insolite ? La mer dans tous ses états !

Rappel du premier message :

Bonjour,

Si tu es amoureux de la mer, des couleurs changeantes sur l'Océan, des furies des vagues, des paysages de bord de mer, des plongées sous-marine, ou des bateaux... C'est ici que je t'invite à poster des photos, images, vidéos !
Je commence par un paysage que j'aime particulièrement, car tout près de chez moi... Larmor-Plage, en Bretagne Sud.    

BERCEUSE-POISSON VERT, par Kim Joon (Corée du Sud, 2009)




«La mer ondulante tatouée sur un corps allongé », telle est la manière dont Emmanuel Cuisinier, chargé des arts visuels au centre des arts d’Enghien-les-Bains, décrit Berceuse-Poisson vert, une oeuvre présentée par le Coréen Kim Joon.

Créée en 2009, en partenariat avec l’Art Center Nabi de Séoul, cette animation en 3D met en scène des corps de femmes entrelacés, recouverts de dessins de poissons et d’écailles bleus. Ces formes ondoyantes, d’où n’émergent que des fragments de mains ou de ventres, reflètent la poésie du monde aquatique. Un savant jeu d’images de synthèse qui abolit la profondeur et perturbe la vision du spectateur.

http://www.rslnmag.fr/post/2010/06/11/Festival-des-Bains-Numeriques-ce-quil-faut-voir-a-Enghien.aspx

Que se passe t-il quand vous cassez un œuf sous l’eau ??? Je vais te faire découvrir cette expérience unique !

Un homme a voulu savoir ce que ça faisait : il s’est alors équipé comme il se doit et est allé casser un œuf sous l’eau !

Comme tu vas le voir, c’est vraiment spécial ce qui se produit lorsqu’on casse un œuf sous l’eau...

Victor Hugo

Eh oui, même si l'Océan Atlantique ou la Méditerranée "réchauffent" l'atmosphère, il neige parfois sur les côtes !
Voici quelques images choisies :
















Et ce lien pour visionner Les Saintes-Maries-De-La-Mer, en Camargue, sous la neige...
https://fr.news.yahoo.com/video/il-neige-%C3%A0-saintes-maries-191029731.html


 

SABELLA prépare l’arrivée de l’hydrolienne Sabella D10 à Brest

SABELLA tient son planning et Sabella D10 commencera à être acheminée comme prévu début 2015 à Brest. Le calendrier est en place et respecté.

Les derniers tests de la génératrice de Sabella D10 sont actuellement en cours à Angers.

Ces tests sont validés et la nacelle centrale qui contient le cœur de la technologie peut être hermétiquement refermée.
SABELLA prépare le transfert des différents éléments de son hydrolienne et son arrivée sur le port de Brest où les dernières opérations d’assemblage doivent avoir lieu à partir de début janvier 2015.

Réceptionner l’hydrolienne Sabella D10 en pièces détachées, est une opération logistique d’envergure : plusieurs convois exceptionnels arriveront sur le port, plusieurs tonnes de matériels seront à débarquer et à positionner sur la surface d’assemblage.

Au cours des trois mois de travaux, c’est l’équivalent d’un immeuble de cinq étages qui sera construit et assemblé et que les brestois pourront observer.

SABELLA marque ainsi le premier acte du développement d’une économie liée aux énergies marines sur Brest.
En effet, plusieurs entreprises brestoises auront la mission de poursuivre et d'achever les travaux à l’arrivée de la Sabella D10 à Brest.


Les images prises par un drone à Brest...



http://www.sabella.fr/src/anx/ADEME_DP_PP_NRJ_MARINES_SABELLA.pdf
http://www.sabella-d10.bzh/


La première hydrolienne D10 est en phase de montage sur le port de commerce de Brest. Son immersion est prévue par la société quimpéroise Sabella en mai prochain, dans le Fromveur, entre Molène et Ouessant. Le projet a été présenté hier matin aux membres du conseil de gestion du parc marin d'Iroise. Ce démonstrateur restera immergé douze mois, prémices d'une ferme pilote dont la mise en service est évaluée à l'horizon 2020.


http://www.letelegramme.fr/economie/sabella-d-10-pour-mai-dans-le-fromveur-27-02-2015-10539478.php

A la faveur d'une éruption volcanique constante, l'île, née en novembre 2013, au large du Japon a des chances de faire définitivement partie de l'archipel d'Ogasawara...



Une nouvelle île volcanique apparue il y a un peu plus d'un an à un millier de kilomètres au sud de Tokyo continue de grossir après avoir fusionné avec une autre, selon de nouvelles images tournées cette semaine par les garde-côtes japonais.

"Un cratère rejette toujours de la matière à raison de 5 à 6 fois par minute" et "l'île s'étend vers l'est", ont-ils expliqué dans un communiqué.

"L'alimentation régulière en magma se poursuit", a commenté le volcanologue Kenji Nogami.

Un périmètre de 6 km de rayon mesuré depuis le centre de l'île est interdit d'accès aux bateaux en raison des risques liés à cette éruption qui va se poursuivre, selon le spécialiste.

La nouvelle île, née mi-novembre 2013 d'une forte activité volcanique, ne cesse de grossir. Elle mesure désormais approximativement 1.950 mètres d'est en ouest sur 1.800 du nord au sud, soit 2,45 km2, ont détaillé les gardes-côtes.

Ces derniers effectuent des missions régulières de reconnaissance aérienne pour vérifier l'état de l'îlot qui a fait surface au milieu du petit archipel d'Ogasawara.

C'est la première fois depuis 40 ans qu'un îlot émerge dans cette zone méridionale du Japon. Ce nouveau né, qui paraissait fragile au départ, a des chances de plus en plus croissantes de survivre.

