De la poésie, de ce qui nous touche et.....
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De la poésie, de ce qui nous touche et.....
TARD DANS LA VIE
Je suis dur
Je suis tendre
Et j'ai perdu mon temps
À rêver sans dormir
À dormir en marchant
Partout où j'ai passé
J'ai trouvé mon absence
Je ne suis nulle part
Excepté le néant
Mais je porte caché au plus haut des entrailles
A la place où la foudre a frappé trop souvent
Un cœur où chaque mot a laissé son entaille
Et d'où ma vie s'égoutte au moindre mouvement
Pierre REVERDY in La liberté des mers, 1959.
Pourquoi ne pas poster vos poèmes favoris à la suite ce message ?.....
Je suis dur
Je suis tendre
Et j'ai perdu mon temps
À rêver sans dormir
À dormir en marchant
Partout où j'ai passé
J'ai trouvé mon absence
Je ne suis nulle part
Excepté le néant
Mais je porte caché au plus haut des entrailles
A la place où la foudre a frappé trop souvent
Un cœur où chaque mot a laissé son entaille
Et d'où ma vie s'égoutte au moindre mouvement
Pierre REVERDY in La liberté des mers, 1959.
Pourquoi ne pas poster vos poèmes favoris à la suite ce message ?.....
pixman- Survivant le Terrible
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Date d'inscription : 06/10/2012
Age : 50
Localisation : Tarn et Garonne
Re: De la poésie, de ce qui nous touche et.....
Papelure,
je te jure,
Ne mange pas ce pain dur,
On va plutôt en faire de la chapelure
Lucametz - Tous droits reservés - 2012
je te jure,
Ne mange pas ce pain dur,
On va plutôt en faire de la chapelure
Lucametz - Tous droits reservés - 2012
Lucametz- Survivant de Folie
- Messages : 640
Date d'inscription : 21/05/2012
pixman- Survivant le Terrible
- Messages : 455
Date d'inscription : 06/10/2012
Age : 50
Localisation : Tarn et Garonne
Re: De la poésie, de ce qui nous touche et.....
Je ne t'aime pas comme rose de sel, ni topaze
Ni comme flèche doeillets propageant le feu:
Je taime comme lon aime certaines choses obscures,
De façon secrète, entre lombre et lâme.
Je taime comme la plante qui ne fleurit pas
Et porte en soi, cachée, la lumière de ces fleurs,
Et grâce à ton amour dans mon corps vit larôme
Obscur et concentré montant de la terre.
Je taime sans savoir comment, ni quand, ni doù,
Je taime directement sans problèmes ni orgueil:
Je taime ainsi car je ne sais aimer autrement,
Si ce nest de cette façon sans être ni toi ni moi,
Aussi près que ta main sur ma poitrine est la mienne,
Aussi près que tes yeux se ferment sur mon rêve.
Pablo Neruda
Comme ça c'est bon?
Ni comme flèche doeillets propageant le feu:
Je taime comme lon aime certaines choses obscures,
De façon secrète, entre lombre et lâme.
Je taime comme la plante qui ne fleurit pas
Et porte en soi, cachée, la lumière de ces fleurs,
Et grâce à ton amour dans mon corps vit larôme
Obscur et concentré montant de la terre.
Je taime sans savoir comment, ni quand, ni doù,
Je taime directement sans problèmes ni orgueil:
Je taime ainsi car je ne sais aimer autrement,
Si ce nest de cette façon sans être ni toi ni moi,
Aussi près que ta main sur ma poitrine est la mienne,
Aussi près que tes yeux se ferment sur mon rêve.
Pablo Neruda
Comme ça c'est bon?
Sucre dorge- Survivant le Terrible
- Messages : 371
Date d'inscription : 19/09/2012
Age : 34
Localisation : Dans son coeur
Re: De la poésie, de ce qui nous touche et.....
Lucametz a écrit:Papelure,
je te jure,
Ne mange pas ce pain dur,
On va plutôt en faire de la chapelure
Lucametz - Tous droits reservés - 2012
Luca ! Ô grand Luca !
De Papelure tu fais grand cas
Moi je te dis, Lucalesmetz
N'écris plus sur cette diablesse
Au momentum, cours ! vole ! et va
Récolter tes lauriers, Luca.
