insolite ? La mer dans tous ses états !
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insolite ? La mer dans tous ses états !
Rappel du premier message :
Bonjour,
Si tu es amoureux de la mer, des couleurs changeantes sur l'Océan, des furies des vagues, des paysages de bord de mer, des plongées sous-marine, ou des bateaux... C'est ici que je t'invite à poster des photos, images, vidéos !
Je commence par un paysage que j'aime particulièrement, car tout près de chez moi... Larmor-Plage, en Bretagne Sud.
Bonjour,
Si tu es amoureux de la mer, des couleurs changeantes sur l'Océan, des furies des vagues, des paysages de bord de mer, des plongées sous-marine, ou des bateaux... C'est ici que je t'invite à poster des photos, images, vidéos !
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Dernière édition par Felipe56 le Mer 28 Fév - 15:41, édité 9 fois
Felipe56- Survivant de Folie
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Des migrants attaquent l'État après un naufrage
Des familles de réfugiés, noyés dans le naufrage d'un bateau près d'un territoire australien en 2010, ont déposé un recours contre Canberra, a annoncé mardi un avocat.
Pour Scott Morrison, ministre australien de l'Immigration, cette plainte
se base sur des accusations «honteuses et offensantes». (photo: AFP)
Cinquante migrants avaient péri lorsqu'un bateau de pêche transportant une centaine d'Irakiens, de Kurdes et d'Iraniens s'était fracassé sur des rochers, à l'approche de Christmas Island, dans l'océan Indien. Un avocat, George Newhouse, a saisi la Cour suprême de l’État de Nouvelle-Galles du Sud (sud-est) au nom de huit familles de migrants. «Nous pensons prouver que le Commonwealth (l'Australie) savait, ou aurait dû savoir, qu'il y avait des hommes, des femmes et des enfants vulnérables pris en pleine mer dans une tempête, et que (les autorités) n'ont pas pris les mesures suffisantes pour les secourir», a-t-il expliqué dans un communiqué.
Le ministre de l'Immigration, Scott Morrison, a récusé mardi des accusations «honteuses et offensantes» «C'est comme si quelqu'un qui venait d'être sauvé d'un incendie poursuivait les pompiers en justice», a-t-il argué. Réveillés par les cris des naufragés, des habitants de l'île étaient accourus sur le rivage et avaient jeté des gilets de sauvetage à la mer, en vain. Après huit mois d'enquête, un magistrat, le «coroner» Alastair Hope, a imputé l'entière responsabilité de la tragédie aux passeurs, tout en déplorant le manque de navires de grand gabarit sur Christmas Island.
Ces dernières années, des centaines de migrants ont trouvé la mort en tentant de gagner l'Australie sur des bateaux de fortune, le plus souvent depuis l'Indonésie. Le gouvernement conservateur et l'opposition travailliste sont convenus en 2013 d'une nouvelle politique migratoire: les travaillistes ont obtenu le relèvement des quotas d'accueil de migrants arrivés par la mer, moyennant leur refoulement automatique vers des îles isolées du Pacifique en attendant le traitement de leur dossier.
(L'essentiel/AFP)
http://www.lessentiel.lu/fr/news/monde/story/17287055
Pour Scott Morrison, ministre australien de l'Immigration, cette plainte
se base sur des accusations «honteuses et offensantes». (photo: AFP)
Cinquante migrants avaient péri lorsqu'un bateau de pêche transportant une centaine d'Irakiens, de Kurdes et d'Iraniens s'était fracassé sur des rochers, à l'approche de Christmas Island, dans l'océan Indien. Un avocat, George Newhouse, a saisi la Cour suprême de l’État de Nouvelle-Galles du Sud (sud-est) au nom de huit familles de migrants. «Nous pensons prouver que le Commonwealth (l'Australie) savait, ou aurait dû savoir, qu'il y avait des hommes, des femmes et des enfants vulnérables pris en pleine mer dans une tempête, et que (les autorités) n'ont pas pris les mesures suffisantes pour les secourir», a-t-il expliqué dans un communiqué.
Le ministre de l'Immigration, Scott Morrison, a récusé mardi des accusations «honteuses et offensantes» «C'est comme si quelqu'un qui venait d'être sauvé d'un incendie poursuivait les pompiers en justice», a-t-il argué. Réveillés par les cris des naufragés, des habitants de l'île étaient accourus sur le rivage et avaient jeté des gilets de sauvetage à la mer, en vain. Après huit mois d'enquête, un magistrat, le «coroner» Alastair Hope, a imputé l'entière responsabilité de la tragédie aux passeurs, tout en déplorant le manque de navires de grand gabarit sur Christmas Island.
Ces dernières années, des centaines de migrants ont trouvé la mort en tentant de gagner l'Australie sur des bateaux de fortune, le plus souvent depuis l'Indonésie. Le gouvernement conservateur et l'opposition travailliste sont convenus en 2013 d'une nouvelle politique migratoire: les travaillistes ont obtenu le relèvement des quotas d'accueil de migrants arrivés par la mer, moyennant leur refoulement automatique vers des îles isolées du Pacifique en attendant le traitement de leur dossier.
(L'essentiel/AFP)
http://www.lessentiel.lu/fr/news/monde/story/17287055
Felipe56- Survivant de Folie
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Deuxième pardon des motards Pen ar Bed
Drôle d'évacuation en mer, dans la nuit de vendredi à samedi, à 65 km au large de Penmarc'h (29)... Le Cross Corsen reçoit le message d'un skipper allemand, seul sur son voilier de 13 m. Il dit avoir été abordé par des individus...
Le Centre régional operationnel de surveillance et de sauvetage en mer,
pointe de Corsen à Plouarzel (Finsitère). (DAVID ADEMAS / MAXPPP)
Son anglais est approximatif, ses propos à peine intelligibles. Le skipper allemand, âgé de 67 ans, explique à l'opérateur du Cross Corsen que plusieurs individus viennent de monter à bord de son voilier, le Großer Bär, et qu'il se sent en danger. Abasourdi, l'opérateur lui demande de préciser les circonstances. Elles restent nébuleuses malgré les explications répétées... Après vérification de la position du voilier, les opérateurs du Cross listent les navires à proximité mais continuent d'essayer de comprendre ce qui se joue à bord du voilier. Comment l'homme qui appelle a encore accès à la radio ? Le skipper précise que les hommes montés à bord restent à ses côtés, dans le carré, sans rien faire. Ils ne disent rien et ne sont pas armés. On se regarde en chiens de faïence.
Il se jette à l'eau !
Dans le doute, on s'organise au centre de Corsen. Un appel est lancé en direction des navires les plus proches et c'est un cargo, le Wilson Grimsby, qui évolue au plus près du voilier. Une heure après l'appel reçu, le vraquier est en approche. Mais à la surprise de l'équipage, un homme se jette du voilier et nage vigoureusement comme pour s'en échapper. Il est récupéré sain et sauf. Il se présente comme le skipper mais reste très perturbé. La situation ne s'arrange pas sur le cargo. Un échange avec le médecin du centre de consultation médicale maritime de Toulouse préconise l'évacuation par l'hélicoptère du skipper, toujours persuadé que son bateau est occupé. Dans la nuit, le navire hydrographique de la Marine nationale La Pérouse est chargé de prendre en charge le voilier de 13 m. Prévenus des circonstances, les militaires montent à bord avec précaution. Mais ne trouvent personne... Ils s'empressent de passer une remorque mais la manœuvre échoue. Maudit voilier qui ne se laisse pas remorquer ! Trois militaires sont désignés pour rester à bord et le ramener à Brest. Le voilier est à quai à 13 h. Évacué en hélicoptère vers 2 h du matin, le skipper est pris en charge à l'hôpital de la Cavale Blanche, à Brest, une heure plus tard. Son évacuation à bord de l'hélicoptère lourd de la Marine, dans la nuit et le bruit, continue de nourrir son délire...
Passagers imaginaires
Parti en solitaire de la Corogne, deux jours auparavant, le skipper de 67 ans a été victime d'hallucinations persistantes. Les marins de la course au large connaissent le phénomène ainsi que les risques encourus. Ces hallucinations en mer peuvent être à l'origine de comportements inappropriés, voire dangereux. Nombreux sont ceux qui, privés de sommeil, ont entendu des voix ou vu des personnages à leurs côtés. Ces phénomènes d'hallucinations pourraient être à l'origine de dramatiques disparitions en mer. Mais cette fois, l'histoire se termine bien avec un skipper qui recouvre ses esprits à l'hôpital de Brest et un bateau sagement ramené à quai. Autre motif de soulagement : toujours pas de pirates à l'horizon à la pointe bretonne !
http://www.letelegramme.fr/bretagne/skipper-evacue-victime-d-hallucinations-29-06-2014-10234873.php
http://www.francetvinfo.fr/france/un-skipper-allemand-victime-d-hallucinations-evacue-par-le-cross_635025.html
Le Centre régional operationnel de surveillance et de sauvetage en mer,
pointe de Corsen à Plouarzel (Finsitère). (DAVID ADEMAS / MAXPPP)
Son anglais est approximatif, ses propos à peine intelligibles. Le skipper allemand, âgé de 67 ans, explique à l'opérateur du Cross Corsen que plusieurs individus viennent de monter à bord de son voilier, le Großer Bär, et qu'il se sent en danger. Abasourdi, l'opérateur lui demande de préciser les circonstances. Elles restent nébuleuses malgré les explications répétées... Après vérification de la position du voilier, les opérateurs du Cross listent les navires à proximité mais continuent d'essayer de comprendre ce qui se joue à bord du voilier. Comment l'homme qui appelle a encore accès à la radio ? Le skipper précise que les hommes montés à bord restent à ses côtés, dans le carré, sans rien faire. Ils ne disent rien et ne sont pas armés. On se regarde en chiens de faïence.
