insolite ? La mer dans tous ses états !
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insolite ? La mer dans tous ses états !
Rappel du premier message :
Bonjour,
Si tu es amoureux de la mer, des couleurs changeantes sur l'Océan, des furies des vagues, des paysages de bord de mer, des plongées sous-marine, ou des bateaux... C'est ici que je t'invite à poster des photos, images, vidéos !
Je commence par un paysage que j'aime particulièrement, car tout près de chez moi... Larmor-Plage, en Bretagne Sud.
Bonjour,
Si tu es amoureux de la mer, des couleurs changeantes sur l'Océan, des furies des vagues, des paysages de bord de mer, des plongées sous-marine, ou des bateaux... C'est ici que je t'invite à poster des photos, images, vidéos !
Je commence par un paysage que j'aime particulièrement, car tout près de chez moi... Larmor-Plage, en Bretagne Sud.
Dernière édition par Felipe56 le Mer 28 Fév - 15:41, édité 9 fois
Felipe56- Survivant de Folie
- Messages : 3634
Date d'inscription : 19/09/2012
Localisation : Breizh Izel
Re: insolite ? La mer dans tous ses états !
eudoxie a écrit:Ah oui que de souvenirs..
Rangiroa est extraordinaire pour son mur au requin... L'eau est d'uns clarté incroyable et tu descends dans le bleu dans la passe de Tiputa entre 40 m à 60 m ...
Et en-dessous de toi, des centaines de requins gris, surtout en période de reproduction... c'est incroyable .
Mais la seule raie manta que j'ai vue, (voir la photo de l'avatar,) c'est à quelques encablures de Noumea, dans le lagon . Elle est restée jouer avec nous un moment .Elle était vraiment grande et quand elle passe au-dessus de toi ... brrr !
ahhh, j'aimerai bien y retourner .
C'est vrai que cela donne envie de se remettre à l'eau pour découvrir (ou redécouvrir) et admirer sans jamais se lasser cette faune (sans oublier la flore sous-marine si riche !) !
klinsley a écrit:Y'a pas une raie qui est mortelle ?
Pour répondre à ta question Klinsley, voici ce que j'ai trouvé :
La raie léopard est une espèce est présente dans la zone indo-pacifique, en mer Rouge et dans l’océan Atlantique. En Polynésie, on peut l’observer un peu partout volant gracieusement au sein des lagons, près des passes ou sur les pentes océaniques. On la rencontre généralement seule ou en groupe d’une dizaine d’individus flottants entre 10 et 80 mètres de profondeur.
Parfois surnommée « raie oiseau », la raie léopard présente une tête prolongée d’un curieux museau étroit. Celui-ci peut être comparé à un bec de canard qui abrite 7 rangées de puissantes dents plates pour broyer sa nourriture. Sa queue, quant à elle, est assez fine et longue et possède parfois jusqu’à 6 dards venimeux à sa base. Comme pour d’autres espèces de raies, la piqûre de ces dards est très douloureuse et dans certains cas mortelle.
Et une photo de la "bestiole" :
http://www.topdive.fr/nouveautes/158-lespece-du-mois-la-raie-leopard.html
Felipe56- Survivant de Folie
- Messages : 3634
Date d'inscription : 19/09/2012
Localisation : Breizh Izel
Re: insolite ? La mer dans tous ses états !
Merci felipe elle est magnifique
klinsley- Survivant de Folie
- Messages : 1224
Date d'inscription : 15/10/2012
Localisation : Auvergne (g)astronomique
Re: insolite ? La mer dans tous ses états !
De medecinetropicale.free.fr/cours/envenimation_marin.pdf
“Les raies armées ou raies à aiguillon barbelé sont les raies pastenagues et les raies aigles,
dont la queue porte sur sa face dorsale un dard venimeux. Les raies Manta sont dépourvues de dard.
Les raies armées sont des animaux piqueurs.
La raie pastenague commune (Disyatis pastinaca)porte au milieu de la queue un dard d’une vingtaine
de centimètres, denticulé et très difficile à retirer. Sa piqûre peut être mortelle. Elle vit dans des fonds
sableux, de la surface à 60 m de profondeur, en Méditerranée et en Atlantique oriental jusqu'au nord
des îles britanniques. La raie à taches bleues (Taeniura lymna), autre raie pastenague, se rencontre
de la mer Rouge à l'océan Pacifique entre 20 et 25 m de profondeur. Sa coloration est spectaculaire.
L'aigle de mer (Myliobatis aquila) vit dans les fonds meubles jusqu'à une profondeur de 300 m en
Méditerranée, en Atlantique et en mer du Nord.
La piqûre des raies intéresse le plus souvent les membres inférieurs. Les signes cliniques sont loco
-régionaux (douleur intense, syncopale, œdème, nécrose, hémorragies, surinfections), et généraux
(hypotension artérielle, troubles du rythme cardiaque, troubles de la conscience).
Le venin des raies étant thermolabile, la région piquée doit être mise immédiatement dans de l'eau
chaude à 45°C minimum pendant au moins 30 mn. Il faut y associer antalgiques, anesthésiques
locaux (lidocaïne), morphine. Il ne faut pas mettre de garrot, ne pas aspirer, ne pas tenter d'enlever le
dard.
Le pêcheur qui ramène une raie dans ses filets doit immédiatement casser le dard, le détruire et non
le jeter. Le touriste qui se promène au bord de l'eau doit porter des chaussures adaptées. Le plongeur
sous-marin doit garder ses distances.
À Moorea, l'île en face de Tahiti, très touristique, (et surement une des plus belles îles de Polynésie), une des attractions est la colonie de pastenagues qui se trouve par un mètre de fond dans le lagon.
https://www.youtube.com/watch?v=7fJomMEwO9E
Elles sont nourries par les guides depuis très longtemps et très peu d'accidents ont eu lieu.
Pour en savoir plus :
http://www.temanaotemoana.org/wp-content/uploads/2012/02/The%CC%80se-de-doctorat-Nourrissage-des-raies-pastenagues-en-PF.pdf
En 2006 un accident mortel a fait du bruit, impliquant un animateur de télé très populaire qui est mort piqué au cœur par une raie pastenague : sa mort a été filmée en direct à la télé, et a fait le tour du net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Steve_Irwin.
Mais cet accident vraiment rare, ne doit pas faire croire que les raies sont des animaux agressifs.
“Les raies armées ou raies à aiguillon barbelé sont les raies pastenagues et les raies aigles,
dont la queue porte sur sa face dorsale un dard venimeux. Les raies Manta sont dépourvues de dard.
Les raies armées sont des animaux piqueurs.
La raie pastenague commune (Disyatis pastinaca)porte au milieu de la queue un dard d’une vingtaine
de centimètres, denticulé et très difficile à retirer. Sa piqûre peut être mortelle. Elle vit dans des fonds
sableux, de la surface à 60 m de profondeur, en Méditerranée et en Atlantique oriental jusqu'au nord
des îles britanniques. La raie à taches bleues (Taeniura lymna), autre raie pastenague, se rencontre
de la mer Rouge à l'océan Pacifique entre 20 et 25 m de profondeur. Sa coloration est spectaculaire.
L'aigle de mer (Myliobatis aquila) vit dans les fonds meubles jusqu'à une profondeur de 300 m en
Méditerranée, en Atlantique et en mer du Nord.
La piqûre des raies intéresse le plus souvent les membres inférieurs. Les signes cliniques sont loco
-régionaux (douleur intense, syncopale, œdème, nécrose, hémorragies, surinfections), et généraux
(hypotension artérielle, troubles du rythme cardiaque, troubles de la conscience).
Le venin des raies étant thermolabile, la région piquée doit être mise immédiatement dans de l'eau
chaude à 45°C minimum pendant au moins 30 mn. Il faut y associer antalgiques, anesthésiques
locaux (lidocaïne), morphine. Il ne faut pas mettre de garrot, ne pas aspirer, ne pas tenter d'enlever le
dard.
Le pêcheur qui ramène une raie dans ses filets doit immédiatement casser le dard, le détruire et non
le jeter. Le touriste qui se promène au bord de l'eau doit porter des chaussures adaptées. Le plongeur
sous-marin doit garder ses distances.
À Moorea, l'île en face de Tahiti, très touristique, (et surement une des plus belles îles de Polynésie), une des attractions est la colonie de pastenagues qui se trouve par un mètre de fond dans le lagon.
https://www.youtube.com/watch?v=7fJomMEwO9E
Elles sont nourries par les guides depuis très longtemps et très peu d'accidents ont eu lieu.
