insolite ? La mer dans tous ses états !
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insolite ? La mer dans tous ses états !
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Bonjour,
Si tu es amoureux de la mer, des couleurs changeantes sur l'Océan, des furies des vagues, des paysages de bord de mer, des plongées sous-marine, ou des bateaux... C'est ici que je t'invite à poster des photos, images, vidéos !
Je commence par un paysage que j'aime particulièrement, car tout près de chez moi... Larmor-Plage, en Bretagne Sud.
Bonjour,
Si tu es amoureux de la mer, des couleurs changeantes sur l'Océan, des furies des vagues, des paysages de bord de mer, des plongées sous-marine, ou des bateaux... C'est ici que je t'invite à poster des photos, images, vidéos !
Je commence par un paysage que j'aime particulièrement, car tout près de chez moi... Larmor-Plage, en Bretagne Sud.
Dernière édition par Felipe56 le Mer 28 Fév - 15:41, édité 9 fois
Felipe56- Survivant de Folie
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Transat Jacques Vabre 2013 : pas de départ avant le 7 novembre
Décidemment, les transats ont bien des difficultés avec les caprices de la météo...
Premièrement, la Mini Transat Douarnenez - Lanzarote - Pointe à Pitre :
Après 16 jours d'attente pour trouver une fenêtre météo pour la flotte des 84 minis 650, le mardi 29 octobre à 9h19 a été donné de Douarnenez le départ de la première étape de la Mini Transat 2013. Une première dégradation de la situation météo mercredi 30 octobre oblige la direction de course à scinder l'étape en deux parties avec une escale à Sada. Jeudi 31 octobre, les conditions météo se détériorent encore, la direction de course prend alors la décision d'annuler l'étape Douarnenez - Sada. Il est demandé aux Minis 650 d'aller s'abriter au plus vite sur la côte espagnole. 5 concurrents parviennent à rallier Sada, le reste de la flotte est à Gijon (exception faite du 556 à Santander). Un nouveau départ de la première étape sera donné de Sada dès que possible afin de rallier Lanzarote.
http://www.minitransat.fr/
Puis, c'est au tour de la Transat Jacques Vabre :
Le départ prévu le dimanche 03 novembre (puis reporté au lundi 04) des 44 équipages de la 11e Transat Jacques Vabre Le Havre (Seine-Maritime) - Itajai (Brésil), ne se fera pas avant « un prochain créneau qui pourrait être jeudi », a annoncé dimanche soir le directeur sportif de cette course en double, Manfred Ramspacher. Selon Ramspacher, plusieurs concurrents -notamment au sein des monocoques Class40 (12,18 m) et des trimarans Multi50 (15,24 m), les plus « petits » voiliers de la course- « ont exprimé leurs inquiétudes » face aux très mauvaises conditions météo attendues en Manche et dans le golfe de Gascogne.
Ils sont venus des États-Unis, du Royaume Uni, d’Italie, de Pologne, d’Autriche… 12 nations soit 24 étrangers sur 88 marins composent la flotte de la 11eme Transat Jacques Vabre. Une vraie richesse pour l’ensemble des concurrents, une autre vision de la course, une expérience au-delà de nos frontières. Alors que la majorité des marins français sont rentrés 24 heures à la maison, les émigrés temporaires patientent au Havre avec beaucoup de positivité.
Michele Zwagerman et Pat Conway (ci-dessus sur la photo) qui naviguent à bord de la Croix du Sud, ne sont pas mécontents du report du départ de la Transat Jacques Vabre. « Nous savions qu’il y allait avoir du vent très fort, mais pour tout vous dire, nous avions prévu de faire deux arrêts, à Cherbourg et à Brest » raconte Pat. Le couple d’Australien vit son rêve en étant présent au Havre, mais la compétition ne fait pas partie du projet. L’envie d’arriver au Brésil est plus forte que tout, l’expérience de naviguer sur la même épreuve que les plus grands marins du monde aussi. Une autre vision de la course pour ce couple à la ville comme en mer, à l’expérience bien trempée sur tous supports, mais amateurs tout de même dans le domaine de la course au large.
Ils ont dit :
Ned Collier-Wakefield (GBR) Class 40 Concise 8 :
« Pour nous, c’est un petit bonus supplémentaire, la possibilité de faire quelques petits travaux supplémentaires sur le bateau, comme l’affinage notre système médias à bord, parce que nous étions déjà à court de temps. Cela va nous permettre d’être totalement en configuration course, car nous ne voulons pas de problème une fois en mer. »
http://www.rfi.fr/sports/20131103-transat-jacques-vabre-2013-pas-depart-avant-le-7-novembre
http://www.transat-jacques-vabre.com/fr/le-tournoi-des-douze-nations
Premièrement, la Mini Transat Douarnenez - Lanzarote - Pointe à Pitre :
Après 16 jours d'attente pour trouver une fenêtre météo pour la flotte des 84 minis 650, le mardi 29 octobre à 9h19 a été donné de Douarnenez le départ de la première étape de la Mini Transat 2013. Une première dégradation de la situation météo mercredi 30 octobre oblige la direction de course à scinder l'étape en deux parties avec une escale à Sada. Jeudi 31 octobre, les conditions météo se détériorent encore, la direction de course prend alors la décision d'annuler l'étape Douarnenez - Sada. Il est demandé aux Minis 650 d'aller s'abriter au plus vite sur la côte espagnole. 5 concurrents parviennent à rallier Sada, le reste de la flotte est à Gijon (exception faite du 556 à Santander). Un nouveau départ de la première étape sera donné de Sada dès que possible afin de rallier Lanzarote.
http://www.minitransat.fr/
Puis, c'est au tour de la Transat Jacques Vabre :
Le départ prévu le dimanche 03 novembre (puis reporté au lundi 04) des 44 équipages de la 11e Transat Jacques Vabre Le Havre (Seine-Maritime) - Itajai (Brésil), ne se fera pas avant « un prochain créneau qui pourrait être jeudi », a annoncé dimanche soir le directeur sportif de cette course en double, Manfred Ramspacher. Selon Ramspacher, plusieurs concurrents -notamment au sein des monocoques Class40 (12,18 m) et des trimarans Multi50 (15,24 m), les plus « petits » voiliers de la course- « ont exprimé leurs inquiétudes » face aux très mauvaises conditions météo attendues en Manche et dans le golfe de Gascogne.
Ils sont venus des États-Unis, du Royaume Uni, d’Italie, de Pologne, d’Autriche… 12 nations soit 24 étrangers sur 88 marins composent la flotte de la 11eme Transat Jacques Vabre. Une vraie richesse pour l’ensemble des concurrents, une autre vision de la course, une expérience au-delà de nos frontières. Alors que la majorité des marins français sont rentrés 24 heures à la maison, les émigrés temporaires patientent au Havre avec beaucoup de positivité.
Michele Zwagerman et Pat Conway (ci-dessus sur la photo) qui naviguent à bord de la Croix du Sud, ne sont pas mécontents du report du départ de la Transat Jacques Vabre. « Nous savions qu’il y allait avoir du vent très fort, mais pour tout vous dire, nous avions prévu de faire deux arrêts, à Cherbourg et à Brest » raconte Pat. Le couple d’Australien vit son rêve en étant présent au Havre, mais la compétition ne fait pas partie du projet. L’envie d’arriver au Brésil est plus forte que tout, l’expérience de naviguer sur la même épreuve que les plus grands marins du monde aussi. Une autre vision de la course pour ce couple à la ville comme en mer, à l’expérience bien trempée sur tous supports, mais amateurs tout de même dans le domaine de la course au large.
Ils ont dit :
Ned Collier-Wakefield (GBR) Class 40 Concise 8 :
« Pour nous, c’est un petit bonus supplémentaire, la possibilité de faire quelques petits travaux supplémentaires sur le bateau, comme l’affinage notre système médias à bord, parce que nous étions déjà à court de temps. Cela va nous permettre d’être totalement en configuration course, car nous ne voulons pas de problème une fois en mer. »
http://www.rfi.fr/sports/20131103-transat-jacques-vabre-2013-pas-depart-avant-le-7-novembre
http://www.transat-jacques-vabre.com/fr/le-tournoi-des-douze-nations
Felipe56- Survivant de Folie
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Les rebondissements de la mini transat... Sada - Pointe-à-Pitre / Départ le 12 novembre ! L'Atlantique d'une seule traite
En accord avec les coureurs, les organisateurs ont décidé que la Mini-Transat se disputerait sur une unique étape de Sada à Pointe-à-Pitre.
Il fallait sortir de l'impasse et préserver l'intérêt sportif de l'épreuve. Les organisateurs de la mini- transat, ballottés par les caprices d'une météo franchement hostile depuis trois semaines, ont choisi une option originale pour relancer la course. Cette 14e édition se disputera sur une seule étape de Sada (Espagne) à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). Compte tenu du retard dans le planning initial, l'escale de Lanzarote aux Canaries est supprimée. La flotte passera néanmoins une porte à proximité de Lanzarote qui permettra d'établir un classement intermédiaire. Les concurrents, qui le désirent, pourront éventuellement faire une escale express à Puerto Calero pour réparer avant la traversée de l'Atlantique.
http://www.nauticalnewstoday.com/2013/11/anulacion-y-nueva-salida-de-la-mini-transat-2013/
Souci logistique
Avec cette unique étape, soit 3.600 milles d'une seule traite, ce sera une maxi-transat sur de mini-voiliers. Ce nouveau format de la course a entraîné l'adhésion des coureurs qui rongent leur frein. L'annonce faite par Denis Hughes à Gijon a même suscité les applaudissements de l'assemblée. « Personnellement, depuis le début, l'idée d'un parcours non-stop m'a toujours séduit. Au final, on y arrive mais, par contre, cela pose des problèmes de logistique car on a fait acheminer l'avitaillement de la seconde étape et le méthanol pour produire l'énergie à Lanzarote », explique Yannick Le Clech (« Diaoulic »). Les concurrents sont presque tous confrontés à ce problème et leur souci est de faire rapatrier ce matériel en Espagne. L'organisation a pris en compte cette contrainte qui n'est pas neutre et s'implique aussi dans la récupération de ces affaires en attente aux Canaries.
