insolite ? La mer dans tous ses états !

Rappel du premier message :

Bonjour,

Si tu es amoureux de la mer, des couleurs changeantes sur l'Océan, des furies des vagues, des paysages de bord de mer, des plongées sous-marine, ou des bateaux... C'est ici que je t'invite à poster des photos, images, vidéos !
Je commence par un paysage que j'aime particulièrement, car tout près de chez moi... Larmor-Plage, en Bretagne Sud.    

Des idées pour s'amuser... tout en nettoyant les plages ! Quelques images de totems et masques réalisés avec des déchets trouvés sur les plages de Cap Ferret !


















http://les4jeudis.canalblog.com/archives/2014/05/06/29801108.html
  

La drague "Prins de Nederlanden" appartient à la compagnie néerlandaise Boskalis (11 000 salariés),
l'un des quatre armements belges et néerlandais qui dominent le marché mondial des grands travaux
de dragage. (Photo : DR)



37,5 hectares, ce n’est pas le Pérou, c’est même encore plus petit que l’île de Sein (50 hectares). Mais ce sera tout de même une surface triplée pour la petite île de Meedhoo, une minuscule île des Maldives.

La drague Prins de Nederlanden a durant un mois apporté le sable nécessaire sur la côté de Meedhoo. Après compactage et stabilisation, des constructions seront réalisées sur ce polder, ce qui ne s’était pas vu sur l’île depuis 23 ans. Dans le cadre d’un contrat de 37 millions de dollars, Boskalis doit encore agrandir trois autres îles des Maldives.

Cet état archipélagique au sud de l’Inde comporte 1 200 îles, dont seulement 202 sont habitées, la totalité des terres émergées n’étant que de 220 kilomètres carrés. Meedhoo affiche actuellement une surface de 12 hectares, sur lesquels vivent 1 300 habitants.

http://www.lemarin.fr/articles/detail/items/boskalis-triple-la-surface-dune-ile-des-maldives.html
  

La vidéo vient de sortir !
La première vidéo de la commission régionale environnement et biologie Bretagne Pays de Loire. Découvrez les parallèles, les stratégies, les similitudes entre le terrien et le sous-marin.

Bon visionnage :   



  
http://www.cibpl.fr/actualites/e-learning-biologie-act_1593-rub_157.aspx

Le salon parisien du 3DPrintShow est un événement mondial dédié à l’impression 3D. Une opportunité de rencontrer les acteurs de l’impression 3D du monde entier, et l’occasion d’annoncer en exclusivité mondiale (rien que ça) LE filament pour une impression 3D écologique à base d’algues.




LE SEAWEED FILAMENT SWF : UNE PREMIÈRE MONDIALE SIGNEE LE FABSHOP ET ALGOPACK

En collaboration avec Algopack, le FabShop a donc ainsi créé le SWF, dit « SeaWeed filament ».

Il s’agit du premier matériau d’impression 3D bio-sourcé. Depuis plus d’un an en effet nous travaillons avec la société bretonne ‘Algopack’ qui propose une solution « sans plastique » excluant tout emploi de dérivé du pétrole dans la composition du filament, utilisant les ressources naturelles des algues brunes sauvages récoltées en Bretagne.


SWF : UNE INITIATIVE ECO- RESPONSABLE

En imaginant le SWF, nous avions pour ambition de révolutionner l’impression 3D qui constitue elle-même déjà une révolution. Nombre de technologies mettent des années à passer au vert. Nous, nous voulions dès à présent proposer une alternative intelligente en la matière. L’algue nous est apparue comme une matière première intéressante et particulièrement adaptée à nos contraintes. Elle ne nécessite ni eau, ni pesticide, ni engrais pour sa croissance. Nous avons alors mis au point une formule compatible au process d’impression 3D qui devrait bientôt bouleverser la donne.


DES PREMIERS RETOURS POSITIFS DES VISITEURS

Les visiteurs du 3DPrintShow ont donc pu observer un première bobine et de petits boulons imprimés, témoins de nos différents tests d’extrusion. Bien sûr ce n’est qu’une étape de notre développement mais déjà certains utilisateurs étaient plus qu’enthousiastes : l’aspect mat du matériau notamment a beaucoup plu. Le SWF n’en est pourtant pas encore « à sa forme finale », mais sous les premiers sourires et les encouragements des personnes présentes, nous sommes plus que jamais hâtifs de présenter le fruit de notre travail prochainement abouti !



Le filament est encore en développement mais très vite nous communiquerons plus de détails sur notre futur produit qui devrait être commercialisé dès ce printemps 2014.

Entre temps nous rechercherons des bêta-testeurs, alors n’hésitez-pas à vous inscrire à ce formulaire en laissant votre adresse mail pour être informés.


