insolite ? La mer dans tous ses états !
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insolite ? La mer dans tous ses états !
Rappel du premier message :
Bonjour,
Si tu es amoureux de la mer, des couleurs changeantes sur l'Océan, des furies des vagues, des paysages de bord de mer, des plongées sous-marine, ou des bateaux... C'est ici que je t'invite à poster des photos, images, vidéos !
Je commence par un paysage que j'aime particulièrement, car tout près de chez moi... Larmor-Plage, en Bretagne Sud.
Bonjour,
Si tu es amoureux de la mer, des couleurs changeantes sur l'Océan, des furies des vagues, des paysages de bord de mer, des plongées sous-marine, ou des bateaux... C'est ici que je t'invite à poster des photos, images, vidéos !
Je commence par un paysage que j'aime particulièrement, car tout près de chez moi... Larmor-Plage, en Bretagne Sud.
Dernière édition par Felipe56 le Mer 28 Fév - 15:41, édité 9 fois
Felipe56- Survivant de Folie
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Re: insolite ? La mer dans tous ses états !
Le seul Amiral Franck BG que je connaisse, c'est lui !
Lucametz- Survivant de Folie
- Messages : 640
Date d'inscription : 21/05/2012
Re: insolite ? La mer dans tous ses états !
Oui Papelure, c'est bien l'Amiral Franck Josse à droite sur la photo !papelure a écrit:C'est qui le bg en uniforme ? L'amiral Franck ? Je veux bien un prêt sur l'honneur, moi.
Felipe56- Survivant de Folie
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le gagnant de la mini transat Douarnenez - Pointe-à-Pitre
Le skipper de benoitamarie.com a franchi la ligne d’arrivée à Pointe-à-Pitre le 1er décembre, à 17h 46mn 05s heure locale soit (22h 46mn 05s, heure française).
Son temps de course est de 18j 13h 01mn 05s. Sa vitesse moyenne sur le parcours est de 8.25 nœuds.
C’est la première victoire de Benoît Marie sur une grande course en solitaire. En deux ans, sa progression a été linéaire. Considéré comme un sérieux outsider au départ de Douarnenez, Benoît Marie a démontré qu’il avait toute sa place dans la cour des grands.
http://www.minitransat.fr/actualites/benoit-marie-remporte-la-mini-transat
" />
Benoît Marie pose pied sur le ponton. Il est encore ébahi de sa performance, ému profondément de retrouver ses proches… Sa victoire, il ne l’a apprise qu’en baie de Pointe à Pitre, quand un bateau de spectateurs lui a annoncé que personne n’avait encore franchi la ligne. Il se dirige vers Denis Hugues, le directeur de course et lui lance hilare : « Il n’étaient pas nombreux à parier sur moi au départ, mais moi je savais que j’avais mes chances, j’y croyais vraiment… » Morceaux choisis de ses premiers mots :
La course
« Cette édition a été vraiment dure. L’attente pouvait être fortement démobilisatrice et plus on attendait, plus c’était dur de se mettre en mode course. J’ai vraiment pris soin de ne jamais me disperser. Au départ de Sada, on savait qu’on allait prendre du vent fort, il fallait tout de suite être dedans. »
La descente le long des côtes du Portugal
« C’était vraiment une mer à casser du matériel. La première nuit, j’ai réduit fortement la toile en m’appliquant à rester sur une vitesse moyenne de douze nœuds, c’était largement suffisant. Je me suis appliqué à naviguer en bon marin pour éviter d’avoir à faire escale à Lanzarote pour réparer. Ça ne m’a pas empêché d’avoir mes soucis de matériel : ma grand-voile s’est déralinguée plusieurs fois au niveau du troisième ris. J’ai dû faire de la couture. J’ai aussi eu un safran qui s’est abimé. Je me suis efforcé de le fixer avec des brélages que je retendais régulièrement… »
Son match avec Giancarlo Pedote
« Depuis trois jours, je n’avais plus de positions, ma BLU était inaudible. Je savais que j’étais bien placé, que mon bateau allait vite à ces allures. Je me suis surtout efforcé de faire des trajectoires propres, de ne rien lâcher… Je ne savais pas ma position, mais il fallait surtout ne rien avoir à regretter. »
Le bilan général de cette Mini Transat
« Sur les 3700 milles de cette Mini Transat, je crois que j’ai dû faire 3 milles de près pour sortir de la baie de Sada. Tout le reste, je l’ai fait au portant… et ça c’est vraiment magique. »
http://www.minitransat.fr/actualites/benoit-marie-la-divine-surprise
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Son temps de course est de 18j 13h 01mn 05s. Sa vitesse moyenne sur le parcours est de 8.25 nœuds.
C’est la première victoire de Benoît Marie sur une grande course en solitaire. En deux ans, sa progression a été linéaire. Considéré comme un sérieux outsider au départ de Douarnenez, Benoît Marie a démontré qu’il avait toute sa place dans la cour des grands.
http://www.minitransat.fr/actualites/benoit-marie-remporte-la-mini-transat
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Benoît Marie pose pied sur le ponton. Il est encore ébahi de sa performance, ému profondément de retrouver ses proches… Sa victoire, il ne l’a apprise qu’en baie de Pointe à Pitre, quand un bateau de spectateurs lui a annoncé que personne n’avait encore franchi la ligne. Il se dirige vers Denis Hugues, le directeur de course et lui lance hilare : « Il n’étaient pas nombreux à parier sur moi au départ, mais moi je savais que j’avais mes chances, j’y croyais vraiment… » Morceaux choisis de ses premiers mots :
La course
« Cette édition a été vraiment dure. L’attente pouvait être fortement démobilisatrice et plus on attendait, plus c’était dur de se mettre en mode course. J’ai vraiment pris soin de ne jamais me disperser. Au départ de Sada, on savait qu’on allait prendre du vent fort, il fallait tout de suite être dedans. »
La descente le long des côtes du Portugal
« C’était vraiment une mer à casser du matériel. La première nuit, j’ai réduit fortement la toile en m’appliquant à rester sur une vitesse moyenne de douze nœuds, c’était largement suffisant. Je me suis appliqué à naviguer en bon marin pour éviter d’avoir à faire escale à Lanzarote pour réparer. Ça ne m’a pas empêché d’avoir mes soucis de matériel : ma grand-voile s’est déralinguée plusieurs fois au niveau du troisième ris. J’ai dû faire de la couture. J’ai aussi eu un safran qui s’est abimé. Je me suis efforcé de le fixer avec des brélages que je retendais régulièrement… »
Son match avec Giancarlo Pedote
« Depuis trois jours, je n’avais plus de positions, ma BLU était inaudible. Je savais que j’étais bien placé, que mon bateau allait vite à ces allures. Je me suis surtout efforcé de faire des trajectoires propres, de ne rien lâcher… Je ne savais pas ma position, mais il fallait surtout ne rien avoir à regretter. »
Le bilan général de cette Mini Transat
« Sur les 3700 milles de cette Mini Transat, je crois que j’ai dû faire 3 milles de près pour sortir de la baie de Sada. Tout le reste, je l’ai fait au portant… et ça c’est vraiment magique. »
http://www.minitransat.fr/actualites/benoit-marie-la-divine-surprise
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Felipe56- Survivant de Folie
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Mission en mer... en mère !
Marine Bayer a raccroché son uniforme. À 39 ans, la jeune pilote de la Marine, originaire de Vannes, a rempli ses missions et est aujourd'hui infirmière. Son destin de jeune mère militaire, marqué par une mission délicate lors de la prise d'otage du Ponant en Somalie, a frappé un ancien officier. Il en a fait un livre.