Il se jette à l'eau !
Dans le doute, on s'organise au centre de Corsen. Un appel est lancé en direction des navires les plus proches et c'est un cargo, le Wilson Grimsby, qui évolue au plus près du voilier. Une heure après l'appel reçu, le vraquier est en approche. Mais à la surprise de l'équipage, un homme se jette du voilier et nage vigoureusement comme pour s'en échapper. Il est récupéré sain et sauf. Il se présente comme le skipper mais reste très perturbé. La situation ne s'arrange pas sur le cargo. Un échange avec le médecin du centre de consultation médicale maritime de Toulouse préconise l'évacuation par l'hélicoptère du skipper, toujours persuadé que son bateau est occupé. Dans la nuit, le navire hydrographique de la Marine nationale La Pérouse est chargé de prendre en charge le voilier de 13 m. Prévenus des circonstances, les militaires montent à bord avec précaution. Mais ne trouvent personne... Ils s'empressent de passer une remorque mais la manœuvre échoue. Maudit voilier qui ne se laisse pas remorquer ! Trois militaires sont désignés pour rester à bord et le ramener à Brest. Le voilier est à quai à 13 h. Évacué en hélicoptère vers 2 h du matin, le skipper est pris en charge à l'hôpital de la Cavale Blanche, à Brest, une heure plus tard. Son évacuation à bord de l'hélicoptère lourd de la Marine, dans la nuit et le bruit, continue de nourrir son délire...
Passagers imaginaires
Parti en solitaire de la Corogne, deux jours auparavant, le skipper de 67 ans a été victime d'hallucinations persistantes. Les marins de la course au large connaissent le phénomène ainsi que les risques encourus. Ces hallucinations en mer peuvent être à l'origine de comportements inappropriés, voire dangereux. Nombreux sont ceux qui, privés de sommeil, ont entendu des voix ou vu des personnages à leurs côtés. Ces phénomènes d'hallucinations pourraient être à l'origine de dramatiques disparitions en mer. Mais cette fois, l'histoire se termine bien avec un skipper qui recouvre ses esprits à l'hôpital de Brest et un bateau sagement ramené à quai. Autre motif de soulagement : toujours pas de pirates à l'horizon à la pointe bretonne !
http://www.letelegramme.fr/bretagne/skipper-evacue-victime-d-hallucinations-29-06-2014-10234873.php
http://www.francetvinfo.fr/france/un-skipper-allemand-victime-d-hallucinations-evacue-par-le-cross_635025.html
Felipe56- Survivant de Folie
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passager imaginaire
Quelle drôle d'histoire... ca fait froid dans le dos, on se croirait dans "Calme blanc" et finalement c'est juste une type qui pète un cable !
eudoxie- Survivant du Matin
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Calme blanc...
eudoxie a écrit:Quelle drôle d'histoire... ca fait froid dans le dos, on se croirait dans "Calme blanc" et finalement c'est juste une type qui pète un cable !
Oui, drôle d'histoire en effet !
Je te remercie d'avoir pensé à "Calme blanc", un film qui à recommander pour les frissons qu'il procure !
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, voici le synopsis :
Pour oublier la mort tragique de leur fils dans un terrible accident, un couple décide de partir en mer. Sur l'océan, ils vont à la rescousse d'un homme qui est en train de couler. Mais ce que John et sa femme Rae ne savent pas encore, c'est que leur nouveau passager est un dangereux psychopathe...
Felipe56- Survivant de Folie
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idées de sorties en Bretagne cet été !
Déjà la onzième édition pour le Festival de la mer de Landunvez-Porspoder, qui enflammera le port le soir du 25 juillet. Les Ramoneurs de Menhirs joueront les pyromanes, en présentant leur tout nouvel album.
Après avoir mis le feu au Festival de la mer, il y a six ans déjà,
Les Ramoneurs de Menhirs seront de retour sous le chapiteau
le vendredi 25 juillet, à l'occasion de la sortie de leur nouvel album...
Photo d'archives Le Télégramme
Les fidèles du Festival de la mer ont les poils qui se dressent lorsqu'ils se reportent six ans en arrière. Cette année-là, les Ramoneurs avaient créé la sensation en offrant un show à démonter un dolmen. Cet été, ils auront à coeur de faire au moins aussi bien, d'autant que leur nouvel album sera depuis quelques jours dans les bacs. Une fois de plus, sur fond de boîte à rythme survoltée, la guitare punk saturée de Loran rejoint les frénétiques thèmes des sonneurs Éric et Richard, autour du chant partisan breton de Maurice. « Le pogo-punk se mélange à la gavotte dans une transe commune, dans la grande tradition de l'insoumission bérurière », résume Momo, l'un de leurs plus grands fans et l'un des piliers du Festival de la mer. Coiffe sur le menhir, Louise Ebrel se joindra aux Ramoneurs le temps de cette soirée (concert à 21 h 30).
Les Marcels de sortie
À part AC/DC, on ne voit guère de groupe assez « couillu » pour passer après la tornade Ramoneurs. Mieux vaut donc jouer les chauffeurs de salle que de risquer le carton rouge. Mascarade a donc relevé le gant. Mascarade, c'est la rencontre de JNEB, artisan pluridisciplinaire, et de JB (guitariste de Marcel et son Orchestre). Les deux compères, accompagnés sur scène de plusieurs de leurs comparses habituels, ne renoncent à franchir aucune barrière, qu'elle soit musicale ou verbale. Si la colonne vertébrale du duo est constituée de rock'n'roll et de hip-hop, le squelette s'articule grâce à des styles variés empruntant à l'électro comme à la musique du monde, en passant par la musique classique ou encore le punk-rock (à 20 h). Après Mascarade et les Ramoneurs, il sera temps de reposer ses esgourdes. Toï-Toï s'y emploiera, à travers une rencontre de haut vol entre électro travaillée en direct, flûte traversière irlandaise, guitare-claviers et musiques du monde. Quand à DJ Ben, il aura en charge, comme l'an passé, de maintenir l'ambiance entre les changements de plateau.
Pratique
Vendredi 25 juillet, sous chapiteau, à la cale d'Argenton, en Landunvez. Restauration et buvette sur place, camping à 200 m. Tarifs : 10 €, frais de location inclus (Ticketnet.fr), 13 € sur place (attention : places limitées à 1.000). Ouverture du site : à 19 h. Renseignements complémentaires sur le site Internet du festival.
http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/landunvez-mer-rock-fort-et-menhirs-04-07-2014-10243437.php
Après avoir mis le feu au Festival de la mer, il y a six ans déjà,
Les Ramoneurs de Menhirs seront de retour sous le chapiteau
le vendredi 25 juillet, à l'occasion de la sortie de leur nouvel album...
Photo d'archives Le Télégramme
Les fidèles du Festival de la mer ont les poils qui se dressent lorsqu'ils se reportent six ans en arrière. Cette année-là, les Ramoneurs avaient créé la sensation en offrant un show à démonter un dolmen. Cet été, ils auront à coeur de faire au moins aussi bien, d'autant que leur nouvel album sera depuis quelques jours dans les bacs. Une fois de plus, sur fond de boîte à rythme survoltée, la guitare punk saturée de Loran rejoint les frénétiques thèmes des sonneurs Éric et Richard, autour du chant partisan breton de Maurice. « Le pogo-punk se mélange à la gavotte dans une transe commune, dans la grande tradition de l'insoumission bérurière », résume Momo, l'un de leurs plus grands fans et l'un des piliers du Festival de la mer. Coiffe sur le menhir, Louise Ebrel se joindra aux Ramoneurs le temps de cette soirée (concert à 21 h 30).
Les Marcels de sortie
À part AC/DC, on ne voit guère de groupe assez « couillu » pour passer après la tornade Ramoneurs. Mieux vaut donc jouer les chauffeurs de salle que de risquer le carton rouge. Mascarade a donc relevé le gant. Mascarade, c'est la rencontre de JNEB, artisan pluridisciplinaire, et de JB (guitariste de Marcel et son Orchestre). Les deux compères, accompagnés sur scène de plusieurs de leurs comparses habituels, ne renoncent à franchir aucune barrière, qu'elle soit musicale ou verbale. Si la colonne vertébrale du duo est constituée de rock'n'roll et de hip-hop, le squelette s'articule grâce à des styles variés empruntant à l'électro comme à la musique du monde, en passant par la musique classique ou encore le punk-rock (à 20 h). Après Mascarade et les Ramoneurs, il sera temps de reposer ses esgourdes. Toï-Toï s'y emploiera, à travers une rencontre de haut vol entre électro travaillée en direct, flûte traversière irlandaise, guitare-claviers et musiques du monde. Quand à DJ Ben, il aura en charge, comme l'an passé, de maintenir l'ambiance entre les changements de plateau.
Pratique
Vendredi 25 juillet, sous chapiteau, à la cale d'Argenton, en Landunvez. Restauration et buvette sur place, camping à 200 m. Tarifs : 10 €, frais de location inclus (Ticketnet.fr), 13 € sur place (attention : places limitées à 1.000). Ouverture du site : à 19 h. Renseignements complémentaires sur le site Internet du festival.
http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/landunvez-mer-rock-fort-et-menhirs-04-07-2014-10243437.php
Felipe56- Survivant de Folie
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Mer et littoral. La difficile conciliation des usages...
Développement des énergies marines renouvelables au large, bon état écologique des eaux marines et sites Natura 2000 en haute mer étaient à l'ordre du jour de la 17e Conférence régionale de la mer et du littoral, réunie ce vendredi, à Lorient.