(sniiif, hmpfff, snirf, snourf, c'est trop beau )
papelure- Survivant le Terrible
- Messages : 393
Date d'inscription : 21/05/2012
Re: De la poésie, de ce qui nous touche et.....
Que lis-je que certains là lurent :
Sur celle que chante le vent
Ne plus écrire, celle à l'allure
Dont se nourrit tout survivant ?
D'arômes comme pape ils l'eurent,
Ces chevaliers du jeu en ligne,
Les goûts de Rome et ses coulures
Ont toujours poussé dans ses vignes.
Nous t'écrirons donc jour et nuit,
Toi, Papelure, dont émanent
Les saintes victoires et les fruits
Qui firent de nous un Cézanne.
Sur celle que chante le vent
Ne plus écrire, celle à l'allure
Dont se nourrit tout survivant ?
D'arômes comme pape ils l'eurent,
Ces chevaliers du jeu en ligne,
Les goûts de Rome et ses coulures
Ont toujours poussé dans ses vignes.
Nous t'écrirons donc jour et nuit,
Toi, Papelure, dont émanent
Les saintes victoires et les fruits
Qui firent de nous un Cézanne.
Dernière édition par Raphàailes le Dim 18 Nov - 11:02, édité 1 fois
Re: De la poésie, de ce qui nous touche et.....
Ouaouh Papeluuuure comme c''est trop mignooon !
Tandis que toi Raphàailes, dans ta poésie je comprend pas 1 mot sur 2 donc je peux pas vraiment t'applaudir !
Tandis que toi Raphàailes, dans ta poésie je comprend pas 1 mot sur 2 donc je peux pas vraiment t'applaudir !
Lucametz- Survivant de Folie
- Messages : 640
Date d'inscription : 21/05/2012
Re: De la poésie, de ce qui nous touche et.....
Une orange sur la table
Ta robe sur le tapis
Et toi dans mon lit
Doux présent du présent
Fraîcheur de la nuit
Chaleur de ma vie
(Jacques Prévert)
skurlock- Survivant Debout
- Messages : 132
Date d'inscription : 21/08/2012
Re: De la poésie, de ce qui nous touche et.....
Lorsque quarante hivers auront assailli ton front
et creusé au champ de ta beauté des tranchées profondes,
la fière livrée de ta jeunesse si bien regardée maintenant
sera la vêtement foulé que l'on tient pour peu de chose;
Et sollicité de dire où elle gît ta beauté,
où gisent tous les trésors de tes jours de volupté:
répondre qu'ils sont dans tes propres yeux creux,
ce serait dévorante honte, louange impuissante.
Que l'usage de tes beautés mériterait plus de louange,
si tu pouvais répondre "Un bel enfant de moi va payer
pour mon compte, il excusera mon âge",
en montrant sa beauté tienne par succession.
Ce serait faire neuf alors que tu es vieux,
et voir ton sang brûlant alors que tu l'as froid.
William Shakespeare
et creusé au champ de ta beauté des tranchées profondes,
la fière livrée de ta jeunesse si bien regardée maintenant
sera la vêtement foulé que l'on tient pour peu de chose;
Et sollicité de dire où elle gît ta beauté,
où gisent tous les trésors de tes jours de volupté:
répondre qu'ils sont dans tes propres yeux creux,
ce serait dévorante honte, louange impuissante.
Que l'usage de tes beautés mériterait plus de louange,
si tu pouvais répondre "Un bel enfant de moi va payer
pour mon compte, il excusera mon âge",
en montrant sa beauté tienne par succession.
Ce serait faire neuf alors que tu es vieux,
et voir ton sang brûlant alors que tu l'as froid.
William Shakespeare
Sucre dorge- Survivant le Terrible
- Messages : 371
Date d'inscription : 19/09/2012
Age : 34
Localisation : Dans son coeur
Re: De la poésie, de ce qui nous touche et.....
Raphàailes a écrit:Que lis-je que certains là lurent :
Sur celle que chante le vent
Ne plus écrire, celle à l'allure
Dont se nourrit tout survivant ?
D'arômes comme pape ils l'eurent,
Ces chevaliers du jeu en ligne,
Les goûts de Rome et ses coulures
Ont toujours poussé dans ses vignes.
Nous t'écrirons donc jour et nuit,
Toi, Papelure, dont émanent
Les saintes victoires et les fruits
Qui firent de nous un Cézanne.
