insolite ? La mer dans tous ses états !
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insolite ? La mer dans tous ses états !
Rappel du premier message :
Bonjour,
Si tu es amoureux de la mer, des couleurs changeantes sur l'Océan, des furies des vagues, des paysages de bord de mer, des plongées sous-marine, ou des bateaux... C'est ici que je t'invite à poster des photos, images, vidéos !
Je commence par un paysage que j'aime particulièrement, car tout près de chez moi... Larmor-Plage, en Bretagne Sud.
Bonjour,
Si tu es amoureux de la mer, des couleurs changeantes sur l'Océan, des furies des vagues, des paysages de bord de mer, des plongées sous-marine, ou des bateaux... C'est ici que je t'invite à poster des photos, images, vidéos !
Je commence par un paysage que j'aime particulièrement, car tout près de chez moi... Larmor-Plage, en Bretagne Sud.
Dernière édition par Felipe56 le Mer 28 Fév - 15:41, édité 9 fois
Felipe56- Survivant de Folie
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Bouteille à la mer. Le Landernéen et le Québécois se rencontrent via internet !
Lancer une bouteille à la mer... l'expression évoque souvent un acte désespéré. Il arrive pourtant qu'un tel message trouve un destinataire, et même une réponse. C'est la belle histoire que rapportent notamment Ouest France, Le Télégramme, la Voix de l'Est (Canada) et CBC News.
L'expéditeur de la bouteille, le canadien Nicolas Morin, et son récepteur (sur l'écran de l'ordinateur), le breton Lucien Sanquer, ont pu faire une première rencontre via Skype.
Tout commence mardi dernier à Crozon, en Bretagne. Bravant la tempête Petra qui approche, Lucien Sanquer, 63 ans, se promène comme chaque jour au bord de la mer. Lulu, comme ses proches le surnomment, aperçoit soudain une bouteille en plastique. A l'intérieur, une forme rouge, qui se révèle être un drapeau canadien, et un message.
Le breton Lucien Sanquer, qui a trouvé la bouteille.
"J'espère avoir bientôt de vos nouvelles"
Le retraité de la SNCF se presse de rentrer chez lui pour découvrir son contenu. "J'avais le cœur qui battait fort. Ça me faisait bizarre", a-t-il confié au quotidien régional. Datée du 10 avril 1998, la lettre a voyagé près de seize ans dans l'océan. Elle est écrite en anglais et signée par un adolescent Québécois.
"Bonjour, je m'appelle Nicolas Morin. Je suis né le 25 mai 1982. Je parle français, mais j'apprends l'anglais à l'école. J'ai un frère mais pas de sœur. Mon sport favori est le basketball". La missive donne encore quelques détails sur sa vie, selon CBC, qui cite le contenu du message. L'adolescent conclut : "J'espère avoir bientôt de vos nouvelles."
Dialogue par Skype
La lettre pose d'ailleurs des questions précises à son destinataire inconnu. "Dans quelle école es-tu ?" "Es-tu marié ?" Le jeune Québécois aura dû attendre... mais il aura fini par avoir des nouvelles de Lulu ! Le Télégramme de Brest a en effet fait écho à la découverte du retraité de Landerneau. De l'autre côté de l'Atlantique, une journaliste de Radio Canada a repéré l'information. Et a retrouvé le Nicolas de Lulu.
Grâce à Internet, le message lancé il y a seize ans aura eu une réponse instantanée, et en vidéo. Lucien a pu contacter Nicolas par Skype et lui montrer, en direct, ce qu'étaient devenus sa lettre et son drapeau. Avec émotion, les deux hommes ont dialogué par Skype et se sont raconté leur vie. Avant de se promettre de garder le contact à l'avenir.
http://www.letelegramme.fr/finistere/landerneau/bouteille-a-la-mer-le-landerneen-et-le-quebecois-se-rencontrent-via-internet-09-02-2014-10028092.php
http://www.metronews.fr/info/la-belle-histoire-du-jour-la-bouteille-a-la-mer-lancee-par-un-lyceen-quebecois-obtient-une-reponse-16-ans-apres/mnbj!cMdeq1EgnAPQM/
http://www.ouest-france.fr/insolite-landerneau-bouteille-la-mer-la-suite-de-lhistoire-1919028
Et bien sûr un lien sur la presse canadienne :
http://www.lapresse.ca/la-voix-de-lest/actualites/201402/09/01-4737166-une-bouteille-a-la-mer-retrouvee-16-ans-plus-tard.php
L'expéditeur de la bouteille, le canadien Nicolas Morin, et son récepteur (sur l'écran de l'ordinateur), le breton Lucien Sanquer, ont pu faire une première rencontre via Skype.
Tout commence mardi dernier à Crozon, en Bretagne. Bravant la tempête Petra qui approche, Lucien Sanquer, 63 ans, se promène comme chaque jour au bord de la mer. Lulu, comme ses proches le surnomment, aperçoit soudain une bouteille en plastique. A l'intérieur, une forme rouge, qui se révèle être un drapeau canadien, et un message.
Le breton Lucien Sanquer, qui a trouvé la bouteille.
"J'espère avoir bientôt de vos nouvelles"
Le retraité de la SNCF se presse de rentrer chez lui pour découvrir son contenu. "J'avais le cœur qui battait fort. Ça me faisait bizarre", a-t-il confié au quotidien régional. Datée du 10 avril 1998, la lettre a voyagé près de seize ans dans l'océan. Elle est écrite en anglais et signée par un adolescent Québécois.
"Bonjour, je m'appelle Nicolas Morin. Je suis né le 25 mai 1982. Je parle français, mais j'apprends l'anglais à l'école. J'ai un frère mais pas de sœur. Mon sport favori est le basketball". La missive donne encore quelques détails sur sa vie, selon CBC, qui cite le contenu du message. L'adolescent conclut : "J'espère avoir bientôt de vos nouvelles."
Dialogue par Skype
La lettre pose d'ailleurs des questions précises à son destinataire inconnu. "Dans quelle école es-tu ?" "Es-tu marié ?" Le jeune Québécois aura dû attendre... mais il aura fini par avoir des nouvelles de Lulu ! Le Télégramme de Brest a en effet fait écho à la découverte du retraité de Landerneau. De l'autre côté de l'Atlantique, une journaliste de Radio Canada a repéré l'information. Et a retrouvé le Nicolas de Lulu.
Grâce à Internet, le message lancé il y a seize ans aura eu une réponse instantanée, et en vidéo. Lucien a pu contacter Nicolas par Skype et lui montrer, en direct, ce qu'étaient devenus sa lettre et son drapeau. Avec émotion, les deux hommes ont dialogué par Skype et se sont raconté leur vie. Avant de se promettre de garder le contact à l'avenir.
http://www.letelegramme.fr/finistere/landerneau/bouteille-a-la-mer-le-landerneen-et-le-quebecois-se-rencontrent-via-internet-09-02-2014-10028092.php
http://www.metronews.fr/info/la-belle-histoire-du-jour-la-bouteille-a-la-mer-lancee-par-un-lyceen-quebecois-obtient-une-reponse-16-ans-apres/mnbj!cMdeq1EgnAPQM/
http://www.ouest-france.fr/insolite-landerneau-bouteille-la-mer-la-suite-de-lhistoire-1919028
Et bien sûr un lien sur la presse canadienne :
http://www.lapresse.ca/la-voix-de-lest/actualites/201402/09/01-4737166-une-bouteille-a-la-mer-retrouvee-16-ans-plus-tard.php
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animal dangereux ?
Désolé pour les fautes que je viens de découvrir sur cette photo ! Il faut lire :
"Voici l'animal le plus dangereux de la planète. Il est responsable de plusieurs millions de meurtres chaque année. On peut voir à ses côtés un requin qui nage bien relax..."
Felipe56- Survivant de Folie
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Poissons surgelés gonflés à l'eau : le cri d'alarme des professionnels
La plupart des Français l'ignorent mais la pratique est très courante. Au rayon surgelés, nombre de poissons que l'on achète contiennent des additifs chimiques et ont été gonflés à l'eau par trempage ou injection. Le poids des poissons traités peut ainsi augmenter de 10 à 30%, selon une étude du Syndicat national du commerce extérieur des produits congelés et surgelés (SNCE).