Pour en savoir plus :
http://www.temanaotemoana.org/wp-content/uploads/2012/02/The%CC%80se-de-doctorat-Nourrissage-des-raies-pastenagues-en-PF.pdf
En 2006 un accident mortel a fait du bruit, impliquant un animateur de télé très populaire qui est mort piqué au cœur par une raie pastenague : sa mort a été filmée en direct à la télé, et a fait le tour du net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Steve_Irwin.
Mais cet accident vraiment rare, ne doit pas faire croire que les raies sont des animaux agressifs.
eudoxie- Survivant du Matin
- Messages : 22
Date d'inscription : 03/11/2013
Re: insolite ? La mer dans tous ses états !
Ah y'a eu un autre accident mortel, je me rappelle, dans les bronzés
Je sais, c'est pas amusant, mais bon, les risques encourus sont connus par ces gens, ils oublient juste qu'ils ne sont pas immortels et que la chance n'existe pas
Merci pour ces explications, c'est hyper intéressant, vous êtes super
Je sais, c'est pas amusant, mais bon, les risques encourus sont connus par ces gens, ils oublient juste qu'ils ne sont pas immortels et que la chance n'existe pas
Merci pour ces explications, c'est hyper intéressant, vous êtes super
klinsley- Survivant de Folie
- Messages : 1224
Date d'inscription : 15/10/2012
Localisation : Auvergne (g)astronomique
Antarctique: Tokyo sommé arrêter la chasse à la baleine !
Le plus haut organe judiciaire des Nations unies a ordonné lundi l'arrêt de la chasse à la baleine menée par le Japon en Antarctique, une décision que Tokyo s'est aussitôt engagé à respecter.
La Cour internationale de Justice (CIJ) a estimé lundi que le Japon déguisait une activité commerciale en programme de recherche scientifique.
"Des considérations financières, plutôt que des critères purement scientifiques, sont intervenues dans la conception du programme", a soutenu Peter Tomka, président de la CIJ, lors d'une audience au Palais de la Paix, à La Haye.
Alors que les groupes écologistes ont salué "une décision fantastique", le Japon a assuré que, bien que "profondément déçu", il respecterait la décision.
"En tant qu'Etat qui respecte la loi (...) et membre responsable de la communauté internationale, le Japon respectera la décision de la Cour", a assuré le chef de la délégation nippone, Koji Tsuruoka, à la sortie de la salle d'audience.
La CIJ a donné raison à l'Australie, qui l'avait saisie en 2010, arguant que le Japon détournait un moratoire international n'autorisant la chasse à la baleine qu'à des fins scientifiques.
Dans son arrêt, la Cour a notamment pointé du doigt le "manque de transparence" dans l'établissement de quotas "non raisonnables" ainsi que le nombre réduit de publications scientifiques dans le cadre du programme de recherche japonais JARPA II.
"Le Japon doit révoquer tout permis, autorisation ou licence déjà délivré dans le cadre de Jarpa II et s'abstenir d'accorder tout nouveau permis", a dès lors ordonné la Cour.
L'Australie de son côté, "accueille favorablement la décision", a sobrement commenté le chef de la délégation australienne, Bill Campbell, qui a en outre assuré que le différend entre les deux pays "sur la chasse à la baleine n'aura pas d'impact sur leur relation bilatérale en général".
- La chasse à la baleine n'a pas sa place au XXIe siècle -
La Norvège et l'Islande sont les deux seuls pays au monde à officiellement pratiquer la chasse à la baleine à l'échelle commerciale en vertu d'une objection introduite contre le moratoire de 1986 de la Commission baleinière internationale.
Officiellement, la recherche menée par le Japon a pour but de déterminer si une chasse commerciale est viable, et la chair des baleines chassées termine sur les étals nippons.
Selon Canberra, le Japon a chassé plus de 10.000 baleines entre 1987 et 2009, principalement des petits rorquals. Le programme vise également les rorquals communs et les baleines à bosse, considérées comme en danger, mais aucune baleine à bosse n'a été tuée dans le cadre de Jarpa II.
"La chasse à la baleine, qu'elle soit commerciale ou scientifique, n'a pas sa place au XXIe siècle", a commenté Claire Bass, de la Société mondiale pour la protection des animaux (WSPA), à l'issue du jugement.
- "D'autres combats à livrer dans les océans" -
Assurant que l'arrêt de la CIJ mettait un terme "à la chasse soi-disant scientifique du Japon", Clare Perry, de l'Agence pour les enquêtes sur l’environnement, a soutenu : "le monde doit maintenant se tourner vers la chasse japonaise à la baleine dans le Pacifique Nord".
Les militants écologistes de Sea Shepherd ont suivi de très près les débats devant la CIJ, eux qui harcèlent les baleiniers japonais dans l'Antarctique pour les empêcher de chasser, une pratique pouvant mener à des affrontements musclés.
"C'est une décision fantastique", a assuré à l'AFP Geert Vons, directeur de la branche néerlandaise de Sea Shepherd : "cependant, cela ne signifie pas la fin de la chasse à la baleine dans le sanctuaire de l'Antarctique".
"Si le Japon ou un autre pays présente un programme de recherche scientifique mieux construit (que JARPA II, ndlr), la chasse à la baleine pourrait reprendre", a-t-il ajouté.
Il assure en outre que Sea Shepherd continuera à se préparer pour la prochaine saison de chasse : "il y a encore la chasse islandaise et norvégienne à la baleine, la chasse au requin... il y a encore plein d'autres combats à livrer dans les océans".
Et ici une vidéo publiée en janvier dernier...
http://www.20minutes.fr/planete/1338265-la-cour-internationale-de-justice-ordonne-au-japon-d-arreter-la-chasse-a-la-baleine-dans-l-antarctique#xtor=RSS-145
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/03/31/97002-20140331FILWWW00165-le-japon-doit-arreter-la-chasse-aux-baleines.php
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/antarctique-tokyo-doit-arreter-la-chasse-a-la-baleine-31-03-2014-3728179.php
Felipe56- Survivant de Folie
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Localisation : Breizh Izel
Re: insolite ? La mer dans tous ses états !
Petit à petit, ça grignote, pourvu que ça soit pareil pour la pollution dans le monde
klinsley- Survivant de Folie
- Messages : 1224
Date d'inscription : 15/10/2012
Localisation : Auvergne (g)astronomique
Re: insolite ? La mer dans tous ses états !
Merci pour cet article... 'ai quelques doutes sur la façon dont les japonais vont respecter ces interdits .
Il y a plusieurs années ils venaient pêcher les requins en Polynésie alors que c'était interdit, : ils coupaient les ailerons et rejetaient le reste à la mer... une vraie boucherie . J'espère que là ils se comporterons correctement . Difficle de faire changer de comportement alimentaire tout un peuple .
Il y a plusieurs années ils venaient pêcher les requins en Polynésie alors que c'était interdit, : ils coupaient les ailerons et rejetaient le reste à la mer... une vraie boucherie . J'espère que là ils se comporterons correctement . Difficle de faire changer de comportement alimentaire tout un peuple .
eudoxie- Survivant du Matin
- Messages : 22
Date d'inscription : 03/11/2013
Re: insolite ? La mer dans tous ses états !
eudoxie a écrit:Merci pour cet article... 'ai quelques doutes sur la façon dont les japonais vont respecter ces interdits .
Il y a plusieurs années ils venaient pêcher les requins en Polynésie alors que c'était interdit, : ils coupaient les ailerons et rejetaient le reste à la mer... une vraie boucherie . J'espère que là ils se comporterons correctement . Difficile de faire changer de comportement alimentaire tout un peuple .
Espérons cette fois que le Japon respecte cette interdiction !
Ce que tu racontes est juste horrible ! Je n'ose même pas imaginer la scène des ailerons coupés...
Felipe56- Survivant de Folie
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Localisation : Breizh Izel
Re: insolite ? La mer dans tous ses états !
Regarde par exemple là :
http://www.neo-planete.com/2011/01/15/un-coup-de-dent-dans-la-biodiversite/
http://www.neo-planete.com/2011/01/15/un-coup-de-dent-dans-la-biodiversite/
eudoxie- Survivant du Matin
- Messages : 22
Date d'inscription : 03/11/2013
Re: insolite ? La mer dans tous ses états !
eudoxie a écrit:Regarde par exemple là :
http://www.neo-planete.com/2011/01/15/un-coup-de-dent-dans-la-biodiversite/
Merci pour ce lien !