Ouaaaahhh ! Génial !
À moi ! À moi!
Ahem, ahem, hum...
Un jour, une chauve-souris qui cherchait l'aventure
Partit seule, nu-pieds (elle perdait ses chaussures)
Trouver un guérisseur pour soigner ses blessures
Triste, accablée, elle s'appelait Papelure.
Levant un peu la tête elle vit un raph à ailes
Sa course dans le ciel jetait des étincelles
Son ombre découpait le soleil en dentelles
Il peignait de ses ailes le monde en aquarelle.
C'est beau, j'en peux plus, tiens je vais aller pleurer un petit coup, là... ouiiiiin ouiiiiiiiiiiiiiiiin
papelure- Survivant le Terrible
- Messages : 393
Date d'inscription : 21/05/2012
Re: De la poésie, de ce qui nous touche et.....
Un vrai talent !!! Bravo Papelure !
skurlock- Survivant Debout
- Messages : 132
Date d'inscription : 21/08/2012
Re: De la poésie, de ce qui nous touche et.....
impatient je suis ...
pixman- Survivant le Terrible
- Messages : 455
Date d'inscription : 06/10/2012
Age : 50
Localisation : Tarn et Garonne
_victorinox_- Survivant de Folie
- Messages : 667
Date d'inscription : 20/05/2012
Age : 35
Localisation : Helvétie
Re: De la poésie, de ce qui nous touche et.....
Le poème « le petit endroit » met en musique un acte d’une grande banalité : aller aux toilettes. L’auteur de ces quelques vers n’est pas clairement établi.
Certains spécialistes attribuent l’œuvre à Georges Sand. La femme de lettre l’aurait envoyée à son amant Alfred de Musset. D’autres soutiennent qu’Alfred de Musset en serait l’auteur et qu’il l’aurait adressée à la romancière.
Quelle que soit la plume qui a composé ce poème, on retiendra de l’histoire, que même les plus grands noms de la littérature et de la poésie peuvent trouver l’inspiration au petit coin.
Le petit endroit
Vous qui venez ici dans une humble posture,
Débarrasser vos flancs d’un importun fardeau,
Veuillez, quand vous aurez soulagé la nature
Et déposé dans l’urne un modeste cadeau,
Épancher dans l’amphore un courant d’onde pure,
Puis, sur l’autel fumant, placer pour chapiteau
Le couvercle arrondi dont l’auguste jointure
Aux parfums indiscrets doit servir de tombeau.
Certains spécialistes attribuent l’œuvre à Georges Sand. La femme de lettre l’aurait envoyée à son amant Alfred de Musset. D’autres soutiennent qu’Alfred de Musset en serait l’auteur et qu’il l’aurait adressée à la romancière.
Quelle que soit la plume qui a composé ce poème, on retiendra de l’histoire, que même les plus grands noms de la littérature et de la poésie peuvent trouver l’inspiration au petit coin.
Le petit endroit
Vous qui venez ici dans une humble posture,
Débarrasser vos flancs d’un importun fardeau,
Veuillez, quand vous aurez soulagé la nature
Et déposé dans l’urne un modeste cadeau,
Épancher dans l’amphore un courant d’onde pure,
Puis, sur l’autel fumant, placer pour chapiteau
Le couvercle arrondi dont l’auguste jointure
Aux parfums indiscrets doit servir de tombeau.
Felipe56- Survivant de Folie
- Messages : 3634
Date d'inscription : 19/09/2012
Localisation : Breizh Izel
Re: De la poésie, de ce qui nous touche et.....
Raphàailes a écrit:Magnifique choix, Felipe !
Merci !
Felipe56- Survivant de Folie
- Messages : 3634
Date d'inscription : 19/09/2012
Localisation : Breizh Izel
Re: De la poésie, de ce qui nous touche et.....
Un petit clip des studios Ghibli
pixman- Survivant le Terrible
- Messages : 455
Date d'inscription : 06/10/2012
Age : 50
Localisation : Tarn et Garonne
J'ai vu la neige...
J'ai vu la neige... 2008/05/11
Ami qui ne vois pas
Et si je te montrais ?
Elle est là, juste là
Froide et douce à l'excès.
Pense comme elle est blanche
Je vais te raconter :
C'est comme une avalanche
Lumière et pureté.