Ce soir-là, la Jeanne fait escale à Rio. Jean-Marie Le Méné, ancien officier de la Marine, aujourd'hui magistrat à la Cour des comptes, est du voyage pour donner des conférences à bord du porte-hélicoptères. Il passe la soirée dans un bar avec d'autres militaires, dont Marine Bayer. « J'avais été marqué par sa gravité. Par la suite, j'ai compris qu'elle vivait un moment compliqué ; déchirée entre une affectation brillante à bord de la Jeanne où elle dirigeait la flottille d'hélicoptères et une situation de mère de famille pas facile », raconte Jean-Marie Le Méné. Cette dernière affectation embarquée, Marine Bayer l'avait voulue. Après avoir eu trois bébés en trois ans, elle souhaitait remonter à bord. Son mari, également pilote dans la Marine, prenait le relais à terre, à son tour, auprès des enfants. Mais au moment d'embarquer pour six mois, le départ du lieutenant de vaisseau est gâché par une procédure de divorce.
À la poursuite des pirates
Alors que la Jeanne poursuit son voyage, en pleine escale de représentation à Madagascar, le commandant reçoit l'ordre de reprendre la mer pour se mettre en alerte à quelques kilomètres des côtes somaliennes où une opération est lancée pour libérer les 30 otages du voilier Le Ponant. « Tout se passe bien. Mais une demi-heure après avoir apponté, on nous demande de nous préparer à repartir. Cette fois, non plus en mer mais au-dessus des terres somaliennes », raconte Marine Bayer. « Évidemment, je ne pouvais qu'y aller, je me suis engagée pour assumer mes missions. Mais je pensais beaucoup à mes enfants. Avant de partir, je leur ai écrit une lettre que j'ai déposée au secrétariat, en demandant qu'on la leur donne si je ne revenais pas ». C'est une mission périlleuse que la jeune femme va mener à bien. « Nous étions six hélicoptères, avec des tireurs d'élite à bord. Nous nous sommes posés en terre somalienne parvenant à arraisonner des pirates et à reprendre une partie de la rançon », précise le lieutenant de vaisseau décoré de la Légion d'honneur. Une prouesse qui force l'admiration de Jean-Marie Le Méné : « À ma connaissance, à ce jour, c'est la seule mission en Somalie, l'endroit le plus dangereux du monde, qui ne se soit pas soldée par un échec. Marine a pris un risque considérable. Elle mettait sa vie en danger ». À son retour, la mère de famille décide que quinze ans de Marine, ce sera assez. « Je me suis dit que je m'étais bien amusée mais que maintenant, avec trois enfants à élever seule, ça suffisait ».
Brevetée « pilote » à 15 ans
Marine Bayer s'est amusée mais elle s'est aussi battue pour être respectée, apprenant à éconduire ces supérieurs qui profitent de leur grade pour multiplier les invitations galantes. « Un commandant à qui j'ai refusé d'aller à l'hôtel s'est plaint à la hiérarchie que je lui manquais de respect. On m'a convoquée pour me dire que je n'aurai plus d'embarquement et que ma carrière n'irait pas bien loin. Seulement, j'avais gardé les mots qu'il me faisait passer ; mes sanctions ont été annulées. Lui, en revanche, n'a pas eu de remarque pour le harcèlement qu'il m'a fait subir ». Des comportements que la jeune femme découvre peu à peu lorsqu'elle entre, à 22 ans, dans la Marine. « J'ai choisi la Marine parce que j'aimais la mer, la vie en collectivité à laquelle j'avais goûté en tant qu'interne et pour faire de ma passion un métier ». À 11 ans, alors qu'elle décolle pour un voyage en Afrique avec ses parents, Marine décide qu'elle sera pilote. « Ma mère m'a dit que je pourrai être hôtesse de l'air. Je lui ai répondu que c'était aux commandes de l'avion que je voulais être. Le jour de mes 15 ans, j'ai traîné mon père à l'aéroclub. Il pensait que j'étais trop jeune pour passer mon brevet de pilote. C'est pourtant bien ce jour-là que j'ai fait ma première heure de vol. Ensuite, j'y allais tous les week-ends à cyclomoteur, traversant la presqu'île de Rhuys où j'habitais jusqu'à Meucon ». Il y a trois ans, la mère de famille a posé ses valises à Vannes pour suivre des études d'infirmière, avec l'ambition de trouver un métier lui permettant d'être à la fois pilote et soignant. En attendant, elle fait ses armes d'infirmière et refait sa vie dans le Sud de la France, s'envolant régulièrement « pour le plaisir ».
http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/bretagne/marine-bayer-mission-en-mere-23-11-2013-2312483.php
Ce soir-là, la Jeanne fait escale à Rio. Jean-Marie Le Méné, ancien officier de la Marine, aujourd'hui magistrat à la Cour des comptes, est du voyage pour donner des conférences à bord du porte-hélicoptères. Il passe la soirée dans un bar avec d'autres militaires, dont Marine Bayer. « J'avais été marqué par sa gravité. Par la suite, j'ai compris qu'elle vivait un moment compliqué ; déchirée entre une affectation brillante à bord de la Jeanne où elle dirigeait la flottille d'hélicoptères et une situation de mère de famille pas facile », raconte Jean-Marie Le Méné. Cette dernière affectation embarquée, Marine Bayer l'avait voulue. Après avoir eu trois bébés en trois ans, elle souhaitait remonter à bord. Son mari, également pilote dans la Marine, prenait le relais à terre, à son tour, auprès des enfants. Mais au moment d'embarquer pour six mois, le départ du lieutenant de vaisseau est gâché par une procédure de divorce.
À la poursuite des pirates
Alors que la Jeanne poursuit son voyage, en pleine escale de représentation à Madagascar, le commandant reçoit l'ordre de reprendre la mer pour se mettre en alerte à quelques kilomètres des côtes somaliennes où une opération est lancée pour libérer les 30 otages du voilier Le Ponant. « Tout se passe bien. Mais une demi-heure après avoir apponté, on nous demande de nous préparer à repartir. Cette fois, non plus en mer mais au-dessus des terres somaliennes », raconte Marine Bayer. « Évidemment, je ne pouvais qu'y aller, je me suis engagée pour assumer mes missions. Mais je pensais beaucoup à mes enfants. Avant de partir, je leur ai écrit une lettre que j'ai déposée au secrétariat, en demandant qu'on la leur donne si je ne revenais pas ». C'est une mission périlleuse que la jeune femme va mener à bien. « Nous étions six hélicoptères, avec des tireurs d'élite à bord. Nous nous sommes posés en terre somalienne parvenant à arraisonner des pirates et à reprendre une partie de la rançon », précise le lieutenant de vaisseau décoré de la Légion d'honneur. Une prouesse qui force l'admiration de Jean-Marie Le Méné : « À ma connaissance, à ce jour, c'est la seule mission en Somalie, l'endroit le plus dangereux du monde, qui ne se soit pas soldée par un échec. Marine a pris un risque considérable. Elle mettait sa vie en danger ». À son retour, la mère de famille décide que quinze ans de Marine, ce sera assez. « Je me suis dit que je m'étais bien amusée mais que maintenant, avec trois enfants à élever seule, ça suffisait ».
Brevetée « pilote » à 15 ans
Marine Bayer s'est amusée mais elle s'est aussi battue pour être respectée, apprenant à éconduire ces supérieurs qui profitent de leur grade pour multiplier les invitations galantes. « Un commandant à qui j'ai refusé d'aller à l'hôtel s'est plaint à la hiérarchie que je lui manquais de respect. On m'a convoquée pour me dire que je n'aurai plus d'embarquement et que ma carrière n'irait pas bien loin. Seulement, j'avais gardé les mots qu'il me faisait passer ; mes sanctions ont été annulées. Lui, en revanche, n'a pas eu de remarque pour le harcèlement qu'il m'a fait subir ». Des comportements que la jeune femme découvre peu à peu lorsqu'elle entre, à 22 ans, dans la Marine. « J'ai choisi la Marine parce que j'aimais la mer, la vie en collectivité à laquelle j'avais goûté en tant qu'interne et pour faire de ma passion un métier ». À 11 ans, alors qu'elle décolle pour un voyage en Afrique avec ses parents, Marine décide qu'elle sera pilote. « Ma mère m'a dit que je pourrai être hôtesse de l'air. Je lui ai répondu que c'était aux commandes de l'avion que je voulais être. Le jour de mes 15 ans, j'ai traîné mon père à l'aéroclub. Il pensait que j'étais trop jeune pour passer mon brevet de pilote. C'est pourtant bien ce jour-là que j'ai fait ma première heure de vol. Ensuite, j'y allais tous les week-ends à cyclomoteur, traversant la presqu'île de Rhuys où j'habitais jusqu'à Meucon ». Il y a trois ans, la mère de famille a posé ses valises à Vannes pour suivre des études d'infirmière, avec l'ambition de trouver un métier lui permettant d'être à la fois pilote et soignant. En attendant, elle fait ses armes d'infirmière et refait sa vie dans le Sud de la France, s'envolant régulièrement « pour le plaisir ».
http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/bretagne/marine-bayer-mission-en-mere-23-11-2013-2312483.php
Felipe56- Survivant de Folie
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Le Tara de retour à Lorient samedi
Parti de Lorient le 19 mai dernier, Tara retrouvera les pontons samedi, au terme d'une aventure de plus de six mois et 25.000 km. L'un des trois capitaines du navire, Martin Herteau, lève le voile sur cette aventure humaine et scientifique.
