, commis en cuir et cafés… Après mille vies réunies autour d’une même passion : la mer et une certaine idée de la liberté, rien d’étonnant à ce qu’il soit aujourd’hui encore lu et apprécié par la nouvelle génération. Guillaume de Montfreid, son petit-fils, présente un recueil d’inédits illustrés de multiples dessins et photographies : Hymne à la mer.
« À tout âge, la mer a exercé sur moi un effet magique, elle est comme un serpent qui me fascine et m’attire. J’ai grandi auprès d’elle et les sommeils de mon enfance ont été bercés du grondement de ses vagues… »
À sa disparition en 1974, Henry de Monfreid avait fait publier l’essentiel de ses écrits. Seuls quelques inédits posthumes furent exploités entre 1978 et 2011, principalement ses lettres et journaux de bord. Hymne à la mer est donc composé de passages jusqu’alors inutilisés, pour l’essentiel écrits bien en amont de ses premiers voyages, en particulier des poésies adolescentes, des extraits de carnets scolaires, on y trouve aussi quelques rares passages encore inédits de son journal intime, et certains extraits de ses nombreux journaux de navigation. Une pioche-piocha qui ravira les amateurs et décevra les autres, ou l’inverse, car si l’on y retrouve la faconde d’une plume travaillée avec la précision du navigateur, le manque de cohérence générale peine parfois à investir la lecture. Certes, quelques très beaux poèmes imposent force et respect. Idem en ce qui regarde les fac-similés de lettres sur papier à entête des anciens comptoirs français. On y découvre une écriture douce et régulière. Mais voilà bien l’intérêt second du livre, car ce qui retiendra l’attention des passionnés, c’est avant tout la surprise des nombreux dessins et crayonnés posant l’auteur en artiste multiple, auxquels s’ajoutent une quarantaine d’aquarelles et d’exceptionnelles photographies (nous sommes au début des années 20) retravaillées en couleur sur plaque de verre. Monfreid écrivain, dessinateur, peintre, aquarelliste et photographe, une manière de multiplier les talents d’un homme qui en avait déjà beaucoup. La mer à l’écrit. La mer en illustration. La mer à chaque page pour, en fin de compte, un très beau livre malgré un effet « ultime compilation » qui donne envie de (re)lire son œuvre. Voilà bien l’essentiel.
Jérôme Enez-Vriad
http://www.unidivers.fr/hymne-mer-henry-de-monfreid/
Felipe56- Survivant de Folie
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Première victoire et beau record pour Loïck Peyron !
Et un Rhum, un ! Jackpot pour Loïck Peyron, touche-à-tout génial, qui a gagné lundi à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) la Route du Rhum avec le maxi trimaran Banque Populaire VII, améliorant du même coup le record de l'épreuve, longue de quelque 3542 milles (environ 6560 km).
Loïck Peyron remporte la 10e Route du Rhum - NICOLAS DERNE / AFP
La cerise sur le bateau
Arrivé à 00h08 locales (05h08 heure de Paris), le Baulois a largement dominé ce 10e Rhum, établissant un nouveau temps de référence en 7 j 15 h et 08 min. Le précédent record appartenait à Lionel Lemonchois (7 j 17 h et 19 min) et datait de 2006.
«Le record, c'est anecdotique, c'est la cerise sur le bateau !», a lancé Peyron.
«La dernière journée a été difficile », a-t-il reconnu en arrivant à la darse de Pointe-à-Pitre. Depuis le début de la course, «je me suis fait peur en permanence et (...), une fois, j'ai failli me retourner, je me suis endormi à la barre».
Sa sixième route du Rhum
Peyron, 54 ans, avait déjà disputé cette course à six reprises, sans jamais la remporter. A 20h00 (heure de Paris) le 2 novembre, il avait pris la tête de la flotte de 91 concurrents pour ne plus la lâcher. Soit seulement six heures après le départ de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine)!
Même s'il a évidemment profité de l'abandon prématuré de Thomas Coville (Sodebo Ultim'), victime d'une collision dans la nuit du 2 au 3 novembre, la performance de Peyron, marin surdoué et polyvalent, laisse pantois. Et ce, d'autant plus qu'il avait pris en mains son bateau seulement deux mois et demi avant le départ, le skipper désigné -Armel Le Cléac'h- ayant été obligé de renoncer en raison d'une blessure au poignet droit.
Des soucis de bateau et Peyron «déguisé en spéléo»
Pas mal non plus pour ce bateau, un plan VPLP mis à l'eau en 2006 qui a déjà gagné le précédent Rhum, en 2010 aux mains de Franck Cammas et sous le nom de Groupama 3.
Peyron a tout de même révélé avoir connu des soucis avec son bateau, trois jours après le départ, en découvrant une fissure sur le bras avant. Il s'est «déguisé en spéléo» pour se faire une idée, de l'intérieur, de la gravité de l'avarie. La fissure n'a pas bougé et il a donc continué la course après avoir contacté son équipe technique et les architectes du trimaran. Banque Populaire VII est un bon bateau mais «j'ai quand même réussi à le casser», a-t-il plaisanté.
Une fois passé l'ilot de La Tête à l'Anglais, dans le nord de l'île-papillon, Peyron a arrondi la Guadeloupe avant de s'engager dans le canal des Saintes. Il a été un long moment ralenti par des calmes sous le vent (à l'ouest) de l'île, surmontée par l'impressionnant massif volcanique de la Soufrière (1467 m).