Au Japon, zone de séismes et de volcans, quatre à cinq apparitions soudaines d'îles se seraient produites depuis la fin de la guerre du Pacifique, dont une en 1986, qui a disparu en l'espace de deux mois, et une en septembre 1973 également dans les parages de Nishinoshima.

Le pays du Soleil-levant n'a toutefois pas l'apanage de ces phénomènes surprenants. Une île a ainsi soudainement émergé en 2013 en mer d'Arabie à la faveur d'un puissant séisme de magnitude 7,7 au Pakistan, à des centaines de kilomètres de l'épicentre.

Tokyo (AFP) - © 2015 AFP




http://www.lepoint.fr/insolite/une-nouvelle-ile-volcanique-emergee-en-2013-au-sud-de-tokyo-grossit-encore-27-02-2015-1908496_48.php
http://www.ouest-france.fr/japon-video-la-nouvelle-ile-volcanique-continue-de-grossir-3216499

L'Ar Raok II, un chalutier de La Turballe (44), a été ravagé par un incendie, hier matin, au large de Belle-Ile-en-Mer (56). L'équipage est sauf. La coque calcinée a sombré en fin d'après-midi pendant l'opération de remorquage.





Les conséquences auraient pu être dramatiques pour l'équipage. Mais les quatre marins de l'Ar Raok II ont débarqué sains et saufs à La Turballe, hier en fin d'après-midi, au moment où l'épave calcinée du navire sombrait au large de Belle-Ile-en-Mer. Tout a commencé hier matin, à 6 h 40, par un message d'alerte envoyé au Crossa d'Étel signalant un incendie à bord du pélagique de 16 m basé à La Turballe.





La SNSM et la frégate La Motte Picquet sur zone
Le navire pêchait en couple avec le Joker, un autre bateau de l'armement d'Hervé Mauro. Ils se situaient à 15 km au sud-est de Belle-Ile lorsque le feu s'est déclaré dans l'Ar Raok II, au niveau des machines, pour une raison indéterminée. Le sinistre s'est très vite propagé au chalutier, surprenant l'équipage et l'obligeant à quitter le navire sur un canot de sauvetage qu'ils ont mis à l'eau dix minutes après l'alerte. Les marins ont alors été récupérés par leurs collègues à bord du Joker. Les moyens de secours mis en oeuvre ont été importants. En effet, deux canots de la SNSM, venus de Belle-Ile et du Croisic (44) sont vite arrivés sur zone de même que la frégate anti sous-marine La Motte Picquet, qui mouillait au Palais. Frégate depuis laquelle un hélicoptère Lynx a pu décoller pour observer les opérations autour du bateau qui était en flammes. Le feu a été maîtrisé vers 9 h par les deux canots tout temps de la SNSM, qui ont ensuite procédé, durant de longues heures, au refroidissement du chalutier.



17 h 11 : l'Ar Raok II coule
En milieu d'après-midi, le chalut qui était toujours sous l'eau et avait freiné la dérive du bateau, a été détaché en vue d'une opération de remorquage de la coque noircie. Avec l'aide de deux pilotines venues de Lorient, l'épave devait être remorquée en soirée vers Le Palais puis acheminée aujourd'hui ou lundi à Lorient. Mais entre-temps, les conditions météorologiques se sont dégradées, le vent forcissant à 30 noeuds (60 km/h) et la mer devenant forte (force 5). Le remorquage s'est donc compliqué et l'Ar Raok II a fini par sombrer à 17 h 11, au large de Belle-Ile-en-Mer, à environ 12 km au sud-est de la pointe du Skeul.




L'armement Mauro : « Ça aurait pu être pire »
Jointe hier soir à Guérande, près de La Turballe où l'armement d'Hervé Mauro est installé de longue date, Mme Mauro témoignait vers 20 h : « Les membres de l'équipage ont été ramenés à La Turballe à bord du Joker. Ils sont déjà rentrés. Ce soir, ils sont là. Ils sont sains et saufs. Ça aurait pu être bien pire que ça ». Construit en 1988 au Croisic, l'Ar Raok II avait connu une autre fortune de mer en octobre 2007. Cette année-là, il avait échappé de peu à une collision avec un pétrolier grec au large de Noirmoutier. Son chalut avait été engagé dans l'hélice du mastodonte qui s'était retrouvé en avarie de propulsion. L'Ar Raok II s'en était sorti. Hier, un nouveau coup du sort en a décidé autrement. L'épave du chalutier gît aujourd'hui par 50 mètres de fond au sud-est de Belle-Ile.

http://www.letelegramme.fr/bretagne/belle-ile-le-chalutier-en-feu-sombre-01-03-2015-10541712.php

Les pouvoirs publics ont lancé depuis le 19 décembre dernier, une consultation du public de très grande ampleur sur l’eau, les inondations et le milieu marin, accessible sur www.sauvonsleau.fr et consultable dans toutes les préfectures et à l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse à Lyon (allée Lodz, 69007 Lyon) pendant 6 mois. Cette consultation est faite en parallèle dans tous les bassins hydrographiques de l’Union européenne.




Chacun pourra s’exprimer et faire des propositions d’actions pour l’eau. L’adaptation au changement climatique impose-t-elle plus d’économies d’eau ou un nouveau partage ? Est-il urgent de lancer un nouvel effort de réduction des toxiques dans l’eau, pesticides ou médicaments, et faut-il cibler les zones de captages d’eau potable pour commencer ? Faut-il être plus sévère sur l’urbanisation dans les zones inondables ? La fragilité écologique des fonds côtiers de la Méditerranée justifie-t-elle plus de règles pour les usages en mer ? Est-il urgent de stopper la disparition des zones humides ?