Hier midi, Tara était à 800 milles de Lorient. Il accostera samedi, à 18 h 30, dans l'avant-port. Photo Tara expéditions
Comment se porte le navire après un tel voyage ? Il semble que vous ayez été surpris par une vague scélérate ?
Tara est dans un très bon état car il avait été très bien préparé, et c'est un bateau robuste. On n'a pas eu d'incident majeur, si ce n'est cette vague. Ce n'était pas tout à fait une vague scélérate, mais une vague de travers, qui nous a surpris en pleine nuit, au point de convergence entre la pointe du Labrador et les eaux atlantiques, où se rencontrent différents courants. Il y avait 45 noeuds de vent : Tara s'est retrouvé sous l'eau pendant quelques secondes. Ça fait vraiment bizarre ! Mais les dégâts sont restés légers, ça va.
Que peut-on dire de la mission scientifique de Tara, alors que les prélèvements ne sont pas encore analysés ?
Que c'est un succès, car on a pu faire quasiment toutes les stations de prélèvement de plancton prévues, notamment dans les eaux russes, ce qui est exceptionnel. Toutes, sauf avant le passage nord-ouest de l'Arctique, où la glace s'étendait plus vite que prévu,et où on a dû avancer au moteur. Mais les prélèvements ont été faits sur l'ensemble du tour de l'Arctique, et on ramène des données qui n'avaient jamais été prélevées.
Vous avez déjà navigué dans ces zones du globe. Quel ressenti gardez-vous sur l'évolution du climat en Arctique ?
2012 avait été une année record pour la fonte des glaces, avec une banquise réduite à 3,5 millions de m². Cette année, elle est remontée à 5 millions de m², donc on voit qu'on n'est pas face à un phénomène linéaire. Mais par contre, les Inuits avec lesquels nous avons pu échanger nous disent que les hivers sont moins rudes, la glace moins épaisse et que la banquise fond plus vite dans la saison.
Votre navigation était une forme de contre-la-montre, puisqu'il vous fallait franchir le passage nord-ouest avant la glace. Compliqué ?
Oui, car la banquise était presque deux fois plus importante que l'an passé. Quand on approchait du passage nord-ouest, on voyait que ça empirait de jour en jour. Par chance, un brise-glace canadien, qui savait qu'on arrivait et qui n'avait pas de mission à ce moment-là, est venu nous ouvrir la voie, sans qu'on le demande. Sans cette assistance, ç'aurait été très compliqué.
Quelles images garderez-vous de ce périple ?
Sur le plan humain, c'est sans doute notre étape à Saint-Pierre-et-Miquelon, où l'accueil a été incroyable. C'est un territoire français, qui a un vrai passé maritime. Toutes les projections de films qu'on a organisées là-bas étaient archi-pleines et les gens étaient à la fois chaleureux et hyper intéressés.Sur le plan esthétique, je retiendrai l'arrivée à Ilulissat (Groenland). On est entrés dans un champ de glace très dense, avec une nuit balayée par des aurores boréales et la pleine lune. Juste inoubliable.
Quel va être le programme une fois à terre ?
La mission, maintenant, c'est de ramener nos 6.000 prélèvements en bon état à Lorient. On est contents de rentrer à la maison. On va faire la fête et ensuite préparer le débarquement des prélèvements, qui partiront vers différents laboratoires en France, en Allemagne ou au Canada. Après, on démonte le matériel scientifique. Et en janvier, Tara partira pour un gros chantier, sa visite quinquennale, à Lorient, avant un nouveau départ vers la Méditerranée, fin mars ou début avril.
http://lorient.letelegramme.fr/local/morbihan/lorient/ville/tara-heureux-de-rentrer-a-la-maison-03-12-2013-2324749.php
Hier midi, Tara était à 800 milles de Lorient. Il accostera samedi, à 18 h 30, dans l'avant-port. Photo Tara expéditions
Comment se porte le navire après un tel voyage ? Il semble que vous ayez été surpris par une vague scélérate ?
Tara est dans un très bon état car il avait été très bien préparé, et c'est un bateau robuste. On n'a pas eu d'incident majeur, si ce n'est cette vague. Ce n'était pas tout à fait une vague scélérate, mais une vague de travers, qui nous a surpris en pleine nuit, au point de convergence entre la pointe du Labrador et les eaux atlantiques, où se rencontrent différents courants. Il y avait 45 noeuds de vent : Tara s'est retrouvé sous l'eau pendant quelques secondes. Ça fait vraiment bizarre ! Mais les dégâts sont restés légers, ça va.
Que peut-on dire de la mission scientifique de Tara, alors que les prélèvements ne sont pas encore analysés ?
Que c'est un succès, car on a pu faire quasiment toutes les stations de prélèvement de plancton prévues, notamment dans les eaux russes, ce qui est exceptionnel. Toutes, sauf avant le passage nord-ouest de l'Arctique, où la glace s'étendait plus vite que prévu,et où on a dû avancer au moteur. Mais les prélèvements ont été faits sur l'ensemble du tour de l'Arctique, et on ramène des données qui n'avaient jamais été prélevées.
Vous avez déjà navigué dans ces zones du globe. Quel ressenti gardez-vous sur l'évolution du climat en Arctique ?
2012 avait été une année record pour la fonte des glaces, avec une banquise réduite à 3,5 millions de m². Cette année, elle est remontée à 5 millions de m², donc on voit qu'on n'est pas face à un phénomène linéaire. Mais par contre, les Inuits avec lesquels nous avons pu échanger nous disent que les hivers sont moins rudes, la glace moins épaisse et que la banquise fond plus vite dans la saison.
Votre navigation était une forme de contre-la-montre, puisqu'il vous fallait franchir le passage nord-ouest avant la glace. Compliqué ?
Oui, car la banquise était presque deux fois plus importante que l'an passé. Quand on approchait du passage nord-ouest, on voyait que ça empirait de jour en jour. Par chance, un brise-glace canadien, qui savait qu'on arrivait et qui n'avait pas de mission à ce moment-là, est venu nous ouvrir la voie, sans qu'on le demande. Sans cette assistance, ç'aurait été très compliqué.
Quelles images garderez-vous de ce périple ?
Sur le plan humain, c'est sans doute notre étape à Saint-Pierre-et-Miquelon, où l'accueil a été incroyable. C'est un territoire français, qui a un vrai passé maritime. Toutes les projections de films qu'on a organisées là-bas étaient archi-pleines et les gens étaient à la fois chaleureux et hyper intéressés.Sur le plan esthétique, je retiendrai l'arrivée à Ilulissat (Groenland). On est entrés dans un champ de glace très dense, avec une nuit balayée par des aurores boréales et la pleine lune. Juste inoubliable.
Quel va être le programme une fois à terre ?