En matière d'énergies marines renouvelables (EMR),
le potentiel breton est bien réel. La Bretagne est, en effet,
une région où tous les types d'EMR - éolien flottant, hydrolien,
houlomoteur - sont possibles. (Photo EPA)
1. Énergies marines renouvelables. C'est une réalité énergétique en Bretagne, qui doit trouver les moyens de réduire sa dépendance électrique. En matière d'énergies marines renouvelables (EMR), le potentiel breton est, lui aussi, bien réel. La Bretagne est, de plus, une région où tous les types d'EMR (éolien flottant, hydrolien, houlomoteur) sont possibles et déjà testés à l'heure actuelle.
Un groupe ad hoc a été créé sous l'égide de la Conférence mer et littoral. Il travaille notamment sur les zones pertinentes d'implantation de ces différentes EMR au large. La pertinence devant concilier potentiel énergétique, usages et contraintes environnementales.
De grandes zones ont déjà été définies, qui doivent maintenant être affinées. La conférence régionale a pour mission de faire remonter au niveau national la volonté et le potentiel régionaux. « Il faut être vigilant mais aussi aller vite », souligne David Harel, chargé de mission mer et littoral à la préfecture de région. « Les industriels impliqués dans le développement de ces EMR ont besoin de visibilité ».
2. Bon état écologique des eaux marines. Dans le cadre de la Directive européenne cadre stratégie pour le milieu marin, un programme de mesures pour maintenir ou améliorer l'état écologique des eaux marines doit être élaboré d'ici fin 2015. Il fera suite au programme de surveillance et d'évaluation permanente de cet état écologique.
« Une bonne partie du milieu marin est en bon état », souligne Yvan Guiton, directeur de la mer, du développement maritime et du littoral à la région. Le signe que « la prise de conscience se traduit dans les faits ». Il n'empêche que les pêcheurs réclament « une pause environnementale », déplorant l'accumulation de réunion de travail, de mesures, de programmes, de normes, de directives...
3. Natura 2000 en haute mer. Autre sujet de débat, hier : la désignation des sites Natura 2000 au large (200 km des côtes). La méthodologie est la même que pour les sites marins Natura 2000 en zone côtière. De grands secteurs ont été dessinés, au sein desquels des sites précis doivent être retenus.
Les usages - flottilles de pêche, bâtiment de défense - doivent être répertoriés et les contraintes évaluées, pour élaborer des mesures adaptées. « Par exemple, si une zone Natura 2000 répertoriée est faiblement travaillée au chalut, des mesures strictes ne seront pas forcément nécessaires », explique Yvan Guiton. C'est courant 2015 que la France devra présenter sa copie à l'Europe.
* Crée en 2009, la Conférence de la mer et du littoral est une des instances officielles de consultation lors de l'élaboration des plans d'action pour le milieu marin. Coprésidée par le président du conseil régional, le préfet maritime de l'Atlantique et le préfet de région, elle se réunit deux à trois fois par an. Elle rassemble collectivités locales, services de l'État, organisations professionnelles et milieu associatif.
http://www.letelegramme.fr/bretagne/mer-et-littoral-la-difficile-conciliation-des-usages-05-07-2014-10244422.php
En matière d'énergies marines renouvelables (EMR),
le potentiel breton est bien réel. La Bretagne est, en effet,
une région où tous les types d'EMR - éolien flottant, hydrolien,
houlomoteur - sont possibles. (Photo EPA)
1. Énergies marines renouvelables. C'est une réalité énergétique en Bretagne, qui doit trouver les moyens de réduire sa dépendance électrique. En matière d'énergies marines renouvelables (EMR), le potentiel breton est, lui aussi, bien réel. La Bretagne est, de plus, une région où tous les types d'EMR (éolien flottant, hydrolien, houlomoteur) sont possibles et déjà testés à l'heure actuelle.
Un groupe ad hoc a été créé sous l'égide de la Conférence mer et littoral. Il travaille notamment sur les zones pertinentes d'implantation de ces différentes EMR au large. La pertinence devant concilier potentiel énergétique, usages et contraintes environnementales.
De grandes zones ont déjà été définies, qui doivent maintenant être affinées. La conférence régionale a pour mission de faire remonter au niveau national la volonté et le potentiel régionaux. « Il faut être vigilant mais aussi aller vite », souligne David Harel, chargé de mission mer et littoral à la préfecture de région. « Les industriels impliqués dans le développement de ces EMR ont besoin de visibilité ».
2. Bon état écologique des eaux marines. Dans le cadre de la Directive européenne cadre stratégie pour le milieu marin, un programme de mesures pour maintenir ou améliorer l'état écologique des eaux marines doit être élaboré d'ici fin 2015. Il fera suite au programme de surveillance et d'évaluation permanente de cet état écologique.
« Une bonne partie du milieu marin est en bon état », souligne Yvan Guiton, directeur de la mer, du développement maritime et du littoral à la région. Le signe que « la prise de conscience se traduit dans les faits ». Il n'empêche que les pêcheurs réclament « une pause environnementale », déplorant l'accumulation de réunion de travail, de mesures, de programmes, de normes, de directives...
3. Natura 2000 en haute mer. Autre sujet de débat, hier : la désignation des sites Natura 2000 au large (200 km des côtes). La méthodologie est la même que pour les sites marins Natura 2000 en zone côtière. De grands secteurs ont été dessinés, au sein desquels des sites précis doivent être retenus.
Les usages - flottilles de pêche, bâtiment de défense - doivent être répertoriés et les contraintes évaluées, pour élaborer des mesures adaptées. « Par exemple, si une zone Natura 2000 répertoriée est faiblement travaillée au chalut, des mesures strictes ne seront pas forcément nécessaires », explique Yvan Guiton. C'est courant 2015 que la France devra présenter sa copie à l'Europe.
* Crée en 2009, la Conférence de la mer et du littoral est une des instances officielles de consultation lors de l'élaboration des plans d'action pour le milieu marin. Coprésidée par le président du conseil régional, le préfet maritime de l'Atlantique et le préfet de région, elle se réunit deux à trois fois par an. Elle rassemble collectivités locales, services de l'État, organisations professionnelles et milieu associatif.
http://www.letelegramme.fr/bretagne/mer-et-littoral-la-difficile-conciliation-des-usages-05-07-2014-10244422.php
Felipe56- Survivant de Folie
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Balades urbaines. Voyage dans l'après-guerre...
Il paraît que l'on verra la plage au bout de la descente. Il paraît que l'on boira un verre sur la plage du Moulin-Blanc, à la fin de la balade qui vante « Europe-sur-Mer » comme une promesse improbable. Il paraît que cette dernière balade urbaine tardive est un peu plus longue que les autres mais qu'elle montre un Brest moins évident. Réponse ce soir.
Arrivée à Miami Beach, alias la plage du Moulin-Blanc...
Comme une curiosité iconoclaste. Comme un morceau de Palm Beach avec ses palmiers, évadé de Floride pour un atterrissage en haut de Jaurès, à l'ombre des balcons blancs de Saint-Joseph. Le jardin Jean-Giono, qu'un vieux christ regarde de son mur originel, sera le départ de cette promenade devant mener à la mer. Vaste rigolade, comme celle qui a peut-être agité le service patrimoine de la ville quand le conseil consultatif de quartier de l'Europe a proposé cette marche vers les flots. Pas si loin, qu'on leur a dit. Pas si loin.
Belle américaine ?
Alors, ils ont essayé un tracé. Départ : le jeune jardin floridien de Jaurès et arrivée à Miami Beach, alias la plage du Moulin-Blanc, avec le pont de Plougastel au fond et le bleu de la rade dans le couchant. Des allures de belles américaines aux extrémités, et au milieu coule la rivière de ce Brest pudique, qui ne s'ouvre qu'à ceux qui l'aiment et témoigne de cette urbanisation seventies que les noms du Bot, de Pen-ar-Créac'h et du Petit-Paris rendent éternelle. Car il ne faut pas se cacher derrière un doigt plus haut que les tours multicolores de la rue Albert-Louppe : cette balade d'une bonne heure et demie est une apnée au royaume de la R12, de Michel Delpech et du petit collectif coquet, héritage vivant de la seconde moitié du siècle passé que seul un mur pierreux le long de la rue Pen-ar-Créac'h vient faire mentir. Il suffit de sortir en quelques pas du lotissement Kaufman et Broad, symbole rutilant de l'époque en marche, pour prendre un souffle de nostalgie à la mode zef dans les cheveux. Soudain, le tram n'est plus qu'un bruit et les vieux bus, nommés Iroise et pas encore numérotés, remontent en souvenir vers Strasbourg et le garage Citroën.
Le retour du XXe siècle
De l'entrée de la rue Charcot d'où l'on voit au loin le mur de Kerfautras au jardin préservé de la rue Professeur-Chrétien, de l'odeur âcre de cambouis s'exhalant de ce garage éternel posé comme un vestige à l'ivresse des palmiers insoupçonnés du square Jamaut, morceau de béton verdoyant à peine protégé par une grille magistrale toujours ouverte, le voyage vers le passé proche tient toutes ses promesses. Dans le dédale de Pen-ar-Créac'h, il semble encore entendre les clameurs sourdes de l'Armoricaine toute proche où l'on chante Alain de Martigny. La descente vertigineuse de la route de Paris réhabilite une seconde ce micro bout de ville du Coq Hardi oublié et permet une perspective populaire sur le Rallye de naguère appelé aujourd'hui Géant. Les lecteurs qui emboîteront le pas des visiteurs s'en souviennent aussi. Si Josiane Guéguen s'attardera sur l'arrivée de l'hyper consommation en bord de champs, Paul Kersaudy s'arrêtera à peine plus loin, au square de Loctudy, où le jeune Pierre Maille étrenne ses habits municipaux en l'inaugurant. Planté dans le Petit-Paris aux noms de rue vantant les ports bretons, ce square respire au pied de « Charles Deuf'» et de son terrain herbeux où le football est roi. De ce terrain, il ne reste que poussière et l'herbe semble avoir traversé la rue de Porspoder pour garnir un skate-park au goût du jour. Il ne reste plus
qu'à traverser Le Bot et sa rue, à descendre vers le vallon, dont le jardin botanique vient d'être inauguré : 1977, c'était hier. Le directeur fera causerie, et l'on marchera ce soir au bout du bout des essences jolies, jusque sous le pont bleu. La mer est là, le sable artificiel, arrosé un jour pour faire d'une grève une plage, brille dans l'or du jour qui s'achève. Le Moulin-Blanc a gagné ses lettres de noblesse. Alors, donc, de l'Europe, on voit la mer pas loin. Une vérité qui ne contredira pas que l'on voit aussi le Brest intime et sentimental de ceux qui ont grandi « plac'Starsbourg ». Ils auraient bien voulu écrire une lettre à Drago Vabec, mais il n'habite plus à l'adresse indiquée. Chienne de modernité.