Départ le 12 novembre
Du coup, le départ programmé le lundi 11 novembre sera décalé au lendemain de Sada où patientent cinq concurrents, dont Gian Carlo Pedote, chef de file de ce groupe de protos. « On va se mettre à fond dans cette nouvelle configuration de course. J'ai des regrets pour l'étape annulée où j'avais terminé près de quatre heures devant Guénolé (ndlr Gahinet) mais j'ai " switché " et je vais me donner à fond pour la suite », confie l'Italien déterminé. La perspective de reprendre le fil de la course, qu'ils préparent depuis des années, a redonné du tonus à ces ministes. « Cela fait un an et demi que je galère pour vivre cette aventure. Le meilleur est à venir j'espère », conclut Yannick Le Clech qui exprime un sentiment partagé. Hier soir, le gros de la flotte a largué les amarres de Gijón pour rejoindre le port de Sada distant de 160 milles. Il faut compter une bonne trentaine d'heures pour ce convoyage encore assez sportif.
http://www.letelegramme.fr/sports/voile/mini-transat-sada-pointe-a-pitre-depart-le-12-l-atlantique-d-une-seule-traite-06-11-2013-2293980.php
Le Port de Gijón aux Asturies qui a accueilli bon nombre de bateaux de la Mini Transat
Lire aussi : La "Mini Transat abandonne Gijón" http://www.lne.es/deportes/2013/11/06/mini-transat-abandona-gijon/1494984.html
Il fallait sortir de l'impasse et préserver l'intérêt sportif de l'épreuve. Les organisateurs de la mini- transat, ballottés par les caprices d'une météo franchement hostile depuis trois semaines, ont choisi une option originale pour relancer la course. Cette 14e édition se disputera sur une seule étape de Sada (Espagne) à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). Compte tenu du retard dans le planning initial, l'escale de Lanzarote aux Canaries est supprimée. La flotte passera néanmoins une porte à proximité de Lanzarote qui permettra d'établir un classement intermédiaire. Les concurrents, qui le désirent, pourront éventuellement faire une escale express à Puerto Calero pour réparer avant la traversée de l'Atlantique.
http://www.nauticalnewstoday.com/2013/11/anulacion-y-nueva-salida-de-la-mini-transat-2013/
Souci logistique
Avec cette unique étape, soit 3.600 milles d'une seule traite, ce sera une maxi-transat sur de mini-voiliers. Ce nouveau format de la course a entraîné l'adhésion des coureurs qui rongent leur frein. L'annonce faite par Denis Hughes à Gijon a même suscité les applaudissements de l'assemblée. « Personnellement, depuis le début, l'idée d'un parcours non-stop m'a toujours séduit. Au final, on y arrive mais, par contre, cela pose des problèmes de logistique car on a fait acheminer l'avitaillement de la seconde étape et le méthanol pour produire l'énergie à Lanzarote », explique Yannick Le Clech (« Diaoulic »). Les concurrents sont presque tous confrontés à ce problème et leur souci est de faire rapatrier ce matériel en Espagne. L'organisation a pris en compte cette contrainte qui n'est pas neutre et s'implique aussi dans la récupération de ces affaires en attente aux Canaries.
Départ le 12 novembre
Du coup, le départ programmé le lundi 11 novembre sera décalé au lendemain de Sada où patientent cinq concurrents, dont Gian Carlo Pedote, chef de file de ce groupe de protos. « On va se mettre à fond dans cette nouvelle configuration de course. J'ai des regrets pour l'étape annulée où j'avais terminé près de quatre heures devant Guénolé (ndlr Gahinet) mais j'ai " switché " et je vais me donner à fond pour la suite », confie l'Italien déterminé. La perspective de reprendre le fil de la course, qu'ils préparent depuis des années, a redonné du tonus à ces ministes. « Cela fait un an et demi que je galère pour vivre cette aventure. Le meilleur est à venir j'espère », conclut Yannick Le Clech qui exprime un sentiment partagé. Hier soir, le gros de la flotte a largué les amarres de Gijón pour rejoindre le port de Sada distant de 160 milles. Il faut compter une bonne trentaine d'heures pour ce convoyage encore assez sportif.
http://www.letelegramme.fr/sports/voile/mini-transat-sada-pointe-a-pitre-depart-le-12-l-atlantique-d-une-seule-traite-06-11-2013-2293980.php
Le Port de Gijón aux Asturies qui a accueilli bon nombre de bateaux de la Mini Transat
Lire aussi : La "Mini Transat abandonne Gijón" http://www.lne.es/deportes/2013/11/06/mini-transat-abandona-gijon/1494984.html
Felipe56- Survivant de Folie
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Algues. Aléor prévoit 25 embauches d'ici cinq ans
Aléor, entreprise de Lézardrieux (dans les Côtes d'Armor) qui cultive des algues marines, veut étendre ses concessions, jusqu'à en avoir 250 hectares. Un développement des volumes, qui engendrerait la création de 25 emplois en cinq ans.
Six ans après sa création, rue du Moulin à Mer à Lézardrieux, l'entreprise Aléor, qui cultive des algues pour l'alimentation humaine et la cosmétologie, se porte bien. Elle envisage même un sacré développement dans les cinq années à venir.
Qualité et traçabilité
Actuellement, Aléor possède sept concessions (sur sept hectares) dans le chenal du Ferlas, à côté de Bréhat. « Il y a là un courant inversé et une eau qui vient du large que la marée soit descendante ou montante. Nous bénéficions d'une eau très propre, explique Olivier Bourtourault, le P.-dg d'Aléor. Nos cultures permettent une sélection précise, mais aussi de pouvoir prévoir les quantités qui pourront être récoltées et d'avoir une qualité et une traçabilité des algues produites ». Autre intérêt, leur maturation étant attentivement surveillée, elles sont ramassées au meilleur moment, un peu comme les légumes. Mais cela ne suffit pas à répondre à la demande. Loin de là.
250 hectares nécessaires
Olivier Bourtourault s'imagine déjà multiplier les espèces et les volumes. Pour lui, 250 hectares de concession sont nécessaires. Ce qui engendrerait l'embauche de 25 personnes supplémentaires (NDLR : le nombre de salariés est actuellement de six). « L'idéal serait d'y arriver en trois ans, mais ce sera plus probablement dans cinq ans », admet-il. L'obtention des autorisations pour les concessions reste un mécanisme compliqué. « Des demandes sont en cours, précise le patron. Nous sommes également en train de tisser des partenariats avec des professionnels, comme les ostréiculteurs. » Reste qu'il faut souvent pour Olivier Bourtourault combattre certains préjugés. « Nous n'utilisons aucun engrais, aucun pesticide. De plus, il s'agit de culture tout à fait extensive. Nous sommes à environ 35 tonnes par hectare, alors que naturellement, on trouve plutôt 200 tonnes d'algues à l'hectare dans la mer ». Et Olivier Bourtourault de poursuivre son plaidoyer : « Notre mode de production n'est pas impactant sur l'environnement, d'autant qu'il s'agit d'espèces d'algues qui sont présentes localement. Cela crée de la biodiversité et purifie l'eau ».
« Le Japon nous attend »
Le P.-dg d'Aléor est convaincu du potentiel encore inexploité, selon lui, des algues et notamment dans l'alimentation. « C'est un vrai relais de croissance pour nos territoires. Les marchés sont là au niveau local, mais aussi à l'export. Le Japon nous attend ! » Un pays où Olivier Bourtourault a gardé des liens forts (il y avait fini ses études en biologie marine). « Ils me disaient, il y a dix ans, que la Bretagne était un eldorado avec des conditions naturelles exceptionnelles. Ils étaient étonnés que l'on n'en fasse rien. » Aujourd'hui encore, « ce sont des marchés identifiés sur lesquels on peut compter. Mais les Japonais ne viendront pas pour quelques tonnes, ils viendront pour 1.000 tonnes... »
http://www.letelegramme.fr/local/cotes-d-armor/lannion-paimpol/paimpol/paimpol/algues-aleor-prevoit-25-embauches-d-ici-cinq-ans-07-11-2013-2294389.php
http://aleor.eu
Six ans après sa création, rue du Moulin à Mer à Lézardrieux, l'entreprise Aléor, qui cultive des algues pour l'alimentation humaine et la cosmétologie, se porte bien. Elle envisage même un sacré développement dans les cinq années à venir.
Qualité et traçabilité
Actuellement, Aléor possède sept concessions (sur sept hectares) dans le chenal du Ferlas, à côté de Bréhat. « Il y a là un courant inversé et une eau qui vient du large que la marée soit descendante ou montante. Nous bénéficions d'une eau très propre, explique Olivier Bourtourault, le P.-dg d'Aléor. Nos cultures permettent une sélection précise, mais aussi de pouvoir prévoir les quantités qui pourront être récoltées et d'avoir une qualité et une traçabilité des algues produites ». Autre intérêt, leur maturation étant attentivement surveillée, elles sont ramassées au meilleur moment, un peu comme les légumes. Mais cela ne suffit pas à répondre à la demande. Loin de là.
250 hectares nécessaires
Olivier Bourtourault s'imagine déjà multiplier les espèces et les volumes. Pour lui, 250 hectares de concession sont nécessaires. Ce qui engendrerait l'embauche de 25 personnes supplémentaires (NDLR : le nombre de salariés est actuellement de six). « L'idéal serait d'y arriver en trois ans, mais ce sera plus probablement dans cinq ans », admet-il. L'obtention des autorisations pour les concessions reste un mécanisme compliqué. « Des demandes sont en cours, précise le patron. Nous sommes également en train de tisser des partenariats avec des professionnels, comme les ostréiculteurs. » Reste qu'il faut souvent pour Olivier Bourtourault combattre certains préjugés. « Nous n'utilisons aucun engrais, aucun pesticide. De plus, il s'agit de culture tout à fait extensive. Nous sommes à environ 35 tonnes par hectare, alors que naturellement, on trouve plutôt 200 tonnes d'algues à l'hectare dans la mer ». Et Olivier Bourtourault de poursuivre son plaidoyer : « Notre mode de production n'est pas impactant sur l'environnement, d'autant qu'il s'agit d'espèces d'algues qui sont présentes localement. Cela crée de la biodiversité et purifie l'eau ».
« Le Japon nous attend »
Le P.-dg d'Aléor est convaincu du potentiel encore inexploité, selon lui, des algues et notamment dans l'alimentation. « C'est un vrai relais de croissance pour nos territoires. Les marchés sont là au niveau local, mais aussi à l'export. Le Japon nous attend ! » Un pays où Olivier Bourtourault a gardé des liens forts (il y avait fini ses études en biologie marine). « Ils me disaient, il y a dix ans, que la Bretagne était un eldorado avec des conditions naturelles exceptionnelles. Ils étaient étonnés que l'on n'en fasse rien. » Aujourd'hui encore, « ce sont des marchés identifiés sur lesquels on peut compter. Mais les Japonais ne viendront pas pour quelques tonnes, ils viendront pour 1.000 tonnes... »
http://www.letelegramme.fr/local/cotes-d-armor/lannion-paimpol/paimpol/paimpol/algues-aleor-prevoit-25-embauches-d-ici-cinq-ans-07-11-2013-2294389.php
http://aleor.eu
Felipe56- Survivant de Folie
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Le périple de Mylène s'achève bientôt !
J'en ai déjà parlé il y a quelques temps... Mylène Paquette aura bientôt traversé l'Atlantique Nord à la force de ses bras !
Partie de Halifax le 6 juillet dernier pour traverser à la rame, en solitaire, les 2.700 miles nautiques qui séparent la côte de la Nouvelle-Écosse à la ville de Lorient, Mylène Paquette approche du but. Hier, la rameuse québécoise se trouvait à environ 238 miles nautiques de franchir la longitude de l'Ile d'Ouessant, où sera validée sa traversée. Une fois la ligne franchie, elle sera remorquée vers le port de Lorient, qu'elle gagnera toutefois à la rame. Son arrivée est prévue mardi prochain, en début d'après-midi. La fin de son périple aura été marquée par des conditions météo particulièrement difficiles. Depuis dimanche, son embarcation a ainsi chaviré cinq fois, et son éolienne s'est brisée lors du dernier incident. Elle alimente donc son embarcation à l'aide de ses panneaux solaires pour le reste de sa traversée. Lorsqu'elle aura franchi la longitude d'Ouessant, Mylène Paquette deviendra la première Nord-Américaine à accomplir cet exploit.