Cette consultation servira ensuite aux autorités publiques à ajuster les plans de gestion (1) dont la France est en train de se doter pour les 6 ans à venir pour mettre en oeuvre trois directives européennes capitales : la directive cadre sur l’eau de 2000, la directive inondations de 2007 et la directive cadre de stratégie pour le milieu de marin de 2008. Ces plans seront ensuite finalisés et adoptés par le comité de bassin Rhône-Méditerranée, l’agence de l’eau et le préfet coordonnateur de bassin (mission spécifique du préfet de région Rhône-Alpes, conseillé par la DREAL Rhône-Alpes) et le préfet coordonnateur de façade maritime (préfet de région PACA, assisté de la DIRM). Le comité de bassin, présidé par Michel Dantin, député européen, est le « parlement local de l’eau ». Il compte 160 membres représentant les élus du territoire (maires, conseillers généraux ou régionaux), l’industrie, l’agriculture, les associations de protection de l’environnement ou de consommateurs et l’Etat. C’est le lieu de négociation des engagements que se fixe le bassin Rhône-Méditerranée, dans un souci d’adaptation aux réalités du territoire et de l’intérêt général, sur les actions à entreprendre pour maîtriser les pollutions, préserver la qualité des rivières et du littoral, se protéger contre les inondations et préserver la Méditerranée.

(1) Ces 3 plans de gestion sont le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE), le plan de gestion du risque d’inondation (PGRI) et le plan d’action pour le milieu marin de la Méditerranée occidentale (PAMM)

Va sur le site et trouve l'image qui s'affiche juste en contre-bas : tu dois cliquer sur cette image pour répondre aux questionnaires (voici l'image que tu trouveras sur le site indiqué plus bas)




Connecte-toi vite sur ce site ! Ce lien est actif jusqu'au 18 juin prochain !
http://www.sauvonsleau.fr/jcms/e_8847/lancement-d-une-grande-consultation-du-public-sur-l-eau-les-inondations-et-le-milieu-marin#.VPRd3-GjC3t

Même pas froid (ou presque!) mais gare à l’humidité durant ces 50 jours de tournage au Groenland ! Des caméras embarquées par les deux aventuriers, des moyens techniques et humains de tournage complémentaires sur un bateau…

Ainsi, l’équipe de Thierry Robert le réalisateur, installée sur le bâteau Uiloq a accompagné les deux aventuriers pendant les trois premières semaines avant de les rejoindre à nouveau pendant la dernière semaine jusqu’à l’arrivée.

Leur présence a permis de compléter les moyens techniques embarqués des deux aventuriers.




Le Piège Blanc Thème composé par Tristan Nihouarn (ancien du groupe Matmatah) pour le film "Le piège blanc" réalisé donc par Thierry Robert et produit par Le cinquième rêve.
Extrait de l'album Polarities
Date de sortie : 16 juin 2014



http://www.mediaunautreregard.com/2013/04/26/le-piege-blanc-france-3-hommes-cameras-groenland-making-of/

Imaginée pour soulager les zones marines protégées de la Corse, la taxe mouillage fait grand bruit jusqu'en Bretagne. Plaisanciers et professionnels du secteur craignent une extension de la mesure.


Chaque année, des centaines de bateaux mouillent le long du littoral corse.


Le texte prévoit la possibilité pour les collectivités territoriales ou pour les établissements publics qui contribuent à la gestion d'une aire marine protégée mentionnée d'appliquer une redevance de mouillage pour tout navire y mouillant par tout dispositif. Le montant de cette taxe dépendra du temps passé à l'ancre et de la taille (20 € le mètre) du navire.

Première étape ?
À l'exception des aires marines de Corse et des Pyrénées Orientales, qui fonctionnent sous la responsabilité de leur collectivité locale, les autres zones marines sensibles sont gérées par l'établissement national des aires marines protégées. « Ce texte ne peut donc en l'état concerner les autres aires marines et la Bretagne », décrypte la députée de Brest Patricia Adam. Faut-il craindre pour autant une généralisation de la mesure ? Ils sont nombreux à être montés au créneau depuis l'émergence de ce nouvel impôt censé diminuer la pression des navires de plaisance fréquentant les aires marines de Méditerranée.

« Justifiée pour la Corse »
La Fédération des industries nautiques ainsi qu'un bon nombre d'associations de pêcheurs plaisanciers n'ont pas tardé à s'opposer à la mesure. « Ce texte a été imaginé pour protéger la Corse qui reçoit la visite de nombreux navires venant de Sardaigne où le mouillage forain est payant », confirme Patricia Adam qui trouve cette mesure « parfaitement justifiée pour la Corse », mais se dit complètement opposée à une extension aux autres aires marines protégées et particulièrement à la pointe bretonne (Parc marin d'Iroise, 29). Pas la même affluence, ni la même population ou le même genre de navire (canots contre grands yachts). Sentiment partagé par le directeur de l'agence des aires marines protégées, Olivier Laroussinie, qui confirme que ni les parcs marins, ni les zones Natura 2000 sont concernés par cette redevance. « Même si une discussion est engagée pour financer la protection des espaces maritimes sensibles par les usagers ». Si la Bretagne n'est pas concernée par cette nouvelle taxe, la fréquentation au plus fort de l'été de l'archipel des Glénan (29) ou des plages des îles de Houat et de Hoëdic (56) (plusieurs centaines de bateaux par nuit) restent à surveiller.

Eaux usées
Au-delà des dégâts occasionnés par les ancres sur les fonds, les discussions autour de ce nouvel impôt ont aussi relancé la question de l'impact sanitaire des bateaux de plaisance et la récupération encore trop peu systématisée des eaux usées (cuisine et toilettes des navires). Ces eaux polluées finissent majoritairement à la mer ; les points de récupération des eaux usées étant encore trop peu nombreux ou pas assez utilisés dans les ports, à l'image des bateaux loin d'être tous équipés des bacs à récupération.

http://www.letelegramme.fr/economie/taxe-mouillage-la-bretagne-epargnee-11-03-2015-10553196.php

La marée du siècle, la vraie, celle qui se vantait d'un coefficient de 119, a touché les côtes bretonnes ce samedi, en fin d'après-midi. Un spectacle grandiose accompagné d'une véritable marée humaine sur le littoral breton offrant des images assez rares...


