Téléchargez le dossier de presse du SWF (http://www.lefabshop.fr/wp-content/uploads/2013/11/CP_3D_PRINT_SHOW_141113.pdf?00b0e1)

  
http://www.lefabshop.fr/3dprintshow-nous-annoncons-limpression-3d-ecologique-a-base-dalgues/
http://www.algopack.com/index.php

Séquence émotion, dimanche dernier, 11 mai, à La Trinité-sur-Mer, avec la présence de Mike Birch qui a lancé la légende de la Route du Rhum. Le Canadien vit désormais en Gaspésie où il a retrouvé son complice, l'architecte Walter Greene. De passage en France pour quelques jours, il a retrouvé La Trinité où il a vécu de nombreuses années. Le vainqueur de la première Route du Rhum était venu baptiser le trimaran « A Capella » de son ami Charlie Capelle. Le constructeur de Locmariaquer disputera pour la quatrième fois cette transat entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre à la barre de ce trimaran dont la vie a été mouvementée avec des chavirages et des renaissances miraculeuses. Dans sa livrée jaune, comme celui de Birch, ce trimaran est un véritable petit bijou grâce au travail d'orfèvre de son propriétaire. Avec son bateau fétiche, Capelle s'alignera sous le pavillon de l'AMISEP (Association d'Insertion sociale et Professionnelle). Une nouvelle page de l'histoire s'écrit pour ce duo et avec Mike Birch pour parrain, elle se présente sous de bons auspices. Le Canadien était peu bavard hier mais ému de se retrouver sur le pont de ce trimaran ressemblant au sien. Et si Birch est désormais âgé de 82 ans, sa main n'a pas tremblé pour briser du premier coup la bouteille de champagne symbolique sur l'étrave de « A Capella ». Un heureux présage pour Charlie Capelle, sensible à la présence de ce marin de légende. Une belle preuve d'amitié.

http://www.letelegramme.fr/voile/mike-birch-parrain-de-legende-pour-a-capella-12-05-2014-10163602.php
  

  



  

Il en rêvait, il l’a fait ! Le dauphin corse, Thierry Corbalan a non seulement nagé dans une eau polaire à une température inférieure à -1,5°C habillé d’une combinaison humide, mais il a renouvelé son exploit en nageant 20 minutes en maillot de bain dans la même eau glaciale.



Tout l’hiver, il s’est entrainé, en maillot de bain dans notre mer méditerranée. Le 24 décembre,  pour habituer son corps à résister à l’eau froide il avait même nagé 30 minutes dans la Gravona. Rien à voir avec ses futurs exploits mais il était déjà question  d’une température à 9°C. Une expérience qui relèverait déjà de l’exploit pour la plupart d’entre nous, mais qui n’était qu’une étape pour Thierry.
Une étape qui l’a conduit fin avril au nord du Groenland, dans l’hémisphère Nord à Illussat, où son fameux glacier du même nom a fait de cette ville la capitale des icegergs. Lieu emblématique du réchauffement climatique où la banquise ne prend plus depuis une quinzaine d’années, le glacier d’Illussat (inscrit patrimoine mondial de l’UNESCO) libère de plus en plus d’icebergs.





Le même rêve

Thierry Corbalan, champion de monopalme, amputé des deux bras a choisi de nager dans ce paysage de glace, accompagné de ses amis Franck Bruno, Nicolas Dubreuil , Pascal Olmeta, président de l’association « Un sourire, un espoir pour la vie » pour laquelle ce défi polaire a été organisé, le chanteur Francis Lalanne venu soutenir cet exploit et de sa femme Patou son "colibri" toujours si présente.
Deux buts pour ce défi glacial, attirer l’attention sur le rôle de « poumon » de la planète de la banquise, et démontrer que le handicap n’isole pas et peu même conduire à un dépassement de soi.
Ce défi a donc unit valides et non valides dans le même rêve emmenant avec eux deux enfants de l’association de Pascal Olmeta confrontés au cancer.




"Nager au milieu des icebergs, ça paraît irréel"

Rentré samedi, Thierry Corbolan a confié sa grande joie d’avoir réussi son pari :
Je suis vraiment heureux d’avoir réussi ce défi pour lequel je me suis préparé tout l’hiver. J’étais avec moi une équipe vraiment au top qui m’a assuré une sécurité maximale pendant mon périple. Nager dans une eau à -1,6°C je ne savais pas ce que c’était, maintenant je sais et ça c’est plutôt bien passé… Au départ c’était comme d’habitude mais j’ai pu constater que le corps se refroidit très vite et au bout de 20 mn j’ai décidé de rentrer car je sentais des petits picotements sur mes jambes. Je ne voulais pas prendre de risques. Je remercie Pascal Olmeta et son association sans laquelle je n’aurai pas pu réaliser ce défi. Je garde un souvenir merveilleux de ce voyage, de ce pays magnifique qu’il faut connaître, bien qu’il soit à l’autre bout du monde. Ça parait irréel de nager au milieu des icebergs. Je vous donne rendez-vous pour un prochain défi."  





http://www.corsenetinfos.fr/Thierry-Corbalan-a-nage-en-maillot-avec-les-icebergs-du-Groenland_a9023.html
 

Dans le cadre du 50e anniversaire de la victoire d'Éric Tabarly, le yawl La Grande Hermine fait escale jusqu'à mercredi prochain à la Cité de la voile à Lorient.