En bout de chaîne, les consommateurs, qui ont payé de l'eau au prix du poisson, ont dans l'assiette un produit qui a considérablement réduit à la cuisson.
Au rayon surgelés, nombre de poissons que l'on achète contiennent des additifs chimiques et ont été gonflés à l'eau par injection. Une escroquerie qui permet aux fournisseurs de mieux vendre leurs marchandises aux distributeurs chez qui le consommateur s'approvisionne ensuite.
Panga, colin et cabillaud en tête
En plus de tromper le consommateur, la pratique est une concurrence déloyale pour les professionnels. Cette escroquerie commence à prendre une telle ampleur que les industriels veulent faire le ménage avec un programme intitulé «Fraud’filets» en partenariat avec FranceAgriMer et le Fonds européen pour la pêche (FEP).
Les résultats d'une enquête, menée entre octobre 2010 et juin 2012, ont montré que les espèces les plus concernées sont le panga (48% des ventes de ce poisson contenaient de l'eau), le colin (près d'un tiers) ou le cabillaud (18%). Les saumons semblent en revanche épargnés (4%).
Outre l'eau qui augmente le poids du poisson, l'ajout d'additifs pose un problème de santé publique même si, à ce stade, les effets sur la santé des consommateurs nécessitent d'autres études. Une chose est sûre cependant: la teneur en protéines a diminué après les tests menés par le SNCE pour reproduire la fraude avec différentes espèces. Cette baisse de protéines, combinée à une augmentation de l'humidité, se vérifie quasi-systématiquement et peu constituer un bon détecteur de tromperie.
Variation d'additifs pour passer les contrôles
«Cette étude, qui tranche radicalement avec les recherches scientifiques précédentes, s’appuie sur un nouveau postulat : au lieu de nous épuiser à essayer d’identifier des additifs qui, de toute façon, seront renouvelés en permanence, concentrons nous plutôt sur le moyen de disposer de tables de valeurs seuils propres à chaque espèce, pour mieux identifier les produits non conformes», explique le président du SNCE, Stéphane Barbut, sur le site Le Monde du Surgelé. Le rapport humidité/protéines semble être le critère le plus fiable pour mettre en évidence une fraude.
C'est ainsi que le syndicat compte mener des campagnes de contrôle plus vastes en 2014 pour mesurer régulièrement l’évolution des pratiques d’ajout d’eau et en informer les professionnels. Pour le simple consommateur, il est actuellement quasi-impossible de détecter la fraude. D'autant que la plupart des poissons surgelés se vendent dans des emballages fermés plutôt que des sachets transparents. L'aspect ne suffit par ailleurs pas à déjouer véritablement cette vaste tromperie.
http://www.leparisien.fr/societe/poissons-surgeles-gonfles-a-l-eau-le-cri-d-alarme-des-professionnels-03-02-2014-3555255.php
En bout de chaîne, les consommateurs, qui ont payé de l'eau au prix du poisson, ont dans l'assiette un produit qui a considérablement réduit à la cuisson.
Au rayon surgelés, nombre de poissons que l'on achète contiennent des additifs chimiques et ont été gonflés à l'eau par injection. Une escroquerie qui permet aux fournisseurs de mieux vendre leurs marchandises aux distributeurs chez qui le consommateur s'approvisionne ensuite.
Panga, colin et cabillaud en tête
En plus de tromper le consommateur, la pratique est une concurrence déloyale pour les professionnels. Cette escroquerie commence à prendre une telle ampleur que les industriels veulent faire le ménage avec un programme intitulé «Fraud’filets» en partenariat avec FranceAgriMer et le Fonds européen pour la pêche (FEP).
Les résultats d'une enquête, menée entre octobre 2010 et juin 2012, ont montré que les espèces les plus concernées sont le panga (48% des ventes de ce poisson contenaient de l'eau), le colin (près d'un tiers) ou le cabillaud (18%). Les saumons semblent en revanche épargnés (4%).
Outre l'eau qui augmente le poids du poisson, l'ajout d'additifs pose un problème de santé publique même si, à ce stade, les effets sur la santé des consommateurs nécessitent d'autres études. Une chose est sûre cependant: la teneur en protéines a diminué après les tests menés par le SNCE pour reproduire la fraude avec différentes espèces. Cette baisse de protéines, combinée à une augmentation de l'humidité, se vérifie quasi-systématiquement et peu constituer un bon détecteur de tromperie.
Variation d'additifs pour passer les contrôles
«Cette étude, qui tranche radicalement avec les recherches scientifiques précédentes, s’appuie sur un nouveau postulat : au lieu de nous épuiser à essayer d’identifier des additifs qui, de toute façon, seront renouvelés en permanence, concentrons nous plutôt sur le moyen de disposer de tables de valeurs seuils propres à chaque espèce, pour mieux identifier les produits non conformes», explique le président du SNCE, Stéphane Barbut, sur le site Le Monde du Surgelé. Le rapport humidité/protéines semble être le critère le plus fiable pour mettre en évidence une fraude.
C'est ainsi que le syndicat compte mener des campagnes de contrôle plus vastes en 2014 pour mesurer régulièrement l’évolution des pratiques d’ajout d’eau et en informer les professionnels. Pour le simple consommateur, il est actuellement quasi-impossible de détecter la fraude. D'autant que la plupart des poissons surgelés se vendent dans des emballages fermés plutôt que des sachets transparents. L'aspect ne suffit par ailleurs pas à déjouer véritablement cette vaste tromperie.
http://www.leparisien.fr/societe/poissons-surgeles-gonfles-a-l-eau-le-cri-d-alarme-des-professionnels-03-02-2014-3555255.php
Felipe56- Survivant de Folie
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Le Maxi 80 Prince de Bretagne à Rio de Janeiro
Ce n’est pas encore tout à fait l’épilogue de la tentative de record de la Mauricienne du Maxi80 Prince de Bretagne et de Lionel Lemonchois, mais c’est un nouveau cap important qui a été franchi jeudi 13 février dernier. Le trimaran et son skipper sont en effet arrivés à Rio de Janeiro, aux alentours de 14h30 (heure française), après cinq jours de remorquage. A présent, il reste deux ou trois jours de travail à l’équipe sur place pour désarmer entièrement la plateforme en attendant son rapatriement vers la Bretagne. Mais, d’ores et déjà, le double vainqueur de la Route du Rhum a le regard tourné vers l’avenir et planche actuellement sur le nouvel espar de sa monture. Car ce qui ne tue pas rend plus fort et son objectif reste inchangé : être fin prêt à Saint-Malo le 2 novembre prochain et s’imposer à Pointe-à-Pitre une petite dizaine de jours plus tard.
« Enfin ! » a lâché Lionel Lemonchois, ce jeudi en début d’après-midi, peu après avoir posé le pied à terre, à Rio de Janeiro. Et pour cause, le navigateur qui, rappelons-le, était parti le 17 janvier dernier pour tenter de faire tomber le temps de référence établi par Francis Joyon en 2009 entre Port-Louis en rade de Lorient et Port-Louis dans l’archipel des Mascareignes, a passé dix jours tout seul sur son bateau retourné à la suite de son chavirage à 800 milles au large des côtes brésiliennes, puis cinq jours (ou presque) sur le remorqueur de 24 mètres affrété pour les ramener à bon port, lui et son Maxi80. « Depuis vendredi soir, ça a été un peu long car nous n’avancions pas à plus de 6 noeuds de moyenne. Ca a aussi été très monotone. Seules les dernières 48 heures ont été un peu différentes puisqu’avec Patrice Richardot, l’un des membres de mon équipe technique, nous les avons passées à bord de Prince de Bretagne histoire de maintenir un feu à éclats sur le pont et de prévenir une mauvaise rencontre dans une zone de trafic dense » a indiqué le skipper normand qui est entré dans la baie de Guanabara en milieu de matinée – avant que le vent se lève - puis dans la Marina del Gloria quelques heures plus tard.
Objectif Route du Rhum !