À noter
Départ de la balade : 20 h du jardin Jean-Giono (arrêt de tram Strasbourg). Prévoir deux heures. Ouvert à tous. Gratuit.
http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/balades-urbaines-voyage-dans-l-apres-guerre-08-07-2014-10249172.php
Arrivée à Miami Beach, alias la plage du Moulin-Blanc...
Comme une curiosité iconoclaste. Comme un morceau de Palm Beach avec ses palmiers, évadé de Floride pour un atterrissage en haut de Jaurès, à l'ombre des balcons blancs de Saint-Joseph. Le jardin Jean-Giono, qu'un vieux christ regarde de son mur originel, sera le départ de cette promenade devant mener à la mer. Vaste rigolade, comme celle qui a peut-être agité le service patrimoine de la ville quand le conseil consultatif de quartier de l'Europe a proposé cette marche vers les flots. Pas si loin, qu'on leur a dit. Pas si loin.
Belle américaine ?
Alors, ils ont essayé un tracé. Départ : le jeune jardin floridien de Jaurès et arrivée à Miami Beach, alias la plage du Moulin-Blanc, avec le pont de Plougastel au fond et le bleu de la rade dans le couchant. Des allures de belles américaines aux extrémités, et au milieu coule la rivière de ce Brest pudique, qui ne s'ouvre qu'à ceux qui l'aiment et témoigne de cette urbanisation seventies que les noms du Bot, de Pen-ar-Créac'h et du Petit-Paris rendent éternelle. Car il ne faut pas se cacher derrière un doigt plus haut que les tours multicolores de la rue Albert-Louppe : cette balade d'une bonne heure et demie est une apnée au royaume de la R12, de Michel Delpech et du petit collectif coquet, héritage vivant de la seconde moitié du siècle passé que seul un mur pierreux le long de la rue Pen-ar-Créac'h vient faire mentir. Il suffit de sortir en quelques pas du lotissement Kaufman et Broad, symbole rutilant de l'époque en marche, pour prendre un souffle de nostalgie à la mode zef dans les cheveux. Soudain, le tram n'est plus qu'un bruit et les vieux bus, nommés Iroise et pas encore numérotés, remontent en souvenir vers Strasbourg et le garage Citroën.
Le retour du XXe siècle
De l'entrée de la rue Charcot d'où l'on voit au loin le mur de Kerfautras au jardin préservé de la rue Professeur-Chrétien, de l'odeur âcre de cambouis s'exhalant de ce garage éternel posé comme un vestige à l'ivresse des palmiers insoupçonnés du square Jamaut, morceau de béton verdoyant à peine protégé par une grille magistrale toujours ouverte, le voyage vers le passé proche tient toutes ses promesses. Dans le dédale de Pen-ar-Créac'h, il semble encore entendre les clameurs sourdes de l'Armoricaine toute proche où l'on chante Alain de Martigny. La descente vertigineuse de la route de Paris réhabilite une seconde ce micro bout de ville du Coq Hardi oublié et permet une perspective populaire sur le Rallye de naguère appelé aujourd'hui Géant. Les lecteurs qui emboîteront le pas des visiteurs s'en souviennent aussi. Si Josiane Guéguen s'attardera sur l'arrivée de l'hyper consommation en bord de champs, Paul Kersaudy s'arrêtera à peine plus loin, au square de Loctudy, où le jeune Pierre Maille étrenne ses habits municipaux en l'inaugurant. Planté dans le Petit-Paris aux noms de rue vantant les ports bretons, ce square respire au pied de « Charles Deuf'» et de son terrain herbeux où le football est roi. De ce terrain, il ne reste que poussière et l'herbe semble avoir traversé la rue de Porspoder pour garnir un skate-park au goût du jour. Il ne reste plus
qu'à traverser Le Bot et sa rue, à descendre vers le vallon, dont le jardin botanique vient d'être inauguré : 1977, c'était hier. Le directeur fera causerie, et l'on marchera ce soir au bout du bout des essences jolies, jusque sous le pont bleu. La mer est là, le sable artificiel, arrosé un jour pour faire d'une grève une plage, brille dans l'or du jour qui s'achève. Le Moulin-Blanc a gagné ses lettres de noblesse. Alors, donc, de l'Europe, on voit la mer pas loin. Une vérité qui ne contredira pas que l'on voit aussi le Brest intime et sentimental de ceux qui ont grandi « plac'Starsbourg ». Ils auraient bien voulu écrire une lettre à Drago Vabec, mais il n'habite plus à l'adresse indiquée. Chienne de modernité.
À noter
Départ de la balade : 20 h du jardin Jean-Giono (arrêt de tram Strasbourg). Prévoir deux heures. Ouvert à tous. Gratuit.
http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/balades-urbaines-voyage-dans-l-apres-guerre-08-07-2014-10249172.php
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Re: insolite ? La mer dans tous ses états !
Les secouristes sont parvenus jeudi à libérer un baleineau échoué sur une plage d'Australie et à le repousser vers la haute mer, au terme de plus de 30 heures d'efforts, sous les hourras des badauds. Il s'agissait du 5e essai de remise à flots du cétacé depuis son échouage mardi soir sur la plage de Palm Beach, sur la côte orientale australienne.
Les secouristes sont parvenus jeudi à libérer un baleineau échoué sur
une plage d'Australie et à le repousser vers la haute mer, au terme de
plus de 30 heures d'efforts. | (AFP/ PATRICK HAMILTON.)
Le baleineau, dont l'âge est estimé à deux ans, a été hissé dans un harnais conçu spécialement pour ce type d'opération et remorqué vers le large. Lors des tentatives précédentes, les cordes du harnais avaient rompu, ou l'animal, une fois remis à l'eau, avait buté sur un banc de sable.
«On a travaillé en dépit de conditions défavorables. Il fallait se dépêcher», a déclaré à la télévision australienne ABC Tacha Mulligan, spécialiste des animaux marins au parc d'attraction Sea World de l'Etat du Queensland. «Nous sommes prudemment optimistes pour la suite», a-t-elle ajouté.
Les secouristes avaient érigé une grande tente pour maintenir au frais l'animal pendant la journée. Pendant la nuit, des employés du ministère de l'Environnement du Queensland et du parc d'attraction marin veillaient sur lui.
Le cétacé est probablement épuisé après avoir passé autant de temps hors de l'eau, selon Tacha Mulligan. Il nage désormais en eau profonde et des sauveteurs vont le suivre à distance pendant toute la journée, a-t-elle précisé.
Les échouages de baleines sont relativement fréquents en Australie, mais les scientifiques peinent à trouver des explications à ce phénomène. Les baleines à bosse effectuent actuellement leur migration annuelle, de l'Antarctique vers les eaux du Queensland, où elles s'accouplent ou mettent bas.
http://www.leparisien.fr/societe/video-australie-le-baleineau-echoue-remorque-apres-30-h-d-efforts-10-07-2014-3991309.php
Les secouristes sont parvenus jeudi à libérer un baleineau échoué sur
une plage d'Australie et à le repousser vers la haute mer, au terme de
plus de 30 heures d'efforts. | (AFP/ PATRICK HAMILTON.)
Le baleineau, dont l'âge est estimé à deux ans, a été hissé dans un harnais conçu spécialement pour ce type d'opération et remorqué vers le large. Lors des tentatives précédentes, les cordes du harnais avaient rompu, ou l'animal, une fois remis à l'eau, avait buté sur un banc de sable.
«On a travaillé en dépit de conditions défavorables. Il fallait se dépêcher», a déclaré à la télévision australienne ABC Tacha Mulligan, spécialiste des animaux marins au parc d'attraction Sea World de l'Etat du Queensland. «Nous sommes prudemment optimistes pour la suite», a-t-elle ajouté.
Les secouristes avaient érigé une grande tente pour maintenir au frais l'animal pendant la journée. Pendant la nuit, des employés du ministère de l'Environnement du Queensland et du parc d'attraction marin veillaient sur lui.
Le cétacé est probablement épuisé après avoir passé autant de temps hors de l'eau, selon Tacha Mulligan. Il nage désormais en eau profonde et des sauveteurs vont le suivre à distance pendant toute la journée, a-t-elle précisé.
Les échouages de baleines sont relativement fréquents en Australie, mais les scientifiques peinent à trouver des explications à ce phénomène. Les baleines à bosse effectuent actuellement leur migration annuelle, de l'Antarctique vers les eaux du Queensland, où elles s'accouplent ou mettent bas.
http://www.leparisien.fr/societe/video-australie-le-baleineau-echoue-remorque-apres-30-h-d-efforts-10-07-2014-3991309.php
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Hydrographie. Le Laplace de retour de mission à Saint-Pierre-et-Miquelon
Parti de Brest le 22 avril pour une mission d'hydrographie des ports de Saint-Pierre, de Miquelon et des approches des deux îles, le Laplace est revenu lundi accoster dans la cité du Ponant. Débriefing.