Ca scintille, c'est unique
Ca paillette, c'est léger
C'est un peu utopique
Mais c'est un don glacé.
Touche-la, tu la sens ?
Imagine ta nuit
C'est comme le néant
Et la neige, c'est la vie.
Lorsque mes yeux se posent
Sur son tapis mystère
Ils se brûlent, mais j'ose
Regarder mon hiver.
Elle peut recouvrir
Tes yeux et malgré tout
Elle fera frémir
Tes cils, ton nez, tes joues.
Elle fondra, doucement
En coulant elle ira
Jusqu'à ton coeur aimant
Et là elle te dira :
"Je n'ai pas de couleur
Je suis l'immensité.
Et je n'ai pas d'odeur
Je suis ta bien-aimée".
Ami qui ne vois pas
Et si je te montrais ?
Elle est là, juste là
Froide et douce à l'excès.
Pense comme elle est blanche
Je vais te raconter :
C'est comme une avalanche
Lumière et pureté.
Ca scintille, c'est unique
Ca paillette, c'est léger
C'est un peu utopique
Mais c'est un don glacé.
Touche-la, tu la sens ?
Imagine ta nuit
C'est comme le néant
Et la neige, c'est la vie.
Lorsque mes yeux se posent
Sur son tapis mystère
Ils se brûlent, mais j'ose
Regarder mon hiver.
Elle peut recouvrir
Tes yeux et malgré tout
Elle fera frémir
Tes cils, ton nez, tes joues.
Elle fondra, doucement
En coulant elle ira
Jusqu'à ton coeur aimant
Et là elle te dira :
"Je n'ai pas de couleur
Je suis l'immensité.
Et je n'ai pas d'odeur
Je suis ta bien-aimée".
klinsley- Survivant de Folie
- Messages : 1224
Date d'inscription : 15/10/2012
Localisation : Auvergne (g)astronomique
Re: De la poésie, de ce qui nous touche et.....
Que neige ! 2004/10/04
Tu mêles à pierre fondre
ta douceur ouatée
et chantilly glacée.
Mieux qu'au fog de Londres
je me perds, sans chercher
à fuir, à me sauver
de tes immensités.
J'ai bu ton eau flocon
et je t'ai traversée
sans jamais t'arrêter.
Hiver est ta saison.
Je ne puis que t'aimer
toute légèreté
ou entourbillonnée.
Pense à moi très souvent
qui transpire en été.
Pour mieux te retrouver
sous ton capuchon blanc
ma tendre cotonnée,
le temps j'ai survolé
sans jamais m'arrêter.
Quand tu sors des nuages,
pour ton premier baiser
sur mes lèvres entr'ouvrées,
j' écarte mon corsage
et t'offre, tout éhontée,
ma peau enfrissonnée
et mon coeur enfiévré.
Tu mêles à pierre fondre
ta douceur ouatée
et chantilly glacée.
Mieux qu'au fog de Londres
je me perds, sans chercher
à fuir, à me sauver
de tes immensités.
J'ai bu ton eau flocon
et je t'ai traversée
sans jamais t'arrêter.
Hiver est ta saison.
Je ne puis que t'aimer
toute légèreté
ou entourbillonnée.
Pense à moi très souvent
qui transpire en été.
Pour mieux te retrouver
sous ton capuchon blanc
ma tendre cotonnée,
le temps j'ai survolé
sans jamais m'arrêter.
Quand tu sors des nuages,
pour ton premier baiser
sur mes lèvres entr'ouvrées,
j' écarte mon corsage
et t'offre, tout éhontée,
ma peau enfrissonnée
et mon coeur enfiévré.
klinsley- Survivant de Folie
- Messages : 1224
Date d'inscription : 15/10/2012
Localisation : Auvergne (g)astronomique
Re: De la poésie, de ce qui nous touche et.....
Merci Klin' pour ces deux textes savoureux et de saison !
Du coup, j'en resors un poème écrit fin 2011 adressé à l'année se terminant alors :
L'Hirondelle
Alors que –mais oui, c’est ça !
L’année mit ses beaux atours
Et -dès la nuit qui cessa,
Fit du jour trois petits tours,
Alors que –si, si, crois-moi !
L’anémie fondit, mignonne,
Le manque de faire fut roi,
Le temps d’une bourguignonne,
Alors que –encore un mot ?