La mission, maintenant, c'est de ramener nos 6.000 prélèvements en bon état à Lorient. On est contents de rentrer à la maison. On va faire la fête et ensuite préparer le débarquement des prélèvements, qui partiront vers différents laboratoires en France, en Allemagne ou au Canada. Après, on démonte le matériel scientifique. Et en janvier, Tara partira pour un gros chantier, sa visite quinquennale, à Lorient, avant un nouveau départ vers la Méditerranée, fin mars ou début avril.
http://lorient.letelegramme.fr/local/morbihan/lorient/ville/tara-heureux-de-rentrer-a-la-maison-03-12-2013-2324749.php
Felipe56- Survivant de Folie
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Mer des hommes...
Une idée cadeau pour Noël qui approche...
Récits d'aventures de Jean-Michel Sautter : "Mer des hommes, un tour du monde..."
Un tour du monde à la voile, à la rencontre des hommes. Livre couronné par le Prix Albatros du meilleur récit de mer, décerné par Sail The World.
“A l’aube de mes années sixties,” écrit l’auteur, “il ne fallait pas attendre d’être impotent, malade ou mort pour réaliser ce projet.”
Mais, pour Jean-Michel Sautter, la navigation n’est rien si elle n’est rencontre.
Rencontre d’un homme avec la mer, le vent, les paysages. Rencontre avec soi-même face au danger.
Mais l’essentiel est bien ailleurs... Au fil de cette longue route, chaque étape est la porte d’un autre monde. Un monde qui vous prend comme vous vous donnez à lui.
Ce passionnant carnet de voyage, décrit, d’une plume précise mais sensible, ces rencontres, ces amitiés qui se nouent entre semblables, mais si différents.
Des hommes dont l’histoire est façonnée par des climats, des paysages, des sociétés dont l’auteur livre les clés avec simplicité.
Avec humour, il débusque derrière mille et une anecdotes le sens profond de son passage sur mer : la rencontre avec l’autre est le trésor caché, la richesse du voyageur. Un livre d’aventure, oui, mais à hauteur d’homme.
“A soixante ans, Jean Michel, la vie est finie...” lui dit Denis, un pêcheur polynésien. Ce tour du monde « à la Papy » démontre qu’à soixante ans, la vie grandit encore...
http://www.ancre-de-marine.com/boutique/fiche_produit.cfm?ref=9782841412150&type=9&code_lg=lg_fr&num=21
Récits d'aventures de Jean-Michel Sautter : "Mer des hommes, un tour du monde..."
Un tour du monde à la voile, à la rencontre des hommes. Livre couronné par le Prix Albatros du meilleur récit de mer, décerné par Sail The World.
“A l’aube de mes années sixties,” écrit l’auteur, “il ne fallait pas attendre d’être impotent, malade ou mort pour réaliser ce projet.”
Mais, pour Jean-Michel Sautter, la navigation n’est rien si elle n’est rencontre.
Rencontre d’un homme avec la mer, le vent, les paysages. Rencontre avec soi-même face au danger.
Mais l’essentiel est bien ailleurs... Au fil de cette longue route, chaque étape est la porte d’un autre monde. Un monde qui vous prend comme vous vous donnez à lui.
Ce passionnant carnet de voyage, décrit, d’une plume précise mais sensible, ces rencontres, ces amitiés qui se nouent entre semblables, mais si différents.
Des hommes dont l’histoire est façonnée par des climats, des paysages, des sociétés dont l’auteur livre les clés avec simplicité.
Avec humour, il débusque derrière mille et une anecdotes le sens profond de son passage sur mer : la rencontre avec l’autre est le trésor caché, la richesse du voyageur. Un livre d’aventure, oui, mais à hauteur d’homme.
“A soixante ans, Jean Michel, la vie est finie...” lui dit Denis, un pêcheur polynésien. Ce tour du monde « à la Papy » démontre qu’à soixante ans, la vie grandit encore...
http://www.ancre-de-marine.com/boutique/fiche_produit.cfm?ref=9782841412150&type=9&code_lg=lg_fr&num=21
Felipe56- Survivant de Folie
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La Floride sous un autre angle...
Deux photos prises en Floride, près de Miami, il y a une quinzaine de jours...
Felipe56- Survivant de Folie
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Mer Noire
Inutile de présenter Largo Winch, il faudrait vraiment avoir vécu en autarcie complète dans un petit village en plein centre de la Nouvelle-Guinée depuis 20 ans pour ne pas connaître ce personnage de bande-dessinée aux multiples produits dérivés...
Dessin : Philippe Francq- Scénario : Jean Van Hamme
Editions Dupuis
Courez vite l'acheter si vous ne l'avez pas encore !
Felipe56- Survivant de Folie
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Poème "Regarde la mer"
http://boriedarles.pagesperso-orange.fr/realisations/poesies2007/regarde_la_mer.htm
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Nautic 2013 : salon nautique de Paris
Le salon Nautic revient à Paris du 7 au 15 décembre 2013 au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Venez découvrir toutes les dernières innovations ainsi que de nombreuses animations célébrant l’histoire du nautisme, à travers les domaines de la course, de la plaisance, du design et de l’environnement.
Le Nautic attend cette année quelques 250 000 visiteurs qui viendront à la rencontre de plus de 800 exposants qui représentent 1 400 marques. Quelques 800 bateaux seront exposés dont 200 nouveautés, 420 bateaux à moteur et 380 voiliers.
Le salon Nautic prend ses quartiers dans 3 pavillons du Parc des Expos de la Porte de Versailles :
- Voile et tourisme (Pavillon 1)
- Motonautisme (Pavillons 2.2 et 4)
- Équipements (Pavillon 2.1)
Tous les jours, des animations et des démonstrations seront proposées tout au long de la journée... Prévoyez du temps et de l'énergie donc !
Billet, horaires et informations pratiques du Salon Nautique de Paris
Date : Du 7 au 15 décembre 2013
Lieu : Parc des Expos – Porte de Versailles, Pavillons 1, 2.1, 2.2 et 4
Horaires : de 10h00 à 19h00 (nocturne le vendredi 13 décembre jusqu’à 22h00)
Billet plein tarif : 15 euros
Tarif CE et Groupes de plus de 10 personnes : 8 euros
Tarif réduit de 16 ans à 18 ans : 8 euros
Entrée gratuite pour les étudiants sous réserve d’un pré-enregistrement et de la présentation d’une carte étudiant en cours de validité à l’entrée du salon (ça c'est cool !)
Il est possible d’acheter son billet sur la billetterie en ligne (pour éviter les queues qui n'en finissent pas, c'est pratique !) http://www.salonnautiqueparis.com/Billetterie.htm
http://www.tout-paris.org/salon-nautic-paris-2415
Le Nautic attend cette année quelques 250 000 visiteurs qui viendront à la rencontre de plus de 800 exposants qui représentent 1 400 marques. Quelques 800 bateaux seront exposés dont 200 nouveautés, 420 bateaux à moteur et 380 voiliers.
Le salon Nautic prend ses quartiers dans 3 pavillons du Parc des Expos de la Porte de Versailles :
- Voile et tourisme (Pavillon 1)
- Motonautisme (Pavillons 2.2 et 4)
- Équipements (Pavillon 2.1)
Tous les jours, des animations et des démonstrations seront proposées tout au long de la journée... Prévoyez du temps et de l'énergie donc !
Billet, horaires et informations pratiques du Salon Nautique de Paris
Date : Du 7 au 15 décembre 2013
Lieu : Parc des Expos – Porte de Versailles, Pavillons 1, 2.1, 2.2 et 4
Horaires : de 10h00 à 19h00 (nocturne le vendredi 13 décembre jusqu’à 22h00)
Billet plein tarif : 15 euros
Tarif CE et Groupes de plus de 10 personnes : 8 euros
Tarif réduit de 16 ans à 18 ans : 8 euros
Entrée gratuite pour les étudiants sous réserve d’un pré-enregistrement et de la présentation d’une carte étudiant en cours de validité à l’entrée du salon (ça c'est cool !)