« Nous avons subi une dépression dans l'anticyclone des Açores, mais c'était presque des vacances par rapport aux creux de quatre à cinq mètres que nous avons essuyés à l'aller, dans le golfe de Gascogne », sourit le lieutenant de vaisseau Galmiche, de retour de mission aux commandes du bâtiment hydrographique Laplace, dans les eaux françaises de Saint-Pierre-et-Miquelon. Son rôle ? Faciliter le travail de la douzaine d'ingénieurs et techniciens du service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom).
Du matériel de pointe
Au total, une cinquantaine d'hommes formaient l'équipage du Laplace, qui navigue au profit du Groupe hydrographique de l'Atlantique (GHA) du Shom et opère généralement le long des côtes françaises de la façade Atlantique où il effectue sondages bathymétriques (mesure des profondeurs d'eau et traitement des données correspondantes, NDLR), recherches d'épaves et d'obstructions nécessaires à la mise à jour des cartes marines, ou encore des travaux océanographiques de haute mer. À bord du bâtiment hydrographique, du matériel de pointe : sondeur multifaisceaux, d'une portée de 20 à 500 m, sonar latéral, magnétomètre (destiné à la mesure d'un champ magnétique, NDLR), marégraphes (appareils enregistrant les variations du niveau de la mer, NDLR) à la précision supérieure à 50 cm, mais aussi deux vedettes permettant d'explorer les alentours du navire. Mesures de profondeurs, positionnement des écueils, dysfonctionnement des feux de navigation, dynamique sédimentaire, etc., « nous avons actualisé la topographie de la zone afin de mettre à jour les fonds de carte qui dataient des années 50 », explique Olivier Parvillers, ingénieur en chef au Shom, dont les équipes ont relevé des écarts de profondeur allant jusqu'à trois mètres. Afin de mettre à jour la topographie terrestre, les scientifiques de la Marine ont également travaillé depuis la terre, pour confronter la réalité du terrain et les photos aériennes.
Arrêt technique avant l'Afrique
De quoi renforcer la sécurité des nombreux navires, du simple voilier au cargo, qui croisent dans les eaux australes, aux abords de Saint-Pierre-et-Miquelon. La mission aura également permis d'invalider un témoignage datant d'une quarantaine d'années, sur l'emplacement d'un chalutier disparu dans le secteur en janvier 1962. Fin août, le Laplace repartira vers Saint-Malo pour un arrêt technique et des travaux de modernisation, avant de repartir en mission, sur les côtes africaines.
http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/hydrographie-le-laplace-de-retour-de-mission-a-saint-pierre-et-miquelon-30-07-2014-10279417.php
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danse avec les murènes...
Un extrait de Thalassa à l'île Maurice...
Impressionnant !
Plus qu'une rencontre, c'est une véritable amitié qu'a réussi à créer Hugues Vitry avec une murène. Véritables serpents de mer pouvant mesurer plus de 3 mètres, les murènes sont dotées d'un caractère bien trempé, et surtout, de dents acérées pouvant infliger des blessures profondes. Pourtant, cette amitié sauvage et inattendue est bien réelle. Un homme qui danse avec les murènes et qui ensorcelle ces êtres énigmatiques et parfois terrifiants. Une amitié qui éclaire sous un nouveau jour les relations entre les humains et les animaux et ce que nous savons sur eux.
Bon visionnage
Impressionnant !
Plus qu'une rencontre, c'est une véritable amitié qu'a réussi à créer Hugues Vitry avec une murène. Véritables serpents de mer pouvant mesurer plus de 3 mètres, les murènes sont dotées d'un caractère bien trempé, et surtout, de dents acérées pouvant infliger des blessures profondes. Pourtant, cette amitié sauvage et inattendue est bien réelle. Un homme qui danse avec les murènes et qui ensorcelle ces êtres énigmatiques et parfois terrifiants. Une amitié qui éclaire sous un nouveau jour les relations entre les humains et les animaux et ce que nous savons sur eux.
Bon visionnage
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Nantes-Gijón. L'autoroute de la mer en sursis
Lancée il y a quatre ans, l'autoroute de la mer reliant le port espagnol de Gijón à Montoir-de-Bretagne, pourrait s'arrêter le 18 septembre, faute de nouveaux financements.
L'autoroute de la mer Gijón-Montoir-de-Bretagne est-elle en sursis ? Selon le site Mer et Marine, cette liaison pourrait en effet s'arrêter le 18 septembre prochain. En cause, la fin des subventions accordées depuis 2010 pour soutenir cette alternative au transport routier. Alors que l'aide de 4 millions d'euros accordée par l'Europe dans le cadre du fonds Marco Polo s'est arrêtée en juillet, le soutien financier de la France et de l'Espagne, soit 15 millions d'euros pour chaque pays, doit prendre fin en septembre. Des discussions sont actuellement en cours entre Louis Dreyfus Armateurs, qui exploite la ligne via sa filiale LD Lines, et les gouvernements français et espagnol. L'objectif est d'obtenir une prolongation des subventions, faute de quoi la liaison sera suspendue.
Six millions d'euros de pertes
Alors que la décision doit être prise fin août, il manque six millions d'euros par an pour que l'autoroute maritime soit à l'équilibre. Un déficit jusqu'ici couvert par les aides mais que l'opérateur du service ne pourra assumer si celles-ci disparaissent. « L'autoroute maritime entre Montoir et Gijón fonctionne, mais succès commercial ne signifie pas forcément succès économique. Dans le cas présent, pour que les transporteurs choisissent de prendre le bateau, il faut que celui-ci ne coûte pas plus cher. Or, la route est ultra-compétitive et, même avec de bons remplissages, il est impossible de rentabiliser la ligne sans subvention. Le report modal des camions de la route vers la mer, qui permet de désengorger les axes routiers et de diminuer la pollution, est avant tout une décision politique car le marché lui-même ne peut, économiquement, développer des autoroutes maritimes », explique-t-on chez LDA.
D'autres lignes impactées
Depuis le lancement de la ligne, en 2010, le service s'est progressivement développé, atteignant l'objectif initialement fixé de transporter sur la période quelque 100.000 pièces de fret. Mais sans les aides publiques, LD Lines suspendra l'autoroute maritime transgascogne, mais aussi, par ricochet, les services vers l'Angleterre et l'Irlande.
http://www.letelegramme.fr/economie/nantes-gijon-l-autoroute-de-la-mer-en-sursis-19-08-2014-10302806.php
L'autoroute de la mer Gijón-Montoir-de-Bretagne est-elle en sursis ? Selon le site Mer et Marine, cette liaison pourrait en effet s'arrêter le 18 septembre prochain. En cause, la fin des subventions accordées depuis 2010 pour soutenir cette alternative au transport routier. Alors que l'aide de 4 millions d'euros accordée par l'Europe dans le cadre du fonds Marco Polo s'est arrêtée en juillet, le soutien financier de la France et de l'Espagne, soit 15 millions d'euros pour chaque pays, doit prendre fin en septembre. Des discussions sont actuellement en cours entre Louis Dreyfus Armateurs, qui exploite la ligne via sa filiale LD Lines, et les gouvernements français et espagnol. L'objectif est d'obtenir une prolongation des subventions, faute de quoi la liaison sera suspendue.
Six millions d'euros de pertes
Alors que la décision doit être prise fin août, il manque six millions d'euros par an pour que l'autoroute maritime soit à l'équilibre. Un déficit jusqu'ici couvert par les aides mais que l'opérateur du service ne pourra assumer si celles-ci disparaissent. « L'autoroute maritime entre Montoir et Gijón fonctionne, mais succès commercial ne signifie pas forcément succès économique. Dans le cas présent, pour que les transporteurs choisissent de prendre le bateau, il faut que celui-ci ne coûte pas plus cher. Or, la route est ultra-compétitive et, même avec de bons remplissages, il est impossible de rentabiliser la ligne sans subvention. Le report modal des camions de la route vers la mer, qui permet de désengorger les axes routiers et de diminuer la pollution, est avant tout une décision politique car le marché lui-même ne peut, économiquement, développer des autoroutes maritimes », explique-t-on chez LDA.
D'autres lignes impactées
Depuis le lancement de la ligne, en 2010, le service s'est progressivement développé, atteignant l'objectif initialement fixé de transporter sur la période quelque 100.000 pièces de fret. Mais sans les aides publiques, LD Lines suspendra l'autoroute maritime transgascogne, mais aussi, par ricochet, les services vers l'Angleterre et l'Irlande.
http://www.letelegramme.fr/economie/nantes-gijon-l-autoroute-de-la-mer-en-sursis-19-08-2014-10302806.php
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Vacances. Les parents viennent revivre en Bretagne leurs souvenirs d'enfance !
Plus de la moitié des Français sont retournés sur les lieux où, enfants, ils ont passé leurs vacances. Des séjours qui représentent plus que des souvenirs de jeunesse : les parents, à leur tour, font découvrir à leurs chérubins ces lieux qui les ont tant marqués. Et souvent, c'est en Bretagne qu'on vient retrouver un parfum d'enfance...
Ah les vacances de jeunesse... En famille ou entre amis, à la mer ou à la campagne, elles en laissent des souvenirs ! Tellement que selon une étude* réalisée par TripAdvisor, dévoilée ce mardi, 55% des Français déclarent être retournés, dans les cinq dernières années, sur les lieux où ils ont passé des vacances lorsqu'ils étaient jeunes.
La Bretagne a la cote
Parmi les régions plébiscitées par les Français dans leurs vacances de jeunesse ? La Bretagne ! 12 % des personnes interrogées affirment qu'il s'agit de leur destination préférée, derrière la Provence-Alpes-Côte d'Azur. Les participants au sondage ont également noté les souvenirs et sensations qui y sont associés : 36% des Français se rappellent du bruit de la mer, et 12% se souviennent du sable entre les orteils...