Marée du siècle et marée humaine. Au Mont Saint-Michel les samedi 21 et dimanche 22 mars, une foule de touristes est venue assister au spectacle de ce qu'on appelle la "marée du siècle" - qui a lieu en réalité tous les 18 ans - renvoyant l’abbaye à son passé d'île pour quelques heures.

Pour vous faire partager l’effet étonnant de cette marée, impressionnante avec son coefficient de 119, "l'Obs" vous la montre en « timelapse ». Cette technique particulière consiste à prendre une photo toutes les 6 secondes et à assembler le tout dans une vidéo. Dans cette vidéo, le temps a été accéléré 600 fois.

Regardez :



Avec un très fort coefficient de 119. A Granville, en Normandie, où le marnage -le dénivelé entre les basses et hautes eaux- était le plus fort, Le Monde.fr a pu filmer la marée en accéléré :








http://tempsreel.nouvelobs.com/video/20150321.OBS5180/maree-du-siecle-le-mont-saint-michel-cerne-par-les-eaux-en-moins-d-une-minute.html
http://www.letelegramme.fr/bretagne/maree-du-siecle-les-premieres-images-de-la-bretagne-a-decouvert-20-03-2015-10565390.php

Petit arrêt sur les épaves illustres ou anonymes qui reposent dans la baie de Quiberon (56), avec le « Marlborough », un navire de guerre anglais, coulé en 1800. Son inventeur Élie Coentic l'a découverte au début des années 80 et a mis plusieurs années à retracer son histoire.



Élie Coentic a remonté ce pistolet, ainsi qu'un sabre marqué du nom de son propriétaire.
Ces armes sont exposées à la Maison du patrimoine de Quiberon.


La deuxième naissance du « Marlborough » commence au début des années 80, grâce à la curiosité du Quiberonnais, Élie Coentic et à sa passion pour la plongée sous-marine. C'est lors d'une plongée au large de la Côte sauvage que son regard est attiré par un morceau de ferraille. « J'ai vu un canon, puis un autre et encore un autre », se souvient-il. Au total ce sont quinze canons qui reposent par 15 mètres de fond. D'autres plongées sur le site l'amèneront à découvrir un morceau d'une plaque de cuivre avec une flèche qui s'avère être caractéristique de la Marine anglaise.

Georgius Rex

Un goulot de bouteille avec la marque « G. R » pour Georgius Rex viendra corroborer ses soupçons. Ces canons appartiennent à un navire de la Marine anglaise. Au terme de recherches auprès des archives britannique ? le public record office ? il parvient à identifier formellement le navire. Il s'agit du « Marlborough », un navire de guerre de la Marine royale anglaise, lancé le 26 août 1767 aux chantiers de Deptford. Un vaisseau de guerre de la classe Monarch, typique de cette époque, percé pour 74 canons. Il est constitué de trois ponts et peut embarquer 1.000 hommes à son bord. Élie Coentic va réussir à retracer son histoire qui s'est fracassée sur la côte quiberonnaise un jour de novembre 1800.

Blocus

« En 1800, il y avait un blocus des côtes françaises par la Marine anglaise, qui combattait la flotte napoléonienne, explique l'inventeur de l'épave. Le " Marlborough " faisait parti de cette flotte. Il était chargé d'empêcher le départ d'un convoi de bateaux chargés de blé de Lorient, vers Brest. Un jour de novembre 1800, il croise au large de Groix, et navigue vers Quiberon. Le temps est mauvais. Il y a de la brume qui ne lui permet pas d'apercevoir les amers signalant le plateau rocheux des Birvideaux. Une zone entre Groix, Belle-Ile et Quiberon, redoutée des marins. Un matelot est à la proue et sonde le fond avec un fil de plomb. Il annonce de moins en moins de profondeur. Il faut 15 minutes à ce genre de navire pour virer de bord. Trop tard. Le vaisseau se plante sur les rochers, qui occasionnent une voie d'eau », raconte Élie Coentic.

Trou béant

L'équipage tasse les voiles devant le trou béant pour empêcher l'eau de rentrer. Les hommes pompent l'eau entrée, les canons sont jetés à la mer et les mâts abattus pour alléger le navire et le stabiliser. Rien n'y fait, à mi-distance entre Belle-Ile et la côte, le capitaine décide d'abandonner le navire. Les hommes du « Marlborough » seront récupérés par les autres vaisseaux de l'armada anglaise. Et les Quiberonnais célébreront Noël avant l'heure, grâce aux débris échoués sur la côte. « On a entendu dire qu'on pouvait trouver dans des maisons d'Erdeven, des fauteuils de la Grande Chambre située à l'arrière du navire », rapporte Élie Coentic. Il est même probable que la charpente d'une vieille maison de Port Haliguen provienne du bois du vaisseau anglais, échoué sur la côte. Pour en savoir plus, et voir de près les vestiges du « Marlborough », rendez-vous au musée de Quiberon, à la Maison du patrimoine. Fermé en basse saison, il ouvrira ses portes en juin.




Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/epave-le-marlborough-refait-surface-26-03-2015-10572408.php

Les 379 équipages de la 37e édtion du Spi Ouest-France répartis dans 16 séries ont appareillé, hier matin, des pontons de la Trinité-sur-Mer pour disputer la première journée de régates dans la baie de Quiberon.