Clique ici : http://www.mylenepaquette.com/
http://lorient.letelegramme.fr/local/morbihan/lorient/ville/atlantique-a-la-rame-mylene-paquette-attendue-mardi-06-11-2013-2293802.php
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escale forcée à Roscoff pour la Transat Jacques Vabre !
La Direction de Course a décidé au regard des derniers fichiers météorologiques disponibles, de neutraliser les Class40 dans le port de Bloscon (Roscoff) afin de laisser passer un mauvais coup de vent dans le golfe de Gascogne... A peine le départ (déjà reculé) donné, les navigateurs sont en escale forcée dans le port nord-finistérien...
Seuls sont concernés les Class40 qui, n’ayant pas le même potentiel de vitesse que leurs concurrents de la Transat Jacques Vabre, risquaient de se retrouver au plus fort du coup de vent au milieu du golfe de Gascogne, quand les trois autres classes seraient déjà passées. En fait, les conditions météorologiques sont favorables ce jeudi pour sortir de la baie de Seine, embouquer le raz Blanchard (Nord-Ouest de la presqu’île du Cotentin), parer les îles anglo-normandes. Mais les conditions de navigation vont nettement se durcir à la sortie de la Manche avec l’arrivée d’une nouvelle dépression atlantique.
Les deux MOD70 pourront passer sans trop d’encombres en avant de ce système météo tandis que les Imoca 60 et les Multi50 pourront le longer avant leur atterrissage sur le cap Finisterre avec des grains à plus de 40 nœuds de secteur Ouest. Mais les Class40 auraient été pris dans le renforcement maximum de ce phénomène météo avec une mer très grosse et des rafales très violentes au passage du front samedi matin…
Abri météorologique à Roscoff
Pendant que les autres classes débouleront vers la pointe espagnole pour attraper un anticyclone qui se forme et se renforce (signe d’une forte accélération ce week-end au large du Portugal), les Class40 patienteront à Roscoff, ce qui ne fait un détour que de six milles par rapport au parcours initial de 5 400 milles.
La Direction de Course décidera alors en fonction des dernières informations météo le temps de neutralisation de la flotte : les équipages étant chronométrés sur la ligne d’arrivée mouillée devant Bloscon, ils repartiront dans le même ordre avec le même écart de temps dès que la situation se sera améliorée en Manche et dans le golfe de Gascogne.
Cette neutralisation entraîne pour conséquence l’interdiction de ravitailler, de faire monter une assistance technique ou un membre extérieur à l’équipage. Ce dernier pourra quant à lui débarquer. A noter que si un concurrent doit effectuer une escale technique avant le port de Roscoff, il sera bloqué à cet endroit avec le même temps de neutralisation, plus deux heures. Cette décision va permettre aux Class40 de démancher comme le reste de la flotte : l’arrêt devrait durer autour de 24 heures…
http://www.transat-jacques-vabre.com/fr/abri-meteorologique-confirme-roscoff-pour-les-class40
Seuls sont concernés les Class40 qui, n’ayant pas le même potentiel de vitesse que leurs concurrents de la Transat Jacques Vabre, risquaient de se retrouver au plus fort du coup de vent au milieu du golfe de Gascogne, quand les trois autres classes seraient déjà passées. En fait, les conditions météorologiques sont favorables ce jeudi pour sortir de la baie de Seine, embouquer le raz Blanchard (Nord-Ouest de la presqu’île du Cotentin), parer les îles anglo-normandes. Mais les conditions de navigation vont nettement se durcir à la sortie de la Manche avec l’arrivée d’une nouvelle dépression atlantique.
Les deux MOD70 pourront passer sans trop d’encombres en avant de ce système météo tandis que les Imoca 60 et les Multi50 pourront le longer avant leur atterrissage sur le cap Finisterre avec des grains à plus de 40 nœuds de secteur Ouest. Mais les Class40 auraient été pris dans le renforcement maximum de ce phénomène météo avec une mer très grosse et des rafales très violentes au passage du front samedi matin…
Abri météorologique à Roscoff
Pendant que les autres classes débouleront vers la pointe espagnole pour attraper un anticyclone qui se forme et se renforce (signe d’une forte accélération ce week-end au large du Portugal), les Class40 patienteront à Roscoff, ce qui ne fait un détour que de six milles par rapport au parcours initial de 5 400 milles.
La Direction de Course décidera alors en fonction des dernières informations météo le temps de neutralisation de la flotte : les équipages étant chronométrés sur la ligne d’arrivée mouillée devant Bloscon, ils repartiront dans le même ordre avec le même écart de temps dès que la situation se sera améliorée en Manche et dans le golfe de Gascogne.
Cette neutralisation entraîne pour conséquence l’interdiction de ravitailler, de faire monter une assistance technique ou un membre extérieur à l’équipage. Ce dernier pourra quant à lui débarquer. A noter que si un concurrent doit effectuer une escale technique avant le port de Roscoff, il sera bloqué à cet endroit avec le même temps de neutralisation, plus deux heures. Cette décision va permettre aux Class40 de démancher comme le reste de la flotte : l’arrêt devrait durer autour de 24 heures…
http://www.transat-jacques-vabre.com/fr/abri-meteorologique-confirme-roscoff-pour-les-class40
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À la dérive après la tempête, les Bretons refusent de rendre le Mont-Saint-Michel !!
Suite à la tempête qui a frappé la Bretagne et la Normandie cette nuit, le Mont-Saint-Michel a rompu ses amarres et se trouve actuellement dans les eaux territoriales bretonnes. Une situation qui satisfait pleinement les partisans d’un Mont Saint-Michel breton et met en colère les Normands qui exigent un retour immédiat du Mont dans leurs eaux.
Tôt ce matin, un hélicoptère breton a pu se poser sur le Mont-Saint-Michel, avec à son bord une délégation de Bretons. Le Mont-Saint-Michel dérivait depuis plus de cinq heures après que ses amarres se sont rompues. Il se trouve désormais dans les eaux bretonnes. « Nous avons sécurisé le Mont et nous l’avons solidement ancré, afin de stabiliser sa dérive » a annoncé Artur Pendergern. Plusieurs remorqueurs ont ensuite mis le Mont-Saint-Michel à l’écart des courants puissants qui auraient pu le ramener en Normandie ou dans les eaux anglaises.
Une situation qui laisse craindre un nouveau déchaînement de passion entre partisans d’un Mont-Saint-Michel breton et normand. « Ce que font les Bretons s’apparente à une prise d’otage du Mont-Saint-Michel sous de faux prétextes. Cette question a été réglée par la justice » a tonné le président du conseil général de la Manche. Un contexte tendu qui n’est pas sans rappeler celui de 1999, lorsque le Mont-Saint-Michel avait aussi rompu ses amarres et avait alors été récupéré par les Bretons, le plaçant à quai à Saint-Malo pendant huit mois.
Tôt ce matin, un hélicoptère breton a pu se poser sur le Mont-Saint-Michel, avec à son bord une délégation de Bretons. Le Mont-Saint-Michel dérivait depuis plus de cinq heures après que ses amarres se sont rompues. Il se trouve désormais dans les eaux bretonnes. « Nous avons sécurisé le Mont et nous l’avons solidement ancré, afin de stabiliser sa dérive » a annoncé Artur Pendergern. Plusieurs remorqueurs ont ensuite mis le Mont-Saint-Michel à l’écart des courants puissants qui auraient pu le ramener en Normandie ou dans les eaux anglaises.
Une situation qui laisse craindre un nouveau déchaînement de passion entre partisans d’un Mont-Saint-Michel breton et normand. « Ce que font les Bretons s’apparente à une prise d’otage du Mont-Saint-Michel sous de faux prétextes. Cette question a été réglée par la justice » a tonné le président du conseil général de la Manche. Un contexte tendu qui n’est pas sans rappeler celui de 1999, lorsque le Mont-Saint-Michel avait aussi rompu ses amarres et avait alors été récupéré par les Bretons, le plaçant à quai à Saint-Malo pendant huit mois.
http://www.legorafi.fr/2013/10/28/a-la-derive-apres-la-tempete-les-bretons-refusent-de-rendre-le-mont-saint-michel/
Felipe56- Survivant de Folie
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Lacanau : un grain de sable en pleine crise existentielle
C’est une histoire peu banale que rapporte le journal Sud-Ouest dans son édition du jour. Un grain de sable d’une des plages de Lacanau en Gironde traverserait une difficile crise existentielle après avoir découvert qu’il était loin d’être seul et unique en son genre. Une situation que la municipalité prend très au sérieux, à quelques mois du début de la saison touristique.
Un choc incommensurable
C’est un grain de sable comme il y en a des millions d’autres sur cette plage de Lacanau en Gironde. Pourtant un drame intime et terrible s’y déroule. Depuis plusieurs semaines, un des grains de sable de cette plage ne se sent plus à sa place. Après avoir découvert qu’il était loin d’être le seul dans son genre, le jeune grain de sable a sombré dans une profonde dépression. « J’ai réalisé que j’étais du même acabit que des millions d’autres, peut-être des milliards. Une effrayante banalité » raconte-t-il dans une interview au journal du Sud-Ouest. Un grain de sable mélancolique et qui ne supporte plus ce train de vie morne et sans grand intérêt, malgré un point de vue imprenable sur l’océan toute la journée.
« Je ne me sens plus à ma place. Je crois que je ne supporte plus ceux qui m’entourent » dit-il. « C’est très dur de se rendre compte que vous n’êtes rien de plus qu’un grain de sable parmi des milliards d’autres grains de sable. Cela prend du temps pour réussir à conceptualiser la chose ». Une situation prise très au sérieux par la municipalité. À quelques mois de la saison touristique, personne ne veut prendre le moindre risque.
« Nous allons discuter avec cette personne et essayer de la raisonner. Et surtout nous allons tenter d’éviter une contagion. Car cette mélancolie pourrait bien déboucher sur de l’agressivité. Et c’est la dernière chose que nous voulons » assure le cabinet du maire de la ville. Dans l’immédiat, le grain de sable a assuré qu’il réfléchissait à son futur immédiat. « Peut-être saisir une vague et voyager, changer d’air ».
http://www.legorafi.fr/2013/03/07/lacanau-un-grain-de-sable-en-pleine-crise-existentielle/
Felipe56- Survivant de Folie
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Notre-Dame-de-Rumengol. Une souscription lancée pour la gabare
L'association An Test a lancé un appel à souscription pour le grand carénage de sa gabare, le Notre-Dame de-Rumengol, rare témoin de l'histoire des traditions maritimes locales.