Il est possible d’acheter son billet sur la billetterie en ligne (pour éviter les queues qui n'en finissent pas, c'est pratique !) http://www.salonnautiqueparis.com/Billetterie.htm
http://www.tout-paris.org/salon-nautic-paris-2415
Felipe56- Survivant de Folie
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Localisation : Breizh Izel
A l'horizon...
A L'horizon
J’ai encore souvenance de ces navires,
Voilures chahutées par de fiers aquilons,
Éthers qui enjôlaient l’ivresse de ces sbires ;
Ces marins râblés, l’épiderme macaron.
J’ai encore souvenance de ces navires.
Aux tempêtes injurieuses, les nefs subirent
Tant de véhémence – Tephillim tympanon
Qu’en finalité létale elles se fendirent
Et délivrèrent aux océans leurs cargaisons.
Aux tempêtes injurieuses, les nefs subirent.
Les terribles aventures des longs gréements,
Aujourd’hui résonnent fort et comme un airain ;
Fabuleux voyages aux propos captivants
En mon esprit agité – un sang de mutin.
Les terribles aventures des longs gréements.
Vois ! A l’horizon se profilent les chalands,
Vierges sacrifiées à de pénibles destins.
Aussi on devine dans les nuages blancs
Quelques équipages le mouchoir à la main.
Lors, à l’horizon se profilent les chalands.
J’ai encore souvenance de ces navires :
Aux tempêtes injurieuses, les nefs subirent
Les terribles aventures des longs gréements ;
Vois ! A l’horizon se profilent les chalands.
Didier Sicchia.
http://holaf44.centerblog.net/rub-poemes-sur-la-mer-.html?ii=1
Felipe56- Survivant de Folie
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Localisation : Breizh Izel
Signez la pétition !
Pourquoi c'est important
Les créatures étonnantes qui vivent dans les océans profonds sont systématiquement détruites par d’immenses filets de pêche qui attrapent et rasent tout sur leur passage. Mais, dans quelques jours, le Parlement européen peut voter de façon à protéger l'un des habitats les plus précieux au monde - exprimons tout notre soutien au Parlement européen pour l’encourager à voter avec ambition.
Les lobbies de la pêche, notamment français, tentent de saboter le projet d'interdiction des méthodes de pêche les plus destructrices dans l'Atlantique Nord-Est et les députés européens ont besoin de l'appui de l'opinion publique pour leur barrer le passage. Si nous nous unissons maintenant, nous pouvons nous assurer que l‘écosystème fragile des profondeurs obtienne l’aide dont il a besoin. Entourons les députés européens d'une vague de soutien afin qu'ils puissent tenir bon face aux lobbies.
Aujourd'hui mardi 10 décembre, les députés européens peuvent voter l’interdiction des méthodes de pêche les plus destructrices dans l'Atlantique Nord-Est.
Les océans profonds forment le plus grand habitat de la planète. Ils regorgent de toutes sortes de formes de vie uniques, y compris des éponges anciennes et des coraux multimillénaires. Mais les chalutiers profonds les détruisent en traînant des filets géants et lestés, fixés à des câbles et des panneaux d'acier de plus de 2 tonnes chacun. Tout cela pour capturer un petit nombre de poissons à faible valeur commerciale. Cela équivaut à abattre une forêt pour attraper quelques écureuils !
Plus de 300 scientifiques se sont unis pour dire STOP à cette destruction aveugle et coûteuse, qui est subventionnée par l'argent des contribuables. Mais les entreprises de pêche ont gagné des appuis politiques pour s'opposer à ces mesures bénéfiques pour tous. Certains députés nous disent que nous pourrions perdre cette bataille s'ils ne sont pas mandatés publiquement pour s’opposer aux lobbies.
Donnons-leur ce dont ils ont besoin avant ce vote historique ! Si nous nous unissons pour élever nos voix, nous pouvons assurer la protection de l'un des plus incroyables environnements océaniques du monde. Signez la pétition dès maintenant et partagez-la avec le plus grand nombre.
La communauté Avaaz a contribué à une page de l'histoire au début de cette année lorsque 180 000 membres ont envoyé des messages pour demander aux députés de mettre fin à la surpêche. Le vote a été remporté avec une écrasante majorité ! Nous pouvons réaliser le même exploit aujourd’hui pour sauver la vie dans les océans profonds. Agissons avant qu'il ne soit trop tard.
Cette pétition a été créée par l'Association BLOOM (www.bloomassociation.org) et Fishlove (www.fishlove.co.uk)
Cliquez sur ce lien et votez la pétition !
https://secure.avaaz.org/fr/petition/Leaders_of_the_European_Parliament_Stop_the_industrial_destruction_of_the_deep_ocean/?bxKYsdb&v=32259
Les créatures étonnantes qui vivent dans les océans profonds sont systématiquement détruites par d’immenses filets de pêche qui attrapent et rasent tout sur leur passage. Mais, dans quelques jours, le Parlement européen peut voter de façon à protéger l'un des habitats les plus précieux au monde - exprimons tout notre soutien au Parlement européen pour l’encourager à voter avec ambition.
Les lobbies de la pêche, notamment français, tentent de saboter le projet d'interdiction des méthodes de pêche les plus destructrices dans l'Atlantique Nord-Est et les députés européens ont besoin de l'appui de l'opinion publique pour leur barrer le passage. Si nous nous unissons maintenant, nous pouvons nous assurer que l‘écosystème fragile des profondeurs obtienne l’aide dont il a besoin. Entourons les députés européens d'une vague de soutien afin qu'ils puissent tenir bon face aux lobbies.
Aujourd'hui mardi 10 décembre, les députés européens peuvent voter l’interdiction des méthodes de pêche les plus destructrices dans l'Atlantique Nord-Est.
Les océans profonds forment le plus grand habitat de la planète. Ils regorgent de toutes sortes de formes de vie uniques, y compris des éponges anciennes et des coraux multimillénaires. Mais les chalutiers profonds les détruisent en traînant des filets géants et lestés, fixés à des câbles et des panneaux d'acier de plus de 2 tonnes chacun. Tout cela pour capturer un petit nombre de poissons à faible valeur commerciale. Cela équivaut à abattre une forêt pour attraper quelques écureuils !
Plus de 300 scientifiques se sont unis pour dire STOP à cette destruction aveugle et coûteuse, qui est subventionnée par l'argent des contribuables. Mais les entreprises de pêche ont gagné des appuis politiques pour s'opposer à ces mesures bénéfiques pour tous. Certains députés nous disent que nous pourrions perdre cette bataille s'ils ne sont pas mandatés publiquement pour s’opposer aux lobbies.
Donnons-leur ce dont ils ont besoin avant ce vote historique ! Si nous nous unissons pour élever nos voix, nous pouvons assurer la protection de l'un des plus incroyables environnements océaniques du monde. Signez la pétition dès maintenant et partagez-la avec le plus grand nombre.
La communauté Avaaz a contribué à une page de l'histoire au début de cette année lorsque 180 000 membres ont envoyé des messages pour demander aux députés de mettre fin à la surpêche. Le vote a été remporté avec une écrasante majorité ! Nous pouvons réaliser le même exploit aujourd’hui pour sauver la vie dans les océans profonds. Agissons avant qu'il ne soit trop tard.
Cette pétition a été créée par l'Association BLOOM (www.bloomassociation.org) et Fishlove (www.fishlove.co.uk)
Cliquez sur ce lien et votez la pétition !
https://secure.avaaz.org/fr/petition/Leaders_of_the_European_Parliament_Stop_the_industrial_destruction_of_the_deep_ocean/?bxKYsdb&v=32259
Felipe56- Survivant de Folie
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La mer pour horizon...
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La Mer des Monstres...
Percy Jackson ne sent pas vraiment l’âme d’un héros. Même s’il a déjà sauvé le monde, ce demi-dieu se demande si ce n’était pas tout simplement un coup de bol extraordinaire. Lorsqu’il découvre que son demi-frère est un monstre, il commence même à penser qu’être le fils de Poséidon est peut-être une malédiction. Mais il ne va pas avoir le temps de méditer sur le sujet car la barrière de protection divine qui protège le Camp des Sang-Mêlé est attaquée par une horde de monstres mythologiques, menaçant de détruire le sanctuaire des demi-dieux. Pour sauver leur seul refuge, Percy et sa bande doivent se lancer à la recherche de la légendaire Toison d’Or.