Un vent instable (10 à 20 noeuds) de secteur sud-ouest à nord-ouest et une mer cahoteuse ont pimenté la tâche des tacticiens en occasionnant quelques casses matérielles. Dans l'une des classes reines, les Diam 24, dont c'est la première participation au Spi et qui compte dans ses rangs de grands noms de la course au large, les trois régates courues furent mouvementées. Lors du premier « banane », Daniel Souben (« Sodebo 2 ») et ses deux équipiers n'ont pas franchi la ligne d'arrivée après avoir vu l'un de leurs deux safrans se désolidariser. Coup dur aussi pour Jérémie Beyou (« Maître Coq ») dont la dérive de son Diam 24 se brisa, occasionnant une voie d'eau importante dans la coque centrale.


Loïc Perron sur Open 7,50


Belle prestation de Morvan

Retour à quai pour Jérémie Beyou qui espérait pouvoir réparer et renouer avec la compétition aujourd'hui, tandis que Daniel Souben reprenait rapidement la mer pour disputer la troisième manche grâce à un nouveau safran prêté par... Beyou. Depuis la reprise de la saison, ce nouveau support du Tour de France, qui rencontre un véritable engouement, est encore en période de fiabilisation. Ce qui n'a pas empêché François Morvan (« Spindrift White ») de dominer les débats en remportant deux des trois manches. « Ces bateaux sont très physiques. Nous sommes en permanence sur les appuis. Les conditions (15-20 noeuds) n'étaient pas extrêmes mais ces bateaux sont exigeants pour les équipiers ». Morvan a pris la tête au général chez les Diam 24 devant Matthieu Souben (« Prince de Bretagne ») plus en réussite que son père Daniel et qui remplaçait Lionel Lemonchois attendu à la barre ce matin.




Un Britannique impérial

Parmi la flotte des J80, la plus représentée au Spi (72 unités), belle entame pour Matthieu Salomon qui s'est emparé du commandement après deux succès et une place de troisième en entraînant dans son sillage Hugo Abeguille et Sylvain Pellissier. Du côté des J70, carton plein pour le Britannique Ian Atkins qui a gagné ses trois courses. L'Espagnol Hugo Rocha et le Nantais Ludovic Sénéchal complétaient ce podium provisoire. Chez les petits quillards, en Open 7.50, Julien Villion tient la dragée haute à Nicolas Groleau et Marc Guillemot en embuscade. En Open 5.70, Eric Cottrel et Elodie Bonafous sont déjà de solides leaders et seront difficiles à déloger. Du côté des bateaux de séries, en IRC, les jeux sont loin d'être faits. Stéphane Névé en IRC 1, Arnaud Delamare en IRC 2, François Bourderau en IRC 3, Dominique Lucas et Louis Bruton pointaient en pole. Enfin en Grand Surprise, Eric Baillet tenait la corde, tout comme Johan Ravier en Longtze. 7 Océans.





http://www.letelegramme.fr/voile/une-entame-en-fanfare-04-04-2015-10583601.php
http://www.ouest-france.fr/spi/spi-2014-les-regates-du-jour-vues-du-ciel-2223595
http://www.ouest-france.fr/spi

Varvara a parcouru 10.880 kilomètres en 69 jours entre l'île russe Sakhaline, dans le nord-ouest de l'océan Pacifique pour rejoindre le nord-est du Pacifique.




Europe1 Publié à 07h32, le 16 avril 2015, Modifié à 07h41, le 16 avril 2015
http://www.europe1.fr/international/une-baleine-grise-bat-le-record-de-migration-2429297

http://www.rfi.fr/sciences/20150408-rechauffement-climatique-milliers-otaries-echouees-californie/

Ce film documentaire réalisé par Jerome ESPLA entraîne le spectateur dans un univers particulier, entre terre et mer, sur les traces de 2 apnéistes qui explorent des épaves en apnée.

Un instant émouvant : l’Hermione quittant le Vieux Continent pour les Etats-Unis

Tout le monde connaît la citation attribuée à Napoléon sur les longs discours et les petits dessins…
Pour les amoureux de la frégate très magnifique, le quotidien Le Figaro et l’agence Reuters ont réalisé cette infographie qui dit tout sur le futur périple du bâtiment. Pas de baratin, simplement un plan de route, ramenant tout à l’essentiel et qui, d’un coup d’œil, trace les 132 jours de mer de notre beau voilier. Regardez, en 10 secondes vous saurez « grosso modo » le chemin de cette croisière bien particulière…

Le voici ci-dessous :




https://escales.wordpress.com/2015/04/20/petits-dessins-et-grands-discours/
   

Tu connais déjà le covoiturage, eh bien maintenant il existe le COBATURAGE !
Idée toute récente et un site qui vient de s'installer sur le net... http://www.cobaturage.bzh




Après le covoiturage, le "cobaturage" se lance au large des côtes bretonnes
Par AFP le 28 avril 2015

Un site internet met en relation depuis quelques jours des plaisanciers et des personnes souhaitant effectuer un trajet maritime le long des côtes bretonnes, à l'instar du covoiturage, a-t-on appris mardi auprès de l'association Cobaturage, à l'origine de cette initiative originale.

"Le site vise à permettre aux gens de se déplacer le long des côtes bretonnes dans une démarche de partage et de solidarité", explique à l'AFP François Le Nevé, secrétaire de l'association.

Cobaturage a été créée en novembre dernier, au moment de l'annonce d'une hausse tarifaire des liaisons maritimes vers les îles du Morbihan qui avait provoqué une levée de boucliers, notamment sur l'île de Groix.

Le site cobaturage.bzh, entièrement gratuit, a été lancé samedi à Ploemeur (Morbihan), d'où sont originaires les quatre jeunes, dont François Le Nevé, à l'origine de l'initiative.

"Le chef de bord peut demander une participation aux frais de bord (gazole, ndlr), mais ce n'est pas obligatoire", précise François Le Nevé, dont l'association incite, autant que possible, à rendre le "cobaturage" gratuit.