La n’émit le diapason
Et ni si, ni mi, ni do,
Mais une note sans nom,
Alors que –décidément !
L’âne ennemi qui trop brait
Cria à sa douce : « mens ! »,
Un jour où sa porte ouvrait,
Toi, tu restais bouche bée,
Cousue d’un air de passage,
Comme si, loin enlevée,
Tu avais changé d’étage,
Toi, tu restais là, couchante,
Comme un soleil allemand,
Silencieuse, et si ça chante,
C’est toujours la voix du vent,
Oui, toi, tu restais là, belle
A contempler les naissances
Ta mort serait l’hirondelle
De tant de nouvelles enfances.
Du coup, j'en resors un poème écrit fin 2011 adressé à l'année se terminant alors :
L'Hirondelle
Alors que –mais oui, c’est ça !
L’année mit ses beaux atours
Et -dès la nuit qui cessa,
Fit du jour trois petits tours,
Alors que –si, si, crois-moi !
L’anémie fondit, mignonne,
Le manque de faire fut roi,
Le temps d’une bourguignonne,
Alors que –encore un mot ?
La n’émit le diapason
Et ni si, ni mi, ni do,
Mais une note sans nom,
Alors que –décidément !
L’âne ennemi qui trop brait
Cria à sa douce : « mens ! »,
Un jour où sa porte ouvrait,
Toi, tu restais bouche bée,
Cousue d’un air de passage,
Comme si, loin enlevée,
Tu avais changé d’étage,
Toi, tu restais là, couchante,
Comme un soleil allemand,
Silencieuse, et si ça chante,
C’est toujours la voix du vent,
Oui, toi, tu restais là, belle
A contempler les naissances
Ta mort serait l’hirondelle
De tant de nouvelles enfances.
Re: De la poésie, de ce qui nous touche et.....
Ptdr le soleil allemand fallait le connaître celui-là, c'est vrai qu'il brille par son absence chaude... Merci Rapha pour ton passage et ta gentillesse, ça m'a fait vraiment plaisir, ton poème est vraiment hors du temps je dirais
De saison la neige ? Nous n'en voyons pas beaucoup dans mon coin, je ne chauffe encore que dans la soirée, et même pas la nuit, mais là depuis hier, je sens que ça pique dehors, d'ailleurs lors de mon entraînement quotidien de tennis de table, enfin j'entraîne mon fils plutôt, on a eu l'onglée, faisait un peu frisquet je le reconnais
La neige est pour moi une amie, j'aime trop ce blanc, et j'ai appris à mes fils l'amour de la montagne et des sports de glisse, d'ailleurs mon petit dernier a failli y laisser la vie il y a 2 ans, j'ai eu quelques mois très douloureux pour le sortir de cet enfer, mais voilà, après une 2ème opération en 2012, il est presque neuf, et il a repris ses compéts, il avait oublié les conseils de prudence de môman
Ma neige 13/10/2004
Tu t'offres à moi lorsque tu descends
en gros flocons blancs, vaporeux et lents.
Caressant mon visage et mes joues roses,
ma bouche, mon front, mes paupières closes,
et mes cheveux qui, eux savent garder
ta froideur douce à la nuit étoilée.
Et sous mes pas tu déroules un tapis
blancheur insolite où la lune luit.
Je foule à plaisir et sans retenue
ton manteau douillet et je ris aux nues.
Je brasse avec tant d'envie ta fourrure
glacée et blanche qu'elle en devient dure.
Je t'envoie loin dans les airs tachetés
où tu traces une aile de volupté.
Je tombe au talus sans me retenir
collée à ton nid à me faire frémir,
épouse tes formes, m'enfouis en toi
et je me recouvre à ta douce loi.
Je rêve à demain au haut de la pente
où je glisserai, moi ta tendre amante
sur ta pélerine, givrée par la nuit,
aux sapins sucrés, aux herbes enfouies,
à devenir neige, à devenir reine,
avec derrière moi l'immaculée traîne.