Leur périple va les conduire dans une odyssée à hauts risques sur les eaux inexplorées et mortelles de la Mer des Monstres - plus connue des humains sous le nom de Triangle des Bermudes. Ils devront faire face à d’incroyables créatures fantastiques : d’un taureau mécanique cracheur de feu, à des créatures des mers terrifiantes, en passant par des cyclopes géants. Et même d’autres demi-dieux à la loyauté douteuse... Les enjeux sont plus importants que jamais : si Percy échoue, le Camp des Sang-Mêlé disparaîtra à jamais et l’Olympe s’effondrera.
Film sorti le 14 août dernier... A voir ou revoir !
http://www.cinemasgaumontpathe.com/films/percy-jackson-la-mer-des-monstres/
Felipe56- Survivant de Folie
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Le voilier de légende mis à prix 15.000 €
15.000 € le soixante pieds Imoca (18 m) ! Qui dit mieux ? Le bateau de légende du Vendée Globe (deux victoires) sera bientôt vendu aux enchères, alors que son propriétaire polonais a disparu des écrans radars.
Vincent Riou sur PRB durant le Vendée Globe en 2004
15.000 € ! Ce sera la mise à prix de ce soixante pieds abandonné à Brest par une société maraîchère polonaise (le bateau s'appelle Fruit) qui ne donne plus aucun signe de vie. Quatorze mois que ce bateau au palmarès exceptionnel attend à Brest.Sous les couleurs de PRB, ce voilier a remporté deux fois le Vendée Globe, le tour du monde en solitaire, avec à la barre Michel Desjoyeaux (2000) et Vincent Riou (2004). Le solide plan Finot Conq a aussi fait les beaux jours d'Anne Liardet et de Samantha Davies, quelques années plus tard pour Roxy. Dépassé par les nouvelles unités, le 60-pieds avait pourtant été racheté par une société polonaise désireuse de l'inscrire à la Barcelona Race de 2010. Mais l'organisation l'avait recalé pour des questions de critères de sécurité.
Plus personne
Errant de port en port (également inquiété par la justice espagnole), le bateau a échoué au port du Château avec tout son matériel et ses voiles à poste. « On a vu du monde au début, mais plus personne ne s'est manifesté depuis des mois », explique le directeur du port de plaisance François Corre.Personne n'est venu hiverner les voiles. Les écoutes sont à poste, les dérives sont protégées mais c'est le personnel portuaire qui vérifie les amarres et les défenses du bateau. Des scellés ont été posés, les mises en demeure n'ont rien donné.Et la facture n'a cessé de grimper pour ce voilier devenu encombrant (25 m de ponton occupés).
Le bateau tel qu'il est à Brest où il n'a pas bougé depuis 14 mois...
Plusieurs acheteurs
On s'oriente vers sa vente aux enchères, avant cet été, sans prix de réserve, afin de couvrir le montant de la créance et des frais judiciaires. « Le bateau partira à 15.000 € s'il le faut ». Mais selon l'huissier Christophe Guéganton « il devrait y avoir d'autres acheteurs, français et étrangers, issus de la course au large mais pas seulement à ce prix de départ ». Et peut-être d'autres créanciers qui se manifesteront à cette occasion.À combien partira ce monument historique de la course au large ? « À 50.000 €, ça restera une excellente affaire », estime l'huissier brestois.
Coût de remise en état
Mais combien faudra-t-il rajouter pour mettre à niveau ce voilier de compétition ? À quel prix peut-il encore répondre aux exigences de la classe ? Rien que la réalisation d'un jeu de voiles neuves tourne autour des 100.000 €. Un professionnel de la sortie en mer de prestige sera-t-il intéressé ? La Cité de la voile, à Lorient, explique ne pas avoir vocation à récupérer ces extraordinaires bateaux de course. Finira-t-il en pièces détachées... ? Triste fin pour ce voilier qui a porté l'excellence de la course au large.
http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/brest-le-voilier-de-legende-mis-a-prix-15-000-eur-14-12-2013-2337569.php
Vincent Riou sur PRB durant le Vendée Globe en 2004
15.000 € ! Ce sera la mise à prix de ce soixante pieds abandonné à Brest par une société maraîchère polonaise (le bateau s'appelle Fruit) qui ne donne plus aucun signe de vie. Quatorze mois que ce bateau au palmarès exceptionnel attend à Brest.Sous les couleurs de PRB, ce voilier a remporté deux fois le Vendée Globe, le tour du monde en solitaire, avec à la barre Michel Desjoyeaux (2000) et Vincent Riou (2004). Le solide plan Finot Conq a aussi fait les beaux jours d'Anne Liardet et de Samantha Davies, quelques années plus tard pour Roxy. Dépassé par les nouvelles unités, le 60-pieds avait pourtant été racheté par une société polonaise désireuse de l'inscrire à la Barcelona Race de 2010. Mais l'organisation l'avait recalé pour des questions de critères de sécurité.
Plus personne
Errant de port en port (également inquiété par la justice espagnole), le bateau a échoué au port du Château avec tout son matériel et ses voiles à poste. « On a vu du monde au début, mais plus personne ne s'est manifesté depuis des mois », explique le directeur du port de plaisance François Corre.Personne n'est venu hiverner les voiles. Les écoutes sont à poste, les dérives sont protégées mais c'est le personnel portuaire qui vérifie les amarres et les défenses du bateau. Des scellés ont été posés, les mises en demeure n'ont rien donné.Et la facture n'a cessé de grimper pour ce voilier devenu encombrant (25 m de ponton occupés).
Le bateau tel qu'il est à Brest où il n'a pas bougé depuis 14 mois...
Plusieurs acheteurs
On s'oriente vers sa vente aux enchères, avant cet été, sans prix de réserve, afin de couvrir le montant de la créance et des frais judiciaires. « Le bateau partira à 15.000 € s'il le faut ». Mais selon l'huissier Christophe Guéganton « il devrait y avoir d'autres acheteurs, français et étrangers, issus de la course au large mais pas seulement à ce prix de départ ». Et peut-être d'autres créanciers qui se manifesteront à cette occasion.À combien partira ce monument historique de la course au large ? « À 50.000 €, ça restera une excellente affaire », estime l'huissier brestois.
Coût de remise en état
Mais combien faudra-t-il rajouter pour mettre à niveau ce voilier de compétition ? À quel prix peut-il encore répondre aux exigences de la classe ? Rien que la réalisation d'un jeu de voiles neuves tourne autour des 100.000 €. Un professionnel de la sortie en mer de prestige sera-t-il intéressé ? La Cité de la voile, à Lorient, explique ne pas avoir vocation à récupérer ces extraordinaires bateaux de course. Finira-t-il en pièces détachées... ? Triste fin pour ce voilier qui a porté l'excellence de la course au large.
http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/brest-le-voilier-de-legende-mis-a-prix-15-000-eur-14-12-2013-2337569.php
Felipe56- Survivant de Folie
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SubOceana, la mer en 3D !!
SubOcéana, une société de Planguenoual, spécialisée dans la réalité augmentée et la 3D, présente, au salon nautique, à Paris, ses dernières innovations.
SubOceana est l'une des entreprises costarmoricaines à hisser ses savoir-faire au salon nautique. Installée depuis deux ans maintenant sur le site de Jospinet à Planguenoal, SubOceana s'est spécialisée dans la modélisation 3D, la réalité augmentée, la simulation de plongée, l'e-learning. Le tout, comme le nom de l'entreprise l'indique, tourné vers la mer.
Pour donner vie à SubOceana, Philippe Carrez n'a en réalité fait que conjuguer sa passion pour la plongée avec son métier d'informaticien. « Le globe est recouvert à 70 % par les océans, mais seules 0,5 % de la population y a accès. Mon ambition était de promouvoir le monde sous-marin via les nouvelles technologies », résume Philippe Carrez, 49 ans.