« Tout s’est bien passé. Nous avions de l’espace pour manœuvrer, il n’y a donc eu aucun problème. Prince de Bretagne est désormais à quai. Il nous reste maintenant deux ou trois jours de boulot pour tout mettre en ordre avant de rentrer en France, mardi » a-t-il précisé. Lui et sa petite troupe vont ainsi procéder au déssalage du bateau, des winches et d’un certains nombre de pièces afin de les préserver au maximum, au vidage du flotteur tribord légèrement rempli d’eau puis au désarmement complet de la bête. « Nous allons démonter tout ce qui peut l’être comme les poulies, les palans… puis tout rentrer à l’intérieur pour faire en sorte que plus rien ne traine sur le pont. Ensuite, l’ensemble sera gardé en attendant d’être rapatrié vers Lorient » a complété Lionel qui a, d’ores et déjà, les yeux tournés vers la suite, en l’occurrence la Route du Rhum, son objectif principal de la saison. « Cela fait quelques jours que je suis déjà concentré sur le sujet. Nous sommes actuellement en pleine réflexion sur le profil du nouveau mât et nous allons nous décider dans la semaine qui vient » avoue Lemonchois, pour qui il n’est pas question de perdre de temps. Et pour cause, il ambitionne toujours d’inscrire son nom pour la troisième fois au palmarès de la reine des transats en solitaire. Plus que jamais même !
Des images impressionnantes en cliquant sur cette vidéo :
http://www.voile.princedebretagne.com/fr/actualites/375/le-maxi-80-prince-de-bretagne-a-rio.html
http://www.voile.princedebretagne.com/
http://voilemulticoques.wordpress.com/tag/prince-de-bretagne/
« Enfin ! » a lâché Lionel Lemonchois, ce jeudi en début d’après-midi, peu après avoir posé le pied à terre, à Rio de Janeiro. Et pour cause, le navigateur qui, rappelons-le, était parti le 17 janvier dernier pour tenter de faire tomber le temps de référence établi par Francis Joyon en 2009 entre Port-Louis en rade de Lorient et Port-Louis dans l’archipel des Mascareignes, a passé dix jours tout seul sur son bateau retourné à la suite de son chavirage à 800 milles au large des côtes brésiliennes, puis cinq jours (ou presque) sur le remorqueur de 24 mètres affrété pour les ramener à bon port, lui et son Maxi80. « Depuis vendredi soir, ça a été un peu long car nous n’avancions pas à plus de 6 noeuds de moyenne. Ca a aussi été très monotone. Seules les dernières 48 heures ont été un peu différentes puisqu’avec Patrice Richardot, l’un des membres de mon équipe technique, nous les avons passées à bord de Prince de Bretagne histoire de maintenir un feu à éclats sur le pont et de prévenir une mauvaise rencontre dans une zone de trafic dense » a indiqué le skipper normand qui est entré dans la baie de Guanabara en milieu de matinée – avant que le vent se lève - puis dans la Marina del Gloria quelques heures plus tard.
Objectif Route du Rhum !
« Tout s’est bien passé. Nous avions de l’espace pour manœuvrer, il n’y a donc eu aucun problème. Prince de Bretagne est désormais à quai. Il nous reste maintenant deux ou trois jours de boulot pour tout mettre en ordre avant de rentrer en France, mardi » a-t-il précisé. Lui et sa petite troupe vont ainsi procéder au déssalage du bateau, des winches et d’un certains nombre de pièces afin de les préserver au maximum, au vidage du flotteur tribord légèrement rempli d’eau puis au désarmement complet de la bête. « Nous allons démonter tout ce qui peut l’être comme les poulies, les palans… puis tout rentrer à l’intérieur pour faire en sorte que plus rien ne traine sur le pont. Ensuite, l’ensemble sera gardé en attendant d’être rapatrié vers Lorient » a complété Lionel qui a, d’ores et déjà, les yeux tournés vers la suite, en l’occurrence la Route du Rhum, son objectif principal de la saison. « Cela fait quelques jours que je suis déjà concentré sur le sujet. Nous sommes actuellement en pleine réflexion sur le profil du nouveau mât et nous allons nous décider dans la semaine qui vient » avoue Lemonchois, pour qui il n’est pas question de perdre de temps. Et pour cause, il ambitionne toujours d’inscrire son nom pour la troisième fois au palmarès de la reine des transats en solitaire. Plus que jamais même !
Des images impressionnantes en cliquant sur cette vidéo :
http://www.voile.princedebretagne.com/fr/actualites/375/le-maxi-80-prince-de-bretagne-a-rio.html
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Felipe56- Survivant de Folie
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les tempêtes se succèdent en Bretagne...
Scènes devenues "régulières" en Bretagne depuis deux mois...
La météo nous rappelle la force des éléments difficilement contrôlable...
Saint-Malo
Toujours à Saint-Malo...
Pleubian dans les Côtes D'Armor
Lomener dans le Morbihan
La météo nous rappelle la force des éléments difficilement contrôlable...
Saint-Malo
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Felipe56- Survivant de Folie
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Le naufragé du Pacifique peut rentrer chez lui
José Salvador Alvarenga a été autorisé par les médecins à quitter lundi soir les îles Marshall, pour rentrer dans son pays natal, le Salvador.
L'homme a indiqué à des agents du ministère des Affaires étrangères des îles Marshall s'appeler José Salvador Albarengo, être âgé de 37 ans et vivre à Tapachula, dans l’État du Chiapas, près de la frontière avec le Guatemala. Le naufragé a confié être originaire du Salvador mais résider au Mexique depuis 15 ans.
Le pêcheur, qui dit avoir dérivé en mer pendant 13 mois à bord d'une petite embarcation de pêche, avant d'être récupéré aux îles Marshall il y a une douzaine de jours, devrait embarquer à bord d'un avion pour Hawaï (États-Unis), d'où il rejoindra le Salvador et sa famille qui le tenaient pour mort depuis longtemps. Les autorités ont empêché les médias de contacter l'homme, épuisé par son aventure.
Peu après avoir été récupéré par des habitants de l'atoll isolé d'Ebon, il avait donné une série d'entretiens aux représentants de la presse étrangère, fascinée par son épopée, qui soulève cependant quelques doutes au sein de la communauté scientifique. Les médecins, qui avaient interdit au pêcheur de 37 ans de prendre l'avion en raison d'une déshydratation aiguë, ont donné leur feu vert à son départ, a indiqué lundi, à l'AFP, une source proche du dossier. Depuis son transfert dans la capitale des îles Marshall, Majuro, Jose Salvador Alvarenga a été hospitalisé à plusieurs reprises, pour déshydratation mais aussi pour plusieurs maux liés à son régime alimentaire des derniers mois.
Apparaissant sur une chaise roulante à sa descente d'avion mardi soir à San Salvador, agitant faiblement la main, Alvarenga n'a murmuré que quelques mots devant les objectifs et les micros de dizaines de caméras.
Scepticisme de la communauté scientifique
L'homme affirme avoir dérivé sur 12 500 km après une panne de moteur sur sa petite embarcation et survécu en se nourrissant de viande et de poisson cru et en buvant son urine ou du sang de tortue. Son compagnon d'infortune est décédé. En relative bonne forme physique lorsqu'il a été retrouvé, le pêcheur souffre depuis quelques jours d'articulations gonflées, de violents maux de dos et de léthargie. Franklyn House, médecin américain retraité travaillant avec une ONG aux îles Marshall, a parlé plusieurs fois avec le pêcheur ces derniers jours et estime qu'Alvarenga souffre du syndrome de stress post-traumatique, en raison de son changement de comportement au cours de la semaine.
José Salvador Alvarenga vivait illégalement au Mexique avant son aventure. Le récit du pêcheur a suscité des commentaires dubitatifs de spécialistes de la survie en milieu extrême qui jugent improbable, mais pas impossible, de sortir sain et sauf d'un tel périple en mer, sans eau potable ni médicaments.
http://www.lessentiel.lu/fr/news/monde/story/10223237
L'homme a indiqué à des agents du ministère des Affaires étrangères des îles Marshall s'appeler José Salvador Albarengo, être âgé de 37 ans et vivre à Tapachula, dans l’État du Chiapas, près de la frontière avec le Guatemala. Le naufragé a confié être originaire du Salvador mais résider au Mexique depuis 15 ans.