Le Notre-Dame-de-Rumengol, fière gabare gréée en dundee de 22 m de long, est de tous les grands événements nautiques de la région. Après avoir transporté du bois, du vin entre l'Algérie et Port-Vendres, des oignons en Angleterre, du sel de Noirmoutier, puis du sable, ce sont désormais des passagers qu'il embarque pour de courtes croisières, sous la houlette de son capitaine, Mika Delmas. « Aujourd'hui, malgré un entretien régulier, un grand carénage s'impose pour qu'il puisse naviguer en toute sécurité, accueillir le public et témoigner durablement de notre patrimoine », explique Bernard Mandon, le président de l'association An Test (« le témoin », en breton, NDLR), qui gère le navire, classé Monument historique.
44.000 € à trouver
C'est d'ailleurs à ce titre que le Notre-Dame-de-Rumengol bénéficie de subventions de différentes collectivités territoriales, à hauteur de 75 % du montant des travaux. « Il nous reste à trouver 44.000 € », poursuit le président, dont l'association a lancé, en septembre, une grande campagne de souscription populaire et de mécénat d'entreprises, en partenariat avec la Fondation du patrimoine de Bretagne. Une souscription qui courra sur les trois ans que dureront le chantier et qui a, d'ores et déjà, permis de rassembler 6.000 €.
Mise à nu de la coque électricité et mécanique
« Nous avons découpé les travaux en trois tranches », précise Évelyne Cran, la directrice de l'association. La première tranche est d'ores et déjà terminée. Elle concernait le changement de l'étambot, une pièce de structure fixée à l'arrière de la quille et sur laquelle est articulé le safran du gouvernail. Reste donc à financer les deux autres tranches, qui comprendront mise à nu de la coque, vérification de tous les clous, peinture et mise aux normes environnementales aux niveaux électrique et mécanique : « Nous rappelons que chaque don effectué dans ce cadre peut faire l'objet d'une déduction fiscale à hauteur de 60 % de la somme versée », souligne Bernard Mandon.
Pratique
Pour faire un don rendez-vous sur le site Internet de la Fondation du patrimoine de Bretagne :
www.fondation-patrimoine.org
tél. 02.99.30.62.30 courriel : bretagne@fondation-patrimoine.org
Association An Test : tél. 02.98.20.06.58 ou courriel : an.test@infonie.fr
et plus d'infos sur :
http://www.antest.net/le_bateau.html
http://brest.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/ville/notre-dame-de-rumengol-la-gabare-a-besoin-de-dons-08-11-2013-2295779.php
Le Notre-Dame-de-Rumengol, fière gabare gréée en dundee de 22 m de long, est de tous les grands événements nautiques de la région. Après avoir transporté du bois, du vin entre l'Algérie et Port-Vendres, des oignons en Angleterre, du sel de Noirmoutier, puis du sable, ce sont désormais des passagers qu'il embarque pour de courtes croisières, sous la houlette de son capitaine, Mika Delmas. « Aujourd'hui, malgré un entretien régulier, un grand carénage s'impose pour qu'il puisse naviguer en toute sécurité, accueillir le public et témoigner durablement de notre patrimoine », explique Bernard Mandon, le président de l'association An Test (« le témoin », en breton, NDLR), qui gère le navire, classé Monument historique.
44.000 € à trouver
C'est d'ailleurs à ce titre que le Notre-Dame-de-Rumengol bénéficie de subventions de différentes collectivités territoriales, à hauteur de 75 % du montant des travaux. « Il nous reste à trouver 44.000 € », poursuit le président, dont l'association a lancé, en septembre, une grande campagne de souscription populaire et de mécénat d'entreprises, en partenariat avec la Fondation du patrimoine de Bretagne. Une souscription qui courra sur les trois ans que dureront le chantier et qui a, d'ores et déjà, permis de rassembler 6.000 €.
Mise à nu de la coque électricité et mécanique
« Nous avons découpé les travaux en trois tranches », précise Évelyne Cran, la directrice de l'association. La première tranche est d'ores et déjà terminée. Elle concernait le changement de l'étambot, une pièce de structure fixée à l'arrière de la quille et sur laquelle est articulé le safran du gouvernail. Reste donc à financer les deux autres tranches, qui comprendront mise à nu de la coque, vérification de tous les clous, peinture et mise aux normes environnementales aux niveaux électrique et mécanique : « Nous rappelons que chaque don effectué dans ce cadre peut faire l'objet d'une déduction fiscale à hauteur de 60 % de la somme versée », souligne Bernard Mandon.
Pratique
Pour faire un don rendez-vous sur le site Internet de la Fondation du patrimoine de Bretagne :
www.fondation-patrimoine.org
tél. 02.99.30.62.30 courriel : bretagne@fondation-patrimoine.org
Association An Test : tél. 02.98.20.06.58 ou courriel : an.test@infonie.fr
et plus d'infos sur :
http://www.antest.net/le_bateau.html
http://brest.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/ville/notre-dame-de-rumengol-la-gabare-a-besoin-de-dons-08-11-2013-2295779.php
Felipe56- Survivant de Folie
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Mylène Paquette a ramé pendant 129 jours !
Une Québécoise de 35 ans est devenue mardi la première Nord-Américaine à franchir l'Atlantique nord à la rame en solitaire. Après 129 jours en mer, elle est arrivée à Lorient.
Mylène Paquette, 35 ans, est devenue mardi la première Nord-Américaine à franchir l'Atlantique nord à la rame en solitaire, au terme de 129 jours en mer, a annoncé son entourage. Elle a franchi dans la journée la longitude de l'île d'Ouessant, au large du Finistère, puis a été tractée jusqu'à Lorient (Morbihan) où elle est arrivée dans la soirée, allumant deux feux de bengale sur son embarcation, a constaté une vidéaste de l'AFP.
"Je me suis dit, en voyant la citadelle : 'J'ai fait ça moi ?'", a été l'une des premières réactions de la jeune femme auprès de l'AFP. "Enfin, c'est fini, parce que c'était vraiment un calvaire par moments. Je suis vraiment soulagée que ce soit fini. Y a comme un relâchement qui vient comme ça", a-t-elle ajouté, ne cachant pas son émotion.
4.300 kilomètres en mer
La jeune femme était partie le 6 juillet de Halifax (est du Canada) à bord d'une embarcation insubmersible de 7,31 m, dotée d'un désalinisateur d'eau et propulsée uniquement à la rame et par la force des courants.
Au cours de sa traversée de 2.700 milles nautiques (4.300 km), la rameuse océanique, équipée de moyens de communication satellitaire comme seule forme d'assistance, a chaviré à plusieurs reprises, selon son témoignage relayé sur son site internet.
Mylène Paquette a fait part de sa "grosse peur", lorsqu' il y a deux semaines, elle a "frappé" sa tête "sur le tableau électrique dans un chavirage, a-t-elle témoigné. Je suis presque tombée dans les pommes". "J'ai pensé que si j'avais ouvert la porte (de la bulle), ça aurait été fini à ce moment-là", a-t-elle poursuivi.
"J'ai aussi eu peur des cargos", a-t-elle ajouté. "Ils sont vraiment passés très près de moi". "Parfois j'ai eu peur de ne pas revoir ma famille donc je suis vraiment contente qu'ils soient là", a dit la navigatrice, qui semblait en assez bonne forme et qui a été accueillie par ses parents, sa soeur et quelques amis.
Un rêve accompli
"C'est un des plus beaux jours de ma vie et surtout de la sienne", a confié sa maman, Jocelyne Bellemare. "C'est son rêve qui est accompli", a-t-elle dit. "Y a pas de mots. On était tellement inquiets, mais de la voir heureuse comme ça, d'avoir enfin réalisé son rêve, on est vraiment fiers d'elle", a ajouté sa soeur, EvelynePaquette.
Mylène Paquette revendique être la troisième femme, après les Françaises Maud Fontenoy en 2003 et Anne Quéméré en 2004, à traverser l'Atlantique nord à la rame en solitaire. Avant elle, dix rameurs au total, dont aucun ressortissant du continent américain, ont effectué cette traversée d'ouest en est, réputée plus ardue que le tracé méridional de la route des Alizés, effectuée d'est en ouest.
La réputation du port de Lorient
La jeune femme qui a découvert l’aviron à l’université de Montréal voulait se lancer un défi personnel en accomplissant cet exploit. Elle a choisi Lorient, pour son arrivée officielle, séduite par la réputation du port morbihannais qui accueille les skippers de la course au large, mais aussi la goélette d’exploration océanographique Tara ou encore le plus grand catamaran solaire, le MS Tûranor PlanetSolar qui accueille les visiteurs jusqu’au 15 mars 2014...
Vidéos ici :
http://lci.tf1.fr/sport/mylene-paquette-seule-sur-l-atlantique-nord-pendant-129-jours-8310710.html
<iframe src="http://www.wat.tv/embedframe/559377chuPP3r10951483" frameborder="0" style="width: 640px; height: 360px;"></iframe>
http://www.ouest-france.fr/atlantique-la-rame-la-canadienne-mylene-paquette-est-arrivee-1705984
Mylène Paquette, 35 ans, est devenue mardi la première Nord-Américaine à franchir l'Atlantique nord à la rame en solitaire, au terme de 129 jours en mer, a annoncé son entourage. Elle a franchi dans la journée la longitude de l'île d'Ouessant, au large du Finistère, puis a été tractée jusqu'à Lorient (Morbihan) où elle est arrivée dans la soirée, allumant deux feux de bengale sur son embarcation, a constaté une vidéaste de l'AFP.
"Je me suis dit, en voyant la citadelle : 'J'ai fait ça moi ?'", a été l'une des premières réactions de la jeune femme auprès de l'AFP. "Enfin, c'est fini, parce que c'était vraiment un calvaire par moments. Je suis vraiment soulagée que ce soit fini. Y a comme un relâchement qui vient comme ça", a-t-elle ajouté, ne cachant pas son émotion.
4.300 kilomètres en mer
La jeune femme était partie le 6 juillet de Halifax (est du Canada) à bord d'une embarcation insubmersible de 7,31 m, dotée d'un désalinisateur d'eau et propulsée uniquement à la rame et par la force des courants.
Au cours de sa traversée de 2.700 milles nautiques (4.300 km), la rameuse océanique, équipée de moyens de communication satellitaire comme seule forme d'assistance, a chaviré à plusieurs reprises, selon son témoignage relayé sur son site internet.
Mylène Paquette a fait part de sa "grosse peur", lorsqu' il y a deux semaines, elle a "frappé" sa tête "sur le tableau électrique dans un chavirage, a-t-elle témoigné. Je suis presque tombée dans les pommes". "J'ai pensé que si j'avais ouvert la porte (de la bulle), ça aurait été fini à ce moment-là", a-t-elle poursuivi.
"J'ai aussi eu peur des cargos", a-t-elle ajouté. "Ils sont vraiment passés très près de moi". "Parfois j'ai eu peur de ne pas revoir ma famille donc je suis vraiment contente qu'ils soient là", a dit la navigatrice, qui semblait en assez bonne forme et qui a été accueillie par ses parents, sa soeur et quelques amis.
Un rêve accompli
"C'est un des plus beaux jours de ma vie et surtout de la sienne", a confié sa maman, Jocelyne Bellemare. "C'est son rêve qui est accompli", a-t-elle dit. "Y a pas de mots. On était tellement inquiets, mais de la voir heureuse comme ça, d'avoir enfin réalisé son rêve, on est vraiment fiers d'elle", a ajouté sa soeur, EvelynePaquette.