Samedi, au Nautic, SubOceana a donné « virtuellement » vie à un projet de bateau accessible aux personnes à mobilité réduite, actuellement développé par le lycée Jules-Verne de Guingamp. Un bateau qui n'existe pour l'instant qu'à l'état de plans, mais auxquels Philippe Carrez a déjà donné de l'épaisseur grâce à la réalité augmentée.
Une application téléchargée sur sa tablette ou son smartphone permet en effet de voir surgir sur son écran le navire, juste présenté sur une brochure papier, en 3D et de le faire tourner dans tous les sens. Il est même possible de découvrir son aménagement intérieur, d'évoluer à 360 ° dans le carré. Une visite virtuelle en trois dimensions qui permet d'imaginer concrètement ce que pourrait être ce voilier dédié aux personnes handicapées.
Les développements proposés par SubOceana pourraient trouver d'inépuisables traductions dans le nautisme. À commencer par les chantiers qui exposent au salon nautique. « Les nouveautés sont exposées, mais tous les bateaux d'une même marque ne sont pas visibles ici, illustre Philippe Carrez. Les grands constructeurs pourraient proposer des catalogues en réalité augmentée. Ainsi de retour chez lui, le possible client pourrait montrer à son épouse, à ses amis, qui n'ont pu venir l'accompagner à Paris, le bateau qu'il convoite. »
Une façon d'appréhender, via le virtuel, la réalité d'un peu plus près. Et de rêver encore plus fort.
http://www.ouest-france.fr/au-nautic-un-vent-davenir-venu-des-cotes-darmor-1779913
http://www.ouest-france.fr/salon-nautique-avec-suboceana-la-mer-se-devoile-en-3d-1776308
SubOceana est l'une des entreprises costarmoricaines à hisser ses savoir-faire au salon nautique. Installée depuis deux ans maintenant sur le site de Jospinet à Planguenoal, SubOceana s'est spécialisée dans la modélisation 3D, la réalité augmentée, la simulation de plongée, l'e-learning. Le tout, comme le nom de l'entreprise l'indique, tourné vers la mer.
Pour donner vie à SubOceana, Philippe Carrez n'a en réalité fait que conjuguer sa passion pour la plongée avec son métier d'informaticien. « Le globe est recouvert à 70 % par les océans, mais seules 0,5 % de la population y a accès. Mon ambition était de promouvoir le monde sous-marin via les nouvelles technologies », résume Philippe Carrez, 49 ans.
Samedi, au Nautic, SubOceana a donné « virtuellement » vie à un projet de bateau accessible aux personnes à mobilité réduite, actuellement développé par le lycée Jules-Verne de Guingamp. Un bateau qui n'existe pour l'instant qu'à l'état de plans, mais auxquels Philippe Carrez a déjà donné de l'épaisseur grâce à la réalité augmentée.
Une application téléchargée sur sa tablette ou son smartphone permet en effet de voir surgir sur son écran le navire, juste présenté sur une brochure papier, en 3D et de le faire tourner dans tous les sens. Il est même possible de découvrir son aménagement intérieur, d'évoluer à 360 ° dans le carré. Une visite virtuelle en trois dimensions qui permet d'imaginer concrètement ce que pourrait être ce voilier dédié aux personnes handicapées.
Les développements proposés par SubOceana pourraient trouver d'inépuisables traductions dans le nautisme. À commencer par les chantiers qui exposent au salon nautique. « Les nouveautés sont exposées, mais tous les bateaux d'une même marque ne sont pas visibles ici, illustre Philippe Carrez. Les grands constructeurs pourraient proposer des catalogues en réalité augmentée. Ainsi de retour chez lui, le possible client pourrait montrer à son épouse, à ses amis, qui n'ont pu venir l'accompagner à Paris, le bateau qu'il convoite. »
Une façon d'appréhender, via le virtuel, la réalité d'un peu plus près. Et de rêver encore plus fort.
http://www.ouest-france.fr/au-nautic-un-vent-davenir-venu-des-cotes-darmor-1779913
http://www.ouest-france.fr/salon-nautique-avec-suboceana-la-mer-se-devoile-en-3d-1776308
Felipe56- Survivant de Folie
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Une extraordinaire pieuvre experte dans l'art du camouflage
Un biologiste marin (Roger Hanlon) qui nageait dans les fonds marins à l'aide d'une caméra a eu la grosse surprise de voir une pieuvre surgir juste devant lui. Le céphalopode était tellement bien camouflé qu'on ne devine même pas sa présence sur la vidéo. Voici tout d'abord les photogrammes :
Ce scientifique nageait dans les profondeurs des océans à l'aide d'une caméra quand il a aperçu au loin une pieuvre. Pour l'observer de plus près, il s'est alors rapproché et soudainement elle a disparu. Concentré pour retrouver l'animal, le biologiste est allé vers le "buisson" marin où il avait perdu de vue la pieuvre. Mais toujours aucune trace. Et puis aussi soudainement qu'elle avait disparu, elle est réapparue, en reprenant ses vraies couleurs ! La pieuvre s'était tout simplement fondue dans le décor. S'il savait bien que l'animal était dans les parages, cela a suffi à faire sursauter le biologiste qui ne s'attendait pas à ce que ses capacités de camouflage soient aussi efficaces. Et on le comprend : on a beau voir et revoir la vidéo, on a tout de même beaucoup de mal à distinguer la forme de l'animal.
Regardez toute la vidéo (28 min en anglais) mais SURTOUT entre 00'31 et 01'40... Exceptionnel !
"Aucun animal n'est arrivé à une telle vitesse et une telle diversité d'apparences", a expliqué Roger Hanlon, à la radio Science Friday. Les céphalopodes peuvent adopter la couleur et la texture de leur environnement en quelques fractions de seconde en changeant la taille et la forme des cellules pigmentaires situées sur leur peau appelée chromatophores. Ceci leur permet de se cacher sur des rochers, de la végétation ou des surfaces lisses et de devenir imperceptibles. Mais même après des années d'étude, Roger Hanlon ignore quel est le secret du talent des céphalopodes. "La chose fantastique c'est que ces animaux ne voient pas les couleurs et sont capables de créer des motifs mélangeant les couleurs", a indiqué Roger Hanlon. "Mais nous ne savons pas pourquoi".
http://hermes.mbl.edu/mrc/hanlon/coloration.html
En savoir plus: http://www.maxisciences.com/pieuvre/une-extraordinaire-pieuvre-experte-dans-l-039-art-du-camouflage_art30784.html
Copyright Gentside Découverte
Ce scientifique nageait dans les profondeurs des océans à l'aide d'une caméra quand il a aperçu au loin une pieuvre. Pour l'observer de plus près, il s'est alors rapproché et soudainement elle a disparu. Concentré pour retrouver l'animal, le biologiste est allé vers le "buisson" marin où il avait perdu de vue la pieuvre. Mais toujours aucune trace. Et puis aussi soudainement qu'elle avait disparu, elle est réapparue, en reprenant ses vraies couleurs ! La pieuvre s'était tout simplement fondue dans le décor. S'il savait bien que l'animal était dans les parages, cela a suffi à faire sursauter le biologiste qui ne s'attendait pas à ce que ses capacités de camouflage soient aussi efficaces. Et on le comprend : on a beau voir et revoir la vidéo, on a tout de même beaucoup de mal à distinguer la forme de l'animal.
Regardez toute la vidéo (28 min en anglais) mais SURTOUT entre 00'31 et 01'40... Exceptionnel !