De saison la neige ? Nous n'en voyons pas beaucoup dans mon coin, je ne chauffe encore que dans la soirée, et même pas la nuit, mais là depuis hier, je sens que ça pique dehors, d'ailleurs lors de mon entraînement quotidien de tennis de table, enfin j'entraîne mon fils plutôt, on a eu l'onglée, faisait un peu frisquet je le reconnais
La neige est pour moi une amie, j'aime trop ce blanc, et j'ai appris à mes fils l'amour de la montagne et des sports de glisse, d'ailleurs mon petit dernier a failli y laisser la vie il y a 2 ans, j'ai eu quelques mois très douloureux pour le sortir de cet enfer, mais voilà, après une 2ème opération en 2012, il est presque neuf, et il a repris ses compéts, il avait oublié les conseils de prudence de môman
Ma neige 13/10/2004
Tu t'offres à moi lorsque tu descends
en gros flocons blancs, vaporeux et lents.
Caressant mon visage et mes joues roses,
ma bouche, mon front, mes paupières closes,
et mes cheveux qui, eux savent garder
ta froideur douce à la nuit étoilée.
Et sous mes pas tu déroules un tapis
blancheur insolite où la lune luit.
Je foule à plaisir et sans retenue
ton manteau douillet et je ris aux nues.
Je brasse avec tant d'envie ta fourrure
glacée et blanche qu'elle en devient dure.
Je t'envoie loin dans les airs tachetés
où tu traces une aile de volupté.
Je tombe au talus sans me retenir
collée à ton nid à me faire frémir,
épouse tes formes, m'enfouis en toi
et je me recouvre à ta douce loi.
Je rêve à demain au haut de la pente
où je glisserai, moi ta tendre amante
sur ta pélerine, givrée par la nuit,
aux sapins sucrés, aux herbes enfouies,
à devenir neige, à devenir reine,
avec derrière moi l'immaculée traîne.
klinsley- Survivant de Folie
- Messages : 1224
Date d'inscription : 15/10/2012
Localisation : Auvergne (g)astronomique
Re: De la poésie, de ce qui nous touche et.....
Tout à fait sucré, Klin', que de douceur !!
A moi !
La belle dame de l'hiver
La belle dame de l’hiver
N’est pas venue cette année
Elle est restée aux lisières
Des souvenirs du temps passé
La belle dame de l’hiver
Avait mieux à faire ailleurs
Elle est restée aux rivières
Qui rafraîchissent d’autres cœurs
La belle dame de l’hiver
Avait trop froid cette année
Elle est restée dans les airs
Dans les yeux de l’été
La belle dame de l’hiver
A gardé son manteau de neige
Et voyant toutes ces boules de nerf
Elle a dit : « il faut que je me protège… »
La belle dame de l’hiver
Elle a hiberné cette année
Elle est restée dans les vers
Des poètes qui l’ont rêvée
La belle dame de l’hiver
Cette saison avait la fièvre
Et dans la lune elle récupère
Là où il y a le cœur du lièvre
La belle dame de l’hiver
Reviendra une de ces nuits
Faire l’amour avec la terre
Prendre toute mort dans sa vie
La belle dame de l’hiver
Nous couvrira le temps d’un matin
De sa robe de lumière
Elle tiendra l’aurore dans ses mains
A moi !
La belle dame de l'hiver
La belle dame de l’hiver
N’est pas venue cette année
Elle est restée aux lisières
Des souvenirs du temps passé
La belle dame de l’hiver
Avait mieux à faire ailleurs
Elle est restée aux rivières
Qui rafraîchissent d’autres cœurs
La belle dame de l’hiver
Avait trop froid cette année
Elle est restée dans les airs
Dans les yeux de l’été
La belle dame de l’hiver
A gardé son manteau de neige
Et voyant toutes ces boules de nerf
Elle a dit : « il faut que je me protège… »
La belle dame de l’hiver
Elle a hiberné cette année
Elle est restée dans les vers
Des poètes qui l’ont rêvée
La belle dame de l’hiver
Cette saison avait la fièvre
Et dans la lune elle récupère
Là où il y a le cœur du lièvre
La belle dame de l’hiver
Reviendra une de ces nuits
Faire l’amour avec la terre
Prendre toute mort dans sa vie
La belle dame de l’hiver
Nous couvrira le temps d’un matin
De sa robe de lumière
Elle tiendra l’aurore dans ses mains
Re: De la poésie, de ce qui nous touche et.....