Une affaire de famille
Promenades le long des sentiers côtiers, balades autour des enclos paroissiaux, après-midi passés sur les longues plages de sable... De bons souvenirs que plus de la moitié (56%) de ces petits vacanciers devenus parents à leur tour font découvrir à leurs propres enfants.
*Enquête réalisée du 18 au 23 juillet 2014, auprès de 1.265 voyageurs français de plus de 18 ans, incluant 888 parents.
http://www.letelegramme.fr/bretagne/vacances-les-parents-viennent-revivre-en-bretagne-leurs-souvenirs-d-enfance-19-08-2014-10303990.php
Ah les vacances de jeunesse... En famille ou entre amis, à la mer ou à la campagne, elles en laissent des souvenirs ! Tellement que selon une étude* réalisée par TripAdvisor, dévoilée ce mardi, 55% des Français déclarent être retournés, dans les cinq dernières années, sur les lieux où ils ont passé des vacances lorsqu'ils étaient jeunes.
La Bretagne a la cote
Parmi les régions plébiscitées par les Français dans leurs vacances de jeunesse ? La Bretagne ! 12 % des personnes interrogées affirment qu'il s'agit de leur destination préférée, derrière la Provence-Alpes-Côte d'Azur. Les participants au sondage ont également noté les souvenirs et sensations qui y sont associés : 36% des Français se rappellent du bruit de la mer, et 12% se souviennent du sable entre les orteils...
Une affaire de famille
Promenades le long des sentiers côtiers, balades autour des enclos paroissiaux, après-midi passés sur les longues plages de sable... De bons souvenirs que plus de la moitié (56%) de ces petits vacanciers devenus parents à leur tour font découvrir à leurs propres enfants.
*Enquête réalisée du 18 au 23 juillet 2014, auprès de 1.265 voyageurs français de plus de 18 ans, incluant 888 parents.
http://www.letelegramme.fr/bretagne/vacances-les-parents-viennent-revivre-en-bretagne-leurs-souvenirs-d-enfance-19-08-2014-10303990.php
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Accident de plongée mortel au Cap-Ferret : le directeur du club laisse éclater sa colère !
Mis hors de cause dans l’accident d’Isabelle Rivaud le 27 juillet, Franck Mazeaud accuse l’incompétence et la légèreté de certaines structures.
Franck Mazeaud, patron du centre de plongée Hippo
dimanche à Grand-Piquey. Photo Photo y. d.
«On a raconté beaucoup de saloperies sur Franck et son club depuis le drame, c'est assez abject. » La mère de famille de la presqu'île vient récupérer sa petite fille qui brandit son précieux diplôme. « Les locaux sont toujours là, nous soutiennent, mais on morfle », enrage dans un souffle Franck Mazeaud. « Je m'en fous de tout ça, je ne gagne même pas le salaire d'un smicard en temps normal et je ne fais pas ça pour l'argent. Le plus terrible, c'est qu'une femme a perdu la vie. »
Le 27 juillet aux alentours de 13 heures au large du restaurant Chez Hortense, Isabelle Rivaud décroche de la palanquée dont elle fait partie et qui se trouve à une profondeur de 8 mètres 70. Un groupe de quatre plongeurs, deux débutants (niveau 1), deux confirmés (niveau 2) encadrés par un professionnel. La quadragénaire est titulaire du Niveau 1, obtenu dans un club de Corse l'année précédente. En quelques secondes, elle disparaît. Son corps à 12 mètres sous l'eau et quelques dizaines de mètres plus loin, sera retrouvé vers 18 heures.
Une semaine plus tard, c'est toujours l'abattement au club Hippo de Grand-Piquey, structure qui a pignon sur rue depuis plus de dix ans. La structure et ses encadrants ont été mis hors de cause par l'enquête et l'autopsie du corps d'Isabelle Rivaud. Mais après s'être tu malgré les sollicitations, Franck Mazeaud veut laisser éclater sa colère : « Isabelle a été assassinée en Corse il y a un an » (1).
Et de dénoncer les conditions de formation que certains « expédient sans vergogne pour faire plus de fric. Le carnet de plongée d'Isabelle était vide, il y a juste le tampon du niveau 1, pas un renseignement sur sa progression, les conditions d'obtention de ce niveau 1, rien ! » Le patron d'Hippo est catégorique : « Isabelle n'a pas gonflé son gilet, n'a pas largué son lestage, ces gestes de base qu'un plongeur de niveau 1 doit avoir quand il est correctement formé et qu'elle n'a pas observé. Isabelle n'avait pas ce niveau parce qu'elle a été formée par des mercenaires. On a bradé une vie. »
Selon lui, la plongeuse décédée avait obtenu ce niveau 1 en trois séances de 20 minutes, alors que « nous consacrons six séances de 2 heures avec 45 minutes dans l'eau pour chacune. » Sa vindicte ne cible pas que les pratiques sur l'Île de beauté, elle vise aussi sur le Bassin « les clubs de plongée au ‘‘cul-du-camion'', sans structure, sans locaux, avec des statuts associatifs où les prétendus formateurs n'ont pas le niveau. »
« On met la vie des gens en danger »
À ses côtés, Charly Texier est un plongeur formateur indépendant qui fait sa première saison chez Hippo. « J'arrive de Corse justement et je suis parti parce que j'en avais marre de la manière dont ça se passait », témoigne-t-il. « On met la vie des gens en danger. » Au moment du drame, le jeune homme effectuait des baptêmes sur ce quasi unique spot de plongée, quand les eaux sont basses. « On a écrit beaucoup de choses effarantes après l'accident », note-t-il à l'intention des médias et de ceux qui les commentent. « Cet endroit est l'un des plus sécures, tout le monde s'y trouve. Mais tout le monde n'y travaille pas de la même façon… »
Les deux collègues réclament plus de contrôles sur ces activités à risques, classées comme la haute montagne et le canyoning. « J'estime que la fédération et la direction nationale de la cohésion sociale (2) ne font pas leur boulot », enrage Franck Mazeaud. « Et nous vivons des catastrophes comme celles-ci. En onze ans, je n'avais jamais vécu d'accident mortel. »
« Dans le Sud-Est, ces structures de plongée qui ne respectent pas les règles au nom du fric n'existent pas ou plus », note Charly Texier. « Les professionnels sont regroupés et empêchent leur prolifération, et les contrôles sont plus draconiens. » Dans son combat naissant pour alerter les autorités et les consciences sur ces dérives, Franck Mazeaud a un allié fort et symbolique : Christophe Rivaud, le mari de la défunte. Plongeur confirmé, il se trouvait dans le groupe de sa femme dans la sortie d‘exploration du 27 juillet dernier.
L'appel de Christophe Rivaud
Une semaine après le décès tragique de son épouse qui laisse aussi quatre enfants, Christophe Rivaud ne veut pas être dans l’accusation mais dans la prise de conscience. « Si ma femme avait eu le réflexe d’appuyer sur un petit bouton rouge, elle serait sûrement là aujourd’hui », dit-il. « Elle a paniqué et elle n’aurait pas été dans cet état-là si elle avait été formée aussi à cette dimension des réflexes à avoir. »
Le Girondin, lui-même plongeur expérimenté, en veut surtout à « un système qui a démocratisé la plongée à outrance et fait croire qu’elle est à la portée de tout le monde. » Et d’évoquer sa première formation de plongeur il y a trente ans : « Le matériel était certes moins perfectionné mais les conditions de formation beaucoup plus draconiennes. Quand j’ai repris à zéro, il y a dix ans, j’ai trouvé que c’était assez facile. » Trop ? « Je voudrais que la mort de ma femme serve à prendre conscience qu’on ne peut pas galvauder la formation au nom d’un business lucratif. ‘‘Niveau 1, formation express’’ sur un panneau, c’est complètement antinomique. Il faut que les plus hautes instances de ce sport prennent en compte ce phénomène : l’accident qu’a connu ma femme va sinon se répéter souvent. »
(1) D'après la vice-procureure saisie du dossier, et les gendarmes chargés de l'enquête, le club corse est en règle.
(2) Direction nationale de la cohésion sociale qui a en charge également la jeunesse et les sports.
http://www.sudouest.fr/2014/08/05/on-a-brade-une-vie-1633326-4585.php
Franck Mazeaud, patron du centre de plongée Hippo
dimanche à Grand-Piquey. Photo Photo y. d.
«On a raconté beaucoup de saloperies sur Franck et son club depuis le drame, c'est assez abject. » La mère de famille de la presqu'île vient récupérer sa petite fille qui brandit son précieux diplôme. « Les locaux sont toujours là, nous soutiennent, mais on morfle », enrage dans un souffle Franck Mazeaud. « Je m'en fous de tout ça, je ne gagne même pas le salaire d'un smicard en temps normal et je ne fais pas ça pour l'argent. Le plus terrible, c'est qu'une femme a perdu la vie. »
Le 27 juillet aux alentours de 13 heures au large du restaurant Chez Hortense, Isabelle Rivaud décroche de la palanquée dont elle fait partie et qui se trouve à une profondeur de 8 mètres 70. Un groupe de quatre plongeurs, deux débutants (niveau 1), deux confirmés (niveau 2) encadrés par un professionnel. La quadragénaire est titulaire du Niveau 1, obtenu dans un club de Corse l'année précédente. En quelques secondes, elle disparaît. Son corps à 12 mètres sous l'eau et quelques dizaines de mètres plus loin, sera retrouvé vers 18 heures.
Une semaine plus tard, c'est toujours l'abattement au club Hippo de Grand-Piquey, structure qui a pignon sur rue depuis plus de dix ans. La structure et ses encadrants ont été mis hors de cause par l'enquête et l'autopsie du corps d'Isabelle Rivaud. Mais après s'être tu malgré les sollicitations, Franck Mazeaud veut laisser éclater sa colère : « Isabelle a été assassinée en Corse il y a un an » (1).