Sept offres étaient visibles mardi après-midi sur le site, essentiellement pour rejoindre Groix depuis Port-Louis, en vedette ou zodiac, pour un euro, contre une trentaine d'euros depuis Lorient via la navette régulière.

Un plaisancier proposait quant à lui deux places entre Quiberon et Arzon, face à la presqu'île, à bord de son voilier... en échange d'une "mousse".

Après avoir vécu plusieurs étés sur l'île de Groix, les créateurs du site disent avoir pris conscience de l'importance des trajets maritimes en Bretagne, région qui compte plus d'un millier d'îles et ilots, soit près de 70% du total métropolitain.

Les jeunes bénévoles ont lancé fin 2014 une campagne de financement participatif et recueilli 5.800 euros, une somme qui s'est ajoutée aux 4.200 euros obtenus auprès du Conseil régional de Bretagne, de l'agglomération de Lorient et de la commune de Ploemeur.

Cette somme a notamment permis la création du site, qui pourrait, en cas de succès, être étendu à tout le territoire national. En cas de succès, une application pour téléphone multifonction pourrait également voir le jour.


http://www.semainedugolfe.com/Message-Board_-649-236-0-0.html
http://www.notretemps.com/internet/apres-le-covoiturage-le-cobaturage,i84563
http://www.letelegramme.fr/morbihan/ploemeur/cobaturage-un-concept-original-pour-naviguer-28-04-2015-10610581.php
http://fr.ulule.com/cobaturage-site/
http://www.cobaturage.bzh/


Clin d'oeil sur le film de présentation de l'association Cobaturage sur ulule.com, et le financement a pu se réaliser grâce à de nombreux donateurs !

http://www.letelegramme.fr/finistere/concarneau/jfa-un-voilier-de-reve-en-escale-au-chantier-05-05-2015-10617712.php
http://www.mari-cha.com/MC3_2013.pdf
http://www.mari-cha.com/#home
https://vimeo.com/58370054
http://fr.bernard-gallay.com/yacht-a-vendre/MARI-CHA-III-400

Le 8 juin 1912, le Vendémiaire, sous-marin à vapeur de la Marine nationale, disparaissait dans la Manche, au large de La Hague, dans le Cotentin. Le bâtiment, long de 51 mètres, est perdu suite à un accident. Au cours de manœuvres militaires, le Vendémiaire fait surface juste devant l'étrave du cuirassé Saint-Louis, qui ne peut l'éviter et l'éperonne. Bilan : 24 morts et une épave qui repose toujours dans la Manche, par environ 80 mètres de fond.

Plus d'un siècle plus tard, c'est à la recherche de cette épave que comptent partir à l'été 2016 les membres de "l'Expédition Vendémiaire", menés par le plongeur Jérémy Ransy et le chasseur d'épaves Bertrand Sciboz. Une opération complexe et risquée, avec des plongées ne pouvant dépasser les 20 minutes dans les courants du Raz Blanchard. Pour financer cette aventure historique, ils cherchent le soutien du public et ont ouvert un compte de financement participatif sur la plateforme Ulule (déjà 8780 euros en date d'aujourd'hui, soit 43 % collectés). Objectif, 20.000 euros, avec plusieurs types de contreparties en fonction de la somme allouée : simples remerciements, accès au journal de bord, invitation à des conférences, voire plongée avec l'équipe. Ceux qui le souhaitent (et ont déjà un très bon niveau de plongée) peuvent même s'associer aux recherches. En attendant, il est possible de se tenir au courant de l'avancée du projet sur leur site, leur page Facebook et leur chaîne Youtube.

Si vous vous sentez concerné par cette noble cause, vous savez ce qu’il vous reste à faire… !!






Pour en savoir plus :

http://www.meretmarine.com/fr/content/la-recherche-du-sous-marin-vendemiaire
http://fr.ulule.com/expedition-vendemiaire/
https://www.facebook.com/expeditionvendemiaire2016
https://www.youtube.com/playlist?list=PLjFQQhOF0xyKR2Ct8etw2ozDeRE0URqKy
http://www.histomar.net/Manche/htm/vendemiaire.htm
http://epavesdugrizzly.org/epaves/victor/vendemiaire
http://www.ceresm.com/vendemiaire2016.htm

Des poissons dispersés partout dans les rues ont surpris des passants qui se sont retrouvés face à des centaines de poissons...




Alors qu'il roulait à travers la ville de Kaili, dans la province chinoise du Guizhou, un camion a par inadvertance ouvert sa trappe... délivrant 6800 kilos de poissons. Ils ont été ramassés à même la rue, par des passants et des militaires armés de seaux et de lances à eau afin de les rassembler.












http://www.parismatch.com/Actu/International/En-images/Il-pleut-presque-des-poissons-en-Chine-727942#

Ce mardi matin, l'équipage indiquait que le navire était au mouillage à BodieIsland, une presqu'île de Caroline du Nord, à quelques kilomètres seulement de son étape officielle : Yorktown.





Il est possible de localiser le navire en temps réel sur le site Marine traffic ou sur le blog de l'association "Hermione Lafayette".

Tu peux cliquer ici :

http://www.marinetraffic.com/en/ais/details/ships/shipid:180670/mmsi:228052600/vessel:LHERMIONE


Ses différentes étapes :


L'Hermione, en avance sur ses prévisions de route, a fait une escale d'une journée aux Bermudes mardi dernier. Après 20 jours de haute mer (suite à l'escale à Gran Canaria), l'Hermione et son équipage ont décidé de s'accorder une pause bien méritée dans l'archipel des Bermudes, perdu dans l'Atlantique.