"Les requins sont certes des prédateurs, mais on oublie trop souvent qu’ils participent à l´équilibre de la biodiversité"... Il faudrait que chacun en prenne réellement conscience !
Felipe56- Survivant de Folie
- Messages : 3634
Date d'inscription : 19/09/2012
Localisation : Breizh Izel
Les plongeurs de l'armée de terre s'entraînent dans les égoûts de Toulon
En formation à l’école de plongée de Saint-Mandrier, des plongeurs de l’armée de terre (PAT) ont effectué un stage en réseau suburbain avec des passages sous la base navale et sous la ville de Toulon. Ils sont allés jusqu'au palais de justice!
Après une phase d’apprentissage des savoir-faire à l’école de plongée de la Marine, en surface libre, ainsi qu’en surface non libre dans un collecteur de la ville de Toulon, les stagiaires ont pu restituer tous les savoir-faire élémentaires liés à la plongée en surface non libre et/ou en réseau suburbain lors d’un exercice de synthèse. Cet exercice a permis aux stagiaires, selon un scénario de crise, de s’infiltrer en réseau souterrain de deux manières consécutives.
Ils ont, dans un premier temps, évolué dans un réseau noyé de la base navale, puis ont effectué un changement de milieu* avant de poursuivre la progression. Puis dans un deuxième temps, ils ont progressé dans le réseau souterrain d’eau pluvial de la ville de Toulon, jusqu’au palais de justice qu’ils ont pu observer à partir d’une bouche d’égout.
Ces déplacements souterrains permettent aux plongeurs de l’armée de terre de remplir leur mission du Génie dans le cadre de la reconnaissance de milieu et du renseignement terrain.
Les « égouts », en Europe occidentale obéissent de plus en plus à des normes qui visent à séparer les eaux usées des eaux de pluie. Cet environnement nécessite ainsi l’emploi de matériel adapté (combinaison étanche, masque facial, double source de respiration, de lumière, port de protections avec casque, coudières et genouillères) en obéissant à des règles sanitaires strictes (traitement à base de doxycicline, interdiction de manger dans le réseau…) afin de prévenir les effets d’un contact avec des secrétions de rats (leptospirose). De même, de nombreux cas non conformes sont envisagés, comme l’éboulement, la perte d’un équipier, la détection de gaz délétères... Ces gaz délétères sont détectés grâce à un détecteur 4 gaz (H2S/CO/CH4/O2). Enfin, les techniques de plongée en réseau suburbain s’apparentent souvent aux techniques de plongée en surface non libre ou spéléo.
L’école de plongée de Saint-mandrier est pleinement inscrite dans une démarche interarmées:
Elle forme le personnel volontaire des forces armées aux opérations militaires subaquatiques et aux opérations de neutralisation d’engins explosifs en milieu terrestre et subaquatique. Chaque année, environ 700 élèves, issus de toutes les armes, sont répartis parmi 30 cours. L’armée de terre peut ainsi former ses soldats au génie « sous-marin ». Quant au Service de santé des Armées, il envoie régulièrement des médecins pour qu’ils deviennent des plongeurs de bord ou des plongeurs démineurs. La police, la gendarmerie maritime ou encore l’armée de l’air, tous reconnaissent l’expertise de l’école.
Rédigé par Sécurité Défense le 02/02/2014 à 22:22 dans "Défense" | Lien permanent :
http://securitedefense.nicematin.com/2014/02/les-plongeurs-de-larm%C3%A9e-de-terre-sentra%C3%AEnent-dans-les-%C3%A9go%C3%BBts-de-toulon.html
http://www.colsbleus.fr/articles/1235
http://www.defense.gouv.fr/marine/au-fil-de-l-eau/base-navale-de-toulon-des-plongeurs-de-l-armee-de-terre-s-entrainent-dans-les-egouts
Après une phase d’apprentissage des savoir-faire à l’école de plongée de la Marine, en surface libre, ainsi qu’en surface non libre dans un collecteur de la ville de Toulon, les stagiaires ont pu restituer tous les savoir-faire élémentaires liés à la plongée en surface non libre et/ou en réseau suburbain lors d’un exercice de synthèse. Cet exercice a permis aux stagiaires, selon un scénario de crise, de s’infiltrer en réseau souterrain de deux manières consécutives.
Ils ont, dans un premier temps, évolué dans un réseau noyé de la base navale, puis ont effectué un changement de milieu* avant de poursuivre la progression. Puis dans un deuxième temps, ils ont progressé dans le réseau souterrain d’eau pluvial de la ville de Toulon, jusqu’au palais de justice qu’ils ont pu observer à partir d’une bouche d’égout.
Ces déplacements souterrains permettent aux plongeurs de l’armée de terre de remplir leur mission du Génie dans le cadre de la reconnaissance de milieu et du renseignement terrain.
Les « égouts », en Europe occidentale obéissent de plus en plus à des normes qui visent à séparer les eaux usées des eaux de pluie. Cet environnement nécessite ainsi l’emploi de matériel adapté (combinaison étanche, masque facial, double source de respiration, de lumière, port de protections avec casque, coudières et genouillères) en obéissant à des règles sanitaires strictes (traitement à base de doxycicline, interdiction de manger dans le réseau…) afin de prévenir les effets d’un contact avec des secrétions de rats (leptospirose). De même, de nombreux cas non conformes sont envisagés, comme l’éboulement, la perte d’un équipier, la détection de gaz délétères... Ces gaz délétères sont détectés grâce à un détecteur 4 gaz (H2S/CO/CH4/O2). Enfin, les techniques de plongée en réseau suburbain s’apparentent souvent aux techniques de plongée en surface non libre ou spéléo.
L’école de plongée de Saint-mandrier est pleinement inscrite dans une démarche interarmées:
Elle forme le personnel volontaire des forces armées aux opérations militaires subaquatiques et aux opérations de neutralisation d’engins explosifs en milieu terrestre et subaquatique. Chaque année, environ 700 élèves, issus de toutes les armes, sont répartis parmi 30 cours. L’armée de terre peut ainsi former ses soldats au génie « sous-marin ». Quant au Service de santé des Armées, il envoie régulièrement des médecins pour qu’ils deviennent des plongeurs de bord ou des plongeurs démineurs. La police, la gendarmerie maritime ou encore l’armée de l’air, tous reconnaissent l’expertise de l’école.
Rédigé par Sécurité Défense le 02/02/2014 à 22:22 dans "Défense" | Lien permanent :
http://securitedefense.nicematin.com/2014/02/les-plongeurs-de-larm%C3%A9e-de-terre-sentra%C3%AEnent-dans-les-%C3%A9go%C3%BBts-de-toulon.html
http://www.colsbleus.fr/articles/1235
http://www.defense.gouv.fr/marine/au-fil-de-l-eau/base-navale-de-toulon-des-plongeurs-de-l-armee-de-terre-s-entrainent-dans-les-egouts
Felipe56- Survivant de Folie
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Date d'inscription : 19/09/2012
Localisation : Breizh Izel
Littoral breton : les démineurs sollicités...
Avec les tempêtes qui ont balayé le littoral, les plongeurs démineurs de l'Atlantique multiplient les interventions. Comme à Tréguennec où par deux fois en moins de trois semaines, ce sont près de 180 obus qu'il a fallu détruire. Une campagne d'information va rappeler la conduite à tenir en cas de découverte.
Après les 123 obus de la mi-mars, ce sont 53 nouveaux obus qu'il a fallu détruire
mardi, à Tréguennec... Photo archive Ermeline Mouraud
Le groupement des plongeurs démineurs de l'Atlantique, basé à Brest, était de retour mardi à Tréguennec. Après les 123 obus qu'ils ont faits exploser dans un blockhaus de la plage de Kermabec à la mi-mars, ce sont 53 obus qu'il a fallu détruire à nouveau. C'est un promeneur qui a fait la découverte dimanche matin, avant d'alerter les autorités... « Ils ont été détruits sur place. Il n'y avait pas de risque particulier », explique Lionel Delort, porte-parole du préfet maritime et directeur de la communication régionale. Des découvertes comme celle-ci, il devrait y en avoir encore. Depuis le début de l'année, on compte déjà « une cinquantaine d'interventions sur l'ensemble de la façade atlantique ». Un effet de masse dû aux tempêtes successives qui ont balayé le littoral atlantique.