Et de dénoncer les conditions de formation que certains « expédient sans vergogne pour faire plus de fric. Le carnet de plongée d'Isabelle était vide, il y a juste le tampon du niveau 1, pas un renseignement sur sa progression, les conditions d'obtention de ce niveau 1, rien ! » Le patron d'Hippo est catégorique : « Isabelle n'a pas gonflé son gilet, n'a pas largué son lestage, ces gestes de base qu'un plongeur de niveau 1 doit avoir quand il est correctement formé et qu'elle n'a pas observé. Isabelle n'avait pas ce niveau parce qu'elle a été formée par des mercenaires. On a bradé une vie. »
Selon lui, la plongeuse décédée avait obtenu ce niveau 1 en trois séances de 20 minutes, alors que « nous consacrons six séances de 2 heures avec 45 minutes dans l'eau pour chacune. » Sa vindicte ne cible pas que les pratiques sur l'Île de beauté, elle vise aussi sur le Bassin « les clubs de plongée au ‘‘cul-du-camion'', sans structure, sans locaux, avec des statuts associatifs où les prétendus formateurs n'ont pas le niveau. »
« On met la vie des gens en danger »
À ses côtés, Charly Texier est un plongeur formateur indépendant qui fait sa première saison chez Hippo. « J'arrive de Corse justement et je suis parti parce que j'en avais marre de la manière dont ça se passait », témoigne-t-il. « On met la vie des gens en danger. » Au moment du drame, le jeune homme effectuait des baptêmes sur ce quasi unique spot de plongée, quand les eaux sont basses. « On a écrit beaucoup de choses effarantes après l'accident », note-t-il à l'intention des médias et de ceux qui les commentent. « Cet endroit est l'un des plus sécures, tout le monde s'y trouve. Mais tout le monde n'y travaille pas de la même façon… »
Les deux collègues réclament plus de contrôles sur ces activités à risques, classées comme la haute montagne et le canyoning. « J'estime que la fédération et la direction nationale de la cohésion sociale (2) ne font pas leur boulot », enrage Franck Mazeaud. « Et nous vivons des catastrophes comme celles-ci. En onze ans, je n'avais jamais vécu d'accident mortel. »
« Dans le Sud-Est, ces structures de plongée qui ne respectent pas les règles au nom du fric n'existent pas ou plus », note Charly Texier. « Les professionnels sont regroupés et empêchent leur prolifération, et les contrôles sont plus draconiens. » Dans son combat naissant pour alerter les autorités et les consciences sur ces dérives, Franck Mazeaud a un allié fort et symbolique : Christophe Rivaud, le mari de la défunte. Plongeur confirmé, il se trouvait dans le groupe de sa femme dans la sortie d‘exploration du 27 juillet dernier.
L'appel de Christophe Rivaud
Une semaine après le décès tragique de son épouse qui laisse aussi quatre enfants, Christophe Rivaud ne veut pas être dans l’accusation mais dans la prise de conscience. « Si ma femme avait eu le réflexe d’appuyer sur un petit bouton rouge, elle serait sûrement là aujourd’hui », dit-il. « Elle a paniqué et elle n’aurait pas été dans cet état-là si elle avait été formée aussi à cette dimension des réflexes à avoir. »
Le Girondin, lui-même plongeur expérimenté, en veut surtout à « un système qui a démocratisé la plongée à outrance et fait croire qu’elle est à la portée de tout le monde. » Et d’évoquer sa première formation de plongeur il y a trente ans : « Le matériel était certes moins perfectionné mais les conditions de formation beaucoup plus draconiennes. Quand j’ai repris à zéro, il y a dix ans, j’ai trouvé que c’était assez facile. » Trop ? « Je voudrais que la mort de ma femme serve à prendre conscience qu’on ne peut pas galvauder la formation au nom d’un business lucratif. ‘‘Niveau 1, formation express’’ sur un panneau, c’est complètement antinomique. Il faut que les plus hautes instances de ce sport prennent en compte ce phénomène : l’accident qu’a connu ma femme va sinon se répéter souvent. »
(1) D'après la vice-procureure saisie du dossier, et les gendarmes chargés de l'enquête, le club corse est en règle.
(2) Direction nationale de la cohésion sociale qui a en charge également la jeunesse et les sports.
http://www.sudouest.fr/2014/08/05/on-a-brade-une-vie-1633326-4585.php
Felipe56- Survivant de Folie
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Iles Fidji. Quadruple meurtre en mer filmé avec un portable : un mystère
Une vidéo, postée sur YouTube, montre quatre hommes assassinés en haute mer. D'où vient-elle ? Qui a pris les images ? Qui sont ces hommes ?
Boat-people ? Pirates somaliens ? Pêcheurs du Pacifique ? Le mystère restait entier ce mercredi autour du meurtre de quatre hommes en haute mer, filmé avec un téléphone portable et posté sur YouTube.
Tués en haute mer
La vidéo de 10 minutes montre quatre hommes, agrippés à la coque d'un bateau retourné, essuyer des tirs d'armes à feu depuis des navires de pêche hauturière. Ils mourront l'un après l'autre, exécutés sommairement en pleine mer.
La vidéo, découverte sur un téléphone portable abandonné dans un taxi fidjien, a été diffusée sous le titre : « Tirs contre l'équipage fidjien d'un bateau de pêche, en dehors des eaux fidjiennes ».
« Il ne s'agit pas de citoyens fidjiens »
Rien ne permet cependant de dater ou de localiser les faits et les autorités fidjiennes ont affirmé mercredi que les victimes n'étaient pas originaires du petit archipel du Pacifique.
« Je ne peux pas vous dire comment nous avons vérifié l'information mais je peux confirmer qu'il ne s'agit pas de citoyens fidjiens », a déclaré le chef de la Marine fidjienne, John Fox, cité par le Fiji Times.
La police locale a demandé l'assistance d'Interpol et des polices des pays voisins.
Les Fidji abritent une importante flotte de thoniers dont les équipages viennent de toute l'Asie.
Des pirates somaliens ?
Selon des interprètes recrutés par la chaîne néo-zélandaise TVNZ, les langues entendues sur la vidéo incluent le mandarin, le thaï et le vietnamien, et une inscription repérée sur un des navires suggère qu'il est immatriculé à Taïwan.
Pour le président de l'Association des thoniers de Fidji, Graham Southwick, les victimes sont des pirates somaliens mis en déroute par leurs cibles.
« Nous avons vérifié auprès des (propriétaires de) bateaux taïwanais (qui opèrent depuis Fidji) et ils nous ont dit ''Oh oui, nous connaissons cette histoire, c'est arrivé il y a un an, un an et demi, les types dans l'eau sur qui on tire, ce sont des pirates somaliens'' », a-t-il affirmé à TVNZ.
http://www.ouest-france.fr/iles-fidji-quadruple-meurtre-en-mer-filme-avec-un-portable-un-mystere-2769065
http://www.elwatan.com/international/video-postee-sur-youtube-mystere-autour-d-un-quadruple-meurtre-en-haute-mer-filme-avec-un-portable-21-08-2014-268688_112.php
http://www.europe1.fr/international/mysterieux-quadruple-meurtre-en-haute-mer-2206839
http://polynesie.la1ere.fr/2014/08/20/fidji-mystere-autour-d-un-quadruple-meurtre-en-haute-mer-179446.html
http://www.20min.ch/ro/videotv/?cid=120&vid=380872
Boat-people ? Pirates somaliens ? Pêcheurs du Pacifique ? Le mystère restait entier ce mercredi autour du meurtre de quatre hommes en haute mer, filmé avec un téléphone portable et posté sur YouTube.
Tués en haute mer
La vidéo de 10 minutes montre quatre hommes, agrippés à la coque d'un bateau retourné, essuyer des tirs d'armes à feu depuis des navires de pêche hauturière. Ils mourront l'un après l'autre, exécutés sommairement en pleine mer.
La vidéo, découverte sur un téléphone portable abandonné dans un taxi fidjien, a été diffusée sous le titre : « Tirs contre l'équipage fidjien d'un bateau de pêche, en dehors des eaux fidjiennes ».
« Il ne s'agit pas de citoyens fidjiens »
Rien ne permet cependant de dater ou de localiser les faits et les autorités fidjiennes ont affirmé mercredi que les victimes n'étaient pas originaires du petit archipel du Pacifique.
« Je ne peux pas vous dire comment nous avons vérifié l'information mais je peux confirmer qu'il ne s'agit pas de citoyens fidjiens », a déclaré le chef de la Marine fidjienne, John Fox, cité par le Fiji Times.
La police locale a demandé l'assistance d'Interpol et des polices des pays voisins.
Les Fidji abritent une importante flotte de thoniers dont les équipages viennent de toute l'Asie.
Des pirates somaliens ?
Selon des interprètes recrutés par la chaîne néo-zélandaise TVNZ, les langues entendues sur la vidéo incluent le mandarin, le thaï et le vietnamien, et une inscription repérée sur un des navires suggère qu'il est immatriculé à Taïwan.
Pour le président de l'Association des thoniers de Fidji, Graham Southwick, les victimes sont des pirates somaliens mis en déroute par leurs cibles.