Le pêcheur, qui dit avoir dérivé en mer pendant 13 mois à bord d'une petite embarcation de pêche, avant d'être récupéré aux îles Marshall il y a une douzaine de jours, devrait embarquer à bord d'un avion pour Hawaï (États-Unis), d'où il rejoindra le Salvador et sa famille qui le tenaient pour mort depuis longtemps. Les autorités ont empêché les médias de contacter l'homme, épuisé par son aventure.
Peu après avoir été récupéré par des habitants de l'atoll isolé d'Ebon, il avait donné une série d'entretiens aux représentants de la presse étrangère, fascinée par son épopée, qui soulève cependant quelques doutes au sein de la communauté scientifique. Les médecins, qui avaient interdit au pêcheur de 37 ans de prendre l'avion en raison d'une déshydratation aiguë, ont donné leur feu vert à son départ, a indiqué lundi, à l'AFP, une source proche du dossier. Depuis son transfert dans la capitale des îles Marshall, Majuro, Jose Salvador Alvarenga a été hospitalisé à plusieurs reprises, pour déshydratation mais aussi pour plusieurs maux liés à son régime alimentaire des derniers mois.
Apparaissant sur une chaise roulante à sa descente d'avion mardi soir à San Salvador, agitant faiblement la main, Alvarenga n'a murmuré que quelques mots devant les objectifs et les micros de dizaines de caméras.
Scepticisme de la communauté scientifique
L'homme affirme avoir dérivé sur 12 500 km après une panne de moteur sur sa petite embarcation et survécu en se nourrissant de viande et de poisson cru et en buvant son urine ou du sang de tortue. Son compagnon d'infortune est décédé. En relative bonne forme physique lorsqu'il a été retrouvé, le pêcheur souffre depuis quelques jours d'articulations gonflées, de violents maux de dos et de léthargie. Franklyn House, médecin américain retraité travaillant avec une ONG aux îles Marshall, a parlé plusieurs fois avec le pêcheur ces derniers jours et estime qu'Alvarenga souffre du syndrome de stress post-traumatique, en raison de son changement de comportement au cours de la semaine.
José Salvador Alvarenga vivait illégalement au Mexique avant son aventure. Le récit du pêcheur a suscité des commentaires dubitatifs de spécialistes de la survie en milieu extrême qui jugent improbable, mais pas impossible, de sortir sain et sauf d'un tel périple en mer, sans eau potable ni médicaments.
http://www.lessentiel.lu/fr/news/monde/story/10223237
Felipe56- Survivant de Folie
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Bali : cinq plongeuses survivent trois jours accrochées à un récif... deux sont toujours introuvables...
BALI, LE 17 FEVRIER 2014. Cinq plongeuses japonaises, sur un groupe de sept touristes portées disparues depuis trois jours, ont été retrouvées vivantes lundi après-midi au large de Bali, agrippées à un récif coralien au milieu d'une mer agitée.
Cinq plongeuses japonaises ont été retrouvées vivantes lundi après-midi au large de Bali, agrippées à un récif coralien au milieu d'une mer agitée. Elles faisaient parties d'un groupe de sept touristes, portées disparues depuis trois jours. «Elles étaient cinq à la surface d'un gros récif coralien», a expliqué un responsable de l'agence des secours de Bali, Rudi Tjandi.
«Les vagues et le courant étaient assez puissants et les pêcheurs qui les ont aperçues n'ont pas pu s'approcher».
Les rescapées ont été retrouvées à Manta Point, au large de la côte ouest de la petite île de Nusa Penida, à l'est de Bali. Elles se trouvaient à une vingtaine de km de l'endroit où elles auraient dû réapparaitre vendredi après-midi à l'issue de leur plongée. L'une d'elle a été hélitreuillée par un hélicoptère, qui a lâché des sachets de nourriture aux quatre rescapées. Ces dernières devaient être récupérées par un bateau de sauvetage et transportées vers Semawang, une plage au sud de Bali. On ignore le sort des deux autres plongeuses.
VIDÉO. Indonésie : cinq plongeuses japonaises retrouvées
A Semawang, une vingtaine de proches s'étaient regroupés. Une femme pleurait tandis que les autres personnes refusaient de répondre aux questions des journalistes. Quatre ambulances, entourées de dizaines de Balinais, attendaient l'arrivée des rescapées.
Les sept Japonaises, cinq touristes et leurs deux instructrices, avaient disparu vendredi après-midi après une plongée au large de l'île de Lembongan, près de Bali. Toutes étaient des plongeuses expérimentées qui avaient plus de 50 plongées à leur actif. Leur bateau était parti de Blue Point sur Nusa Lembongan, une zone recommandée aux seuls plongeurs expérimentés en raison des courants très violents qui la parcourent, et qui peuvent apparaître soudainement.
Le skipper du bateau qui devait les récupérer a expliqué qu'il les suivait lorsqu'une averse violente a troublé les eaux. Il a mené son embarcation à quelques centaines de mètres d'où les touristes devaient réapparaître au moment convenu. Il les a cherchées une heure avant d'appeler les secours.
VIDÉO. Les secours à la recherche des cinq plongeuses disparues
Pour John Chapman, un Britannique qui dirige un club de plongée à Lembongan, les fortes pluies et la mer agitée rendent plus difficile certaines recommandations comme par exemple se retrouver à la surface autour d'une bouée de couleur vive, dont la vue peut échapper aux plongeurs par mauvais temps. «Les opérateurs qui viennent de Bali n'ont pas forcément connaissance des courants et des conditions, explique-t-il. Certaines zones sont pour des plongeurs expérimentés et tout ceux qui viennent ici doivent être sûrs de travailler avec un club sérieux».
Lembongan est un spot de plongée réputé et fait partie du Triangle de corail, considéré comme l'un des plus beaux endroits au monde pour ses fonds sous-marins.
En juin 2008, cinq Européens qui effectuaient une plongée à l'ouest de l'île de Florès, non loin de Bali, avaient eux aussi été emportés par des courants. Trois Britanniques, une Suédoise et un Français avaient été retrouvés sains et sauf deux jours plus tard, sur l'île aride de Rinca, qui sert de réserve naturelle pour les dragons de Komodo, les plus gros varans du monde.
http://www.leparisien.fr/insolite/bali-cinq-plongeuses-survivent-trois-jours-accrochees-a-un-recif-17-02-2014-3598997.php
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Les néandertaliens mangeaient des fruits de mer il y a 150 000 ans
L'adolescent du lac Turkana (1,8 million d'années) exposé au Musée national de la préhistoire aux Eyzies-de-Tayac en Dordogne. | AFP/PIERRE ANDRIEU
Une étude réalisée par des chercheurs espagnols montre que les néandertaliens mangeaient des fruits de mer il y a 150 000 ans, comme les Homo sapiens. Cette découverte, faite grâce à la trouvaille de restes de coquillages dans la grotte de Torremolinos, dans le sud de l'Espagne, est antérieure de cent mille ans à la précédente preuve que l'homme de Neandertal mangeait des fruits de mer.
"De nombreux chercheurs estiment que la consommation de fruits de mer est l'un des comportements qui définissent l'homme moderne et une habitude qui a facilité l'expansion des Homo sapiens, raconte Francisco Jimenez Espejo, chercheur au Conseil supérieur des recherches scientifiques (CSIC). Mais cette étude montre qu'au même moment, des Homo sapiens en Afrique du Sud et des néandertaliens sur la péninsule ibérique avaient cette même habitude".
Une datation par radiocarbone a permis aux chercheurs d'estimer l'âge de ces restes de coquillages à 150 000 ans. Cette découverte vient contredire la théorie selon laquelle seuls les Homo sapiens mangeaient du poisson, ce qui aurait permis un plus rapide développement de leur cerveau et donc leur expansion. La plus ancienne preuve que l'Homo sapiens mangeait des coquillages a été découverte en Afrique du Sud et montrait une consommation de coquillages remontant à cent soixante-quatre mille ans.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/09/15/les-neandertaliens-mangeaient-des-fruits-de-mer-il-y-a-150-000-ans_1572941_3244.html
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Découverte : un récif corallien au Groenland
Par le plus grand des hasards, un premier récif corallien a été découvert au large du Groenland. Inutile d’espérer y plonger, il se trouve à plusieurs centaines de mètres de profondeur, dans une eau d’un peu moins de 5 °C soumise à de forts courants.