Amas de béton avec des cailloux
À Tréguennec, où les Allemands ont construit durant la Seconde Guerre mondiale une usine de concassage de galets et une ligne de chemin de fer pour les acheminer afin d'édifier le Mur de l'Atlantique, certains habitués du site s'inquiètent toutefois de ces découvertes à répétition. « On en ramasse toutes les semaines. Ça ressemble à des amas, comme du béton, avec des cailloux dedans et de la ferraille qui dépasse », explique une mère de famille. Qui pose la question de la sécurité des plages.
Lionel Delort se veut rassurant. « Il n'y a pas de risque pour la population à se promener sur la plage », assure-t-il tout en soulignant que mardi, les plongeurs démineurs sont « intervenus sur un stock qui était enterré très profond » et qui, sous l'effet conjugué des tempêtes, avait fini par remonter. Impossible aussi d'opérer un nettoyage systématique. « Les cas sont traités sur opportunité ». Difficile aussi de signaler sur toutes les plages du littoral français un éventuel risque. D'autant qu'« il y a aussi beaucoup de fausses alertes ». Il n'y a pas de danger à condition de ne pas y toucher, de ne pas les ramasser. « Il peut toujours rester de la matière qui peut être active ». Aussi quand on découvre un obus, « il faut prévenir les autorités », martèle Lionel Delort.
« Le bon sens »
Une question « de bon sens » qu'il convient toutefois de rappeler. Devant la multiplication des découvertes sur tout le littoral, une campagne de sensibilisation devrait être lancée dans les prochains jours. À destination du grand public, des pêcheurs à pied et même des administrations afin de rappeler les bonnes pratiques. À Kermabec, un arrêté municipal datant du 11 mars, placardé à l'entrée de la plage, précise déjà qu'avec les tempêtes des objets peuvent être mis au jour et qu'il convient de ne pas les ramasser. Une prudence élémentaire. « Si on a un téléphone, il faut appeler le Cross Corsen ou le Crossa Etel. On peut prendre une photo, la leur faire parvenir et indiquer précisément sa position », précise Lionel Delort. « Le risque n'est pas plus important aujourd'hui qu'hier ».
http://www.letelegramme.fr/bretagne/littoral-les-demineurs-sollicites-03-04-2014-10105980.php
Après les 123 obus de la mi-mars, ce sont 53 nouveaux obus qu'il a fallu détruire
mardi, à Tréguennec... Photo archive Ermeline Mouraud
Le groupement des plongeurs démineurs de l'Atlantique, basé à Brest, était de retour mardi à Tréguennec. Après les 123 obus qu'ils ont faits exploser dans un blockhaus de la plage de Kermabec à la mi-mars, ce sont 53 obus qu'il a fallu détruire à nouveau. C'est un promeneur qui a fait la découverte dimanche matin, avant d'alerter les autorités... « Ils ont été détruits sur place. Il n'y avait pas de risque particulier », explique Lionel Delort, porte-parole du préfet maritime et directeur de la communication régionale. Des découvertes comme celle-ci, il devrait y en avoir encore. Depuis le début de l'année, on compte déjà « une cinquantaine d'interventions sur l'ensemble de la façade atlantique ». Un effet de masse dû aux tempêtes successives qui ont balayé le littoral atlantique.
Amas de béton avec des cailloux
À Tréguennec, où les Allemands ont construit durant la Seconde Guerre mondiale une usine de concassage de galets et une ligne de chemin de fer pour les acheminer afin d'édifier le Mur de l'Atlantique, certains habitués du site s'inquiètent toutefois de ces découvertes à répétition. « On en ramasse toutes les semaines. Ça ressemble à des amas, comme du béton, avec des cailloux dedans et de la ferraille qui dépasse », explique une mère de famille. Qui pose la question de la sécurité des plages.
Lionel Delort se veut rassurant. « Il n'y a pas de risque pour la population à se promener sur la plage », assure-t-il tout en soulignant que mardi, les plongeurs démineurs sont « intervenus sur un stock qui était enterré très profond » et qui, sous l'effet conjugué des tempêtes, avait fini par remonter. Impossible aussi d'opérer un nettoyage systématique. « Les cas sont traités sur opportunité ». Difficile aussi de signaler sur toutes les plages du littoral français un éventuel risque. D'autant qu'« il y a aussi beaucoup de fausses alertes ». Il n'y a pas de danger à condition de ne pas y toucher, de ne pas les ramasser. « Il peut toujours rester de la matière qui peut être active ». Aussi quand on découvre un obus, « il faut prévenir les autorités », martèle Lionel Delort.
« Le bon sens »
Une question « de bon sens » qu'il convient toutefois de rappeler. Devant la multiplication des découvertes sur tout le littoral, une campagne de sensibilisation devrait être lancée dans les prochains jours. À destination du grand public, des pêcheurs à pied et même des administrations afin de rappeler les bonnes pratiques. À Kermabec, un arrêté municipal datant du 11 mars, placardé à l'entrée de la plage, précise déjà qu'avec les tempêtes des objets peuvent être mis au jour et qu'il convient de ne pas les ramasser. Une prudence élémentaire. « Si on a un téléphone, il faut appeler le Cross Corsen ou le Crossa Etel. On peut prendre une photo, la leur faire parvenir et indiquer précisément sa position », précise Lionel Delort. « Le risque n'est pas plus important aujourd'hui qu'hier ».
http://www.letelegramme.fr/bretagne/littoral-les-demineurs-sollicites-03-04-2014-10105980.php
Felipe56- Survivant de Folie
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SNSM : La Mylène remorquée au cimetière
Mardi matin, dans le port d'Audierne, les bénévoles de la SNSN ont été sollicités, avec le Jeanne-Pierre, pour le remorquage de la Mylène jusqu'au cimetière à bateaux. À marée basse, il a pu passer sous le pont et dans l'après-midi, à marée haute, il a été mis au sec le plus haut possible près du chantier naval. Cet ancien goémonier d'Ernest Cariou de l'île de Sein a été donné à l'association « Un bateau pour Haïti ». À son arrivée à Audierne, il y a deux ans, son moteur est tombé en panne et il n'est jamais reparti.
http://www.letelegramme.fr/finistere/audierne/snsm-la-mylene-remorquee-au-cimetiere-03-04-2014-10106913.php
Felipe56- Survivant de Folie
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Qui va gagner la Transat AG2R LA MONDIALE ?
Sur les quinze équipages engagés, huit anciens vainqueurs viennent pour réaliser un doublé, dix-huit marins connaissent le Figaro Bénéteau 2 comme leur poche, parmi eux quatre ont remporté la Solitaire du Figaro, plusieurs duos se connaissent par cœur… Le plateau de la Transat AG2R LA MONDIALE promet une bataille d'enragés jusqu'à Saint-Barthélemy. Un suspense de 3 890 milles (7 200 km)…
« Nous sommes nombreux à pouvoir faire une très belle place sur cette transat. Ca se joue souvent à pas grand chose, il faudra être dessus du début à la fin. » Fabien Delahaye, vainqueur en 2010 aux côtés d'Armel Le Cléac'h ne croit pas si bien dire. Ils sont une douzaine de tandems à vouloir et à pouvoir remporter le graal à Gustavia. Il y a d'abord les anciens vainqueurs au nombre de huit : Michel Desjoyeaux (1992), Jean Le Cam (1994), Roland Jourdain (1994), Kito de Pavant (2006), Laurent Pellecuer (2008), Fabien Delahaye (2010), Gildas Morvan et Charlie Dalin (2012). De sérieux prétendants au doublé que seul Armel Le Cléac'h a réussi (victoires en 2006 et 2010). Parmi ces anciens vainqueurs, le tandem Gildas Morvan et Charlie Dalin sur Cercle Vert part avec l'avantage d'avoir déjà gagné « en couple » la précédente édition. Mais gare aux vieux briscards comme Michel Desjoyeaux (avec Corentin Horeau sur Bretagne Crédit Mutuel Performance) et Jean Le Cam (avec Gildas Mahé sur Interface Concept) ou encore Kito de Pavant (avec Gwen Gbick sur Made in Midi). Roland Jourdain accompagné du jeune Martin Le Pape (La Cornouaille) a lui aussi une grosse envie de créer la surprise. Figaristes affûtés aux bons résultats l'an passé, Fabien Delahaye et Yoann Richomme (Skipper Macif) viennent clairement pour l'emporter. Il va y avoir du sport sur l'Atlantique…
Attention, duos expérimentés !