Après Yorktown, la frégate devrait faire plusieurs escales dans différentes villes aux États-Unis, puis faire une étape le 23 juillet à Saint-Pierre-et-Miquelon. Le retour de la frégate est prévu le 28 août à Rochefort.




http://france3-regions.francetvinfo.fr/poitou-charentes/2015/05/30/l-escale-aux-bermudes-de-l-hermione-735661.html
http://liberte-hermione.fr/news/37/59/Video-Escale-aux-Bermudes
http://www.sudouest.fr/2015/06/02/l-hermione-est-arrivee-aux-etats-unis-1939095-1504.php

Dans un numéro spécial de la revue Science publié le 22 mai, une équipe de chercheurs, internationale et multidisciplinaire, cartographie la biodiversité d'un large éventail d'organismes planctoniques marins, explore leurs interactions, notamment le parasitisme, ainsi que la façon dont ils agissent sur leur environnement et sont affectés par différentes variables, en particulier la température. Issues d'une partie des 35 000 échantillons collectés dans les océans de la planète durant l'expédition Tara Oceans (2009-2013), ces données constituent des ressources sans précédent pour la communauté scientifique, dont un catalogue de plusieurs millions de nouveaux gènes, qui vont transformer la façon dont on étudie les océans et dont on évalue le changement climatique.



C’était en 2009 à Lorient : le voilier Tara prenait la mer pour trois ans et demi d’expédition. 140 000 kilomètres plus tard, le voyage s’achève en 2013. Il aura permis aux 160 chercheurs s’étant relayés sur le navire, de collecter 35 000 échantillons de planctons marins venus de tous les océans du monde.


Pourquoi cette expédition ?

Le plancton désigne tous les micro-organismes dérivant avec les courants marins. A la base de la chaîne alimentaire, ces organismes sont essentiels à la survie des poissons et des mammifères marins. Le plancton joue également le rôle de poumon pour la planète : il produit la moitié de notre oxygène tout en absorbant le dioxyde de carbone.

Mais le plancton est fragile et réagit vite aux changements de température et d’acidification de l’océan, conséquences de l’activité humaine. Il est donc essentiel de comprendre cet écosystème marin pour mieux le préserver.


Comment le plancton est collecté ?

Durant l'expédition Tara Océans, le plancton a été collecté de trois façons :

   > Des filets aux mailles très fines, s'immergeant depuis la surface jusqu'à 1000 mètres de profondeur.
   > Une pompe, immergée de 10 à 120 mètres de profondeur, capable de filtrer l'eau pour séparer les organismes par taille.
   > Un ensemble de bouteilles programmées pour s'ouvrir et récolter l'eau selon la profondeur (jusqu'à 2000 mètres sous l'eau).



Tu peux télécharger le dossier de Presse complet en cliquant sur ce lien :
http://www2.cnrs.fr/sites/communique/fichier/dossier_de_presse_online.pdf



http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=13990
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/4063.htm
http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/ocean-expedition-tara-oceans-revele-secrets-plancton-58370/
http://jeunes.bretagne.bzh/jcms/prod_248043/fr/expedition-tara-oceans-les-premiers-resultats



L'expédition Tara Oceans (2009-2013) a collecté 35.000 échantillons qui constituent une
ressource unique pour l’étude des océans. G.Bounaud, C.Sardet, SoixanteSeize, Tara Expeditions

Partie dimanche de Lisbonne en direction de Lorient, terme de la huitième et avant-dernière étape de la Volvo Ocean Race, la flotte, de nouveau composée de sept bateaux (Team Vestas, qui s'était échoué lors de la deuxième étape, a fait son retour), navigue au large de Porto dans les petits airs. Ce sont les filles de Team SCA (Samantha Davies) qui sont pour le moment à la fête, en tête devant Team Vestas (Chris Nicholson), Team Brunel (Bouwe Bekking), Mapfre (Xabi Fernandez), Abu Dhabi Ocean Racing (Ian Walker), Team Alvimedica (Charles Enright) et enfin Dongfeng Race Team (Charles Caudrelier). Des premières heures de course difficiles pour le bateau sino-français, qui a un double objectif sur cette étape : s'imposer à Lorient, fief de beaucoup de marins à bord, et mettre plusieurs concurrents entre lui et Abu Dhabi Ocean Racing pour conserver un espoir de remporter ce tour du monde en équipage et avec escales.






Le village a ouvert ses portes

Bien sûr, la flotte de la Volvo Ocean Race n'est pas encore arrivée (c'est prévu pour cette nuit ou demain jeudi 10 juin), sur les quais de Lorient la Base, tout est prêt pour accueillir dignement les équipages dans leur dernière escale avant l’arrivée finale à Göteborg. Les animation principales se mettent en place, les pavillons des teams s’ouvrent aux premiers visiteurs venus découvrir en avant-première le village de cette édition 2015.

Pendant que les sept équipages de la Volvo Ocean Race font face, dans le golfe de Gascogne, à unemer désordonnée et à un vent de nord-est toujours puissant, Lorient Grand Large, organisateur de l’escale lorientaise finit de mettre la dernière main à la mise en place du village.


Car, un espace comme celui du village de la Volvo Ocean Race, ce n’est pas seulement des pavillons à monter, c’est aussi tout un maillage fin depuis la gestion des quelque 500 bénévoles répartis aux différents points stratégiques, à l’accueil des visiteurs soucieux de trouver la bonne information, en passant par les inévitables questions logistiques : combien de repas à servir le midi et le soir, vérifier que chacun connaît son rôle pour le jour de l’arrivée des bateaux, caler les dernières animations.


Au pavillon SCA, tout est prêt. A côté du pavillon retraçant les activités du groupe, le stand beauté  jouxte le pavillon de la Croix-Rouge qui a mis en place en liaison avec SCA une politique d’aide aux plus démunis pour pouvoir conserver une hygiène de vie acceptable.


A la Région Bretagne, les visiteurs peuvent mesurer l’implication de  tous les acteurs du nautisme : constructeurs, prestataires de service, compétiteurs, c’est toute une filière qui se bouge pour conserver le leadership en la matière.