Cette photographie montrant des colonies de Lophelia pertusa a été prise par 580 m de fond, au large du Honduras. Il s’agit du scléractiniaire d’eau froide le plus répandu dans le monde. Noaa Ocean Explorer, Flickr, cc by 2.0
Le hasard fait parfois bien les choses en science. Un nouvel exemple vient de nous parvenir du Groenland, précisément des fonds marins situés au large des côtes sud-ouest de ce territoire. Commençons… par le commencement. En juin 2012, un navire de recherche canadien se trouvait au sud d’Ivittuut lorsqu’une rosette CTD a théoriquement été descendue par 900 m de fond, entre autres dans le but de prélever de l’eau. La surprise est arrivée à la remontée, lorsque les scientifiques ont constaté la destruction partielle de leur équipement, comme s’il s’était écrasé sur un obstacle.
Dans leur malheur, ils ont néanmoins constaté qu’un fragment de Lophelia pertusa de 25 cm de long était pris dans le câble de la rosette. Or, il s’agit d’une espèce de corail qui a la particularité de produire un squelette calcaire et de vivre en colonie. En d’autres mots, c’est un constructeur de récif (ou scléractiniaire) bien connu dans les eaux froides de l’Atlantique, notamment au large de l’Islande et de la Norvège. C’est d’ailleurs dans ce pays que se trouve la plus grande formation connue. Située à 300 m de profondeur, elle mesure 35 km de long, 3km de large et 35 m de haut.
Un peu plus tard la même année, en septembre et octobre 2012, un autre navire de recherche canadien, le CCGS Henry Larsen, est retourné sur le site de l’incident, cette fois dans le but d’envoyer une caméra sur les fonds marins. Des images ont ainsi été récoltées entre 670 et 1.025 m de profondeur. Elles ont très nettement révélé l’existence d’un récif corallien, le tout premier localisé dans les eaux du Groenland.
Photographie du fragment de Lophelia pertusa vivant qui a été remonté au large du Groenland en juin 2012, accroché au câble d’une rosette CTD. Bedford Institute of Oceanography
Un récif corallien dans le noir complet
Le récif se trouve à environ 800 m de profondeur, donc dans le noir complet, sur un affleurement rocheux du talus continental. L’eau y a une température du 4,86 °C, qu’elle doit au passage de la branche nord-ouest du courant nord-atlantique. Autre détail d’importance, les courants marins sont particulièrement forts au niveau du récif. Ainsi, les deux conditions classiquement requises pour le développement de Lophelia pertusa sont réunies (température et courant).
Cette découverte étend donc l’aire de distribution de cette espèce, tout en révélant une connexion possible entre les populations présentent de part et d’autre de l’Atlantique. Cette information devra cependant être confirmée par de nouvelles études, tout comme bien d’autres points. Par exemple, l’étendue du récif corallien n’a toujours pas été déterminée avec précision, ni son âge. À titre de comparaison, le récif norvégien précédemment évoqué aurait près de 8.500 ans, ce qui signifie qu’il s’est probablement développé après le retrait des glaces de la dernière période glaciaire.
Cette découverte a été rapportée par l’université technique du Danemark (TUD Aqua), où travaille notamment Helle Jørgensbye qui s’intéresse de près à l’étude de ce site. Les récifs jouent un rôle crucial pour de nombreuses espèces de poissons ou d’invertébrés, en fournissant des ressources alimentaires ainsi que des habitats complexes où se réfugier. Cependant, ils sont particulièrement sensibles au chalutage. Les auteurs de la présentation faite dans Ices Insight suggèrent donc de protéger au plus vite le récif groenlandais et ses alentours.
http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/oceanographie-decouverte-recif-corallien-groenland-51953/#xtor=AL-26-1[ACTU]-51953[Decouverte-:-un-recif-corallien-au-Groenland]
Cette photographie montrant des colonies de Lophelia pertusa a été prise par 580 m de fond, au large du Honduras. Il s’agit du scléractiniaire d’eau froide le plus répandu dans le monde. Noaa Ocean Explorer, Flickr, cc by 2.0
Le hasard fait parfois bien les choses en science. Un nouvel exemple vient de nous parvenir du Groenland, précisément des fonds marins situés au large des côtes sud-ouest de ce territoire. Commençons… par le commencement. En juin 2012, un navire de recherche canadien se trouvait au sud d’Ivittuut lorsqu’une rosette CTD a théoriquement été descendue par 900 m de fond, entre autres dans le but de prélever de l’eau. La surprise est arrivée à la remontée, lorsque les scientifiques ont constaté la destruction partielle de leur équipement, comme s’il s’était écrasé sur un obstacle.
Dans leur malheur, ils ont néanmoins constaté qu’un fragment de Lophelia pertusa de 25 cm de long était pris dans le câble de la rosette. Or, il s’agit d’une espèce de corail qui a la particularité de produire un squelette calcaire et de vivre en colonie. En d’autres mots, c’est un constructeur de récif (ou scléractiniaire) bien connu dans les eaux froides de l’Atlantique, notamment au large de l’Islande et de la Norvège. C’est d’ailleurs dans ce pays que se trouve la plus grande formation connue. Située à 300 m de profondeur, elle mesure 35 km de long, 3km de large et 35 m de haut.
Un peu plus tard la même année, en septembre et octobre 2012, un autre navire de recherche canadien, le CCGS Henry Larsen, est retourné sur le site de l’incident, cette fois dans le but d’envoyer une caméra sur les fonds marins. Des images ont ainsi été récoltées entre 670 et 1.025 m de profondeur. Elles ont très nettement révélé l’existence d’un récif corallien, le tout premier localisé dans les eaux du Groenland.
Photographie du fragment de Lophelia pertusa vivant qui a été remonté au large du Groenland en juin 2012, accroché au câble d’une rosette CTD. Bedford Institute of Oceanography
Un récif corallien dans le noir complet
Le récif se trouve à environ 800 m de profondeur, donc dans le noir complet, sur un affleurement rocheux du talus continental. L’eau y a une température du 4,86 °C, qu’elle doit au passage de la branche nord-ouest du courant nord-atlantique. Autre détail d’importance, les courants marins sont particulièrement forts au niveau du récif. Ainsi, les deux conditions classiquement requises pour le développement de Lophelia pertusa sont réunies (température et courant).
Cette découverte étend donc l’aire de distribution de cette espèce, tout en révélant une connexion possible entre les populations présentent de part et d’autre de l’Atlantique. Cette information devra cependant être confirmée par de nouvelles études, tout comme bien d’autres points. Par exemple, l’étendue du récif corallien n’a toujours pas été déterminée avec précision, ni son âge. À titre de comparaison, le récif norvégien précédemment évoqué aurait près de 8.500 ans, ce qui signifie qu’il s’est probablement développé après le retrait des glaces de la dernière période glaciaire.
Cette découverte a été rapportée par l’université technique du Danemark (TUD Aqua), où travaille notamment Helle Jørgensbye qui s’intéresse de près à l’étude de ce site. Les récifs jouent un rôle crucial pour de nombreuses espèces de poissons ou d’invertébrés, en fournissant des ressources alimentaires ainsi que des habitats complexes où se réfugier. Cependant, ils sont particulièrement sensibles au chalutage. Les auteurs de la présentation faite dans Ices Insight suggèrent donc de protéger au plus vite le récif groenlandais et ses alentours.
http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/oceanographie-decouverte-recif-corallien-groenland-51953/#xtor=AL-26-1[ACTU]-51953[Decouverte-:-un-recif-corallien-au-Groenland]
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Conteneurs perdus. Suivis à la trace !
Une balise GPS accrochée aux conteneurs perdus par les cargos révolutionne les délais et les conditions de leur récupération. Le procédé permet d'économiser de nombreuses heures de vol et des ronds dans l'eau.