Parmi les sept tandems restant, quatre peuvent également prétendre à la victoire, Il faudra compter sur les « killers » Erwan Tabarly et Thierry Chabagny (Gedimat). Ces deux-là réunissent 11 participations à la Transat AG2R LA MONDIALE, dont six pour Erwan, qui compte en plus une victoire dans la Transat en solitaire Bretagne-Martinique l'année dernière.
Gérald Véniard et Jeanne Grégoire annoncent clairement la couleur : « On a fait 3 podiums en 3 éditions… On est quand même venus pour la gagne ! ». Le duo se connaît par cœur et espère bien afficher son nom au palmarès de la course. Gwénolé Gahinet et Paul Meilhat (Safran-Guy Cotten) connaissent bien le large. Le vainqueur de la Transat 6,50 en 2011 est accompagné d'un grand connaisseur du Figaro Bénéteau 2, Paul Meilhat, dont ce sera la troisième participation à la transat. Quant à Simon Troël et Ronan Treussart (Entreprendre en Cornouaille), leur motivation est sans aucun doute décuplée par leur budget bouclé tardivement. Les deux bonshommes ont en plus commencé très tôt à naviguer ensemble… Douze vainqueurs potentiels, les paris sont ouverts !
Du côté des amateurs éclairés, le match ne manquera pas non plus d'intensité entre les deux équipages guadeloupéens (Mathieu Forbin et Arthur Prat sur Guadeloupe Grand Large 1 et François Guibourdin et Nicolas Thomas sur Guadeloupe Grand Large 2) qui réalisent leur première grande traversée en course et le duo Yannig Livory / Guillaume Farsy (Lorientreprendre) qui compte bien« naviguer pas trop loin des petits copains. »
Dimanche matin, à partir de 11 heures, les quinze équipages largueront les amarres du ponton de Concarneau pour couper la ligne de départ de la 12ème édition de la Transat AG2R LA MONDIALE à 13 h. Si les premières heures de course devraient se dérouler dans un vent médium de 13 à 16 nœuds, lundi, le vent va fraîchir.
Selon Météo Consult, partenaire de la course, les quinze tandems couperont la ligne de départ puis effectueront le parcours côtier dans la baie de Port-La-Forêt dans des conditions optimales : un vent de sud-sud-ouest de force 4 (13 à 16 nds). Pour le début de traversée du golfe de Gascogne, le vent forcira graduellement à l'avant du front froid d'une perturbation pour atteindre 18 à 22 nœuds dans la soirée. La mer sera agitée avec une houle de l'ordre de 2,5 m à 3 m.
Lundi, l'affaire va se corser. Cyrille Duchesne de Météo Consult annonce « un vent de sud-sud-ouest soutenu de 20 à 25 nœuds avec des rafales à 30/35 nœuds et une mer agitée à forte (3 à 4 m). » Un début de course pas évident à négocier.
http://transat.ag2rlamondiale.fr/actualites/qui-va-gagner-la-transat-ag2r-la-mondiale/_R_202_169_.php
http://transat.ag2rlamondiale.fr/fr/s10_mediatheque/s10p01_albums.php?album=297#
« Nous sommes nombreux à pouvoir faire une très belle place sur cette transat. Ca se joue souvent à pas grand chose, il faudra être dessus du début à la fin. » Fabien Delahaye, vainqueur en 2010 aux côtés d'Armel Le Cléac'h ne croit pas si bien dire. Ils sont une douzaine de tandems à vouloir et à pouvoir remporter le graal à Gustavia. Il y a d'abord les anciens vainqueurs au nombre de huit : Michel Desjoyeaux (1992), Jean Le Cam (1994), Roland Jourdain (1994), Kito de Pavant (2006), Laurent Pellecuer (2008), Fabien Delahaye (2010), Gildas Morvan et Charlie Dalin (2012). De sérieux prétendants au doublé que seul Armel Le Cléac'h a réussi (victoires en 2006 et 2010). Parmi ces anciens vainqueurs, le tandem Gildas Morvan et Charlie Dalin sur Cercle Vert part avec l'avantage d'avoir déjà gagné « en couple » la précédente édition. Mais gare aux vieux briscards comme Michel Desjoyeaux (avec Corentin Horeau sur Bretagne Crédit Mutuel Performance) et Jean Le Cam (avec Gildas Mahé sur Interface Concept) ou encore Kito de Pavant (avec Gwen Gbick sur Made in Midi). Roland Jourdain accompagné du jeune Martin Le Pape (La Cornouaille) a lui aussi une grosse envie de créer la surprise. Figaristes affûtés aux bons résultats l'an passé, Fabien Delahaye et Yoann Richomme (Skipper Macif) viennent clairement pour l'emporter. Il va y avoir du sport sur l'Atlantique…
Attention, duos expérimentés !
Parmi les sept tandems restant, quatre peuvent également prétendre à la victoire, Il faudra compter sur les « killers » Erwan Tabarly et Thierry Chabagny (Gedimat). Ces deux-là réunissent 11 participations à la Transat AG2R LA MONDIALE, dont six pour Erwan, qui compte en plus une victoire dans la Transat en solitaire Bretagne-Martinique l'année dernière.
Gérald Véniard et Jeanne Grégoire annoncent clairement la couleur : « On a fait 3 podiums en 3 éditions… On est quand même venus pour la gagne ! ». Le duo se connaît par cœur et espère bien afficher son nom au palmarès de la course. Gwénolé Gahinet et Paul Meilhat (Safran-Guy Cotten) connaissent bien le large. Le vainqueur de la Transat 6,50 en 2011 est accompagné d'un grand connaisseur du Figaro Bénéteau 2, Paul Meilhat, dont ce sera la troisième participation à la transat. Quant à Simon Troël et Ronan Treussart (Entreprendre en Cornouaille), leur motivation est sans aucun doute décuplée par leur budget bouclé tardivement. Les deux bonshommes ont en plus commencé très tôt à naviguer ensemble… Douze vainqueurs potentiels, les paris sont ouverts !
Du côté des amateurs éclairés, le match ne manquera pas non plus d'intensité entre les deux équipages guadeloupéens (Mathieu Forbin et Arthur Prat sur Guadeloupe Grand Large 1 et François Guibourdin et Nicolas Thomas sur Guadeloupe Grand Large 2) qui réalisent leur première grande traversée en course et le duo Yannig Livory / Guillaume Farsy (Lorientreprendre) qui compte bien« naviguer pas trop loin des petits copains. »
Dimanche matin, à partir de 11 heures, les quinze équipages largueront les amarres du ponton de Concarneau pour couper la ligne de départ de la 12ème édition de la Transat AG2R LA MONDIALE à 13 h. Si les premières heures de course devraient se dérouler dans un vent médium de 13 à 16 nœuds, lundi, le vent va fraîchir.
Selon Météo Consult, partenaire de la course, les quinze tandems couperont la ligne de départ puis effectueront le parcours côtier dans la baie de Port-La-Forêt dans des conditions optimales : un vent de sud-sud-ouest de force 4 (13 à 16 nds). Pour le début de traversée du golfe de Gascogne, le vent forcira graduellement à l'avant du front froid d'une perturbation pour atteindre 18 à 22 nœuds dans la soirée. La mer sera agitée avec une houle de l'ordre de 2,5 m à 3 m.
Lundi, l'affaire va se corser. Cyrille Duchesne de Météo Consult annonce « un vent de sud-sud-ouest soutenu de 20 à 25 nœuds avec des rafales à 30/35 nœuds et une mer agitée à forte (3 à 4 m). » Un début de course pas évident à négocier.
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Felipe56- Survivant de Folie
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Humour
Clin d’œil pour toutes celles et ceux qui habitent loin de la mer...
Felipe56- Survivant de Folie
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Re: insolite ? La mer dans tous ses états !
Je suis la mère, et je berce ceux que j'aime au son des vaguelettes
klinsley- Survivant de Folie
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Localisation : Auvergne (g)astronomique
Cargos et autres épaves marines...
Passion photographique pour les épaves marines.
Les images ont été prises en Turquie, au Chili, au Bangladesh, et en Mauritanie...
Toutes superbes ! Bon visionnage !
Les images ont été prises en Turquie, au Chili, au Bangladesh, et en Mauritanie...
Toutes superbes ! Bon visionnage !
Felipe56- Survivant de Folie
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Date d'inscription : 19/09/2012
Localisation : Breizh Izel
Re: insolite ? La mer dans tous ses états !
Merci felipe, c'est beau, juste que le bruit des vagues m'endormaient grave
klinsley- Survivant de Folie
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Date d'inscription : 15/10/2012
Localisation : Auvergne (g)astronomique
Au près, au contact, à l’attaque du golfe de Gascogne !