Entretien avec Thierry Libouban, Commandant de La Grande Hermine.

À quel type de bateau appartient La Grande Hermine ?

La Grande Hermine est un voilier représentant la belle plaisance du XXe siècle. C'est un Yawl de 18 m de long, 4 m de large, 18 m de hauteur, 2 m de tirant d'eau, et d'un tonnage de 18 tonnes. Ce voilier a été construit en 1932, à Marseille, pour le chanteur André Bauger, qui s'en servait de moyen de transport et de vie pour sa troupe théâtrale. Il reste dans le domaine privé jusqu'en 1963, date à laquelle la Marine nationale l'acquiert en tant que navire-école. Depuis, il est basé à Brest. Comme les trois autres bateaux-écoles de la Marine nationale, La Belle Poule, Le Mutin, et L'Étoile, La Grande Hermine appartient au Groupe des écoles du Lanvéoc-Poulmic.




Pourquoi la Marine nationale a-t-elle acquis La Grande Hermine ?

Des voiliers comme ces quatre navires-écoles font partie du patrimoine maritime français. Il faut les conserver dans toute leur beauté, mais aussi perpétuer la maîtrise de leur maniement. L'ensemble est une part de notre culture maritime. Le Mutin, La Belle Poule, et L'Étoile sont des goélettes de pêche. La Grande Hermine est le seul navire-école de l'École navale française représentant la plaisance à voile.

Qui navigue à bord ?

L'équipage permanent est composé de 3 hommes : un mécanicien, un bosco et un commandant. Le bateau pouvant accueillir 8 passagers, nous formons 4 ou 5 élèves à chaque mission.




Visites aujourd'hui samedi et demain dimanche

Il sera possible de monter à bord ce samedi de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30 ainsi que le dimanche (à l'issue de la parade) de 16 h 30 à 18 h 30.

La Grande Hermine demeurera à Lorient jusqu'à mercredi prochain.


http://www.ouest-france.fr/mer-la-grande-hermine-fait-escale-lorient-2546727
http://www.ouest-france.fr/la-grande-hermine-bateau-ecole-de-la-marine-nationale-851651

Le 18 juin 1964, à Newport (Etats-Unis), c’est un jeune officier de marine français inconnu qui remporte la Transat anglaise. Avec cette victoire, Éric Tabarly marque l’histoire de la course à la voile et devient un héros national. Le Français se permet même de franchir la ligne avec trois jours d’avance sur Chichester, vainqueur de la précédente édition. Ce 18 juin 1964, la France et les Anglais découvrent Pen Duick II et Éric Tabarly. En battant les anglais, il devient une légende et le retentissement dans la presse française et anglaise est énorme. Le visage du nouveau héros fait la une de France-Soir – (le plus gros tirage de la presse quotidienne à l’époque). Il part dans la foulée à Washington recevoir la croix de Chevalier de la légion d’honneur des mains de l’ambassadeur.

Regardez plutôt cette vidéo tirée des archives de l'INA : (il te faut recopier cette adresse dans un nouvel onglet...   )

http://player.ina.fr/player/embed/I00019147/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/460/259

Le 23 mai 1964, les spectateurs embarqués ou massés sur les collines de Plymouth sont éberlués en voyant un jeune « frenchie » envoyer seul son spinnaker orange et noir de 82 m². sur un élégant voilier noir, frappé du numéro 14. À la barre de Pen Duick II, Éric Tabarly, 33 ans, jeune enseigne de vaisseau, affiche ses ambitions dans cette deuxième édition de la transat anglaise, dont le grand favori est Sir Francis Chichester et son Gipsy Moth III.

Un voilier très innovant
Après s'être entraîné à La Trinité-sur-Mer (56) sur Margilic V un voilier de 9,65 m, Tabarly a vite perçu qu'il pouvait manier un bateau plus grand et fait construire Pen Duick II, ce ketch en contreplaqué de 13,60 m atypique avec sa carène à doubles bouchains. C'est un voilier à déplacement léger très innovant pour l'époque, qu'il a conçu en relation avec Gilles Costantini. Victor Tonnerre, jeune maître voilier à Lorient, a coupé les voiles et fait crédit à ce jeune marin déterminé dont il sera le fidèle compagnon jusqu'à sa disparition. Une table à cartes orientable solidaire d'un siège de Harley Davidson ou la « bulle » récupérée sur un vieil avion Lancaster et fixée sur le rouf pour surveiller les voiles sont quelques-unes des astuces de ce marin qui a une longueur d'avance sur la concurrence.