Mylène Paquette revendique être la troisième femme, après les Françaises Maud Fontenoy en 2003 et Anne Quéméré en 2004, à traverser l'Atlantique nord à la rame en solitaire. Avant elle, dix rameurs au total, dont aucun ressortissant du continent américain, ont effectué cette traversée d'ouest en est, réputée plus ardue que le tracé méridional de la route des Alizés, effectuée d'est en ouest.
La réputation du port de Lorient
La jeune femme qui a découvert l’aviron à l’université de Montréal voulait se lancer un défi personnel en accomplissant cet exploit. Elle a choisi Lorient, pour son arrivée officielle, séduite par la réputation du port morbihannais qui accueille les skippers de la course au large, mais aussi la goélette d’exploration océanographique Tara ou encore le plus grand catamaran solaire, le MS Tûranor PlanetSolar qui accueille les visiteurs jusqu’au 15 mars 2014...
Vidéos ici :
http://lci.tf1.fr/sport/mylene-paquette-seule-sur-l-atlantique-nord-pendant-129-jours-8310710.html
<iframe src="http://www.wat.tv/embedframe/559377chuPP3r10951483" frameborder="0" style="width: 640px; height: 360px;"></iframe>
http://www.ouest-france.fr/atlantique-la-rame-la-canadienne-mylene-paquette-est-arrivee-1705984
Felipe56- Survivant de Folie
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LE PRESTIGE : AUCUN COUPABLE ! UNE HONTE !!!
Aucun coupable. Onze ans jour pour jour après le SOS lancé par le Prestige, le pétrolier libérien battant pavillon des Bahamas qui fit naufrage en novembre 2002 au large de la Galice, en Espagne, déversant 63 000 tonnes de fuel et souillant 2 900 km de côtes espagnoles, portugaises et françaises, le tribunal de justice de Galice a rendu son jugement mercredi 13 novembre.
Les trois prévenus, le commandant grec Apostolos Mangouras, le chef des machines, Nikolaos Argyropoulos, et l'ancien directeur de la marine marchande espagnole, José Luis Lopez Sors, ont été acquittés du délit contre l'environnement. Aucun n'est coupable du naufrage. Seul le commandant a été condamné à neuf mois de prison pour avoir refusé, trois heures durant, le remorquage. Une opération que tout armateur demande à un équipage d'éviter tant le coût en est élevé : la société de remorquage est en droit de demander un pourcentage (plus ou moins fort) sur le prix de la cargaison du navire en perdition.
" Nous ne pouvons pas avoir de certitudes sur les causes de l'avarie " ni sur le fait qu'éloigner le navire des côtes, comme l'avaient ordonné les autorités espagnoles, refusant de l'abriter au port et obligeant le pétrolier à errer sur une mer déchaînée durant cinq jours en direction du Portugal puis de la France, ait été une " décision imprudente ", a expliqué le juge avant de prononcer l'acquittement général.
"REMISE EN CAUSE DU PRINCIPE DE JUSTICE ENVIRONNEMENTALE"
Pour Greenpeace Espagne, ce jugement montre que "créer un désastre environnemental est sans conséquence " et "n'empêchera pas qu'un autre Prestige soit possible ". L'avocat de l'ONG, José Manuel Marraco, est plus sévère encore : "Si la condamnation prononcée en France lors du procès du naufrage de l'Erika contre l'affréteur Total et le propriétaire du pétrolier était une avancée, celle du Prestige est un retour en arrière de vingt ans, digne d'un pays du tiers-monde, qui remet en cause le principe de la justice environnementale", a-t-il déclaré au Monde.
Pour le président du conseil général de Vendée, département souillé par la marée noire du Prestige, Bruno Retailleau, "cette décision de justice montre à quel point la législation des pays européens se révèle impuissante à briser l'impunité qui prévaut généralement dans les affaires de pollution maritime".
Le jugement du procès de la plus grande marée noire qu'ait jamais connue l'Espagne ne pouvait être que décevant puisque seuls trois prévenus répondaient de la catastrophe devant la justice espagnole. Trois hommes, aujourd'hui âgés de plus de 70 ans, qui comparaissaient en lieu et place des " véritables responsables " pointés du doigt par l'accusation : les propriétaires du Prestige, l'affréteur, le propriétaire de la cargaison, l'agence de certification et les responsables politiques.
VRAIMENT UNE HONTE CE PROCÈS !!!!!
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/11/13/apres-le-naufrage-et-la-maree-noire-l-equipage-du-prestige-acquitte_3512971_3244.html
http://www.liberation.fr/monde/2013/11/13/verdict-attendu-dans-le-proces-du-prestige_946544
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Neocit Observer
Un catamaran de course a été adapté à une nouvelle vie : faire le tour du monde au moteur… électrique branché sur 220 volts.
Le catamaran de course a été sorti de l’oubli, à Brest, où il végétait après un naufrage. Un an plus tard, il a été entièrement rénové par le chantier Marsaudon Composites, à Lorient, et adapté à sa nouvelle vie : faire le tour du monde, non plus à la voile, mais au moteur… électrique branché sur 220 volts.
Ex-catamaran de Peter Blake
Le projet est porté par la société Neocit installée à Saint-Herblain (Loire-Atlantique), qui a racheté le bateau de 30 m (ex-Enza, de Peter Blake) et l’a renommé Neocit Observer. Néocit est spécialisée dans le traitement des surfaces, elle testera son produit anti-salissures Opusdry.
Éoliennes et cerf-volant
Deux éoliennes, des panneaux solaires, des hélices faisant aussi office d’hydroliennes, un cerf-volant… batteries chargées, le catamaran aura une autonomie de quatre heures. Son départ est prévu en 2014 pour un tour du monde de trois ans. Neocit Observer embarquera aussi des scientifiques.
http://neocit-observer.com/
http://www.ouest-france.fr/mer-lorient-lance-un-catamaran-electrique-pour-un-tour-du-monde-1714409
http://lorient.letelegramme.fr/local/morbihan/lorient/ville/navire-experimental-neocit-observer-mis-a-l-eau-16-11-2013-2305160.php
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le Biche et le cabotage
Le Biche, dernier thonier à voile de Groix, goûte une nouvelle jeunesse un an après avoir retrouvé les flots. Ce matin, il larguera les amarres pour une première campagne de fret, qui le mènera de Lorient à Roscoff, en passant par Nantes et Brest.
Le plus dur avait-il vraiment été réalisé, lors de ces neuf ans de travail acharné, pour restaurer un vieux thonier perdu, dont seule une membrure d'origine était récupérable ? Car les exemples ne manquent pas, de ces vieux gréements remis à flots par l'unique volonté d'une armée de bénévoles, mais qui, aujourd'hui, sont toujours en quête d'un modèle économique viable. Dix-huit mois après sa renaissance, le Biche, manifestement, est parvenu à franchir ce cap, même si l'histoire demeure fragile. « Pour cette année, on devrait dégager près de 30.000 euros de bénéfices, qui nous permettent de financer les derniers aménagements sur le navire et d'assurer l'entretien », estime Marc Maussion, président de l'association Les Amis du Biche. « Aujourd'hui, ce navire peut vivre sans subvention. Mais aussi parce qu'on a des bénévoles qui font le boulot ».
« Plaisant à naviguer »
Pour retrouver cette autonomie, le Biche a renoué avec ses métiers historiques : thonier à l'ancienne l'été, navire école, charter et bateau musée, embarquant quelque 1.500 personnes à bord, pour des campagnes de pêche ou des sorties de plaisance. « C'est un bateau étonnamment plaisant à naviguer. On monte très facilement à 8 noeuds, avec un vrai sentiment d'aisance et de sécurité », décrit le capitaine Yann de Kerdrel.
« Un coup pour voir »
À partir d'aujourd'hui, il va retrouver son passé de caboteur, pour la société de transport à la voile TOWT. « On va faire le lien entre les producteurs bio et les coops. C'est une première, un coup pour voir comment mixer transport de marchandises et embarquement d'équipiers volontaires ». Le cabotage les mènera à Nantes (pour embarquer du vin), Lesconil (algues séchées), Brest, Roscoff (oignons et échalotes), Daoulas, puis à nouveau Lesconil, Nantes et Lorient, où le tour devrait être bouclé le 3 décembre prochain. Quelque 10 tonnes de marchandises devraient être ainsi transportées, confortant l'activité économique du navire et prouvant une nouvelle fois que « le cabotage à la voile a de l'avenir ».
http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/morbihan/vieux-greements-le-biche-renoue-avec-le-cabotage-16-11-2013-2304528.php
Le plus dur avait-il vraiment été réalisé, lors de ces neuf ans de travail acharné, pour restaurer un vieux thonier perdu, dont seule une membrure d'origine était récupérable ? Car les exemples ne manquent pas, de ces vieux gréements remis à flots par l'unique volonté d'une armée de bénévoles, mais qui, aujourd'hui, sont toujours en quête d'un modèle économique viable. Dix-huit mois après sa renaissance, le Biche, manifestement, est parvenu à franchir ce cap, même si l'histoire demeure fragile. « Pour cette année, on devrait dégager près de 30.000 euros de bénéfices, qui nous permettent de financer les derniers aménagements sur le navire et d'assurer l'entretien », estime Marc Maussion, président de l'association Les Amis du Biche. « Aujourd'hui, ce navire peut vivre sans subvention. Mais aussi parce qu'on a des bénévoles qui font le boulot ».
« Plaisant à naviguer »
Pour retrouver cette autonomie, le Biche a renoué avec ses métiers historiques : thonier à l'ancienne l'été, navire école, charter et bateau musée, embarquant quelque 1.500 personnes à bord, pour des campagnes de pêche ou des sorties de plaisance. « C'est un bateau étonnamment plaisant à naviguer. On monte très facilement à 8 noeuds, avec un vrai sentiment d'aisance et de sécurité », décrit le capitaine Yann de Kerdrel.
« Un coup pour voir »
À partir d'aujourd'hui, il va retrouver son passé de caboteur, pour la société de transport à la voile TOWT. « On va faire le lien entre les producteurs bio et les coops. C'est une première, un coup pour voir comment mixer transport de marchandises et embarquement d'équipiers volontaires ». Le cabotage les mènera à Nantes (pour embarquer du vin), Lesconil (algues séchées), Brest, Roscoff (oignons et échalotes), Daoulas, puis à nouveau Lesconil, Nantes et Lorient, où le tour devrait être bouclé le 3 décembre prochain. Quelque 10 tonnes de marchandises devraient être ainsi transportées, confortant l'activité économique du navire et prouvant une nouvelle fois que « le cabotage à la voile a de l'avenir ».
http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/morbihan/vieux-greements-le-biche-renoue-avec-le-cabotage-16-11-2013-2304528.php
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MOOREA ou la traversée du chenal pour la lutte contre le diabète et l’obésité
Les trois points forts :
- Il aura fallu pratiquement 5h30 aux quinze nageurs et aux trois paddlers pour effectuer la traversée du chenal entre Tahiti et Moorea, organisée dans le cadre d’une levée de fonds pour la lutte contre le diabète et l’obésité.