C'est une flotte hyper compacte qui a passé, en fin d'après-midi, la pointe de Penmarc'h. En rang serré, tous font cap au sud-ouest, sur un bord, pour une traversée du golfe de Gascogne qui sera marquée ce soir par un renforcement du vent.
Les 15 tandems de la transat AG2R LA MONDIALE naviguent tous au près « océanique », bâbord amure, à la rencontre d'un front froid qu'ils franchiront dans la nuit. Pour l'instant, ce début de transatlantique s'apparente à une course de vitesse au contact, bord à bord. Les écarts sont infimes : quelques dizaines, au pire, quelques centaines de mètres séparent les monotypes. En tête depuis le parcours côtier en baie de Concarneau, Gildas Morvan et Charlie Dalin (Cercle Vert) n'ont que 0,3 mille d'avance (500 mètres) sur Corentin Horeau et Michel Desjoyeaux (Bretagne-Crédit Mutuel Performance), eux mêmes poursuivis quelques longueurs derrière par les tandems de Gedimat, Safran-Guy Cotten, Generali ou encore Skipper Macif. Pour faire court, les 12 premiers bateaux se tiennent en 1 mille. Et encore, il s'agit là d'écarts latéraux. Ne pas concéder un seul centimètre, telle est la devise des duos qui s'activent sur le pont pour faire marcher leur monture dans les vagues, à un peu plus de 7 nœuds de moyenne.
« Une relative stratégie se dessine pour aborder le front cette nuit, analyse le Directeur de Course Gilles Chiorri. Chacun s'est positionné pour le timing du virement de bord, avec Made in Midi, plus au nord, qui s'écarte un peu de la route et qui espère être le premier à virer, tandis qu'Interface Concept serre davantage le vent pour rester au plus près de la route directe. »
Au fil de leur progression vers le front, les marins vont voir leurs conditions de navigation se dégrader. Le vent va se renforcer et la mer se creuser. Dans des rafales qui pourraient atteindre les 35-40 nœuds, il faudra probablement réduire la voilure.
Les chiffres du jour :
7 000 : c'est le nombre de personnes qui ont suivi le départ de la 12ème Transat AG2R LA MONDIALE en live sur internet.
2 500 : c'est le nombre de spectateurs sur l'eau !
http://transat.ag2rlamondiale.fr/actualites/au-pres-au-contact-a-l-attaque-du-golfe-de-gascogne/_R_202_295_.php
http://www.letelegramme.fr/voile/transat-ag2r-meteo-musclee-pour-le-depart-05-04-2014-10110719.php
Les 15 tandems de la transat AG2R LA MONDIALE naviguent tous au près « océanique », bâbord amure, à la rencontre d'un front froid qu'ils franchiront dans la nuit. Pour l'instant, ce début de transatlantique s'apparente à une course de vitesse au contact, bord à bord. Les écarts sont infimes : quelques dizaines, au pire, quelques centaines de mètres séparent les monotypes. En tête depuis le parcours côtier en baie de Concarneau, Gildas Morvan et Charlie Dalin (Cercle Vert) n'ont que 0,3 mille d'avance (500 mètres) sur Corentin Horeau et Michel Desjoyeaux (Bretagne-Crédit Mutuel Performance), eux mêmes poursuivis quelques longueurs derrière par les tandems de Gedimat, Safran-Guy Cotten, Generali ou encore Skipper Macif. Pour faire court, les 12 premiers bateaux se tiennent en 1 mille. Et encore, il s'agit là d'écarts latéraux. Ne pas concéder un seul centimètre, telle est la devise des duos qui s'activent sur le pont pour faire marcher leur monture dans les vagues, à un peu plus de 7 nœuds de moyenne.
« Une relative stratégie se dessine pour aborder le front cette nuit, analyse le Directeur de Course Gilles Chiorri. Chacun s'est positionné pour le timing du virement de bord, avec Made in Midi, plus au nord, qui s'écarte un peu de la route et qui espère être le premier à virer, tandis qu'Interface Concept serre davantage le vent pour rester au plus près de la route directe. »
Au fil de leur progression vers le front, les marins vont voir leurs conditions de navigation se dégrader. Le vent va se renforcer et la mer se creuser. Dans des rafales qui pourraient atteindre les 35-40 nœuds, il faudra probablement réduire la voilure.
Les chiffres du jour :
7 000 : c'est le nombre de personnes qui ont suivi le départ de la 12ème Transat AG2R LA MONDIALE en live sur internet.
2 500 : c'est le nombre de spectateurs sur l'eau !
http://transat.ag2rlamondiale.fr/actualites/au-pres-au-contact-a-l-attaque-du-golfe-de-gascogne/_R_202_295_.php
http://www.letelegramme.fr/voile/transat-ag2r-meteo-musclee-pour-le-depart-05-04-2014-10110719.php
Felipe56- Survivant de Folie
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En Bretagne : « Pourquoi je ne partirai pas, malgré la tempête »
Cet hiver, le Finistère, le Morbihan, les Côtes-d'Armor et le département d’Ille-et-Vilaine ont accumulé cent trente-deux jours d'alertes Météo France. Une trentaine de tempêtes sont venues s'abattre sur le littoral de la mi-décembre à la fin du mois de mars, laissant peu de répit à une population pourtant habituée aux hivers rigoureux. Rencontre avec trois Bretons, qui, à l'heure de la reconstruction, sont décidés à rester.
Laëtitia Biger, restauratrice, au premier étage du restaurant "Les Rochers",
dont le rez-de-chaussée a été totalement inondé
par les intempéries le 5 février 2014. | DIANE JEANTET/LEMONDE.FR
dont le rez-de-chaussée a été totalement inondé
par les intempéries le 5 février 2014. | DIANE JEANTET/LEMONDE.FR
« On n’imagine pas les dégâts que peut causer la mer »
« On le sait, la mer, elle a une force incroyable, on le voit tous les jours, on a eu des gros hivers, mais de là à imaginer les dégâts que ça a faits… », admet Laëtitia Biger, la gorge encore serrée en se remémorant cette matinée cauchemardesque du mercredi 5 février 2014, lorsqu'une vague géante est venue se fracasser sur Les Rochers, le restaurant qu'elle a ouvert avec son mari en 2008 à Saint-Guénolé, petit port de pêche dans le sud du Finistère.
Alors que ce quartier de la commune de Penmarc'h encaissait les tempêtes les unes après les autres depuis la mi-décembre, celle-ci s'annonçait particulièrement menaçante. Une succession de vagues submersives passées au-dessus des remparts avaient transformé les rues du port en une flaque d'eau géante. « Etant donné que le restaurant était fermé, on est allé voir s'il n'y avait pas de dégâts », raconte Laëtitia Biger, mère de famille de 35 ans, originaire de Nantes. « On était à l'étage et on voyait que la mer avait complètement recouvert la barre de rochers normalement visible, on se disait que s'il y avait une vague plus grosse que les autres ce ne serait pas facile. » « Pour nous, ça a été la vague de trop… La mer est entrée dans le bâtiment. Ça a tout cassé au rez-de-chaussé, les baies vitrées, les réserves, le matériel, tout a cédé. »
Porte d'entrée pliée, vitres brisées, même les portes coupe-feu, difficiles à soulever à mains nues, ont été arrachées de leurs gonds sous le coup de la vague. Sans compter la perte d'exploitation, le couple évalue les dégâts matériels à au moins 40 000 euros.
Les portes du quartier du port de Saint-Guénolé sont pour la plupart équipées
de rails permettant de faire coulisser des planches de protection lors des risques
d'infiltration d'eau et d'écume. | DIANE JEANTET/LEMONDE.FR
de rails permettant de faire coulisser des planches de protection lors des risques
d'infiltration d'eau et d'écume. | DIANE JEANTET/LEMONDE.FR
Partir s'installer ailleurs ? « Il n'en est pas question. » Jérémy Biger connaît bien le port, il est originaire de Penmarc'h, la commune à laquelle est rattaché le quartier du port de « Saint-Gué ». C'est donc en toute connaissance de cause que le jeune couple décide en 2008 d'installer un restaurant de tradition bretonne sur le front de mer, dans un ancien magasin de marée, lui-même plusieurs fois inondé.