Les différents Pen Duick paradant dans la rade de Lorient hier

Héros national
Son pilote automatique étant tombé en panne au bout de huit jours de course, la traversée n'a pas été un long fleuve tranquille mais pas question d'abandonner : « Je pense à la tête que je ferai à mon retour en France quand je raconterai mes malheurs à tous ceux qui m'avaient encouragé et aidé à prendre le départ. Arriver à tout prix me semblait la solution la plus sportive » . Et c'est ainsi que le 18 juin 1964, après 27 jours et 3 heures de traversée, Tabarly arrive en vainqueur à Newport. « You are the first » lui indique un marin du bateau-feu de Nantucket. Il signe une victoire insolente devançant Chichester de 2 jours et 15 heures. Le retentissement de cette victoire va dépasser ce marin qui a le triomphe modeste. Tabarly est alors simplement connu de quelques journalistes spécialisés mais sa performance est sacralisée par la presse nationale, et notamment Paris Match. La France s'est trouvée un héros et le Général de Gaulle admiratif du courage et du talent de ce jeune officier de marine ne traîne pas pour lui décerner la Légion d'honneur. Une légende est née et la victoire de ce marin au génie visionnaire va booster la plaisance française alors balbutiante. L'année de ce succès, la vente des voiliers de croisière progresse de 78 %.

De nombreux héritiers
Pour Tabarly, c'est le début d'une carrière de plus de 30 ans jalonnée de multiples succès en équipage ou en solitaire. Sa victoire dans la transat anglaise en solitaire en 1976 à la barre de Pen Duick VI, conçu pour être mené par quatorze équipiers, est un autre exploit de ce marin d'exception. Tabarly est aussi l'homme de la transmission, celui qui a formé des générations de coureurs du large. D'Olivier de Kersauson à Philippe Poupon, Titouan Lamazou, Michel Desjoyeaux, Jean Le Cam et Roland Jourdain, ses héritiers sont nombreux. Dans des styles différents, ils perpétuent l'art de vivre la mer de leur maître. Pour tous, Tabarly reste le marin de référence mais son aura dépasse le monde de la voile. La personnalité de cet homme droit dans ses bottes a été plébiscitée par les Français. Sa disparition en mer d'Irlande en juin 1998 a ajouté à la puissance du mythe. 50 ans après une victoire qui a déclenché la ruée vers le large, Lorient lui rend un hommage mérité.







http://www.lorient-agglo.fr/Il-y-a-50-ans-Eric-Ta.11537.0.html
http://www.ports-paysdelorient.fr/actualites/1964-2014-50-ans-de-la-victoire-deric-tabarly
http://www.bateauxonline.fr/news/lorient-en-fete-pour-les-50-ans-de-la-victoire-de-tabarly
http://www.letelegramme.fr/bretagne/tabarly-1964-le-debut-de-la-legende-14-05-2014-10165312.php
http://www.ouest-france.fr/nautisme-lorient-rendu-hommage-eric-tabarly-2551720




  

C'est une pêcherie qui défraye plus la chronique pour ses braconniers (espagnols) que pour ses professionnels. Nous avons accompagné un pêcheur de pouces-pieds du Cap-Sizun pour comprendre l'originalité et la difficulté de cette traque au crustacé le plus étrange de nos côtes.

Jeudi 15 mai. Marée de 95. Basse mer vers midi. La baie de Douarnenez est calme sous le soleil. Les conditions semblent idéales. « On y va, mais ça sera peut-être juste », prévient Yves Prenel. Le rendez-vous a été pris à 8 h au petit port de Brézellec, dans le Cap Sizun. L'Hermine, un canot alu de 7,50 m, est au mouillage devant le port. Pour le rejoindre, il faut prendre l'annexe collective ou alors trouver un plaisancier qui fera un petit détour.

Yves Prenel est l'un des rares pêcheurs professionnels titulaire d'une licence pour le pouce-pied. « Il y a cinq licences ici, mais je ne vois jamais personne d'autre », confie-t-il.

La pêche au pouce-pied est une petite niche pour les professionnels locaux. « L'an passé, j'ai fait seulement une dizaine de jours », ajoute Yves Prenel, qui traque aussi la daurade, le maquereau...

Ce jeudi est seulement son deuxième jour au pouce-pied depuis le début de l'année. « La première journée, j'avais fait 45 kg et rapporté 380 € ». Pas la fortune pour le Capiste. Vu la petite quantité et l'irrégularité des apports, il n'a pas cherché de débouchés en Espagne où le crustacé est apprécié et dépasse allègrement les 50 € le kilo. Yves Prenel vend sa pêche à la criée d'Audierne. Le prix tourne entre 8 et 10 € le kilo.



Voici une carte qui montre la répartition géographique de l'habitat
du pouce-pied, c'est vraiment un animal d'Atlantique et de Gibraltar...


Les mains en sang

Pas étonnant que les cailloux du Cap-Sizun ne soient pas vraiment grattés à ce prix-là. Le plus dissuasif reste l'accès aux zones de pêche, même par mer calme.

« C'est assez dangereux, confirme Yves Prenel. Il faut que je mouille mon bateau près du rocher avec toujours la peur qu'il bouge. Ensuite, je monte dans l'annexe pour aller sur le caillou ».