C'est un ancien marin militaire, marin-pêcheur de souche, qui a mis au point cet ingénieux procédé. Le major Christian Prigent a rassemblé des éléments disponibles dans le commerce et a élaboré ses premières chaînes de marqueur à conteneurs testées l'hiver dernier. Un flotteur étanche, capable d'émettre un signal GPS, est relié à une bouée accrochée à l'aide d'un mousqueton au conteneur. Une version largable par hélicoptère, à l'aide d'un puissant aimant, permet de marquer les conteneurs sans avoir à mettre à l'eau un plongeur. Pratique quand la mer est démontée et que la boîte est abîmée ou éventrée. Un conteneur marqué sera plus rapidement localisable par le navire de soutien chargé de sa récupération. C'est de cette manière que l'épave du voilier de Bernard Stamm a été suivie et retrouvée.
Conteneurs à risque
Tous les conteneurs localisés n'en sont pas équipés. Sont prioritairement marqués ceux qui transportent des matières polluantes, dangereuses ou douteuses, ainsi que les conteneurs qui dérivent sur les voies les plus fréquentées. Le signal GPS régulier permet de suivre précisément leur dérive et d'affiner les appels à la vigilance des navigateurs. Les conteneurs transportant des produits polluants, et notamment les citernes, sont capables de dériver des mois sans couler. « Une des citernes du Flaminia a été retrouvée au large de Brest, sept mois plus tard », raconte Jean-Pierre Inizan, directeur adjoint du Centre d'expertises pratiques de lutte antipollution (Ceppol). Le marquage s'avère très précieux en cas de présence de plusieurs conteneurs dans le même secteur. À la nuit tombée, le faisceau lumineux des conteneurs équipés évite de tourner en rond.
Même coulé
Si le conteneur marqué finit par couler, un système de largage hydrostatique permet de garder la balise en surface, pendant que pour les conteneurs les plus polluants, un système de localisation sous-marine est activé, à la manière d'une boîte noire émettant un signal. Parallèlement, l'armateur marseillais CMA-CGM étudie la possibilité d'équiper ses conteneurs d'un système individuel de localisation GPS.
À noter
Depuis la mi-octobre, sur les 750 conteneurs déclarés perdus, au large de la Bretagne, douze ont été récupérés. La grande majorité a coulé.
http://www.letelegramme.fr/bretagne/conteneurs-perdus-suivis-a-la-trace-21-02-2014-10045228.php
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Pêche aux oursins : Trois douzaines par personne et pas plus
Samedi et dimanche, 50 douzaines d'oursins ont été saisies dans le golfe de Lava et 30 douzaines dans les secteurs de Bonifacio et de Pianotolli par la brigade nautique de la gendarmerie d'Ajaccio et l'unité de contrôles de la DDTM de Corse-du-Sud.
L'oursin : Délicieux mais sa pêvhe de loisir est règlementée
Samedi 15 février et dimanche 16 février, la brigade nautique de la gendarmeried'Ajaccio et l'unité contrôles et police de la direction départementale des territoires et de la mer de Corse-du-Sud ont mené des opérations de contrôle de pêche de loisir d'oursins. 50 douzaines d'oursins ont été saisies dans le golfe de Lava et 30 douzaines dans les secteurs de Bonifacio et de Pianotolli rappelle dans un communiqué la préfecture de Corse-du-Sud.
Jusqu'à 1 500 € d'amende
Conformément à la réglementation en vigueur, les pêcheurs de loisir ne peuvent capturer et transporter plus de 3 douzaines d’oursins par personne.
Les infractions à la réglementation sont passibles d'une contravention pénale de 5ème classe, dont le montant de l'amende s'élève à 1500 € maximum (3000 € en cas de récidive). Elles peuvent entraîner la saisie du matériel, du produit de la pêche et du navire ayant servi à commettre ces infractions.
La pêche aux oursins sur tout le littoral corse, quel que soit son mode de capture, n'est autorisée que du 15 décembre 2013 au 15 avril 2014.
Les contrôles renforcés vont se poursuivre jusqu'à la fin de cette période.
http://www.corsenetinfos.fr/Peche-aux-oursins-Trois-douzaines-par-personne-et-pas-plus_a7739.html
L'oursin : Délicieux mais sa pêvhe de loisir est règlementée
Samedi 15 février et dimanche 16 février, la brigade nautique de la gendarmeried'Ajaccio et l'unité contrôles et police de la direction départementale des territoires et de la mer de Corse-du-Sud ont mené des opérations de contrôle de pêche de loisir d'oursins. 50 douzaines d'oursins ont été saisies dans le golfe de Lava et 30 douzaines dans les secteurs de Bonifacio et de Pianotolli rappelle dans un communiqué la préfecture de Corse-du-Sud.
Jusqu'à 1 500 € d'amende
Conformément à la réglementation en vigueur, les pêcheurs de loisir ne peuvent capturer et transporter plus de 3 douzaines d’oursins par personne.
Les infractions à la réglementation sont passibles d'une contravention pénale de 5ème classe, dont le montant de l'amende s'élève à 1500 € maximum (3000 € en cas de récidive). Elles peuvent entraîner la saisie du matériel, du produit de la pêche et du navire ayant servi à commettre ces infractions.
La pêche aux oursins sur tout le littoral corse, quel que soit son mode de capture, n'est autorisée que du 15 décembre 2013 au 15 avril 2014.
Les contrôles renforcés vont se poursuivre jusqu'à la fin de cette période.
http://www.corsenetinfos.fr/Peche-aux-oursins-Trois-douzaines-par-personne-et-pas-plus_a7739.html
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Tempête. Grand bazar sur les plages bretonnes
Des seringues, des chaussons, des fûts de bière, des melons... Chaque semaine depuis Noël et le début des tempêtes, les plages bretonnes servent de terminus à de drôle de marchandises "tombées du cargo". Voici un tour d'horizon du grand bazar déballé sur les plages du coin.
Fûts de bière à volonté
Après Belle-Ile-en-Mer qui, ces dernières semaines a reçu une trentaine de fûts de bières de 30 litres -hélas vides- Clohars Carnoët est à son tour frappée par une manne providentielle. Un premier fût -ainsi qu'un gros morceau de conteneur- se sont échoués ce lundi sur la plage...
L'attaque des melons espagnols
Une trentaine de melons espagnols se sont échoués sur la plage de Cornouaille à Concarneau. Ce mardi aux alentours de 15 heures, avec la marée montante, les légumes commençaient à reprendre le large. Quelques promeneurs ont remonté certains melons pour les déposer près d'une poubelle. Les plus gros pesaient environ trois kilos, la taille moyenne était d'environ 1,5 kilos pour une vingtaine de centimètres de long.
Des seringues en pagaille
A Concarneau toujours, mi janvier, sur les plages du Cabellou, les promeneurs ont pu découvrir des centaines de seringues. Tout d'abord, sans aiguilles. Ces dernières sont arrivées le lendemain. Le même type de pollution a été observé à Erdeven.
En vrac !
Bon. Et parmi, les choses plus anecdotiques arrivées de la mer cet hiver sur les plages, on a pu noter des sachets, écrits en chinois, du lait en poudre, des paquets surprise de sucettes, de la nourriture pour poisson rouge, des chaussons, voire des emballages de barres chocolatées disparues des commerces français depuis des années !
Emballage de Raider trouvé dans les dunes de Ste Anne la Palud (29)... Twix a remplacé Raider en 1991 !
http://www.letelegramme.fr/bretagne/tempete-grand-bazar-sur-les-plages-bretonnes-25-02-2014-10052464.php
Fûts de bière à volonté
Après Belle-Ile-en-Mer qui, ces dernières semaines a reçu une trentaine de fûts de bières de 30 litres -hélas vides- Clohars Carnoët est à son tour frappée par une manne providentielle. Un premier fût -ainsi qu'un gros morceau de conteneur- se sont échoués ce lundi sur la plage...
L'attaque des melons espagnols
Une trentaine de melons espagnols se sont échoués sur la plage de Cornouaille à Concarneau. Ce mardi aux alentours de 15 heures, avec la marée montante, les légumes commençaient à reprendre le large. Quelques promeneurs ont remonté certains melons pour les déposer près d'une poubelle. Les plus gros pesaient environ trois kilos, la taille moyenne était d'environ 1,5 kilos pour une vingtaine de centimètres de long.