Pour battre le record de Lemonchois, Peyron devait franchir la ligne avant lundi à 02h19 heure de Pointe-à-Pitre (07h19 heure de Paris). Mission accomplie !
http://www.20minutes.fr/sport/1477831-20141110-route-rhum-victoire-record-loick-peyron
Loïck Peyron remporte la 10e Route du Rhum - NICOLAS DERNE / AFP
La cerise sur le bateau
Arrivé à 00h08 locales (05h08 heure de Paris), le Baulois a largement dominé ce 10e Rhum, établissant un nouveau temps de référence en 7 j 15 h et 08 min. Le précédent record appartenait à Lionel Lemonchois (7 j 17 h et 19 min) et datait de 2006.
«Le record, c'est anecdotique, c'est la cerise sur le bateau !», a lancé Peyron.
«La dernière journée a été difficile », a-t-il reconnu en arrivant à la darse de Pointe-à-Pitre. Depuis le début de la course, «je me suis fait peur en permanence et (...), une fois, j'ai failli me retourner, je me suis endormi à la barre».
Sa sixième route du Rhum
Peyron, 54 ans, avait déjà disputé cette course à six reprises, sans jamais la remporter. A 20h00 (heure de Paris) le 2 novembre, il avait pris la tête de la flotte de 91 concurrents pour ne plus la lâcher. Soit seulement six heures après le départ de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine)!
Même s'il a évidemment profité de l'abandon prématuré de Thomas Coville (Sodebo Ultim'), victime d'une collision dans la nuit du 2 au 3 novembre, la performance de Peyron, marin surdoué et polyvalent, laisse pantois. Et ce, d'autant plus qu'il avait pris en mains son bateau seulement deux mois et demi avant le départ, le skipper désigné -Armel Le Cléac'h- ayant été obligé de renoncer en raison d'une blessure au poignet droit.
Des soucis de bateau et Peyron «déguisé en spéléo»
Pas mal non plus pour ce bateau, un plan VPLP mis à l'eau en 2006 qui a déjà gagné le précédent Rhum, en 2010 aux mains de Franck Cammas et sous le nom de Groupama 3.
Peyron a tout de même révélé avoir connu des soucis avec son bateau, trois jours après le départ, en découvrant une fissure sur le bras avant. Il s'est «déguisé en spéléo» pour se faire une idée, de l'intérieur, de la gravité de l'avarie. La fissure n'a pas bougé et il a donc continué la course après avoir contacté son équipe technique et les architectes du trimaran. Banque Populaire VII est un bon bateau mais «j'ai quand même réussi à le casser», a-t-il plaisanté.
Une fois passé l'ilot de La Tête à l'Anglais, dans le nord de l'île-papillon, Peyron a arrondi la Guadeloupe avant de s'engager dans le canal des Saintes. Il a été un long moment ralenti par des calmes sous le vent (à l'ouest) de l'île, surmontée par l'impressionnant massif volcanique de la Soufrière (1467 m).
Pour battre le record de Lemonchois, Peyron devait franchir la ligne avant lundi à 02h19 heure de Pointe-à-Pitre (07h19 heure de Paris). Mission accomplie !
http://www.20minutes.fr/sport/1477831-20141110-route-rhum-victoire-record-loick-peyron
Felipe56- Survivant de Folie
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Date d'inscription : 19/09/2012
Localisation : Breizh Izel
La course à la mer : hommage à la 1ère Guerre Mondiale en ce 11 novembre 2014
La "course à ma mer" fut le nom donné, pendant la Première Guerre mondiale, à un ensemble d'opérations militaires qui se déroula du 18 septembre au 15 novembre 1914.
Après la bataille de la Marne, les armées françaises et allemandes s'étaient immobilisées dans un affrontement linéaire. Ne restait comme espace libre pour une guerre de mouvement que la zone de l'Oise à la mer.
Les deux adversaires tentèrent de déborder leurs ailes – droite pour les Allemands, gauche pour les Français –, et les armées alliées – coordonnées par le maréchal Foch – livrèrent deux batailles défensives pour arrêter la poussée stratégique allemande vers la côte (→ bataille de l'Yser et batailles d'Ypres [18 oct.-15 nov. 1914]).
Carte en anglais illustrant la course à la mer par ses points de jonction et les batailles significatives.
http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Course_%C3%A0_la_mer/114968
http://fr.wikipedia.org/wiki/Course_%C3%A0_la_mer
Après la bataille de la Marne, les armées françaises et allemandes s'étaient immobilisées dans un affrontement linéaire. Ne restait comme espace libre pour une guerre de mouvement que la zone de l'Oise à la mer.
Les deux adversaires tentèrent de déborder leurs ailes – droite pour les Allemands, gauche pour les Français –, et les armées alliées – coordonnées par le maréchal Foch – livrèrent deux batailles défensives pour arrêter la poussée stratégique allemande vers la côte (→ bataille de l'Yser et batailles d'Ypres [18 oct.-15 nov. 1914]).
Carte en anglais illustrant la course à la mer par ses points de jonction et les batailles significatives.
http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Course_%C3%A0_la_mer/114968
http://fr.wikipedia.org/wiki/Course_%C3%A0_la_mer
Felipe56- Survivant de Folie
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