- Cette épreuve sportive, menée depuis neuf ans par le Rotary Club, s’est déroulée dans des conditions météorologiques parfaites, et aucun “visiteur indésirable” des grands fonds n’a montré le bout de son nez.
- Alors que les uns nageaient pour la bonne cause, quelques membres de l’association des diabétiques et obèses de Polynésie française (ADOPF), menés par leur présidente Lydie Pua, recevaient le public sur le parking de Toa Champion Moorea pour des tests de dépistage.
La manifestation qui consiste à traverser le chenal entre Tahiti et Moorea à la nage, et depuis cette année en paddle, est devenue presque un rituel. Une nouvelle fois, elle a remporté un joli succès, malgré le désistement d’une dizaine de personnes au dernier moment.
Le groupe de sportifs, composé d'une quinzaine de nageurs et de trois paddlers, a pris le départ du lagon de Faa'a vers la passe de Taapuna pour prendre la direction de Vaiare. Objectif prévu, faire la traversée en moins de sept heures, qui est le temps généralement effectué lors des précédentes éditions.
Samedi, le temps était au beau fixe, la faible houle n’a à aucun moment mis en difficulté les nageurs et l’absence de courant leur a permis de conserver leur route directe de passe à passe.
Partis vers 6h30, les nageurs et paddlers ont franchi la passe de Vaiare vers midi pour toucher terre (hormis les paddlers qui ont plié bagage avant) quelque dix minutes plus tard. Un comité d’accueil leur était réservé, à commencer par deux pirogues menées par les élèves du collège de Paopao (classe de va’a) au son des musiciens de l’association Puna reo.
Le groupe a été reçu par Georges Nahei, actuel président du Rotary Club de Moorea, qui organisait la réception d'arrivée avec une partie de son équipe, un verre de champagne pour tous avant un buffet pour se rassasier après l’effort.
http://www.ladepeche.pf/article/societe/la-traversee-du-chenal-permet-de-recolter-15-million-de-fcfp
- Il aura fallu pratiquement 5h30 aux quinze nageurs et aux trois paddlers pour effectuer la traversée du chenal entre Tahiti et Moorea, organisée dans le cadre d’une levée de fonds pour la lutte contre le diabète et l’obésité.
- Cette épreuve sportive, menée depuis neuf ans par le Rotary Club, s’est déroulée dans des conditions météorologiques parfaites, et aucun “visiteur indésirable” des grands fonds n’a montré le bout de son nez.
- Alors que les uns nageaient pour la bonne cause, quelques membres de l’association des diabétiques et obèses de Polynésie française (ADOPF), menés par leur présidente Lydie Pua, recevaient le public sur le parking de Toa Champion Moorea pour des tests de dépistage.
La manifestation qui consiste à traverser le chenal entre Tahiti et Moorea à la nage, et depuis cette année en paddle, est devenue presque un rituel. Une nouvelle fois, elle a remporté un joli succès, malgré le désistement d’une dizaine de personnes au dernier moment.
Le groupe de sportifs, composé d'une quinzaine de nageurs et de trois paddlers, a pris le départ du lagon de Faa'a vers la passe de Taapuna pour prendre la direction de Vaiare. Objectif prévu, faire la traversée en moins de sept heures, qui est le temps généralement effectué lors des précédentes éditions.
Samedi, le temps était au beau fixe, la faible houle n’a à aucun moment mis en difficulté les nageurs et l’absence de courant leur a permis de conserver leur route directe de passe à passe.
Partis vers 6h30, les nageurs et paddlers ont franchi la passe de Vaiare vers midi pour toucher terre (hormis les paddlers qui ont plié bagage avant) quelque dix minutes plus tard. Un comité d’accueil leur était réservé, à commencer par deux pirogues menées par les élèves du collège de Paopao (classe de va’a) au son des musiciens de l’association Puna reo.
Le groupe a été reçu par Georges Nahei, actuel président du Rotary Club de Moorea, qui organisait la réception d'arrivée avec une partie de son équipe, un verre de champagne pour tous avant un buffet pour se rassasier après l’effort.
http://www.ladepeche.pf/article/societe/la-traversee-du-chenal-permet-de-recolter-15-million-de-fcfp
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villes imaginaires
D'après J.M.G. Le Clézio, Voyages de l'autre côté (Gallimard, 1975)
La mer était comme cela aussi, plus terrible que le plus terrible des mots : LA MENACE.
Mais on descendait. On laissait les troubles du ciel, on plongeait vers le bas, les narines et les tympans serrés par le poids. Mer lourde, mer de métal fondu que ne traversait pas la lumière. Un mur, le seul mur, l'espèce de rempart circulaire qui enfermait tout l'avenir.
Et tout ce qui vivait descendait en elle. Le long de ruisseaux, de fleuves, de cataractes, d'égouts, les eaux polluées allaient vers elle. L'air glissait sur ses pentes, léger, volatile, chargé de brumes mortelles, les volcans déversaient leurs jets de lave. C'était dans le silence. Le regard n'interrogeait pas, il ne forait pas ses deux trous. Le regard était dans toute l'eau, retenu, refermé sur lui-même, on naviguait à travers les humeurs de l'œil. Le regard et la mer étaient mélangés, deux ombres. Ils ne se détruisaient pas. La pensée était flottante, et on descendait, on coulait vers le centre de l'eau. La mer attendait, elle ne faisait que cela, attendre, indéfiniment.
P. 15
C'est bien de voir circuler dans la ville tous ces bateaux, tu ne te lasses pas de voir leurs étraves fendre le bitume. Ils se suivent lentement. Ils ne vont nulle part réellement. La terre pour eux est toute petite. En quelques heures ils peuvent être de l'autre côté de la planète, à Callao ou à Melbourne. Ils connaissent toutes les villes, ils ne craignent rien. Ils ont franchi des tempêtes, des ouragans, des cyclones. Ils ont reçu de la pluie, de la grêle, du vent. Ils ont haché la mer des Sargasses, les banquises. Ils ont fendu les courants glacés du Pacifique, ils ont supporté les terribles soleils, près de l'Équateur. Ils ont vu des îles désertes, des atolls, ils sont passés au large des écueils qui déchirent. Ils n'ont pas peur des méduses, ni des requins-baleines.
Ils ne font que passer. Demain ils seront autre part, ils ne reviendront peut-être jamais. Pour les suivre, il faudrait être dans le vol des oiseaux, juste derrière leurs poupes, là où les hélices créent de grands tourbillons.
Quand ils arrivent, la ville est à eux. Plus personne de petit n'ose dire quoi que ce soit. Tu les regardes traverser les places, l'un après l'autre...
P. 83
http://expositions.bnf.fr/lamer/ecrire/marche/ville/index2.htm
La mer était comme cela aussi, plus terrible que le plus terrible des mots : LA MENACE.
Mais on descendait. On laissait les troubles du ciel, on plongeait vers le bas, les narines et les tympans serrés par le poids. Mer lourde, mer de métal fondu que ne traversait pas la lumière. Un mur, le seul mur, l'espèce de rempart circulaire qui enfermait tout l'avenir.
Et tout ce qui vivait descendait en elle. Le long de ruisseaux, de fleuves, de cataractes, d'égouts, les eaux polluées allaient vers elle. L'air glissait sur ses pentes, léger, volatile, chargé de brumes mortelles, les volcans déversaient leurs jets de lave. C'était dans le silence. Le regard n'interrogeait pas, il ne forait pas ses deux trous. Le regard était dans toute l'eau, retenu, refermé sur lui-même, on naviguait à travers les humeurs de l'œil. Le regard et la mer étaient mélangés, deux ombres. Ils ne se détruisaient pas. La pensée était flottante, et on descendait, on coulait vers le centre de l'eau. La mer attendait, elle ne faisait que cela, attendre, indéfiniment.
P. 15
C'est bien de voir circuler dans la ville tous ces bateaux, tu ne te lasses pas de voir leurs étraves fendre le bitume. Ils se suivent lentement. Ils ne vont nulle part réellement. La terre pour eux est toute petite. En quelques heures ils peuvent être de l'autre côté de la planète, à Callao ou à Melbourne. Ils connaissent toutes les villes, ils ne craignent rien. Ils ont franchi des tempêtes, des ouragans, des cyclones. Ils ont reçu de la pluie, de la grêle, du vent. Ils ont haché la mer des Sargasses, les banquises. Ils ont fendu les courants glacés du Pacifique, ils ont supporté les terribles soleils, près de l'Équateur. Ils ont vu des îles désertes, des atolls, ils sont passés au large des écueils qui déchirent. Ils n'ont pas peur des méduses, ni des requins-baleines.
Ils ne font que passer. Demain ils seront autre part, ils ne reviendront peut-être jamais. Pour les suivre, il faudrait être dans le vol des oiseaux, juste derrière leurs poupes, là où les hélices créent de grands tourbillons.
Quand ils arrivent, la ville est à eux. Plus personne de petit n'ose dire quoi que ce soit. Tu les regardes traverser les places, l'un après l'autre...
P. 83
http://expositions.bnf.fr/lamer/ecrire/marche/ville/index2.htm
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L'île Tromelin, un confetti français qui vaut de l'or
« Tromelin, c'est 1 km2 de surface, mais 280 000 km² de Zone économique exclusive », explique Gilbert Le Bris, député PS du Finistère et ancien commissaire de la Marine dans l'océan Indien. Quand il a appris que la France s'apprêtait à cogérer ce confetti de l'empire avec l'île Maurice, son sang n'a fait qu'un tour. « Notre pays ne doit pas abandonner sa souveraineté et prendre le risque de créer un précédent. »
Les Mauriciens réclament Tromelin depuis leur indépendance, en 1968. D'autres nations (Madagascar ou le Mexique) contestent la présence française dans certains îlots comme les îles Éparses ou Clipperton. « La République est une et indivisible », clament Gilbert Le Bris et Philippe Folliot, député UDI du Tarn, ami de l'explorateur Jean-Louis Étienne.
L'affaire a démarré en 1999. Jacques Chirac, qui affectionnait les vacances mauriciennes, a prêté une oreille attentive aux revendications de ses hôtes. Nicolas Sarkozy a suivi en 2010 et un accord-cadre a été signé. Mais pour qu'il soit applicable, la France doit voter une loi. Le Sénat a entériné la chose en douceur. C'est à l'Assemblée nationale que la fronde s'est organisée. Retiré le 11 avril, le texte a été représenté le 1er juillet et à nouveau bloqué par les deux députés.
Langue de sable
« Reçus au ministère des Affaires étrangères le 17 juillet, nous ne sommes pas tombés d'accord sur les risques que cette cogestion recèle, explique Gilbert Le Bris. Nous sommes amis avec les Mauriciens, mais pas au point de leur faire cadeau de notre souveraineté. » Ni visiblement des ressources que représente cet îlot. Située entre Madagascar et La Réunion, cette zone est riche en poissons et l'on soupçonne la présence de pétrole, sans oublier les nodules polymétalliques (concrétions de métaux rares). Inaccessible en bateau, cette langue de sable de 1,5 km de long sur 700 mètres de large et 8 mètres d'altitude vaut de l'or aux yeux des deux députés.