"Aucun animal n'est arrivé à une telle vitesse et une telle diversité d'apparences", a expliqué Roger Hanlon, à la radio Science Friday. Les céphalopodes peuvent adopter la couleur et la texture de leur environnement en quelques fractions de seconde en changeant la taille et la forme des cellules pigmentaires situées sur leur peau appelée chromatophores. Ceci leur permet de se cacher sur des rochers, de la végétation ou des surfaces lisses et de devenir imperceptibles. Mais même après des années d'étude, Roger Hanlon ignore quel est le secret du talent des céphalopodes. "La chose fantastique c'est que ces animaux ne voient pas les couleurs et sont capables de créer des motifs mélangeant les couleurs", a indiqué Roger Hanlon. "Mais nous ne savons pas pourquoi".
http://hermes.mbl.edu/mrc/hanlon/coloration.html
En savoir plus: http://www.maxisciences.com/pieuvre/une-extraordinaire-pieuvre-experte-dans-l-039-art-du-camouflage_art30784.html
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superbes images sous-marines !
Un moment de détente avec ces superbes photos !
Et en bonus, cette très belle vidéo ! Clique sur le lien direct :
http://vimeo.com/58936148#at=0
Et en bonus, cette très belle vidéo ! Clique sur le lien direct :
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Felipe56- Survivant de Folie
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idée cadeau pour Noël couleur mer !
Qui n'a jamais rêvé de découvrir un trésor ? Avec son nouveau livre intitulé « Chasse aux trésors en Bretagne et mer celtique », le Plourinois Bernard Foucault promène le lecteur dans une douzaine d'histoires de naufrage en Bretagne. Un travail d'enquête.
Une âme de pirate ? Un peu, peut-être. Mais Bernard Foucault est avant tout un enquêteur. Son Graal ? Les épaves, leurs histoires, leurs mystères et la recherche de leur lieu d'échouage.
L'appel de la mer
Domicilié à Plourin-lès-Morlaix depuis un mois, mais dans le pays de Morlaix depuis 30 ans, c'est un passionné de trésors et de plongée. L'auteur amateur vient de publier son troisième ouvrage, « Chasses aux trésors en Bretagne et mer celtique ».« Je suis resté un gamin », rit Bernard Foucault, également formateur à l'école d'infirmières de Morlaix. « J'ai vécu toute mon enfance au Relecq-Kerhuon, près de Brest. L'eau était au pied de la maison. J'y passais mon temps ». Né dans une famille de marins de commerce et d'anciens Terre-Neuvas, l'auteur, âgé de 52 ans, a commencé à plonger à 15 ans. « Qui n'a jamais joué à la chasse au trésor ? », sourit-il. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que lui s'est pris au jeu. « C'est chercher qui m'intéresse, tout le plaisir est là », souligne-t-il.
Un important travail de recherches
Des recherches ? Mais pour faire quoi ? « Eh bien, comprendre les histoires dramatiques des naufrages et aussi identifier le lieu d'échouage de ces navires », explique-t-il. Une affaire de patience et de contact. Il faut maîtriser son territoire d'investigation et s'intéresser à chaque détail, tel le nom d'un rocher. C'est comme ça qu'il y a 20 ans, avec un ami, ils ont découvert l'épave du « Henry R. James », un bateau à vapeur torpillé en baie de Morlaix, le 16 juillet 1917. Un vrai trésor. « On a plongé longtemps avant de tomber dessus. C'était l'aventure », se souvient-il.Dans son nouvel ouvrage, le plongeur revient sur l'histoire d'une douzaine de naufrages célèbres au large des côtes bretonnes et sur les recherches entreprises pour les découvrir.
Le mythe de La Cordelière
D'ailleurs, certaines de ces épaves gisent toujours au fond de l'eau. C'est le cas de La Cordelière. L'auteur lui consacre un chapitre dans son nouvel ouvrage. Ce navire fut commandé, en 1498, par Anne de Bretagne aux chantiers navals morlaisiens, les plus réputés de l'époque. Un bâtiment de 40 mètres de long, 12 mètres de large et un poids de 700 tonneaux. Ce navire de guerre, commandé par Hervé de Portzmoguer, sombra après une longue et féroce bataille navale contre les Anglais, le 10 août 1512, quelque part entre la mer d'Iroise et le goulet de Brest. Bernard Foucault détaille chaque étape de cette bataille et rappelle : « Cinq cents ans après le terrible combat, elle reste un mystère. Plusieurs campagnes de recherches ont été entreprises. Sans résultat ».Les férus de chasse aux trésors et d'histoire de naufrage devraient être comblés. D'autant plus que Bernard Foucault présente aussi, dans son ouvrage, le véritable business qui existe autour de ces découvertes. Un chasseur, certes, mais surtout pas un pilleur.
Pratique « Chasses aux trésors en Bretagne et mer celtique », éditions Cristel, 26 €.
http://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/morlaix/ville/bernard-foucault-chercheur-d-epaves-19-12-2013-2343857.php
http://www.editions-cristel.com/a-paraitre/101-chas-9782844210944.html
Une âme de pirate ? Un peu, peut-être. Mais Bernard Foucault est avant tout un enquêteur. Son Graal ? Les épaves, leurs histoires, leurs mystères et la recherche de leur lieu d'échouage.
L'appel de la mer
Domicilié à Plourin-lès-Morlaix depuis un mois, mais dans le pays de Morlaix depuis 30 ans, c'est un passionné de trésors et de plongée. L'auteur amateur vient de publier son troisième ouvrage, « Chasses aux trésors en Bretagne et mer celtique ».« Je suis resté un gamin », rit Bernard Foucault, également formateur à l'école d'infirmières de Morlaix. « J'ai vécu toute mon enfance au Relecq-Kerhuon, près de Brest. L'eau était au pied de la maison. J'y passais mon temps ». Né dans une famille de marins de commerce et d'anciens Terre-Neuvas, l'auteur, âgé de 52 ans, a commencé à plonger à 15 ans. « Qui n'a jamais joué à la chasse au trésor ? », sourit-il. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que lui s'est pris au jeu. « C'est chercher qui m'intéresse, tout le plaisir est là », souligne-t-il.
Un important travail de recherches
Des recherches ? Mais pour faire quoi ? « Eh bien, comprendre les histoires dramatiques des naufrages et aussi identifier le lieu d'échouage de ces navires », explique-t-il. Une affaire de patience et de contact. Il faut maîtriser son territoire d'investigation et s'intéresser à chaque détail, tel le nom d'un rocher. C'est comme ça qu'il y a 20 ans, avec un ami, ils ont découvert l'épave du « Henry R. James », un bateau à vapeur torpillé en baie de Morlaix, le 16 juillet 1917. Un vrai trésor. « On a plongé longtemps avant de tomber dessus. C'était l'aventure », se souvient-il.Dans son nouvel ouvrage, le plongeur revient sur l'histoire d'une douzaine de naufrages célèbres au large des côtes bretonnes et sur les recherches entreprises pour les découvrir.
Le mythe de La Cordelière
D'ailleurs, certaines de ces épaves gisent toujours au fond de l'eau. C'est le cas de La Cordelière. L'auteur lui consacre un chapitre dans son nouvel ouvrage. Ce navire fut commandé, en 1498, par Anne de Bretagne aux chantiers navals morlaisiens, les plus réputés de l'époque. Un bâtiment de 40 mètres de long, 12 mètres de large et un poids de 700 tonneaux. Ce navire de guerre, commandé par Hervé de Portzmoguer, sombra après une longue et féroce bataille navale contre les Anglais, le 10 août 1512, quelque part entre la mer d'Iroise et le goulet de Brest. Bernard Foucault détaille chaque étape de cette bataille et rappelle : « Cinq cents ans après le terrible combat, elle reste un mystère. Plusieurs campagnes de recherches ont été entreprises. Sans résultat ».Les férus de chasse aux trésors et d'histoire de naufrage devraient être comblés. D'autant plus que Bernard Foucault présente aussi, dans son ouvrage, le véritable business qui existe autour de ces découvertes. Un chasseur, certes, mais surtout pas un pilleur.
Pratique « Chasses aux trésors en Bretagne et mer celtique », éditions Cristel, 26 €.
http://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/morlaix/ville/bernard-foucault-chercheur-d-epaves-19-12-2013-2343857.php
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Felipe56- Survivant de Folie
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Tempête Dirk en Bretagne...
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