Et toi tout en "ça teint"
On voit la différence très nette entre nos poèmes, un homme, une femme, quelle façon différente d'aborder un thème, et pourtant il y a la même magie dans les mots, on ressent l'atmosphère un peu irréelle
J'aime beaucoup le dernier que tu as posté, rapha
On voit la différence très nette entre nos poèmes, un homme, une femme, quelle façon différente d'aborder un thème, et pourtant il y a la même magie dans les mots, on ressent l'atmosphère un peu irréelle
J'aime beaucoup le dernier que tu as posté, rapha
klinsley- Survivant de Folie
- Messages : 1224
Date d'inscription : 15/10/2012
Localisation : Auvergne (g)astronomique
Re: De la poésie, de ce qui nous touche et.....
Attente
Si je glisse sur un rayon de lune
Si je dérape au parapet du rêve
Seras-tu là pour retenir ta brune
Accrochée à la pointe de la sève
Qui ruisselle tout d'or jusqu'à la dune
Eclaboussant toute la nuit en grève ?
Si je danse sur une île déserte
Si j'ensorcèle ta vue de mes charmes
Vivras-tu ici, loin de chaque fête
Ayant laissé tout, jusques à tes armes
Loin du monde et des viles conquêtes
Enivré de moi à m'offrir tes larmes ?
Si je sanglote au profond d'un ségrais
Si je me lamente à être perdue
Sauras-tu trouver la sente ou la laie
Menant à ton coeur qui a disparu
M'étreindre, me bercer dans la futaie
A l'unisson, nos âmes confondues ?
Si je m'enfuyais à y perdre haleine
Si je dérobais mon souffle et mes yeux
Pourrais-tu ne pas ménager ta peine
Et me rechercher, toi mon amoureux
Chevauchant ton hongre, et poser ta reine
Sur sa haquenée pour partir tous deux ?
Si je m'affaiblis à perdre l'envie
Si mon corps refuse à se contenter
Voudras-tu trouver la poudre ou magie
Qui m'insufflera la vélléité
De venir vers toi er t'offrir ma vie
Pour me perdre en toi et nous retrouver ?
Et si la ballade que je compose
N'est ni lai ni ode ou même élégie
Juste une rimaille ou vulgaire prose
Synalèphes ou autres gribouilleries
Démêle mes mots, rien n'est morose
Pénètre mes sens, ma calligrammie.
Dans mon écrin, j'embobelinerai
De voiles résilles, guimpes et mantilles
Tes songes chauds, passionnés, abstraits
Et t'encloserai dedans ma charmille.
K
Si je glisse sur un rayon de lune
Si je dérape au parapet du rêve
Seras-tu là pour retenir ta brune
Accrochée à la pointe de la sève
Qui ruisselle tout d'or jusqu'à la dune
Eclaboussant toute la nuit en grève ?
Si je danse sur une île déserte
Si j'ensorcèle ta vue de mes charmes
Vivras-tu ici, loin de chaque fête
Ayant laissé tout, jusques à tes armes
Loin du monde et des viles conquêtes
Enivré de moi à m'offrir tes larmes ?
Si je sanglote au profond d'un ségrais
Si je me lamente à être perdue
Sauras-tu trouver la sente ou la laie
Menant à ton coeur qui a disparu
M'étreindre, me bercer dans la futaie
A l'unisson, nos âmes confondues ?
Si je m'enfuyais à y perdre haleine
Si je dérobais mon souffle et mes yeux
Pourrais-tu ne pas ménager ta peine
Et me rechercher, toi mon amoureux
Chevauchant ton hongre, et poser ta reine
Sur sa haquenée pour partir tous deux ?
Si je m'affaiblis à perdre l'envie
Si mon corps refuse à se contenter
Voudras-tu trouver la poudre ou magie
Qui m'insufflera la vélléité
De venir vers toi er t'offrir ma vie
Pour me perdre en toi et nous retrouver ?
Et si la ballade que je compose
N'est ni lai ni ode ou même élégie
Juste une rimaille ou vulgaire prose
Synalèphes ou autres gribouilleries
Démêle mes mots, rien n'est morose
Pénètre mes sens, ma calligrammie.
Dans mon écrin, j'embobelinerai
De voiles résilles, guimpes et mantilles
Tes songes chauds, passionnés, abstraits
Et t'encloserai dedans ma charmille.
K
klinsley- Survivant de Folie
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Date d'inscription : 15/10/2012
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