« Nous avons vérifié auprès des (propriétaires de) bateaux taïwanais (qui opèrent depuis Fidji) et ils nous ont dit ''Oh oui, nous connaissons cette histoire, c'est arrivé il y a un an, un an et demi, les types dans l'eau sur qui on tire, ce sont des pirates somaliens'' », a-t-il affirmé à TVNZ.
http://www.ouest-france.fr/iles-fidji-quadruple-meurtre-en-mer-filme-avec-un-portable-un-mystere-2769065
http://www.elwatan.com/international/video-postee-sur-youtube-mystere-autour-d-un-quadruple-meurtre-en-haute-mer-filme-avec-un-portable-21-08-2014-268688_112.php
http://www.europe1.fr/international/mysterieux-quadruple-meurtre-en-haute-mer-2206839
http://polynesie.la1ere.fr/2014/08/20/fidji-mystere-autour-d-un-quadruple-meurtre-en-haute-mer-179446.html
http://www.20min.ch/ro/videotv/?cid=120&vid=380872
Felipe56- Survivant de Folie
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Localisation : Breizh Izel
Quand les requins s’en prennent au Requin…
Google est en alerte rouge. Le géant de la communication est menacé par des requins qui s’en prennent aux 160 000 km de ses câbles sous-marins. Les prédateurs attirés par les ondes émises par les câbles les testent comme une proie éventuelle. Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls.
D’où l’émoi du colossal moteur de recherche qui va contre-attaquer en enrobant ses câbles d’un nouveau revêtement protecteur.
Requin contre requins, en quelque sorte…
Voyez plutôt cette vidéo mise en ligne par France Info.
Etonnant, non ? aurait dit ce bon Desproges…
(Virez la pub de la vidéo...)
http://www.francetvinfo.fr/internet/google/video-google-va-proteger-ses-milliers-de-km-de-cables-sous-marins-des-attaques-de-requins_672601.html
http://escales.wordpress.com/
D’où l’émoi du colossal moteur de recherche qui va contre-attaquer en enrobant ses câbles d’un nouveau revêtement protecteur.
Requin contre requins, en quelque sorte…
Voyez plutôt cette vidéo mise en ligne par France Info.
Etonnant, non ? aurait dit ce bon Desproges…
(Virez la pub de la vidéo...)
http://www.francetvinfo.fr/internet/google/video-google-va-proteger-ses-milliers-de-km-de-cables-sous-marins-des-attaques-de-requins_672601.html
http://escales.wordpress.com/
Felipe56- Survivant de Folie
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Localisation : Breizh Izel
La SNSM a besoin d'aide !
La Société Nationale de Sauvetage en Mer est en pleine mutation et doit faire face à de très gros problèmes de financement. L'État a en effet décidé de se désengager ainsi que les régions, en s’appuyant sur la réforme territoriale, et sa clause de compétence générale qui remettent en cause la moitié des investissements destinés à la construction et à l’entretien de la flotte, soit environ 3 millions d’euros.
7 000 bénévoles veillent sur nos vies en mer, grâce aux 72 000 donateurs et à 25% de fonds publics. Tous les bénévoles ont un cursus très qualifié et ne comptent pas leurs heures, même si certains appels sont lancés par des plaisanciers sans scrupule qui ne souhaitent qu’une chose : rentrer au port au plus vite. Il faut savoir que le sauvetage de vies humaines est toujours gratuit, mais que celui des embarcations ne l’est pas.
Sans matériel ni équipements performants, qui pourra continuer à assurer le sauvetage et la surveillance sur nos côtes ?
Photographiquement Vôtre
http://www.philip-plisson-blog.com/
Felipe56- Survivant de Folie
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Date d'inscription : 19/09/2012
Localisation : Breizh Izel
Ramassage du goémon en Finistère
Le ramassage et le traitement des algues pour obtenir les pains de soude étaient à l'honneur, le week-end dernier, au Koréjou. En effet, s'y tenait la Fête des goémoniers, la 31e du genre. Les femmes en tenue traditionnelle n'ont pas ménagé leur peine pour étaler le goémon sur la dune, pendant que les hommes en charrette ou brouette transportaient le goémon jusqu'aux fours creusés dans le sable. Sur la plage, le débarquement des algues à la fourche, sur la charrette approchée au plus près du bateau, a suscité l'enthousiasme des centaines de personnes, affluant au rendez-vous gratuit. Un peu plus loin sur les dunes, des professionnels des algues ont partagé leur expérience ainsi que des scientifiques qui ont pu faire un état des lieux précis de l'activité en Nord-Finistère. Trente-cinq bateaux disposant d'une licence d'exploitation font encore vivre le métier.
Voici « Irma »... la Douce ! À 17 ans, cette magnifique jument bretonne travaille une ou
deux fois l'an, lors de fêtes des Goémoniers. Docile et dotée d'une force colossale, elle a
tiré sur la grève sa charrette remplie de goémon à plusieurs reprises, avant de promener
sur son dos, nombre d'enfants ravis. Le déchargement du goémon : l'un des moments
phares de la fête. Le goémon a été récolté sur le karreg hir, bateau emblématique de
l'écomusée et sur une drome (radeau flottant)
Quelques mots autour du goémon
Goémon : Terme générique désignant diverses sortes d'algues (laminaires, fucus, ascophyllum). Seules les algues rouges composant le petit goémon, qui sert à la fabrication de carraghénane (épaississant et stabilisateur dans l'industrie alimentaire), et des algues brunes et noires, qui entrent dans la composition de farines animales, sont concernées par cette récolte.
On distingue le goémon épave (qui flotte et peut être ramassé sur les grèves, dans la laisse de mer), le goémon de rive (attaché aux rochers) et le goémon de fond (uniquement récoltable en bateau). Chacun implique des autorisations de récolte distinctes et bien réglementées.
Goémonier : Petit bateau non ponté, à fond plat, équipé d'un bras articulé prolongé d'un scoubidou (crochet plongeant auquel on imprime un mouvement de rotation, qui entraîne les algues à proximité et les arrache).
Kabig : Vêtement à capuche traditionnel des goémoniers, dont la laine est imperméable grâce à son tissage serré. Une poche ouverte des deux côtés permet d'accueillir les deux mains.
Vidéo de la fête 2012 ici :
http://www.aj-brest.org/aux-environs/en-ce-moment/73-31e-fete-goemoniers_2014.html
http://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/fete-des-goemoniers-tradition-et-actualite-25-08-2014-10310583.php?utm_source=rss_telegramme&utm_medium=rss&utm_campaign=rss&xtor=RSS-52
http://www.ouest-france.fr/la-fete-des-goemoniers-fait-revivre-la-tradition-reine-du-pays-2782057
Felipe56- Survivant de Folie
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Date d'inscription : 19/09/2012
Localisation : Breizh Izel
bateaux dans la tempête...
Bon visionnage !
Dernière édition par Felipe56 le Mar 22 Déc - 0:48, édité 1 fois
Felipe56- Survivant de Folie
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Date d'inscription : 19/09/2012
Localisation : Breizh Izel
Le camouflage extravagant des navires de 14-18
Pendant la Première Guerre mondiale, les Marines Anglaise puis Américaine ont étudié, et appliqué une technique de camouflage pour leurs bateaux qu’ils ont appelée Dazzle Painting (= Peinture à embrouille…)
Elle fut employée par les Britanniques en août 1917, pour protéger les navires marchands, cible privilégiée des sous-marins allemands. Le camouflage fut ensuite étendu à l’ensemble des navires de guerre ; à la fin 1917, plus de 400 navires avaient été grimés en « choses » plus ou moins extravagantes. L’imagination ne faisait pas défaut : les photos qe je vous présente sont parlantes !
• L’inventeur en est Norman Wilkinson qui fit appel à Edward Wadsworth, artiste réputé du courant cubiste, pour imaginer des combinaisons de formes et de couleurs qui, reproduites sur la coque et superstructures des bâtiments, saturaient la perception visuelle des sous-mariniers allemands. Ce principe conduisit à des « peintures de guerre » plutôt étonnantes. Un commandant s’en plaignit à l’amirauté en ces termes : vous me faites ressembler à une meule de foin et désormais à un perroquet !
C’était un peu vrai. Les cargos peints de couleurs très inhabituelles, dessinaient des motifs abstraits apparemment délirants, comme le montrent les images, le but étant évidemment de tromper leurs prédateurs.
• Le concept ne devait rien au hasard. Les motifs jouaient sur la fatigue visuelle du sous-marinier qui, soudainement, aperçoit des formes et des couleurs vives, comme le rouge vermillon, que les lentilles du périscope monoculaire ne pouvaient, en principe, percevoir. Au moyen d’ombres simulées et subtilement disposées, on parvenait à modifier l’angle de vue apparent du bateau. On pouvait même, et fort simplement, inverser la proue et la poupe ou l’inclinaison des cheminées de sorte que le commandant du sous-marin ne savait plus à quel type de bateau il avait affaire, ni surtout, dans quel sens il se déplaçait (!). Ou bien encore, en peignant une forte vague d’étrave faisant croire à une grande vitesse alors que le cargo se traînait à 6 noeuds (l’estimation de la vitesse étant déterminante pour le torpillage) et autres choses du même genre.
• A l’issue du conflit, on s’est interrogé sur l’efficacité réelle de la formule ; combien de torpillages ont échoué grace au Dazzle Painting ? Impossible à savoir. Il semble qu’elle ne fut pas sans utilité. Ses défenseurs précisent que deux navires identiques, le Mauretania et le Lusitania chassés par les U-Boots n’ont pas eu le même destin. Le premier (multicolore) a échappé à ses poursuivants, le second (classique) fut torpillé sans merci.
Aujourd’hui, avec les navires furtifs le Dazzle Painting est obsolète depuis l’invention du radar, capteurs divers, peintures absorbantes, etc. Seuls quelques pays continuent à maquiller leurs navires de guerre, surtout de petites unités.
Mais regardez de nouveau les images, elles sont surprenantes et visuellement déconcertantes. Et encore, elles ne sont pas ici en couleurs…
Jussac
http://escales.wordpress.com/page/2/
http://culthole.blogspot.fr/2011/12/dazzle-camouflage.html
Felipe56- Survivant de Folie
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