C'est parti. Passé l'abri de Brézellec, la houle se fait tout de suite sentir. Des tourbillons inquiétants blanchissent autour des roches. Il est 10 h. La marée sera au plus bas dans deux heures. Il est temps de sauter sur le rocher : le canot en plastique cogne violemment, s'écorche. Il faut bondir au moment ou la houle monte et s'accrocher aux roches qui écorchent les mains. La vague suivante a déjà trempé le téméraire. Voilà le pêcheur en poste sur le caillou découvert par la marée. Deux heures de boulot. Avec un burin affiné et un couteau à bout rond, le travail commence. Les pouces-pieds sont coincés dans les failles. Yves Prenel peste. Il a oublié ses gants. Il reviendra les mains en sang. Pour le moment, l'eau de mer insensibilise la peau. Les crustacés se décollent par grappes. Les plus beaux se trouvent sur des à-pics inaccessibles à cause du ressac. Tentant de prendre des risques.





40 kg

Midi approche. L'horaire est serré. Yves Prenel pourrait rester encore un peu, mais il faudra être à la vente de 16 h à la criée d'Audierne. Il est temps de se replier. Ce ne sera pas le plus simple. Quatre sacs d'une dizaine de kilos ont été remplis. Le pêcheur récupère l'annexe qu'il avait arrimée à la roche, jette les sacs à bord, puis, profitant encore de la houle, saute dans l'embarcation instable. Tout de suite, il prend la godille pour s'éloigner et se dirige vers l'Hermine. Le plus dur est fait. Le bateau revient au mouillage devant Brezellec. Il faut maintenant laver les pouces-pieds, enlever moules et algues. L'opération se fait à bord. Les trois caisses de criée remplie sont ensuite transférées à nouveau dans l'annexe, cap sur les marches taillées dans la roche du port. Il faudra encore les placer sur la plate-forme qui sera treuillée jusqu'au petit parking. Pas une minute à perdre.

15 h 30. Les caisses sont dans la voiture. Yves Prenel a le temps de faire un signe de la main. Direction Audierne. Ce jeudi, les 38 kg mis en ligne seront vendus autour de 8 € le kilo.



Sur les étals, on voit que les prix flambent !






http://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/pouces-pieds-le-tresor-des-inaccessibles-20-05-2014-10174849.php
 

  

Un puissant tremblement de terre survenu hier samedi au large de l’île grecque de Limnos, en mer Egée, n’a pas fait de victimes en Grèce mais 266 personnes ont été blessées en Turquie, dont une grièvement, selon les autorités locales.



Sur l'île turque de Gökçeada (Imvros en grec), une trentaine de personnes
ont été hospitalisées  /  Google Maps


Selon l’institut géophysique américain USGS, le séisme était de magnitude 6,4, tandis que l’Institut sismologique d’Istanbul a estimé sa magnitude à «6,7 sur l’échelle de Richter».

Selon la direction turque des situations d’urgences (AFAD), le séisme a blessé 266 personnes, dont la majorité en raison du mouvement de panique qui l’a accompagné.

«Le séisme a provoqué quelques dégâts dans certaines habitations mais aucun dommage grave n’a été recensé», a déclaré Murat Nurlu, un responsable de cet organisme officiel.

Sur l’île turque de Gökçeada (Imvros en grec) en mer Egée, une trentaine de personnes ont été hospitalisées pour des blessures subies en quittant précipitamment leurs habitations, selon l’agence Dogan.

Des dégâts ont été signalés à l’hôpital de Yenice, dans la province de Canakkale, et des maisons ont été endommagées dans des villes sur la côte ouest de Turquie.

Selon les images diffusées sur les chaînes de télévision turques, des centaines d’habitants de Canakkale, Yalova et de Tekirdag notamment, des villes qui sont situées dans le nord-ouest de la Turquie, sont descendus dans les rues de leurs immeubles, effrayés par la secousse qui a duré à peu près une quinzaine de secondes.

On y voyait des femmes portant leurs bébés pleurer tandis que d’autres utilisaient leurs téléphones portables pour appeler leur proches et leur donner des nouvelles.

La secousse a également été ressenti à Istanbul, mégapole turque de 15 millions d’habitants. Cette partie de la Turquie traversée par la faille nord-anatolienne active a été frappée en 1999 par deux séismes violents qui ont fait environ 20.000 morts.

En Grèce, une touriste britannique a été légèrement blessée à l’aéroport de l’île de Limnos après la chute d’une petite partie du plafond du bâtiment, selon une source policière locale.

Selon les premières informations des autorités locales grecques, il n’y a pas eu de dégâts importants sur Limnos ni sur les îles avoisinantes.

Toutefois, le ministre grec de l’Intérieur Yannis Mihelakis et le secrétaire général de la Protection civile, Patroklos Georgiadis, se sont rendus sur Limnos et sur Samothrace pour évaluer la situation, a indiqué l’Agence de presse grecque, Ana (semi-officielle).