D’ores et déjà, les premiers embarquements sur les Mini-VOR, des voiliers J80 décorés aux couleurs des sept équipes de la Volvo Ocean Race, ont commencé. L’occasion de faire un tour en rade de Lorient, de découvrir les sensations d’un bateau de compétition.


Enfin, pour tous ceux qui se passionnent pour les coulisses de la course au large, Pierre-Yves Lautrou animera chaque jour au Bretagne Business Club de 18h à 18h30, le Journal de Lorient la Base. Techniciens de l’ombre, coureurs, partenaires, organisateurs se relaieront autour du micro du journaliste navigateur. L’émission sera diffusée en direct sur le site internet l'étape dédié à la course.


Invité de ce mercredi 9 juin : Sydney Gavignet, cinq tours du monde en équipage à son actif,  équipier à bord de Dongfeng pour l’étape Newport – Lisbonne. Un technicien de la voilerie North qui a dessiné les voiles des Volvo Ocean Race 65.

http://www.volvooceanracelorient.com/?mode=journal_lorient_la_base


À propos de Lorient

L'ESCALE BRETONNE !

Ouverture du village de la course : 9 juin 2015

Estimation du temps d’arrivée [* voir en fin d'article] :  9 – 12 juin 2015

Course In-Port : 14 juin 2015
Téléchargez la carte de la course in-port (en Anglais, jpg 2,2MB)
https://s3.amazonaws.com/volvooceanrace-img/original/m40634_in-port-race-course-map-lorient.jpg

Départ de l’étape : 16 juin 2015
Téléchargez la carte du début de l'étape 9 (en Anglais, jpg 2MB)
https://s3.amazonaws.com/volvooceanrace-img/original/m40633_leg-start-race-course-map-lorient.jpg


La voile, sport français par excellence ?
Oui, les Français adorent la course au large et suivent le Vendée Globe, la Route du Rhum et autres épreuves océaniques avec passion. Eric Tabarly est une légende, et un musée existe en son honneur à Lorient, là où la course fait escale. Tabarly a disputé la première Whitbread (l’ancien nom de la course) en 1973-74 et de nouveau en 1993-94. La ville partage donc un lien fort avec cette compétition, même si elle l’a accueillie pour la première fois en 2011-12 seulement.

Et Lorient, c’est où exactement ?
Dans le département du Morbihan, au sud de la Bretagne et au nord-ouest de la France. La ville a une population de 60 000 habitants – 200 000 en comptant l’agglomération. Plus de 10 % d’entre eux sont impliqués dans l’industrie maritime, pêche, cargos, ferrys, activités portuaires, plaisance … Le lien des Lorientais avec la mer est encouragé dès l’école, où les élèves apprennent à naviguer gratuitement !

Ce n’est pas loin de Lisbonne ?
Non, l’escale précédente est seulement à 647 milles au sud de Lorient, le long de la côte atlantique. Néanmoins en 2012 tous les équipages de la Volvo Ocean Race s’accordaient pour dire que les conditions rencontrées sur cette étape dans le Golfe de Gascogne avaient été les plus dures de la course. Les bateaux disputent la course In-Port le 14 juin et l’étape suivante démarre le 16

Lorient est connu pour quelque chose, mais quoi ?
Vous devez penser à la base des sous-marins de Kéroman, une installation allemande qui date de la deuxième guerre mondiale. On peut encore y visiter des sous-marins, et une partie des installations est maintenant dédiée à la course au large. C’est d’ailleurs le 1er pôle européen de course au large, tant par le nombre de skippers qui s’entraînent à Lorient que par les compétences techniques et logistiques que l’on peut y trouver. L’équipe de Franck Cammas, le vainqueur de la dernière Volvo, y est installée depuis 15 ans. C’est aussi là que la course fait escale, que le village sera monté, et que la « Cité de la Voile Eric Tabarly » est située. La boucle est bouclée !

Que faut-il y voir d’autre ?
Larmor-Plage est une jolie station balnéaire à proximité de Lorient, et un bon endroit pour manger une crêpe ou des fruits de mer au bord de l’eau. Prenez le bateau pour l’île de Groix, profitez de ses longues plages de sable blanc, de ses landes et de l’air salé. Le pays de Lorient est une terre de mer, de rivières, de forêts et de vallées verdoyantes riches d’un patrimoine historique remarquable au cœur du berceau du monde celte. Tous les sports sont accessibles pour les visiteurs : golf, équitation, vélo et voile bien sûr !

Quel climat à Lorient ?
Océanique, idéal pour la voile, particulièrement au mois de juin !   C’est le mois le plus ensoleillé dont nous profiterons pendant les plus longues journées de l’année. Il ne fait jamais trop froid et jamais trop chaud. Le bonheur !



[*] ETA : La voile est un sport imprévisible, et c’est pour ça qu’on l’aime. Les marins peuvent maitriser leurs bateaux, étudier les vagues et le vent, avoir confiance en leurs navigateurs – mais au bout du compte, ce sont ces facteurs qui, combinés, décident du moment où les équipes arrivent au port. Et c’est parce que nous prenons en compte toutes ces données que nous nous référons à un ensemble de dates pour prévoir, aussi précisément que possible, leur temps d’arrivée.


http://www.volvooceanrace.com/fr/home.html
http://www.volvooceanrace.com/fr/dashboard.html
http://www.volvooceanrace.com/fr/ports/14_Lorient.html
http://www.sports.fr/voile/articles/volvo-ocean-race-dongfeng-a-la-traine-team-sca-en-tete-1255002/
http://www.ouest-france.fr/volvo-ocean-race-les-bateaux-narriveront-pas-avant-jeudi-lorient-3465053
https://www.letelegramme.fr/omnisports/le-golfe-de-gascogne-des-mauvais-jours-10-06-2015-10661149.php