Fous masqués à palmes noires ou à pieds rouges, frégates, tortues franches et vertes y coulent des jours paisibles sous l’œil attendri de trois agents qui comptent les oeufs. Des archéologues les rejoignent régulièrement. Ils cherchent les tombes de quatre-vingt-un esclaves abandonnés en 1761 par l'équipage du négrier L'Utile, qui avait fait naufrage. Les survivants, sept femmes et un enfant, y restèrent quinze ans, jusqu'à l'arrivée du chevalier de Tromelin. Irène Frain en a fait un roman, Les naufragés de Tromelin.
http://www.entreprises.ouest-france.fr/node/110187
http://lesnaufragesdetromelin.fr/
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The sea (film avec Charlotte Rampling 2013)
Stephen Brown s'est lancé dans le tournage de son premier long métrage, The Sea, dans le Comté de Wexford, en Irlande. Le scénario, adaptation par John Banville d'un roman qui lui a valu le Man Booker, raconte comment Max, après la mort de sa femme, décide de retourner en mer, où il a passé son enfance, et entame une réflexion libératrice tandis que le présent ramène des souvenirs forts créés en un été, des années auparavant.
Avec : Ciarán Hinds , Charlotte Rampling , Natascha McElhone , Rufus Sewell , Sinéad Cusack , Matthew Dillon. durée : 1h27
Avec : Ciarán Hinds , Charlotte Rampling , Natascha McElhone , Rufus Sewell , Sinéad Cusack , Matthew Dillon. durée : 1h27
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LE ROUX / ELIES vainqueur en multicoque et RIOU / LE CAM en monocoque pour la Transat Jacques Vabre !
La paire Erwan Le Roux/Yann Eliès a remporté vendredi à Itajai (Brésil) la Transat Jacques Vabre (TJV) 2013 dans la catégorie des Multi50 (trimarans de 15,24 m), après une course de 14 jours 17 heures et 40 minutes depuis le départ du Havre (Seine-Maritime) le 7 novembre.
Aux commandes de FenêtréA-Cardinal, un plan VPLP mis à l'eau en 2009, le tandem a franchi la ligne d'arrivée à 3h40 locales (6h40 heure française), après avoir parcouru 5.872 milles à la vitesse moyenne de 16,6 noeuds.
Six Multi50 avaient pris le départ de la course mais deux d'entre eux - Maître Jacques (Loïc Fequet/Loïc Escoffier) et Arkema-Région Aquitaine (Lalou Roucayrol/Mayeul Riffet) - ont abandonné sur avarie ou chavirage.
La TJV 2013 a été remportée en temps réel, lundi à Itajai (sud du Brésil), par Sébastien Josse/Charles Caudrelier sur le trimaran MOD70 (21,20 m) Groupe Edmond de Rothschild. Josse et Caudrelier ont franchi la ligne d'arrivée après 11 jours 5 heures et 3 minutes de course.
http://www.leparisien.fr/sports/autres/transat-jacques-vabre-le-roux-et-elies-vainqueurs-en-trimarans-multi50-22-11-2013-3339465.php
Les navigateurs Vincent Riou et Jean Le Cam sont arrivés dimanche peu avant 13h45 heure française au Brésil, à Itajai. Ils remportent la Transat Jacques Vabre en classe Imoca un peu plus de 17 jours après leur départ du Havre.
Ils étaient attendus samedi, ils auront finalement eu besoin de quelques heures de plus pour couper la ligne d'arrivée de la 11e Transat Jacques Vabre, à Itajai au Brésil. Vincent Riou et Jean Le Cam, 41 et 54 ans, se sont imposés en classe Imoca, sur leur bateau PRB, soit celle des monocoques de 18,28 mètres utilisés pour le Vendée Globe.
Les deux marins ont parcouru les 5.771 milles marins (environ 10.688 kilomètres) de l'épreuve en 17 jours et 41 minutes, à la moyenne de 14,12 noeuds. Ils ont quelques jours dû livrer bataille à François Gabart et Michel Desjoyeaux, qui ont dû abandonner à la suite d'un démâtage.
Vincent Riou a remporté le Vendée Globe en 2004-2005. Jean Le Cam s'est imposé dans la Solitaire du Figaro en 1994, 1996 et 1999.
http://www.franceinfo.fr/autres-sports/transat-jacques-vabre-riou-et-le-cam-vainqueurs-en-imoca-1225195-2013-11-24
Aux commandes de FenêtréA-Cardinal, un plan VPLP mis à l'eau en 2009, le tandem a franchi la ligne d'arrivée à 3h40 locales (6h40 heure française), après avoir parcouru 5.872 milles à la vitesse moyenne de 16,6 noeuds.
Six Multi50 avaient pris le départ de la course mais deux d'entre eux - Maître Jacques (Loïc Fequet/Loïc Escoffier) et Arkema-Région Aquitaine (Lalou Roucayrol/Mayeul Riffet) - ont abandonné sur avarie ou chavirage.
La TJV 2013 a été remportée en temps réel, lundi à Itajai (sud du Brésil), par Sébastien Josse/Charles Caudrelier sur le trimaran MOD70 (21,20 m) Groupe Edmond de Rothschild. Josse et Caudrelier ont franchi la ligne d'arrivée après 11 jours 5 heures et 3 minutes de course.
http://www.leparisien.fr/sports/autres/transat-jacques-vabre-le-roux-et-elies-vainqueurs-en-trimarans-multi50-22-11-2013-3339465.php
Les navigateurs Vincent Riou et Jean Le Cam sont arrivés dimanche peu avant 13h45 heure française au Brésil, à Itajai. Ils remportent la Transat Jacques Vabre en classe Imoca un peu plus de 17 jours après leur départ du Havre.
Ils étaient attendus samedi, ils auront finalement eu besoin de quelques heures de plus pour couper la ligne d'arrivée de la 11e Transat Jacques Vabre, à Itajai au Brésil. Vincent Riou et Jean Le Cam, 41 et 54 ans, se sont imposés en classe Imoca, sur leur bateau PRB, soit celle des monocoques de 18,28 mètres utilisés pour le Vendée Globe.
Les deux marins ont parcouru les 5.771 milles marins (environ 10.688 kilomètres) de l'épreuve en 17 jours et 41 minutes, à la moyenne de 14,12 noeuds. Ils ont quelques jours dû livrer bataille à François Gabart et Michel Desjoyeaux, qui ont dû abandonner à la suite d'un démâtage.
Vincent Riou a remporté le Vendée Globe en 2004-2005. Jean Le Cam s'est imposé dans la Solitaire du Figaro en 1994, 1996 et 1999.
http://www.franceinfo.fr/autres-sports/transat-jacques-vabre-riou-et-le-cam-vainqueurs-en-imoca-1225195-2013-11-24
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L' E.C.O.L.E de la mer vous accueille !
Allez découvrir l'exposition permanente qui décrypte pourquoi le littoral est fragile et sensible aux impacts des activités humaines !
Si le sujet est vaste et complexe, l'approche est attractive et accessible au plus grand nombre. Panneaux, modules interactifs, vidéos, jeux vous invitent à découvrir des thématiques telles que la biodiversité marine et l'exploitation de ses ressources, la dégradation des milieux, le changement climatique et le concept de développement durable.
Vous repartirez convaincus d'adopter les gestes pour préserver le littoral...
Mais c'est où ??
L' E.C.O.L.E de la mer vous accueille :
Visite libre du mardi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h (sauf jours fériés et fermeture exceptionnelle)
Espace de Culture Océane du Littoral et de l'Environnement - Avenue du Lazaret - BP 43104 - 17033 La Rochelle cedex 1
05 46 50 30 30 - contact@ecoledelamer.com
http://www.ecoledelamer.com/expo.htm
Si le sujet est vaste et complexe, l'approche est attractive et accessible au plus grand nombre. Panneaux, modules interactifs, vidéos, jeux vous invitent à découvrir des thématiques telles que la biodiversité marine et l'exploitation de ses ressources, la dégradation des milieux, le changement climatique et le concept de développement durable.
Vous repartirez convaincus d'adopter les gestes pour préserver le littoral...
Mais c'est où ??
L' E.C.O.L.E de la mer vous accueille :
Visite libre du mardi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h (sauf jours fériés et fermeture exceptionnelle)
Espace de Culture Océane du Littoral et de l'Environnement - Avenue du Lazaret - BP 43104 - 17033 La Rochelle cedex 1
05 46 50 30 30 - contact@ecoledelamer.com
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Quand les Dunkerquois se racontent face à la mer…
Dans le cadre du mois du film documentaire 2013 et en partenariat avec le Musée portuaire, a débuté le jeudi le projet Face à la mer, une réalisation vidéo mettant en scène vingt portraits d’habitants de Dunkerque au rapport particulier avec le littoral.
Jean-Louis Accettone, artiste vidéaste originaire de Lille, est à l’origine de ce documentaire. Il est parti à la rencontre de vingt Dunkerquois et de ses environs, qui ont comme seul point commun la mer. Dans des portraits de six minutes, José, Jean-Daniel ou encore Jocelyne, petite-fille de marins islandais et passionnée de nature et de pêche, se livrent. Tous ont un rapport différent avec la mer, mais aucun ne pourrait imaginer vivre sans.
« Faire ces portraits, c’était une vieille idée. À l’époque, le directeur des programmes de l’ASTV de Grande-Synthe m’avait demandé des idées d’émission ou de films. Malheureusement, il a été remplacé et ça n’a jamais pu voir le jour. Et puis des années après, il y a eu cet appel à projets dans le cadre de Dunkerque 2013, capitale régionale de la culture et tous les éléments étaient finalement réunis pour mettre sur pied cette production », explique cet ancien professeur d’arts plastiques.
Pour trouver l’inspiration, l’artiste est allé à la rencontre des habitants, arpentant les bars et les plages. « Une bonne partie vient de fantasmes purs. Je me disais que ces gens n’existaient même pas. Ce qui m’intéressait, ce n’était pas de trouver des métiers techniques, mais plutôt des métiers qui charrient dans leur filet une relation forte avec la mer en termes d’échange, d’attachement. C’était un repérage humain. Le plus dur, c’était de ne pas les rater. »
Musée des beaux-arts : en continu jusqu’au 30 novembre ; 10 h-12 h 15, 14 h-18 h. Gratuit.
http://www.lavoixdunord.fr/region/quand-les-dunkerquois-se-racontent-face-a-la-mer-ia17b47588n1719817
Jean-Louis Accettone, artiste vidéaste originaire de Lille, est à l’origine de ce documentaire. Il est parti à la rencontre de vingt Dunkerquois et de ses environs, qui ont comme seul point commun la mer. Dans des portraits de six minutes, José, Jean-Daniel ou encore Jocelyne, petite-fille de marins islandais et passionnée de nature et de pêche, se livrent. Tous ont un rapport différent avec la mer, mais aucun ne pourrait imaginer vivre sans.
« Faire ces portraits, c’était une vieille idée. À l’époque, le directeur des programmes de l’ASTV de Grande-Synthe m’avait demandé des idées d’émission ou de films. Malheureusement, il a été remplacé et ça n’a jamais pu voir le jour. Et puis des années après, il y a eu cet appel à projets dans le cadre de Dunkerque 2013, capitale régionale de la culture et tous les éléments étaient finalement réunis pour mettre sur pied cette production », explique cet ancien professeur d’arts plastiques.