L’épicentre du séisme, qui a eu lieu à 09H25 GMT (12H25 heure locale), a été localisé à 296 km au nord-ouest d’Athènes, au large des îles de Limnos et de Samothrace, selon un communiqué commun des Observatoires d’Athènes et de Salonique (nord).

Outre les îles de Limnos et de Samothrace, le séisme a été ressenti dans la région nord de la Grèce, à Salonique et dans les villes de Komotini, Xanthi et Alexandroupolis, mais aussi à Sofia, capitale en Bulgarie, pays frontalier.

Selon Emil Botev, directeur du département de séismologie à l’Institut de géophysique bulgare, cité par la radio publique BNR, le tremblement de terre a particulièrement été ressenti dans le sud de la Bulgarie, dans les régions de Kardjali et de Blagoevgrad (sud-ouest) mais aucun dégât important n’a été signalé.

Les séismes sont fréquents en Grèce. En janvier, des milliers de personnes se sont retrouvées sans abri sur l’île de Céphalonie, en mer Ionienne, dans l’ouest du pays, à la suite d’un séisme.

AFP

http://www.liberation.fr/monde/2014/05/24/puissant-seisme-en-mer-egee-en-grece-266-blesses-en-turquie_1025852

Il y a quelques jours, le documentaire d'un réalisateur vannetais a obtenu le Prix du meilleur film sur les métiers de la mer, au Festival mondial du film de mer. Retour sur une histoire de Muscadet.
À Vannes, Philippe Lucas est d'abord l'un des Artisans filmeurs, association qui explique, promeut, initie au documentaire. On finit presque par oublier qu'il est lui-même réalisateur. Lui aussi d'ailleurs... Pourtant l'appétit de rencontres et de films est toujours là. Avec en tête des projets de portraits et des sujets sur les applications concrètes de la biologie marine, le Vannetais avait tourné la page d'« A la santé du Muscadet ». Il vient d'être rattrapé par le petit 6,50 m en contre-plaqué.






Subtil portrait d'architecte

« Une fois que les films ont été diffusés, on passe au suivant. Mais Aligal Production l'a proposé au Festival du film de mer de Dunkerque », raconte Philippe Lucas. « Entre des documentaires spectaculaires sur les épaves, les baleines boréales ou l'enfer des pôles, j'étais déjà content qu'il soit sélectionné... ». Mais, il a aussi reçu l'un des quatre prix. Celui sur les métiers de la mer. Pendant ces 26 minutes entre chantier et navigation à Chausey, un homme est en effet omniprésent : Philippe Harlé. L'architecte du Muscadet. L'idée de ce film avait émergé presque naturellement dans la tête de Philippe Lucas. Le cinéaste, installé à Vannes depuis 30 ans, a choisi les bords du golfe pour avoir passé ses étés de jeunesse chez ses grands-parents à l'Ile-aux-Moines. De plate en plate, il a fini par acheter le prototype du Tequila (en bois), puis un Start 7. Deux bateaux dessinés par Harlé. Comme quelque 220 bateaux... Impossible alors de rater les 50 ans du tout premier, pour un hommage à cet artisan de la démocratisation de la plaisance. L'émission Littoral, avec qui Philippe Lucas travaille depuis près de quinze ans, valide l'idée. Le film a donc déjà été diffusé avant la fête anniversaire, mi-septembre 2013, à Lorient. Le tournage avait commencé au Salon nautique 2012. Le Muscadet, qui ne se construit plus, y garde néanmoins un stand entre les yachts de luxe. Pour ne rien vendre. « L'association des propriétaires y expose le Muscadet qu'elle a élu le plus beau de l'année. J'ai découvert un milieu très ouvert », de la personnalité extraordinaire de Claude Harlé, veuve de l'architecte et toujours régatière à plus de 80 ans, aux jeunes qui restaurent une presqu'épave pour s'en faire leur premier bateau dans un chantier associatif de Saint-Malo.

Festif

Le Muscadet dévoile aussi son âme avec Jean-Luc Van Den Heede, Roland Jourdain ou Henriette, propriétaire passionnée qui a d'ailleurs été à Dunkerque recevoir le prix pour le Vannetais. Un prix, c'est une reconnaissance. C'est aussi un moyen de faire vivre un documentaire. Et celui-là, Philippe Lucas n'est pas prêt de l'oublier : « C'est l'un de mes films les plus festifs ». Champion du look, le Muscadet est aussi le roi du jeu de mots. Il apparaît que parmi les 450 qui naviguent encore, il y aurait un « Gueule de Bois ».

http://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/documentaire-un-prix-pour-a-la-sante-du-muscadet-27-05-2014-10185484.php
  

Pour voir le film, c'est ici :
http://vimeo.com/78897550
ou encore ici :
http://bretagne.france3.fr/emissions/littoral-le-magazine-des-gens-de-mer/actu/il-etait-une-fois-le-muscadet-diffuse-le-14-septembre-2013.html
http://www.filmsenbretagne.com/Infos-recentes-_A-la-sante-du-Muscadet_-de-Philippe-Lucas-1215-590-0-1.html

Ce n’est pas Atlantis, mais significatif tout de même – des plongeurs suédois ont trouvé des reliques vieilles 11.000 ans en Mer Baltique.