Des seringues en pagaille
A Concarneau toujours, mi janvier, sur les plages du Cabellou, les promeneurs ont pu découvrir des centaines de seringues. Tout d'abord, sans aiguilles. Ces dernières sont arrivées le lendemain. Le même type de pollution a été observé à Erdeven.
En vrac !
Bon. Et parmi, les choses plus anecdotiques arrivées de la mer cet hiver sur les plages, on a pu noter des sachets, écrits en chinois, du lait en poudre, des paquets surprise de sucettes, de la nourriture pour poisson rouge, des chaussons, voire des emballages de barres chocolatées disparues des commerces français depuis des années !
Emballage de Raider trouvé dans les dunes de Ste Anne la Palud (29)... Twix a remplacé Raider en 1991 !
http://www.letelegramme.fr/bretagne/tempete-grand-bazar-sur-les-plages-bretonnes-25-02-2014-10052464.php
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Lesconil. Et maintenant des ananas...
A chaque jour sa surprise sur les plages bretonnes. Après les fûts de bière (vides ) et les melons espagnols, les seringues, des ananas ont débarqué dans le pays bigouden sur les plages de La Torche et de Plobannalec-Lesconil notamment. Drôle de fruits de mer au pays de la pêche...
Quelques photos :
http://www.letelegramme.fr/finistere/plobannalec-lesconil/lesconil-et-maintenant-des-ananas-26-02-2014-10054080.php
Quelques photos :
http://www.letelegramme.fr/finistere/plobannalec-lesconil/lesconil-et-maintenant-des-ananas-26-02-2014-10054080.php
Dernière édition par Felipe56 le Mar 22 Déc - 0:43, édité 1 fois
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Tempête. Des arrivages variés sur la côte...
Les tempêtes et coups de vent successifs ont apporté de grandes quantités de déchets divers sur les cotes du Morbihan. Et les grandes marées de ce week-end pourraient encore charrier le contenu des nombreux containers perdus en mer. Le reportage de Julie Postollec de Tébésud.
Plus d'infos sur www.letelegramme.fr
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Ile d'Arz. Entre terre et mer, vacanciers à bord
Depuis quelques semaines, des vacanciers de toute la France posent leurs valises dans la région. Pour l'île d'Arz, l'arrivage de touristes et de résidents secondaires amorce un début de sortie de l'hiver.
« Dis donc, il y a du monde aujourd'hui ! », s'exclame un Ildarais à peine entré dans « L'Ile d'Arz », l'un des deux navires qui assure la liaison quotidienne entre l'île et le continent. Avec le beau temps du week-end dernier, et les vacances d'hiver en zone B et C, le bateau-bus, écolo, chauffé et même télévisé, s'est bien rempli. Encore légère mais bienvenue, l'augmentation des visites amorce une première sortie de l'hiver pour l'économie ildaraise. Lunettes de soleil sur le nez, coupe-vent au cas où, les visiteurs, appuyés à la rambarde du pont supérieur, s'émerveillent du paysage qui se déploie sous leurs yeux : le golfe et ses îlots rocheux, ses plages sauvages, ses oiseaux bruyants, ses paisibles voiliers, ses pins odorants et ses moulins à marée.
Les marins-passeurs...
Jean-Marie, capitaine à bord depuis près de douze ans après une carrière dans l'ostréiculture, ne s'en lasse pas. « Naviguer ici est bien plus technique qu'ailleurs. C'est un travail de manoeuvrier, tout en finesse. Il y a beaucoup de courant, du vent en travers à la cale, peu d'abris, et avec les tempêtes des derniers mois, pas mal de surcote ». Comprenez un dépassement anormal du niveau de la marée. « Aucune journée ne se ressemble dans le golfe, et la traversée donne une incroyable sensation de liberté », estime, quant à elle, Valérie, le matelot du binôme. Depuis quatre ans, elle saute sur le quai pour amarrer le bateau. Neuf mi-journées de travail pour trois jours de repos bien mérités. Elle s'est reconvertie dans le nautisme à l'âge de 42 ans, fatiguée d'enchaîner les petits boulots. « Pour m'amuser, j'ai longtemps été bénévole sur le "Forban", un vieux gréement du Bono. Un beau jour, je me suis enfin décidée à devenir pro. J'ai passé un Certificat d'initiation nautique, puis travaillé une saison d'été à bord et un hiver à poncer, vernir et retaper des bateaux. Ces belles expériences m'ont convaincue et j'ai donc passé la formation de Capitaine 200 ». Depuis, elle ne regrette pas une seconde sa reconversion.
Les passeurs et les Ildarais ont une relation privilégiée. « On est au courant de toute la vie sur l'île, même si on n'y met jamais les pieds », s'amuse Jean-Marie. Sur la navette, on discute sport et politique, on vient aux nouvelles, on regarde pousser les enfants... et il y a quelques années, le bateau-bus transportait même les morts.
... et les touristes
À partir du mois d'avril, les marins de l'île d'Arz auront l'occasion d'ajouter de nouvelles cordes à leur arc. La compagnie Finist'mer a prévu deux nouveaux bateaux qui desserviront Belle-Ile et Houat au départ de Vannes et Port-Navalo. Pour ces visites guidées du golfe et de la baie de Quiberon, les marins-passeurs se transformeront donc en guides touristiques. « Pour faire ce métier, il faut avoir un bon sens du relationnel », estime Valérie, enthousiaste des nouvelles missions qui s'annoncent. Et Jean-Marie de blaguer : « On est déjà sur pas mal de photos souvenirs de touristes, on a l'habitude »
. Quelles stars !
Pratique
Au départ de Séné et Conleau, douze aller-retours par jour à partir de 6 h 45.
Le détail des horaires sur le site web : http://www.ile-arz.fr/media/docs/horaires_tarifs_ARZ.pdf
Tarif aller-retour : 10,20 €
http://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/ile-d-arz-entre-terre-et-mer-vacanciers-a-bord-28-02-2014-10057355.php
« Dis donc, il y a du monde aujourd'hui ! », s'exclame un Ildarais à peine entré dans « L'Ile d'Arz », l'un des deux navires qui assure la liaison quotidienne entre l'île et le continent. Avec le beau temps du week-end dernier, et les vacances d'hiver en zone B et C, le bateau-bus, écolo, chauffé et même télévisé, s'est bien rempli. Encore légère mais bienvenue, l'augmentation des visites amorce une première sortie de l'hiver pour l'économie ildaraise. Lunettes de soleil sur le nez, coupe-vent au cas où, les visiteurs, appuyés à la rambarde du pont supérieur, s'émerveillent du paysage qui se déploie sous leurs yeux : le golfe et ses îlots rocheux, ses plages sauvages, ses oiseaux bruyants, ses paisibles voiliers, ses pins odorants et ses moulins à marée.
Les marins-passeurs...
Jean-Marie, capitaine à bord depuis près de douze ans après une carrière dans l'ostréiculture, ne s'en lasse pas. « Naviguer ici est bien plus technique qu'ailleurs. C'est un travail de manoeuvrier, tout en finesse. Il y a beaucoup de courant, du vent en travers à la cale, peu d'abris, et avec les tempêtes des derniers mois, pas mal de surcote ». Comprenez un dépassement anormal du niveau de la marée. « Aucune journée ne se ressemble dans le golfe, et la traversée donne une incroyable sensation de liberté », estime, quant à elle, Valérie, le matelot du binôme. Depuis quatre ans, elle saute sur le quai pour amarrer le bateau. Neuf mi-journées de travail pour trois jours de repos bien mérités. Elle s'est reconvertie dans le nautisme à l'âge de 42 ans, fatiguée d'enchaîner les petits boulots. « Pour m'amuser, j'ai longtemps été bénévole sur le "Forban", un vieux gréement du Bono. Un beau jour, je me suis enfin décidée à devenir pro. J'ai passé un Certificat d'initiation nautique, puis travaillé une saison d'été à bord et un hiver à poncer, vernir et retaper des bateaux. Ces belles expériences m'ont convaincue et j'ai donc passé la formation de Capitaine 200 ». Depuis, elle ne regrette pas une seconde sa reconversion.