Pour trouver l’inspiration, l’artiste est allé à la rencontre des habitants, arpentant les bars et les plages. « Une bonne partie vient de fantasmes purs. Je me disais que ces gens n’existaient même pas. Ce qui m’intéressait, ce n’était pas de trouver des métiers techniques, mais plutôt des métiers qui charrient dans leur filet une relation forte avec la mer en termes d’échange, d’attachement. C’était un repérage humain. Le plus dur, c’était de ne pas les rater. »
Musée des beaux-arts : en continu jusqu’au 30 novembre ; 10 h-12 h 15, 14 h-18 h. Gratuit.
http://www.lavoixdunord.fr/region/quand-les-dunkerquois-se-racontent-face-a-la-mer-ia17b47588n1719817
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Festival International du Film de la Mer
Le FILMAR a trois objectifs :
* Faire partager au plus grand nombre et sur grand écran le plaisir de voir la mer comme jamais, de s’immerger, à travers le regard de grands documentaristes, de grands réalisateurs.
* Rendre hommage à ces hommes qui nous rapportent ces sublimes images toujours tournées dans des conditions particulières tant il est difficile de tourner en mer.
* Porter un projet novateur et se projeter dès aujourd’hui dans un avenir où l’environnement est au centre des préoccupations de chacun.
La 7ème EDITION DU FILMAR aura lieu du 18 au 21 avril 2014 et si vous êtes Hendayais et que vous souhaitez participer au Jury local 2014. Adressez votre candidature avant le 1er décembre.
Pour tout renseignement :
http://filmar.hendaye.com/
Vidéo du Filmar 2013
* Faire partager au plus grand nombre et sur grand écran le plaisir de voir la mer comme jamais, de s’immerger, à travers le regard de grands documentaristes, de grands réalisateurs.
* Rendre hommage à ces hommes qui nous rapportent ces sublimes images toujours tournées dans des conditions particulières tant il est difficile de tourner en mer.
* Porter un projet novateur et se projeter dès aujourd’hui dans un avenir où l’environnement est au centre des préoccupations de chacun.
La 7ème EDITION DU FILMAR aura lieu du 18 au 21 avril 2014 et si vous êtes Hendayais et que vous souhaitez participer au Jury local 2014. Adressez votre candidature avant le 1er décembre.
Pour tout renseignement :
http://filmar.hendaye.com/
Vidéo du Filmar 2013
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Captain-Tsarev : cargo de nuit
Le Captain-Tsarev n'en finit plus de ronger ses amarres, sur son quai du port de commerce de Brest. Ses multiples créanciers n'ont jamais engagé de procédure judiciaire. Malgré l'intérêt des ferrailleurs.
C'est l'histoire d'un bateau plongé dans la nuit des créances et du naufrage de son armateur. Une longue coque vide de 153 m, en carafe depuis cinq ans, après une avarie de propulsion au large de la Bretagne. L'assureur n'a jamais voulu prendre en charge les frais de remise en état. Le propriétaire grec a aussitôt abandonné coque et équipage. Des marins russes et ukrainiens bloqués à Brest... On est en hiver 2008. Le vraquier, capable de charger aussi des conteneurs, croule sous les créances diverses, au plus fort de la crise grecque. Les marins finiront par rentrer chez eux avec le soutien des organisations de marins et l'aide au retour dispensé par l'État français, qui se charge également de régler une partie des salaires.
Personne ne bouge
Au fil des mois, on s'attend à ce que l'un des créanciers saisisse la justice. Mais personne n'avance un centime pour une procédure qui s'annonce longue et incertaine. Les mois, les années passent sans que personne n'ose engager les moindres frais, alors que le navire intéresse un certain nombre de ferrailleurs. Pour faire avancer le dossier, l'État effectue, à sa charge, un état des lieux des matières dangereuses à traiter et favorise toute transaction à l'amiable. Au moins deux industriels (un français non brestois et un lituanien) font une proposition ferme pour déconstruire le bateau et défrayer les créanciers. Mais ceux-ci n'arrivent pas à se mettre d'accord, notamment une banque grecque et la CCI de Brest (droits de port) qui ne s'y retrouvent pas. Aucun accord n'aboutit et la piste retombe à l'eau.
Vendu dans moins de six mois
Pour les Tonnerres 2012, le Captain-Tsarev est déplacé deux quais plus loin afin d'accueillir la délégation... russe. Puis retour au quai de départ. L'État engage alors un processus de déchéance de propriété, pour une mise en vente auprès d'un ferrailleur. « Nous avons reçu des manifestations d'intérêt de trois industriels français et de trois ou quatre autres étrangers », confirme Hervé Thomas, le directeur délégué à la mer et au littoral qui a écopé du dossier. Le processus est aujourd'hui engagé, il devrait aboutir dans cinq à six mois. En jeu, 6.000 t de ferraille et assez peu de produits toxiques à traiter au final, ce qui explique le réel intérêt des industriels pour ce cargo facile à démanteler. « Nous veillons à l'intégrité et à la mise en sécurité du navire depuis son arrivée à Brest, assure Hervé Thomas. Il n'a pas véritablement perdu de valeur, puisqu'il est destiné à la casse. Ses capacités de remorquage sont intactes. Il devrait partir au prix du marché, un cran en dessous des tarifs pratiqués il y a peu ».
http://brest.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/ville/captain-tsarev-cargo-de-nuit-28-11-2013-2318712.php
C'est l'histoire d'un bateau plongé dans la nuit des créances et du naufrage de son armateur. Une longue coque vide de 153 m, en carafe depuis cinq ans, après une avarie de propulsion au large de la Bretagne. L'assureur n'a jamais voulu prendre en charge les frais de remise en état. Le propriétaire grec a aussitôt abandonné coque et équipage. Des marins russes et ukrainiens bloqués à Brest... On est en hiver 2008. Le vraquier, capable de charger aussi des conteneurs, croule sous les créances diverses, au plus fort de la crise grecque. Les marins finiront par rentrer chez eux avec le soutien des organisations de marins et l'aide au retour dispensé par l'État français, qui se charge également de régler une partie des salaires.
Personne ne bouge
Au fil des mois, on s'attend à ce que l'un des créanciers saisisse la justice. Mais personne n'avance un centime pour une procédure qui s'annonce longue et incertaine. Les mois, les années passent sans que personne n'ose engager les moindres frais, alors que le navire intéresse un certain nombre de ferrailleurs. Pour faire avancer le dossier, l'État effectue, à sa charge, un état des lieux des matières dangereuses à traiter et favorise toute transaction à l'amiable. Au moins deux industriels (un français non brestois et un lituanien) font une proposition ferme pour déconstruire le bateau et défrayer les créanciers. Mais ceux-ci n'arrivent pas à se mettre d'accord, notamment une banque grecque et la CCI de Brest (droits de port) qui ne s'y retrouvent pas. Aucun accord n'aboutit et la piste retombe à l'eau.
Vendu dans moins de six mois
Pour les Tonnerres 2012, le Captain-Tsarev est déplacé deux quais plus loin afin d'accueillir la délégation... russe. Puis retour au quai de départ. L'État engage alors un processus de déchéance de propriété, pour une mise en vente auprès d'un ferrailleur. « Nous avons reçu des manifestations d'intérêt de trois industriels français et de trois ou quatre autres étrangers », confirme Hervé Thomas, le directeur délégué à la mer et au littoral qui a écopé du dossier. Le processus est aujourd'hui engagé, il devrait aboutir dans cinq à six mois. En jeu, 6.000 t de ferraille et assez peu de produits toxiques à traiter au final, ce qui explique le réel intérêt des industriels pour ce cargo facile à démanteler. « Nous veillons à l'intégrité et à la mise en sécurité du navire depuis son arrivée à Brest, assure Hervé Thomas. Il n'a pas véritablement perdu de valeur, puisqu'il est destiné à la casse. Ses capacités de remorquage sont intactes. Il devrait partir au prix du marché, un cran en dessous des tarifs pratiqués il y a peu ».
http://brest.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/ville/captain-tsarev-cargo-de-nuit-28-11-2013-2318712.php
Felipe56- Survivant de Folie
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Phare de l'île Vierge dans le nord Finistère
Le phare de l'île Vierge était l'un des derniers en France à avoir encore ses gardiens de phare. Un "privilège" qui ne durera jusque fin octobre 2010. Petite pause café, battue par les vents...
Bon visionnage !
Bon visionnage !
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Vente des oeuvres de la Marine. Joindre l'agréable à l'utile
La vente de vêtements, de livres et d'objets de marine se poursuit aujourd'hui à la salle Surcouf du foyer du marin de Brest (Finistère). Ouverte à tous, elle permet d'accompagner les études des orphelins de la Marine. En réalisant son petit marché de Noël, le public vient ainsi soutenir l'Association pour le développement des oeuvres sociales de la marine (Adosm) qui accompagne, chaque année en France, entre 400et 500 élèves et étudiants. «Nous accompagnons la scolarité de ces orphelins de la Marine jusqu'à la fin de leur cursus», résume l'amiral Franck Josse. Même les études supérieures qui demandent le plus grand soutien du parent restant. Ces bourses d'études annuelles de600 EUR en moyenne peuvent monter jusqu'à 10.000 EUR pour les étudiants engagés dans les formations les plus coûteuses.
Également des prêts sur l'honneur
Des prêts sur l'honneur sont également proposés aux familles personnels civils et militaires de la Défense qui se retrouvent brutalement dans le besoin. «Toutes les personnes qui ont travaillé pour la Marine, durant un certain temps, ont accès à ce service d'aide», appuie l'assistante sociale, Annick Lozac'h Voglevette.
Vente aujourd'hui encore de 9h à 14h Salle Surcouf au 13 rue Yves Collet à Brest même !
http://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/ville/vente-des-oeuvres-sociales-la-marine-soutient-ses-orphelins-01-12-2012-1926722.php
http://brest.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/ville/vente-des-oeuvres-de-la-marine-joindre-l-agreable-a-l-utile-01-12-2013-2322037.php
Également des prêts sur l'honneur
Des prêts sur l'honneur sont également proposés aux familles personnels civils et militaires de la Défense qui se retrouvent brutalement dans le besoin. «Toutes les personnes qui ont travaillé pour la Marine, durant un certain temps, ont accès à ce service d'aide», appuie l'assistante sociale, Annick Lozac'h Voglevette.
Vente aujourd'hui encore de 9h à 14h Salle Surcouf au 13 rue Yves Collet à Brest même !
http://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/ville/vente-des-oeuvres-sociales-la-marine-soutient-ses-orphelins-01-12-2012-1926722.php
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Felipe56- Survivant de Folie
- Messages : 3634
Date d'inscription : 19/09/2012
Localisation : Breizh Izel
Re: insolite ? La mer dans tous ses états !
C'est qui le bg en uniforme ? L'amiral Franck ? Je veux bien un prêt sur l'honneur, moi.
papelure- Survivant le Terrible
- Messages : 393
Date d'inscription : 21/05/2012
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