Des plongeurs suédois ont fait une découverte unique et rare dans la mer Baltique – des objets de l’âge de pierre laissés par des nomades suédois, datant de 11.000 années. Des sites de médias partent un peu en vrille en parlant d’un « Atlantis suédois » et de la « plus ancienne colonie en Suède ». Cependant, quelques faits doivent être posés directement. Tout d’abord, cette découverte n’est même pas proche des descriptions de l’Atlantide. Deuxièmement, elle ne reflète pas une ville, ou un village. Mais nous pouvons encore nous exciter à propos de ces découvertes, car celles-ci sont d’incroyablement vieux objets qui peuvent faire la lumière sur la façon dont les chasseurs-cueilleurs de la région ont vécu.

Björn Nilsson, professeur d’archéologie à l’Université Södertörn, et son équipe, ont reçu des ressources par le Conseil du patrimoine national suédois pour procéder à une fouille de trois ans sous la surface de l’eau dans Hanö, une baie de sable au large de la côte de Scanie.

Bien que les fouilles sont toujours en cours, jusqu’à présent, ils ont découvert un certain nombre de vestiges que l’on croit avoir été jeté dans l’eau par les Suédois de l’âge de pierre, les objets qui ont été préservés grâce à l’absence d’oxygène et à l’abondance de sédiments boueux, qui sont des sédiments riches en matière organique au fond d’un lac eutrophe. Il est extrêmement rare de trouver des preuves de l’âge de pierre ainsi intactes.

Engloutis à 16 mètres sous la surface, Nilsson a découvert du bois, des outils en silex, des cornes et des cordes d’animaux. Parmi les éléments les plus remarquables trouvés sont inclus une sculpture de harpon fait à partir d’un os d’animaux, et les os d’un animal ancien appelé auroch, l’ancêtre des bovins domestiques, dont le dernier est mort au large au début des années 1600.

» Il y a du bois et des cornes et d’autres outils qui ont été jetés là-dedans », a déclaré Nilsson. » Il y a environ 11.000 années, il y avait une élévation dans la région, une sorte de lagune… et tous les arbres ou os sont conservés sur elle. Si la découverte était sur ​​la terre ferme, nous n’aurions que les choses en base de pierre, rien d’organique. »

Cependant, contrairement aux histoires de l’Atlantide, les restes ne sont pas ceux d’une grande ville ou même d’un village parce que les gens étaient nomades à l’époque.

Les archéologues continuent la fouille, et sont maintenant particulièrement intéressés de voir si il y aurait aussi un ancien site d’enterrements dans la région.

Sources :

http://www.wikibusterz.com/des-plongeurs-suedois-ont-trouve-des-reliques-vieilles-de-11-000-ans-en-mer-baltique/
http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/des-plongeurs-suedois-ont-trouve-des-reliques-de-11-000-ans-en-mer-baltique.html

  

Le projet de parc hydrolien de Paimpol-Bréhat avance doucement. On se souvient que l'Arcouëst, l'hydrolienne prototype, s'était retrouvée coincée en rade de Brest, ce qui avait occasionné beaucoup de retard. « Logique eut égard aux imprévus liés à ce type de projet, relève Vincent Denby-Wilkes, délégué régional EDF, qui rappelle que la deuxième phase d'essais s'est poursuivie du 10 septembre 2013 au 9 avril 2014, « avec des conditions de mer particulièrement secouées ». Le 10 décembre dernier, l'Arcouëst était de nouveau immergée au large de Bréhat. Il s'agissait d'étudier une fois de plus le comportement de la turbine dans des conditions réelles. « Cela nous a permis de vérifier que notre système est fiable, c'est important puisque ce sont des machines qu'on ne relèvera pas pendant quatre ou cinq ans ».




Tempêtes de rêve

« Du point de vue des ingénieurs, on n'aurait pas pu rêver mieux que ces tempêtes de l'hiver pour tester à la fois la turbine et le câble », renchérit Régis Baudet, nouveau chef de projet. On a pu effectuer des ajustements techniques, fiabiliser notamment l'intégrité du circuit électrique, choisir une résine injectée beaucoup plus résistante pour les pales. À termes, il y aura moins de boulons et plus de protection ». Côté infrastructures, le bâtiment est construit, les équipements intérieurs fabriqués, le câble, installé, est opérationnel. Reste à tester le convertisseur (transformateur qui transforme le courant alternatif en courant continu). Les phases de test de l'ensemble se feront fin 2014, début 2015. « Il est question de démonter certains des éléments de l'Arcouëst, qui seront développés à Brest et à Cherbourg, et qui serviront à fabriquer deux nouvelles hydroliennes nouvelles génération. On va se concentrer sur toute la partie connectique entre ces deux machines sur le site d'essais », résume Vincent Denby-Wilkes. La mise en service de ces deux hydroliennes est attendue à partir de l'été 2015.


http://www.letelegramme.fr/bretagne/parc-hydrolien-paimpol-brehat-deux-machines-operationnelles-a-l-ete-2015-04-06-2014-10196075.php
http://www.agence-api.fr/actualite/lettre-3024/information-143786.html
 

En hommage en images...