Les passeurs et les Ildarais ont une relation privilégiée. « On est au courant de toute la vie sur l'île, même si on n'y met jamais les pieds », s'amuse Jean-Marie. Sur la navette, on discute sport et politique, on vient aux nouvelles, on regarde pousser les enfants... et il y a quelques années, le bateau-bus transportait même les morts.
... et les touristes
À partir du mois d'avril, les marins de l'île d'Arz auront l'occasion d'ajouter de nouvelles cordes à leur arc. La compagnie Finist'mer a prévu deux nouveaux bateaux qui desserviront Belle-Ile et Houat au départ de Vannes et Port-Navalo. Pour ces visites guidées du golfe et de la baie de Quiberon, les marins-passeurs se transformeront donc en guides touristiques. « Pour faire ce métier, il faut avoir un bon sens du relationnel », estime Valérie, enthousiaste des nouvelles missions qui s'annoncent. Et Jean-Marie de blaguer : « On est déjà sur pas mal de photos souvenirs de touristes, on a l'habitude »
. Quelles stars !
Pratique
Au départ de Séné et Conleau, douze aller-retours par jour à partir de 6 h 45.
Le détail des horaires sur le site web : http://www.ile-arz.fr/media/docs/horaires_tarifs_ARZ.pdf
Tarif aller-retour : 10,20 €
http://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/ile-d-arz-entre-terre-et-mer-vacanciers-a-bord-28-02-2014-10057355.php
Felipe56- Survivant de Folie
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Produits de la mer. Plus de mille emplois directs dans le Cotentin
Combien pèse la filière des produits de la mer dans le Nord-Cotentin ? Voici quelques chiffres, révélés lors d'un colloque à Cherbourg.
1 040 : c’est le nombre d’emplois directs de la filière des produits de la mer, dans le Cotentin. Il rassemble les secteurs de la pêche (384), de l’aquaculture (300), de la commercialisation (300) et de l’industrie de transformation (56). Ces chiffres ne comprennent ni la main d’œuvre saisonnière, ni les emplois indirects (logisticiens, chantiers navals, formation etc.)
24 ans : C’est l’âge moyen de la flotte du Cotentin, en 2010, selon Ifremer. C’est un peu moins que la moyenne nationale, qui est de 27 ans. Par rapport aux années précédentes, les bateaux cotentinois continuent de vieillir, ce qui engendre une augmentation des coûts d’entretien et de maintenance des navires.
12 m : C’est la longueur maximale en mètres de 80 % des navires de pêche dans le Cotentin. Ces bateaux de petites tailles pratiquent donc davantage de la petite pêche et de la pêche côtière.
Davantage de chiffres demain, dans l'édition Normandie de Dimanche Ouest-France... ou sur le site de Ouest-France.
http://www.ouest-france.fr/produits-de-la-mer-plus-de-mille-emplois-directs-dans-le-cotentin-1970514
Felipe56- Survivant de Folie
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Mission Jeanne-d'Arc. 200 soldats ont débarqué jeudi à Belle-Ile
L'Afrique de l'ouest, le Brésil, les Antilles, les États-Unis et le Canada... Les 816 marins et soldats qui ont appareillé, mercredi, de Brest, à bord du Mistral et du La Fayette vont voir du pays jusqu'en juillet ! Leur programme est plutôt chargé avec, dès jeudi matin, après une première et courte nuit de mer, un débarquement de blindés et de véhicules militaires sur une plage de Belle-Ile-en-Mer (56). Spectacle garanti pour les habitants. Mais pas le temps de faire bronzette, puisque le déploiement doit s'enfoncer dans l'île puis ré embarquer dans la journée.
(Photo Marine nationale)
Plus de 200 marsouins débarquent à Belle-Ile-en-Mer jeudi. Ce sera le premier temps fort de la mission Jeanne-d'Arc, partie de Brest mercredi. Les explications du capitaine de vaisseau François-Xavier Polderman. L'interview de David Cormier.
Quatre missions en une. C'est ce qui attend la mission Jeanne-d'Arc, avec le bâtiment de projection et de commandement Mistral et la frégate légère furtive Lafayette. Le capitaine de vaisseau François-Xavier Polderman explique. Le reportage de David Cormier.
Plus d'infos sur www.letelegramme.fr
et sur http://www.letelegramme.fr/finistere/mission-jeanne-d-arc-un-tour-en-atlantique-en-passant-par-belle-ile-ce-matin-13-03-2014-10074854.php
(Photo Marine nationale)
Plus de 200 marsouins débarquent à Belle-Ile-en-Mer jeudi. Ce sera le premier temps fort de la mission Jeanne-d'Arc, partie de Brest mercredi. Les explications du capitaine de vaisseau François-Xavier Polderman. L'interview de David Cormier.
Quatre missions en une. C'est ce qui attend la mission Jeanne-d'Arc, avec le bâtiment de projection et de commandement Mistral et la frégate légère furtive Lafayette. Le capitaine de vaisseau François-Xavier Polderman explique. Le reportage de David Cormier.
Plus d'infos sur www.letelegramme.fr
et sur http://www.letelegramme.fr/finistere/mission-jeanne-d-arc-un-tour-en-atlantique-en-passant-par-belle-ile-ce-matin-13-03-2014-10074854.php
Felipe56- Survivant de Folie
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La France livre un navire de guerre à la Russie...
Pendant la crise, les affaires continuent ! Le «Vladivostok», porte-hélicoptères aux équipements dernier cri, fabriqué par la France, est en phase de test. Livraison prévue en octobre 2014.
Ces navires de guerre de type «Mistral» valent environ 600 millions d'euros, l'unité. (photo: AFP)
Le premier test en mer pour «le Vladivostok», mercredi 5 mars, s'est bien déroulé. L'évènement, qui devait symboliser les relations solides entre Paris et Moscou et célébrer les succès des chantiers navals français, a été passé sous silence par un gouvernement français bien embarrassé.
Le Président français a affirmé jeudi que le contrat pour la vente de deux navires militaires français de type Mistral à la Russie n'était pas suspendu «à ce stade». «Nous respectons les contrats qui ont été signés. Nous ne sommes pas encore à ce stade-là et nous voulons éviter d'en arriver là», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet européen sur l'Ukraine. Les chantiers navals sont situés à Saint-Nazaire, fief du Premier Ministre...
Après les essais, un équipage de 400 russes viendra se former, avant une livraison prévue pour octobre 2014. Un deuxième navire est prévu pour octobre 2015. Il sera dénommé «Sébastopol», du nom du port de Crimée où sont installées les troupes russes... «La France a un lien avec la Russie, une relation. Et donc, au-delà de ce que nous décidons au plan européen, je veux toujours garder le dialogue avec la Russie, faire en sorte de comprendre un certain nombre de ses préoccupations», a ajouté le Président français.
http://www.lessentiel.lu/fr/news/france/story/26266785
Ces navires de guerre de type «Mistral» valent environ 600 millions d'euros, l'unité. (photo: AFP)
Le premier test en mer pour «le Vladivostok», mercredi 5 mars, s'est bien déroulé. L'évènement, qui devait symboliser les relations solides entre Paris et Moscou et célébrer les succès des chantiers navals français, a été passé sous silence par un gouvernement français bien embarrassé.
Le Président français a affirmé jeudi que le contrat pour la vente de deux navires militaires français de type Mistral à la Russie n'était pas suspendu «à ce stade». «Nous respectons les contrats qui ont été signés. Nous ne sommes pas encore à ce stade-là et nous voulons éviter d'en arriver là», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet européen sur l'Ukraine. Les chantiers navals sont situés à Saint-Nazaire, fief du Premier Ministre...
Après les essais, un équipage de 400 russes viendra se former, avant une livraison prévue pour octobre 2014. Un deuxième navire est prévu pour octobre 2015. Il sera dénommé «Sébastopol», du nom du port de Crimée où sont installées les troupes russes... «La France a un lien avec la Russie, une relation. Et donc, au-delà de ce que nous décidons au plan européen, je veux toujours garder le dialogue avec la Russie, faire en sorte de comprendre un certain nombre de ses préoccupations», a ajouté le Président français.
http://www.lessentiel.lu/fr/news/france/story/26266785
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