« C'est vrai que ça décourage un peu sur le coup, il y a eu des jours effectivement où on a eu envie de partir, mais il faut aller de l'avant », assure Laëtitia Biger. Car dans ce quartier de près de deux mille habitants, le restaurant anime la commune pendant les longs mois d'hiver. « Tout ce qui est bord de mer, souvent l'hiver c'est triste et désert », regrette-t-elle, constatant la « rue morte » qu'est devenue la rue des Embruns depuis la fermeture du restaurant pour travaux le 5 février. « Nous, c'est ce qu'on a envie de donner, que ce ne soit pas porte-close pendant l'hiver. »
Mais pour la première fois depuis son arrivée sur la côte, il y a près de dix ans, cette Bretonne d'adoption avoue regarder la mer avec une certaine méfiance. Lors de la tempête Christine, au début du mois de mars, le couple n'est pas monté en haut du restaurant. « Le jour où la mer recouvre à nouveau ces rochers, je ne serai pas là. »
Geneviève Mavic, 83 ans, a toujours habité la rue du Port dans le quartier de
Saint-Guénolé, à Penmarc'h. Sa maison est situé à quelques mètres du littoral.
| DIANE JEANTET/LEMONDE.FR
Saint-Guénolé, à Penmarc'h. Sa maison est situé à quelques mètres du littoral.
| DIANE JEANTET/LEMONDE.FR
« Quand je quitterai la mer, ce sera les pieds devant »
Près de son fauteuil, sur une pile de magazines, trône le Paris Match daté du 8 février 2014, ouvert à la page du photoreportage de Philip Plisson « Les vagues à l'assaut de la Bretagne ». Sur l'une des photos, on peut voir, du haut de l'hélicoptère du photographe, le port de Saint-Guénolé et la maison de Geneviève Mavic, encerclée par un torrent d'eau après le passage d'une vague submersive.
« Je suis ici depuis bientôt quatre-vingt-quatre ans, et je n'ai jamais vu ça, jamais pendant aussi longtemps », assure Geneviève Mavic, du haut du premier étage de sa maison, mitoyenne du restaurant des Rochers, en bord de mer. Entre cette Bigoudène et l'océan, il n'y a jamais eu plus de quelques rochers, un muret de pierres, et la rue des Embruns. « En fait, on ne peut pas être plus près de la mer, » lance-t-elle avec fierté.
Des tempêtes, elle en a connu. Saint-Guénolé, cinquième port de pêche français, se situe à la pointe du Finistère sud, et se trouve donc exposé de tous côtés aux intempéries. « Au Guilvinec [le port voisin], ils n'ont rien vu de la mer ! La mer n'était pas de ce côté-là, ça n'est pas pareil », dit-elle avec l'assurance des marins les plus aguerris.
Le Bigouden ne se plaint pas, ça n'est pas dans sa nature. Il est dans la lutte contre les éléments. Descendante d'une longue lignée de marins pêcheurs, Geneviève Mavic est née rue du Port le 9 juillet 1930, et n'a déménagé qu'une fois, pour s'installer avec son mari dans la maison d'en face, au numéro 146. « Je n'ai jamais eu envie de partir, à aucun moment, même là, maintenant… » assure-t-elle avec fermeté, alors que sa santé ne va pas en s'améliorant.
« Quand il y a de grosses tempêtes, ma sœur me dit de venir chez elle, elle habite à quatre, cinq kilomètres d'ici. » Bien que quelque peu vacillante, Geneviève Mavic, qui vit seule, refuse de quitter le bateau. « Pour alors, je serais plus inquiète, je me demanderais comment est ma maison, argumente-t-elle. Non, non, moi, quand je quitterai la mer, ce sera la pieds devant. »
Yvette Tourbille, documentaliste à la retraite, conserve articles et photos
des inondations dans la région. | DIANE JEANTET/LEMONDE.FR
des inondations dans la région. | DIANE JEANTET/LEMONDE.FR
« On n'habite pas une maison au bord de l'eau si on ne s'adapte pas »
« Nous faisons partie des gens qui savent que l'eau viendra, et donc on fait en sort que ce ne soit pas dramatique », explique Yvette Tourbille, dont la maison, héritée de sa belle-mère en 1975, se trouve à quelques mètres seulement de l'Ellé, l'une des rivières qui coulent à Quimperlé. Cet hiver, la détermination de son couple, resté « très breton dans l'âme », a été mise à rude épreuve par trois fois, lors des inondations du 24 décembre, du 2 janvier puis à nouveau le 7 février.
La commune, douze mille habitants, est traversée par trois cours d'eau : l'Ellé, l'Isole et la Laïta. Les inondations à Quimperlé, ce n'est pas nouveau rappelle Yvette, passionnée d'histoire, « les premières tracent écrites remontent au XVIe siècle ». Alors, comme la plupart des habitants de cette commune à la frontière entre le Morbihan et le Finistère, Yvette et Henri Tourbille, faute de pouvoir éviter les inondations, ont dû apprendre à faire avec. Pour eux le principe est simple : « On n'habite pas une maison au bord de l'eau si on ne s'adapte pas. »
Au rez-de-chaussée, pas de chambre à coucher, seulement des pièces habitées lorsque les enfants sont de passage. Dans la buanderie, les machines électriques sont posées sur des cales d'une cinquantaine de centimètres de haut, les enduits hydrofuges ont remplacé les tapisseries. Les meubles sont de ceux qui ne craignent pas l'eau, et même le vélo d'appartement a montré sa résistance aux multiples assauts de la rivière. « Nous, on considère qu'il ne faut rien perdre », soutient Yvette Tourbille avec fermeté, plantée au milieu de la salle à vivre du rez-de-chaussée. « On roule les tapis et on est bon. »
La maison d'Yvette Tourbille est située dans une zone fréquemment
inondée par la rivière Elée, à Quimperlé. | DIANE JEANTET/LEMONDE.FR
Yvette Tourbille, consciente que l'hiver fut particulièrement long et douloureux pour certains, observe néanmoins d'un air un peu amusé le catastrophisme des nombreux articles parus en dehors de la presse locale depuis les fêtes de Noël. « On en reparlait avec des amis de mon âge : quand on était jeunes, on n'avait jamais l'impression que les crues étaient prises au tragique comme maintenant, » dit-elle un peu perplexe. « Moi, je me souviens d'avoir navigué en bateau sur la rivière. Un des voisins avait un bateau à fond plat, il venait chercher les gosses. On était contents, on mettait nos bottes... »inondée par la rivière Elée, à Quimperlé. | DIANE JEANTET/LEMONDE.FR
En bonne documentaliste, elle rappelle que « Quimperlé était un port. » Terminé sous Louis XIV, les portes cochères que l'on voit aujourd'hui le long du quai Brizeux, « étaient des caves » et « les chambres à dormir étaient interdites au niveau de la chaussée. » Alors, « des crues il y en a toujours eu, et il y en aura toujours ».
Pour ne pas souffrir de l'invasion de l'eau, « il faut arriver à se détacher un peu affectivement, qu'on n'en fasse pas une catastrophe ». Lorsque les inondations frappent, plutôt que de ressasser, Yvette Tourbille choisit, comme beaucoup dans la région, de se concentrer sur l'avenir. Dans cette bâtisse impeccable, nettoyée consciencieusement après chacune des inondations, trois petits galets datés sur les marches de l'escalier sont les seuls témoins du passage de l'eau, et d'un certain travail de mémoire.
Pour la famille Tourbille, réunie au grand complet lors de la première inondation du réveillon de Noël, les crues ont été l'occasion de ressortir les articles et photos archivés par Yvette Tourbille. « On regarde les photos des inondations de 2000, lorsque l'eau avait atteint le plafond, on en discute et on a l'impression que ça nous aide à relativiser, et à envisager l'avenir. »
Diane Jeantet (Bretagne, envoyée spéciale)
Journaliste au Monde
http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/04/06/en-bretagne-pourquoi-je-ne-partirai-pas-malgre-la-tempete_4395318_3224.html
Article assez long, mais un grand merci de l'avoir lu jusqu'au bout !
Felipe56- Survivant de Folie
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Transat Ag2r : Démâtage de Cercle Vert !!
Cercle Vert a démâté au cours de la première nuit de course. Gildas Morvan et Charlie Dalin ne sont pas blessés.
Gildas Morvan et Charlie Dalin font route au moteur vers
Port la Forêt, Cercle Vert ayant démâté.
| Photo : Vincent Mouchel / Ouest-France
C'est vers 3h15 ce lundi matin que la direction de course a eu un appel de Gildas Morvan et Charlie Dalin annonçant le démâtage de leur bateau, le monocoque Figaro 2 Cercle Vert. A l'origine de la casse, la rupture d'un bas hauban, un des câbles qui tient le mât sur le côté.