L'archipel de Molène est officiellement interdit aux véhicules nautiques à moteur (VNM), communément appelés Jet-Ski ou scooters des mers. L'arrêté, signé hier par le préfet maritime, s'inspire des éléments de réflexion recueillis au sein du parc marin depuis plusieurs mois. Le périmètre interdit s'étend de l'extérieur du chenal à l'ouest du Conquet jusqu'au phare de Kéréon et d'une ligne reliant les Pierres-Noires aux Pierres-Vertes. Les pratiquants n'ont donc plus le droit de s'aventurer à bord de leur engin dans le dédale d'îlots et de cailloux. La protection et la tranquillité des animaux marins sont avancées pour justifier cette interdiction. Bruit, vitesse, faible tirant d'eau... Les autorités estiment que la pratique de cette activité n'est pas appropriée à la zone de protection naturelle de la faune et de la flore, au coeur du Parc marin d'Iroise. L'administration a donc suivi sans restriction l'avis très tranché du parc marin. Les véhicules nautiques à moteur (VNM) ont malgré tout la possibilité d'accéder à Molène par le chenal du Laz. « Le transit doit y être continu, sans évolution et à moins de 15 noeuds ». Ce n'est pas une bonne nouvelle pour le responsable de la société Locamarine Waterspots qui avait le projet de développer l'activité dans l'archipel. « Pourquoi ne pas avoir dissocié les particuliers et les activités encadrées par des professionnels ?, se demande Antoine Seiliez. Les comportements sont tout à fait adaptés et respectueux de l'environnement dès lors qu'ils sont encadrés par des professionnels sensibilisés ».






Pratique ciblée

« Les municipalités qui ont interdit le Jet-Ski dans le golfe du Morbihan ont dû faire marche arrière » rappelle-t-il. Le tribunal administratif a jugé cette interdiction discriminante. « Pourquoi les scooters des mers et pas les semi-rigides ? À Brest, pour éviter les comportements inappropriés, je m'étais restreint à proposer une pratique encadrée, sans location aux individuels. J'ai joué le jeu. Il me reste également la possibilité d'attaquer cette interdiction ».

http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/l-archipel-de-molene-interdit-aux-jet-skis-11-06-2014-10206985.php

    

Bonne Fête à tous les papas ! Et on ne le répètera jamais assez, la mer est remplie de dangers !   



    

Si tu surfes sur le net, je te conseille de t'arrêter un petit moment sur le site de la Bibliothèque Nationale de France pour admirer cette super exposition et tous les ateliers qui y sont rattachés !   

Tu peux cliquer sur ce lien ou bien le recopier :
http://expositions.bnf.fr/lamer/index.htm

Je vous livre quelques images des monstres marins :   



Un poisson monstrueux avale un navire
Physica animalium, XVIIe siècle. Manuscrit, dessins colorés (20 x 28,6 cm, oblong)
BNF, Manuscrits, néerlandais 55, f. 2 bis

L'image est surprenante au début d'un traité scientifique. Consacré aux poissons et mollusques, l'ouvrage est orné de dessins colorés accompagnés des noms vernaculaires en flamand.



La science contre les monstres
Chants royaux sur la Conception couronnés au Puy de Rouen. 1519-1528.
BNF, Manuscrits, Fr 1537 folio 96

Faisant route vers les régions inexplorées du Nord, ce cosmographe est attaqué par un monstre marin. Pour lui échapper, il a recours aux instruments de navigation cités dans le poème en regard de l'enluminure : les cartes marines, le compas, les lignes de rhumb, l'astrolabe, l'observation des étoiles et la mappemonde. "Un cosmographe expert en la marine [.] / Si nagea tant sur les ondes salées / Dedans sa nef les voiles avalées / Au grès du vent cherchant l'île nouvelle / Qu'il fut surpris par un vil monstre rebelle / Le poursuivant qu'il le voulait défaire. / Si pour pilote y n'eut dans sa nacelle / La mappemonde aux humains salutaires".

A toi d'en découvrir plus en te rendant sur :

http://expositions.bnf.fr/lamer/feuille/index.htm

  

Le 19 juin est la Journée mondiale du naturisme. L'occasion de faire connaître la philosophie du naturisme auprès du grand public.





C'est en juin 2006 que la première Journée mondiale du naturisme a été organisée. A cette époque, la fédération naturiste internationale souhaitait faire connaître la philosophie du naturisme auprès d'un très large public.

Parler de philosophie à propos de ce mode de vie pourrait faire sourire le non initié, mais si on se réfère à l'histoire même du naturisme on se rend vite compte que ce mouvement revendique un certain nombre de valeurs comme le retour à la nature, le respect de soi-même et des autres, ...