L'équipage de Cercle Vert a libéré le gréement afin de protéger la coque du bateau. Le démâtage a eu lieu alors que le voilier de 10,10 m de long progressait dans du vent de sud/sud-ouest sous grand-voile haute et génois. Le duo s'apprêtait à prendre un ris au moment des faits. Cercle Vert se situant à une cinquantaine de milles dans le sud-ouest de Penmarc'h, les deux navigateurs devraient rallier Port La Forêt ce lundi soir.
"Tous nos rêves de doublé s'envolent"
"Il était 2h30 - 3h00 du matin. Je venais de sortir sur le pont, nous voulions prendre un ris. Il y avait environ trois mètres de creux et entre 22 et 25 noeuds de vent, un peu plus dans les rafales. Et là, le mât est tombé sur le côté. Nous avons vu assez vite que le bas hauban bâbord était cassé. On est allé de chaque côté voir si on pouvait récupérer quelque chose. Ca cognait dans tous les sens, donc, nous nous sommes dit que cela risquait de casser la coque. On a préféré tout couper (...) Nous avions navigué à Port La Forêt en entranement dans du vent plus fort que ça et nous n'avions pas eu de problèmes. C'était un mât récent. J'ai du mal à expliquer ça. (...) Nous avions bien démarré la transat avec un joli parcours côtier. Nous avions bien attaqué le Golfe, on réfléchissait déjà aux choix pour la suite. Nous étions dans le rythme. Tout s'écroule en un instant, tous nos rêves de doublé s'envolent.On fait route au moteur et on va sur Port La Forêt. On y sera peut-être ce soir. C'est comme ça. Nous n'avons pas été blessés, il n'y a pas eu de problèmes. C'est l'essentiel. Mais la course s'arrête, c'est un peu la misère" a dit, dépité, Gildas Morvan, champion de France de course au large en solitaire 2013.
© A. Courcoux Le Figaro Cercle Vert de Gildas Morvan et Charlie Dalin
Les deux skippers avaient remporté la dernière édition de la Transat AG2R-La Mondiale 2012, de cette course de quelque 3890 milles (environ 7200 km) jusqu'à l'île antillaise de Saint-Barthélémy. 15 ^voiliers sont partis de Concarneau ce dimanche à 13h.
A 5h lundi matin: Jean Le Cam et Gildas Mahé sur Interface Concept devançaient Thierry Chabagny et Erwan Tabarly sur Gedimat
http://www.ouest-france.fr/transat-ag2r-dematage-de-cercle-vert-2108445
http://bretagne.france3.fr/2014/04/07/transat-ag2r-dematage-de-cercle-vert-454253.html
Gildas Morvan et Charlie Dalin font route au moteur vers
Port la Forêt, Cercle Vert ayant démâté.
| Photo : Vincent Mouchel / Ouest-France
C'est vers 3h15 ce lundi matin que la direction de course a eu un appel de Gildas Morvan et Charlie Dalin annonçant le démâtage de leur bateau, le monocoque Figaro 2 Cercle Vert. A l'origine de la casse, la rupture d'un bas hauban, un des câbles qui tient le mât sur le côté.
L'équipage de Cercle Vert a libéré le gréement afin de protéger la coque du bateau. Le démâtage a eu lieu alors que le voilier de 10,10 m de long progressait dans du vent de sud/sud-ouest sous grand-voile haute et génois. Le duo s'apprêtait à prendre un ris au moment des faits. Cercle Vert se situant à une cinquantaine de milles dans le sud-ouest de Penmarc'h, les deux navigateurs devraient rallier Port La Forêt ce lundi soir.
"Tous nos rêves de doublé s'envolent"
"Il était 2h30 - 3h00 du matin. Je venais de sortir sur le pont, nous voulions prendre un ris. Il y avait environ trois mètres de creux et entre 22 et 25 noeuds de vent, un peu plus dans les rafales. Et là, le mât est tombé sur le côté. Nous avons vu assez vite que le bas hauban bâbord était cassé. On est allé de chaque côté voir si on pouvait récupérer quelque chose. Ca cognait dans tous les sens, donc, nous nous sommes dit que cela risquait de casser la coque. On a préféré tout couper (...) Nous avions navigué à Port La Forêt en entranement dans du vent plus fort que ça et nous n'avions pas eu de problèmes. C'était un mât récent. J'ai du mal à expliquer ça. (...) Nous avions bien démarré la transat avec un joli parcours côtier. Nous avions bien attaqué le Golfe, on réfléchissait déjà aux choix pour la suite. Nous étions dans le rythme. Tout s'écroule en un instant, tous nos rêves de doublé s'envolent.On fait route au moteur et on va sur Port La Forêt. On y sera peut-être ce soir. C'est comme ça. Nous n'avons pas été blessés, il n'y a pas eu de problèmes. C'est l'essentiel. Mais la course s'arrête, c'est un peu la misère" a dit, dépité, Gildas Morvan, champion de France de course au large en solitaire 2013.
© A. Courcoux Le Figaro Cercle Vert de Gildas Morvan et Charlie Dalin
Les deux skippers avaient remporté la dernière édition de la Transat AG2R-La Mondiale 2012, de cette course de quelque 3890 milles (environ 7200 km) jusqu'à l'île antillaise de Saint-Barthélémy. 15 ^voiliers sont partis de Concarneau ce dimanche à 13h.
A 5h lundi matin: Jean Le Cam et Gildas Mahé sur Interface Concept devançaient Thierry Chabagny et Erwan Tabarly sur Gedimat
http://www.ouest-france.fr/transat-ag2r-dematage-de-cercle-vert-2108445
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Felipe56- Survivant de Folie
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Localisation : Breizh Izel
Humour...
http://masemaineenimage.canalblog.com/albums/les_dents_de_ma_mer/index.html
Felipe56- Survivant de Folie
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Date d'inscription : 19/09/2012
Localisation : Breizh Izel
Re: insolite ? La mer dans tous ses états !
"Qu'une alternative pareille,
Un de ces quatre jours m'échoie,
C'est j'en suis convaincu la vieille,
Qui serait l'objet de mon choix"
Ne les enterrons pas si vite
Un de ces quatre jours m'échoie,
C'est j'en suis convaincu la vieille,
Qui serait l'objet de mon choix"
Ne les enterrons pas si vite
klinsley- Survivant de Folie
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Localisation : Auvergne (g)astronomique
Felipe56- Survivant de Folie
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Date d'inscription : 19/09/2012
Localisation : Breizh Izel
L'Orient Nautic. Un salon à terre et sur mer
Le salon L'Orient Nautic bat son plein sur les quais et sur l'eau à la base des sous-marins. De la Cité de la voile à la capitainerie, l'espace est entièrement dédié au nautisme.
Nouveaux modèles de semi-rigides et de bateaux à moteur, embarcations de voile légère, équipements, services... une quarantaine de professionnels du nautisme du pays de Lorient sont présents jusqu'à dimanche soir. Du pêche-promenade au maxi-multicoque, en passant par l'habitable, plus d'une centaine de bateaux sont exposés aux pontons.
Baptêmes et initiations
À terre, les plus jeunes peuvent s'essayer à la varappe avec l'ascension d'un phare gonflable. Des initiations au char à voile sont également proposées sur l'esplanade. Dans une zone de navigation protégée, devant la Cité de la voile, les visiteurs peuvent profiter de baptêmes en mer, d'initiation au stand-up paddle et au kayak de mer, ainsi que se mesurer dans des joutes nautiques. Quant à la frégate corsaire Etoile du Roy, qui mouille pour l'occasion à Lorient, elle est accessible aux visiteurs (billetterie à la Cité de la voile ; tarifs : adultes, 4 €; moins de 12 ans, 2 €; famille, 10 €).
Forum des métiers
Enfin, toutes les personnes intéressées par les métiers, débouchés et formations du nautisme trouveront interlocuteurs et renseignements au Forum des métiers et de la formation qui se tient dans le hall de la Cité de la voile. Aujourd'hui, deux tables rondes dédiées à l'alternance et à l'insertion professionnelle sont notamment organisées.
Pratique
L'Orient Nautic salon du nautisme en Bretagne-Sud, jusqu'à demain, à la BSM. De 10 h à 19 h. Gratuit.
http://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient/l-orient-nautic-un-salon-a-terre-et-sur-mer-12-04-2014-10121269.php
Felipe56- Survivant de Folie
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Date d'inscription : 19/09/2012
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